• Le racisme et le négationnisme sont deux aspects d’un même combat contre l’humain.

    Un proviseur de lycée américain avait coutume d’envoyer la lettre ci-dessous, lors de chaque rentrée scolaire, à l’ensemble des enseignants de son établissement.

    Cher professeur,

    Je suis un survivant de camp de concentration. Mes yeux ont vu ce qu’aucun homme ne devrait voir :

    Des chambres à gaz construites par des ingénieurs instruits.

    Des enfants empoisonnées par des praticiens éduqués.

    Des nourrissons tués par des infirmières entraînées.

    Des femmes et des bébés exécutés et brûlés par des diplômés de collèges et d’universités.

    Je me méfie donc de l’éducation.

    Ma requête est la suivante : aidez vos élèves à devenir des êtres humains.

    Vos efforts ne doivent jamais produire des monstres éduqués, des psychopathes qualifiés, des Eichman instruits.

    La lecture, l’écriture, l’arithmétique ne sont importantes que si elles servent à rendre nos enfants plus humains.

    Pr Hubert Hannoun.

     

    Une belle initiative à rappeler alors que des courriels stupides circulent en propageant, depuis 2007,  un article haineux  et raciste, prétendument  écrit par un intellectuel espagnol chrétien (Et malheureusement repris par des descendants de la Shoah qui oublient que les Musulmans n’ont rien à voir avec le nazisme)

    Derrière cet article, apparaît un ordre nouveau de l’extrême-droite européenne qui, après avoir été antisémite, récupère la Shoah pour alimenter le racisme anti-arabe.

    Pour être dans l’actualité, on pourrait imaginer une requête similaire à celle du proviseur américain et faite par une rescapée du génocide arménien aux journalistes qui reprennent les arguments négationnistes contre la loi de pénalisation qui doit être votée au Sénat demain. 

    Cher Journaliste,

    Je suis une survivante du génocide arménien. Mes yeux ont vu ce qu’aucun homme ne devrait voir :

    Des potences dressées par des politiques instruits

    Des enfants massacrés avec leurs parents

    Des nourrissons tués dans les ventres de leurs mères.

    Des femmes violées et des bébés mourir de faim

    Je me méfie donc de l’information. 

    Ma requête est la suivante :

    Aidez vos lecteurs à rester des êtres humains.

    Vos efforts ne doivent jamais conforter des monstres éduqués, des psychopathes qualifiés, des Goebbles instruits.

    L’information, la politique, la culture  ne sont importantes que si elles servent à rendre vos lecteurs plus humains.

    Garinée

    Il est étonnant que des journalistes, des avocats, des historiens de confession juive n’aient jamais rien dit ou écrit pour dénoncer cet intellectuel espagnol et la propagation d’un article raciste alors qu’ils se manifestent contre la pénalisation des génocides autres que la Shoah. Tous n’ont pas la moralité et l’humanisme de Mister Hubert Hannoun, proviseur américain, ou d’un Serge Klarsfeld.

    Les Arméniens ne sont en général pas racistes et pas anti-arabes. Ils n’oublient pas qu’ils sont du côté des victimes. Ils ont applaudi la loi de pénalisation du négationnisme concernant la Shoah. Leur combat, ils le mènent, depuis 97 ans, contre un Etat fasciste et négationniste qui manipule son peuple et  ses activistes ultranationalistes dont certains sont des descendants de génocidaires. Ils luttent contre un négationnisme agressif mené partout dans le monde, et contre son lobbying très actif en France.

    Un reportage sur l'ordre nouveau de l'extrême-droite européenne ci-dessous:

    L'ordre nouveau... 

