• franceforteLa Sarkolâtrie va-t-elle encore frapper au printemps 2012 ? Ce fléau social aurait des similitudes avec le syndrome de Stockholm et se traduirait par un blocage psychologique sur l’agent pathogène qui induit la défense des classes les plus favorisées avec des effets secondaires affectifs envers les patrons, les rentiers et les milliardaires. Le Sarkolâtre aime les riches et vote dans l’intérêt de  ceux qui l’exploitent car le virus Sarkome annihile chez lui toute conscience politique et tout jugement. Ainsi il accepte tous les plans d’austérité et tous les sacrifices. Il est prêt à aller jusqu’aux baisses de salaire et à l’obtention de la retraite après 70 ans sur présentation d’un certificat médical d’inaptitude au travail.

    Le Sarkome a pris souche à Neuilly. Il agit comme un rétrovirus qui détruit les barrières défensives de l’organisme social et dissout les impôts des riches.  Les sarkolâtres pourraient être le produit d’une sélection artificielle des soumis par leurs maitres. Pour les tenants de la pathologie mentale le caractère héréditaire n’est cependant pas retenu, il s’agirait plutôt d’un trouble qui se développerait en période d’élections. Le sarkolâtre développerait des stratégies inconscientes visant à restaurer un équilibre cognitif pour justifier l’acceptation de sa subordination. Le sarkolâtre finit par s’identifier à son maître et réagit vivement à toute discussion qui ose remettre en cause les privilèges des plus fortunés, incapable de se livrer à une argumentation convaincante, ses messages distillent la peur et les craintes dont il est l’objet.

    En réaction au progrès social,  le sarkolâtre brandit instinctivement une succession de termes caractéristiques qu’il essaye de glisser dans son discours tels que : communisme, tirage vers le bas, isolement, dictature socialiste, trop de social tue le social...

    Les quelques messages qui suivent portent la quasi-signature "littéraire" d’un sarkolâtre digne de ce nom :

    Les riches si on les spolie trop ils s’installeront ailleurs, Le Bolchévisme? Non merci les Russes ont essayé en 17... La fortune de Bill Gates? Ça fait 3 pizzas par Africain et après on fait quoi? Si les riches disparaissent on pourra plus leur vendre des produits de luxe ! Ma patronne paye trop de charges !

    Sarko inocule à ce Sarkolâtre une de ses prophéties comme cette dernière : « Ils veulent faire payer les riches, mais c'est tout le monde qui payera… » De quoi lui faire réclamer le bouclier fiscal injustement retiré à ces riches si chers à son cœur fidèle  de compagnon du devoir. Le Sarkolâtre pauvre se mortifie dans le devoir et en oublie tous ses droits. L’essentiel est qu’on lui désigne quelques boucs émissaires et quelques mauvais traitements comme la solidarité ou la générosité.

    Le syndrome du sarkolâtre affecterait une large fourchette de la population sans corrélation apparente avec le niveau d’étude (20% de la population pense faire partie des 1% les plus riches).

    Réagissez ! Vous avez déjà été vaccinés! Sous une  absence hypocritement affichée d’idéologie, Sarkozy cache  l’ADN du Pétainisme. Ne vous y trompez pas : Sarkozy est un idéologue de la droite la plus dure, la plus sectaire, la plus liée à l’argent, la plus revancharde, la plus nuisible…

    Sarkolâtres ! Un seul lieu où jeter votre sarkolâtrie : les sarkolatrines de cette république devenue bananière!

    Contre l’idéologie égoïste et liberticide de la droite, choisissez l’idéologie solidaire et sociale de la gauche…   

    Choisissez l’espoir contre la résignation.

    Un seul credo peut unir : l’humain d’abord !