    Signé: Pidone

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  • marianne1

    Il n’y a pas pire dictature que celle des dirigeants qui utilisent la peur et font vivre leurs citoyens avec le risque. Leur protection de la maladie, du chômage, des accidents… et l’accès aux biens publics fondamentaux (éducation, culture…) sont les garants de la liberté. Une population qui vit sous le risque est soumise. C’est pour cela qu’il est essentiel de ne pas abandonner l’invention démocratique qu’est l’Etat providence.  Il faut sans doute le réinventer et lui trouver un financement pérenne, en sortant d’une économie de rente, de spéculation, de parasitisme qu’est l’économie des marchés financiers. Les banquiers, les financiers et les spéculateurs détruisent de la valeur plus qu’ils n’en créent. La spéculation et les délocalisations tuent le développement industriel et les emplois.  Pour lutter contre ces deux gangrènes, il faut faire payer la protection sociale aux pays qui n’en n’ont pas et, sur le dos de leurs peuples, pratiquent une concurrence déloyale. Il faut éviter de tomber dans le système américain qui marchandise la santé : par exemple un Américain paie en moyenne deux fois plus cher leur santé et nombreux sont ceux qui ne sont pas soignés. Contrairement à ce que l’on veut faire entrer dans nos têtes, les dépenses publiques ne sont pas que des dépenses mais aussi des investissements comme l’éducation et la recherche. La porte de sortie de la crise n’est pas celle qui ouvre sur un avenir sans autre horizon que des plans d’austérité qui mènent à la récession économique et sociale. En dégradant la note de la France, une agence de notation a montré qu’elle ne croyait plus aux plans d’austérité. En 1944 la France était endettée de 200%  et elle a remboursé en 4 ans grâce à la croissance. Ce n’est pas par la baisse du pouvoir d’achat et l’accroissement du chômage que la France retrouvera une croissance suffisante pour faire face à ses dépenses et ne plus subir la loi des marchés financiers. Ce n’est pas avec une fiscalité injuste qu’on réhabilitera l’impôt qui est un des piliers de la démocratie. Il est essentiel que la dépense publique soit perçue comme justifiée et indispensable. Par exemple, la France a un système de santé qui doit rester le meilleur du Monde et, malheureusement, il se dégrade au fil du temps. La santé ne peut être remise en cause. Les médecins ne doivent pas être uniquement motivés par leurs honoraires et  les économies de santé sur le dos de leurs patients. Les dirigeants ne doivent pas l’être aussi uniquement par la spéculation des riches et les plans d’austérité sur le dos de leurs concitoyens.

    Malgré la pression de la crise, il ne faut pas renoncer à des services publics de qualité (éducation, santé, sécurité…). Si une plus forte pression fiscale est nécessaire, elle doit s’appliquer aux nantis, bénéficiaires de cadeaux fiscaux. Seule la croissance peut éviter que cette pression fiscale devienne insupportable. Or la croissance, c’est du travail et de la productivité. Un pays qui a 10% de chômeurs possède un énorme gisement de travail. Dans un monde qui réduit le citoyen à un consommateur à l’échelle planétaire, il faut trouver une nouvelle abondance hors d’une économie de marchés financiers pour ne pas régresser et revenir au capitalisme du 19èmesiècle… une lente récession nous menace depuis que l’économie financière a pris le pouvoir. Il faut reconstruire avec une exigence : L’humain d’abord ! 

    Benjamin Coriat, Econimiste atterré, nous dit : « En vérité nous n’avons plus le choix. Le néo-libéralisme mène l’Europe à la catastrophe. L’Euro ne peut survivre dans une situation où chaque pays doit se battre avec ses partenaires pour être le plus compétitif possible, avoir le moins de déficit public possible, réduire au maximum ses dépenses publiques et ses impôts, cela sous la surveillance des marchés financiers. Il est plus que temps de « changer d’économie ! ». L’Europe doit s’affirmer sociale, solidaire et écologique et un chemin est possible vers ces objectifs conjoints. C’est pour aller dans cette direction que nous avons formulé de nombreuses propositions dans notre dernier ouvrage. (Changer d’Economie. Nos propositions pour 2012, éditions LLL) ».

    Entretien avec Benjamen Coriat:

    Les agences de notation, le AAA et nous... 

     

    Signé: Pidone

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  •  photo 628

    Par Benjamin Coriat, Co-président des    Economistes atterrés 


    Cela a été peu commenté, mais c’est pourtant essentiel. La décision de Standard and Poor’s ne concerne pas que la France. Ce sont 9 pays de la zone Euro qui sont dégradés. C’est cela qui est inquiétant et lourd de signification. Cette dégradation massive signifie que même les marchés financiers, pour qui toutes les mesures ont été prises, considèrent que nous allons à l’échec. Il s’agit donc d’un événement très important pour l’avenir de la zone euro. Les agences de notations porte-parole des marchés viennent de dire que L’Europe (et la France) sont incapables de définir une stratégie de sortie de crise. Les marchés ont fait le forcing pour imposer le durcissement des politiques d’austérité et de réformes structurelles. Ils admettent aujourd’hui que ces politiques, dangereuses sur le plan économique comme sur le plan social, ne font que nous enfoncer d’avantage dans la crise. L’organisation de la zone Euro montre tous les jours d’avantage son inconsistance. En interdisant à la BCE d’acquérir les titres de la dette publique comme cela se fait partout ailleurs (aux USA, au Japon, En Angleterre …) et sans aucune coordination des politiques économiques pour permettre le retour à la croissance, la Zone Euro est prise à son propre piège.  C’est cela que nous payons aujourd’hui.

    Quelles conséquences attendre de cette dégradation ?

    Les risques sont multiples, même si toutes les conséquences ne vont pas se manifester immédiatement. D’abord, on risque de voir les taux d’intérêt que demanderont les banques pour acheter de la dette publique augmenter, ce qui va peser sur l’investissement des entreprises et des ménages, sur la consommation, sur les collectivités locales. Par ailleurs, la dégradation fragilise les banques. Les dettes publiques qu’elles détiennent étant moins bien « notées » par les agences elles seront plus limitées dans l’octroi du crédit, car elles devront d’avantage se « couvrir » elles mêmes. Elles réagiront en distribuant moins de crédit aux ménages et aux entreprises. Ce resserrement du crédit à son tour va peser sur les entreprises, les décourageant d’investir et d’embaucher. Tout cela évidemment va peser sur l’emploi et le chômage. Enfin, le gouvernement peut tenter de tirer partie de cette dégradation pour renforcer encore sa politique d’austérité au prétexte fallacieux de « rassurer les marchés ». On est en plein cercle vicieux. Puisque par ces dégradations les marchés viennent de dire que ces politiques précisément ne les « rassurent » pas du tout, mais au contraire les inquiètent !
    L’aspect positif de ces dégradations est donc pour nous qu’il s’agit d’un signal clair montrant que c’est une toute autre politique qu’il faut. Délibérément construite pour permettre le retour à la croissance.

    Choisir entre 2 scenari...

    Nous sommes au pied du mur. Les politiques doivent choisir entre deux scénari. Le scénario 1 est celui de la poursuite dans l’orientation actuelle. C’est celui de la soumission à l’Allemagne et aux marchés financiers. Il  consiste à annoncer de nouvelles mesures de rigueur (gel des dépenses publiques et sociales). Le fer de lance de cette politique est aujourd’hui l’annonce faite par le gouvernement de mettre en place une prétendue “TVA sociale”, qui allègerait de 35 milliards les cotisations patronales, pour les faire supporter par les consommateurs, avec donc une nouvelle attaque de leur pouvoir d’achat et un effet dépressif sur la consommation. Comme cette politique réduirait encore la croissance, elle ferait baisser les rentrées fiscales, ce qui obligerait à annoncer un autre plan d’austérité et ainsi de suite ... Comme le prouve la réaction des marchés aux précédents plans d’austérité, il n’y a aucune raison pour qu’ils se sentent plus « rassurés » hier qu’aujourd’hui. On continuerait de fonctionner à l’intérieur du même cercle vicieux…. Ce n’est donc pas une solution.

    L’autre scénario est celui de la sortie de crise de la zone euro « par le haut ». il  demande un changement de politique en Europe avec deux axes forts : briser la domination des marchés financiers et pour cela disposer d’une BCE qui joue son rôle en garantissant les dettes à des bas taux d’intérêt ; ensuite il faut rétablir une véritable base fiscale en revenant sur toutes les « niches » et toutes les exemptions de la fiscalité sur les hauts revenus et les revenus du capital ; à partir de là on pourra enfin soutenir la croissance, et en particulier la consommation, les investissements publics et privés nécessaires pour engager la transition écologique, absolument nécessaire mais qui nécessite des investissements de long terme.  

    En vérité nous n’avons plus le choix. Le néo-libéralisme mène l’Europe à la catastrophe. L’Euro ne peut survivre dans une situation où chaque pays doit se battre avec ses partenaires pour être le plus compétitif possible, avoir le moins de déficit public possible, réduire au maximum ses dépenses publiques et ses impôts, cela sous la surveillance des marchés financiers.