    Signé: Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • C’est avec délice que nous avons apprécié les dernières propositions de notre président. Mercredi soir, il était l’invité de David Poujadas sur France 2. Une fois de plus, il a été égal à lui-même. Il a sorti de son chapeau l’arme magique. Il nous a refait le coup du pouvoir d’achat. Il se voulait très attentif au sort des millions de Français qui vivent dans la pauvreté. Mieux vaut tard que jamais. Alors, il leur propose un truc sensationnel. Tous les salaires,  compris entre 1200 et 1500 euros, vont se voir gratifier d’une augmentation de 1000 euros annuels ! De quoi réjouir beaucoup de monde. Mais voilà, il y a un hic. Cette fameuse somme proviendrait de l’exonération des charges sociales salariales. Moins de cotisations, donc plus de pouvoir d’achat. Cela représenterait un coût de 3 milliards d’euros. Il faudra trouver une ou plusieurs compensations. Alors notre président, surnommé par certaines mauvaises langues la tornade blanche*, propose d’effacer la prime pour l’emploi, évaluée à 450 euros. Et qui touche cette prime sinon les bas et très bas salaires? Ce qui veut dire que les pauvres vont payer pour leurs propres augmentations. Comme dirait l’autre tout change, mais rien ne change. Génial, non ! Pour faire bonne mesure, Sarkozy promet de taxer un peu plus les dividendes des actionnaires. Ces derniers vont sûrement trembler, parce que notre président a été d’une discrétion remarquable sur le sujet.

    Autre exemple de mascarade. Sarkozy veut enfin s’en prendre aux très hauts revenus, aux retraites chapeaux ou encore aux parachutes dorés. Il a vertement critiqué ses amis du Cac40. Ils gagnent trop d’argent, parfois d’une manière indécente. Donc, un peu de modération et un peu de pudeur en ces temps d’austérité. Là aussi, l’ami Bouygues a dû s’épouvanter et songer se réfugier en Suisse. Notre président est un coutumier du fait. N’a-t-il pas critiqué avec véhémence les marchés financiers lors de sommets européens ou du  G8 ? La tornade blanche a fait beaucoup de bruit et n’a impressionné personne. On en rit encore dans le landernau de la finance.

    Troisième exemple, le Rsa. Il faut en finir avec l’assistanat, martèle le président. Alors on va obliger les bénéficiaires de ce revenu à effectuer sept heures par semaine pour des travaux d’intérêts publics. Deux remarques. Sarkozy se permet de juger ces derniers en laissant sous-entendre qu’ils ne seraient que d’horribles profiteurs. A-t-il un jour vécu la situation de ces fainéants, lui l’ami des grands patrons, lui l’habitué du Fouquet’s ? Peut-il croire qu’on peut vivre avec 450 euros par mois ? Qu’il cesse de mépriser les humbles et les invisibles. Deuxième remarque. Qui va payer les sept heures de travail ? Pas de réponse. On verra plus tard.

    Décidément notre tornade blanche ne changera jamais. Elle a un goût immodéré pour  les annonces fracassantes et la gesticulation. A force d’en rajouter cette tornade va finir par faire plouf. Alors, bon débarras.

     