    Il est plus que temps de « changer d’économie ! ». L’Europe doit s’affirmer sociale, solidaire et écologique et un chemin est possible vers ces objectifs conjoints. C’est pour aller dans cette direction que nous avons formulé de nombreuses propositions dans notre dernier ouvrage. (Changer d’Economie. Nos propositions pour 2012, éditions LLL).


      lienEconomistes atterrés

    coriat

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  • Point de vue


     Un de nos adhérents, Robin de la Fase, nous donne son point de vue sur une question qui agite actuellement le landernau ajaccien, à savoir l’extension de la zone parkings payants, dans le centre ville. Question qui suscite bien des réactions, des préoccupations et des critiques.

     parking2

    « En centre ville, difficile de circuler et de stationner, et c’est un euphémisme : l'urbanisation anarchique d’Ajaccio, l’insuffisance notoire de parkings, le manque de prévision d'une droite au pouvoir pendant des décennies a laissé à la gauche, en place depuis huit ans, de gros défis à relever dont le dernier en date, la construction de parkings avec pour corollaire l'installation d'horodateurs dans tout le cœur di a cità. Tout cela entraîne des critiques et suscite même de la polémique.
    La mairie d'Ajaccio avec peu de moyens, dans une économie libérale avec un désengagement de l'Etat "bling, bling" de Nicolas Sarkozy, à cause d'une politique de casse du service public, est obligée de s'appuyer sur l'entreprise privée QPARK. Entreprise qui n’a pas d’état d’âme et qui est là pour faire des profits.
    Comment une municipalité de gauche peut répondre à deux impératifs: financer des parkings et tenir compte des habitants du centre ville et de leur situation sociale ? C’est pas facile ! Mais nous nous devons, hommes de gauche, de ne pas aggraver les difficultés des gens, dans une société inégalitaire, avec un pouvoir d'achat en baisse constante. Aussi il serait souhaitable qu'un abonnement résident  raisonnable: (exemple,  200 euros/AN) - et c'est pour certains déjà beaucoup - soit appliqué.
    En attendant l'amélioration de la circulation par la mise en place, PREVUE, de parkings à la périphérie de la ville et un réseau de transports en commun adéquat, il est toujours temps de répondre à l'attente des habitants du centre ville, surtout des moins fortunés. La polémique s’éteindra d’elle-même. »


                                                                                                                                

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  • sarkubu2

     

     

    Sarkozy a été le président des riches au début de son mandat et celui des nouveaux pauvres à la fin.

    On sait que notre génie de président va laisser en partant une ardoise de 630 milliards à la FRANCE, en effet durant le quinquennat Sarkozy, la dette publique de la France est passée de 1150 à 1780 milliards d'€, soit 630 milliards d'euros en 5 ans! Record absolu jamais atteint, mais personne ne parle d’une autre bérézina financière du locataire de l'Élysée.

    Un épisode que personne n'évoque jamais qui en dit long sur la nullité économique de Sarkozy : voici les faits.

    Ministre de l’Économie et des Finances du gouvernement Raffarin, en 2004, Nicolas Sarkozy cherche des sous partout et décide de mettre en œuvre avec le gouverneur de la Banque de France une gestion « plus active » des réserves d’or de l’État qui dorment à 30 mètres sous terre. Un matelas encombrant, soi-disant « stérile », qui ne rapporte aucun intérêt et qu’il serait temps de faire fructifier. C’est le raisonnement du Maître de Bercy. Sarkozy vendra 550 tonnes d’or soit un sixième des réserves de l’État. Un beau magot dont la valeur a plus que…triplé depuis. Au cours du lingot d’or aujourd’hui la France a « perdu » 18 milliards d’euros dans cette opération !

    Depuis, la politique dorée de gestion active établie par Sarkozy se poursuit. En 2009, la Banque de France vendait encore 56 tonnes d’or pour 1,3 milliard d’euros. Au total, ce sont là 600 tonnes d’or qui ont été bradées…

    Notre grand visionnaire préconisait un temps le système américain des surprimes qui a conduit des Américains à se sur-endetter et à la crise financière. Il a appauvri la Banque de France en sous-estimant la valeur de refuge qu’est l’or. Aujourd’hui, il ne reconnaît pas sa responsabilité dans les conséquences que la crise entraîne en France. Au contraire, il se pose en protecteur et sa garde prétorienne promet le chaos en cas de défaite d’Ubu-roi à la présidentielle.

    Dans un bel article sur son blog littéraire, Joël Jégouzo écrit : « Voyez Nicolas, écoutez-le, regardez-le : enfant-roi accroché à ses désirs, qui ne se rend même plus compte que seule sa toute puissance momentanée (disposer du pouvoir) permet de le conserver comme être du désir. Petite machine précaire. Limitée. Dont la trahison est le vrai moteur, dont la trahison est l’inconscient même. » 

    Il y a tout de même une affirmation qui est fausse quand on parle de lui. Il est erroné de dire qu’il est seulement le président des riches : regardez un peu tous ces nouveaux pauvres depuis qu'il est président !

     

     

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  • En anglais, lobby est un couloir, un vestibule. Vers 1830, en Angleterre, "lobby" désignait les couloirs de la Chambre des communes où les membres des groupes de pression pouvaient venir discuter avec les parlementaires.

    Aujourd’hui l’anglicisme  lobbying désigne les activités d’un groupe de pression qui tente d'influencer les lois, les réglementations, les décisions…  pour favoriser ses propres intérêts, économiques en général. Un lobby peut être un regroupement plus ou moins formel d'acteurs qui partagent des intérêts communs ou qui appartiennent à un même secteur d'activité professionnelle. On parle aussi de groupe d'intérêt ou de groupe d'influence. Nous avions parlé du lobbying dans le secteur de la santé. Ici, nous évoquerons celui de la politique et de la presse.

    Le lobbying vise des personnalités qui ont des pouvoirs de décision ou une écoute. En politique, ses cibles sont les experts, les élus et  les journalistes principalement.

    Aux Etats-Unis, c'est une forme d'action reconnue, les entreprises faisant de plus en plus souvent appel à des lobbyistes professionnels. Le lobbying est aussi très présent à Bruxelles, auprès de la Commission Européenne, où il y aurait, selon Wikipedia, 15 000 lobbyistes dont ceux très actifs de la banque Goldman Sachs.

    Dans le monde journalistique, les personnalités les plus ciblées sont les journalistes spécialisés, les créateurs de journaux et les éditorialistes en particulier. Le lobbying transparaît davantage dans les éditoriaux écrits le plus souvent par les Directeurs de rédactions ou anciens directeurs de rédactions. Les plus connus sont ceux de journaux comme Le Point, L’express, le nouvel Obs etc…. Le plus inquiétant, c’est lorsque leurs points de vue convergent en sachant que ces  journalistes du troisième âge ont travaillé côte à côte dans les mêmes rédactions.  Les éditoriaux sont les principaux écrits dans lesquels les storytellers vous racontent des histoires. Pour diverses raisons qui peuvent être financières comme pour exemple des publicités encaissées, le lobbying apparaît nettement comme une source de revenus pour la Presse.

    Plus que jamais, le lecteur doit garder son esprit critique et remettre en cause les argumentations souvent partiales et orientées de ces éditorialistes qui ne donnent pas une information mais manipulent les esprits. L’art de raconter des histoires est une arme aux mains de ces  « gourous » de la communication politique, pour mieux formater les esprits des citoyens. Ils s’emparent des sujets d’actualités et, en sages autoproclamés, veulent imposer un point de vue qui a des racines souterraines, donc inavouables. Ils visent en général les lecteurs mal informés sur les sujets qu’ils maltraitent, en se servant de leur notoriété. Si la liberté de la presse n’a pas le niveau qu’elle mérite, c’est souvent à cause de ces caciques qui ne raccrochent jamais car ils gardent leur utilité. Ils sont parfois manipulés eux-mêmes lorsqu’ils ne sont pas partisans.

    Le lobbying n’a pas de frontières. Des Etats étrangers le pratiquent en France et dans l’Union européenne. Des journalistes ont piégé quelques élus du parlement européens corrompus dans un reportage. Le plus actif est bien sûr le lobbying de Goldman Sachs mais il faut citer aussi celui des pays qui frappent aux portes de l’Europe comme la Turquie. Le lobbying turc n’est pas qu’économique. Il est aussi politique dans l’actualité française contre la reconnaissance du génocide arménien. Il a ses cibles: journalistes, avocats, historiens et élus.

     

     

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