    * tornade blanche, parce que Sarkozy a cette fâcheuse tendance à « nettoyer », par exemple, son propre bilan de cinq ans de pouvoir.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • sarkochaplinJe suis venu parler à la France qui travaille". C'est par cette phrase que le candidat Sarkozy a commencé son prêche, à Lille, le jeudi 23 février dernier. Quel cynisme de la part de celui qui a aggravé le chômage et qui voudrait faire passer les chômeurs pour des fainéants. "Derrière la solidarité, il y a ceux qui travaillent pour les autres. Ilfaut travailler davantage, sinon, il n'y aura plus de solidarité", a-t-il expliqué. "Je vais à la rencontre des travailleurs, j'entends ce qu'ils me disent. Je veux que le travail paye mieux que les allocations", a martelé le président candidat… et d’enfoncer le clou : « "Il faut travaillerdavantagepour réduire les dettes. C'est la ligne que j'ai fixée. Je ne m'en suis pas départie pendant ces cinq années"… et il fustige les défenseurs des acquis sociaux "Ce qu'ils veulent, c'est surtout dépenser plus et augmenter les charges. Ils ne sont obsédés que par le développement de l'assistanat et par l'entretien de clientèle. Ils veulent faire payer les riches, mais c'est tout le monde qui payera", a-t-il affirmé. On le sait : lui n’a jamais voulu faire payer les riches. Ce sont les pauvres qui vont payer la crise par le chômage et la baisse du pouvoir d’achat… mais aussi par leur santé, par l’éducation de leurs enfants, par leur sécurité… par une politique d’austérité et de régression sociale. Alors qu’il n’a rien fait depuis cinq ans pour « moraliser le capitalisme », il en reparle « en pensant à la France qui travaille, scandalisée par de tels comportements… » C’est-à-dire la retraite chapeau et la rémunération des grands patrons. Il en parle au moment où les grands patrons sont en train de réformer eux-mêmes leurs modes de rétributions sans tenir compte des effets de manche d’un Sarkozy en campagne…un coup d’épée dans l’eau, comme il sait le faire et qui ne troublera pas ses relations avec  le Medef.

    Ses vraies cibles sont les chômeurs et les allocataires du RSA. Nicolas Sarkozy est  revenu sur l'idée des sept heures obligatoires que les titulaires du RSA devront effectuer au service de l'intérêt général. Il propose que l'octroi de ce revenu de solidarité active soit contrôlé de façon périodique, tous les 18 mois, afin de mesurer les progrès d'insertion réalisés. . C’est le chômeur qui  a perdu le chemin de l’emploi et non les emplois qui manquent. Voilà comment retourner les responsabilités et préparer le fameux référendum sur les droits des chômeurs. Les 35 heures ont également fait l'objet d'une attaque en règle. Pour le candidat UMP, confondre la qualité et la quantité de travail a été une grave erreur.

    charlot1La valeur « travail » est un vieux tantième de la droite la plus réactionnaire et des heures les plus noires de la France. Nous ne pouvons plus souscrire à la religion du travail des hommes de l'après-guerre, à l'esprit puritain qui voyait dans le travail une exaltation du dieu du Progrès, à la religion du sacrifice dans le travail. Nous vivons un temps dans lequel les slogans "travail, famille, patrie" tombent à plat. C’est pourtant à cela que veut nous ramener Sarkozy. Le travail, une valeur qui, bien entendu, ne sera jamais payée à son juste prix mais considérée comme une marchandise soumise à la concurrence. «  Travailler plus et dépenser moins », « Produire davantage avec un coût moindre »… Pour produire plus, les industriels en sont arrivés à rationaliser le travail à la chaîne. Voilà la réalité de ce que propose Sarkozy. Il dit aussi qu’il veut revaloriser les petits salaires en supprimant des allocations et des charges sociales. La vérité est qu’il veut supprimer les charges patronales et faire supporter tout le poids de la solidarité aux salariés.

    Sarkozy ne recule devant aucune hypocrisie parce qu’il méprise le peuple. Il veut passer pour  le messie. Ne prenez pas ce messie pour une lanterne !  Il est et reste l’obscur leader d’une droite de l’argent, une droite réactionnaire qui ne cédera aucun de ses privilèges et dont l’humanisme se limite à jeter une piécette dans l’escarcelle d’un mendiant à la sortie de l’église. Lorsque Sarkozy parle de la « valeur travail », on y trouve tout ce que la droite y met de cynisme, de profit et d’asservissement. Sarkozy est en train de vouloir faire un travail au peuple… entendez par là, le manipuler comme en 2007. Sarkozy oppose le travailleur au chômeur. Il fait du  travail un critère d’exclusion et non un droit, en laissant croire que celui qui ne travaille pas vit mieux que celui qui travaille en abusant de la solidarité. Sarkozy ne veut rien partager, même pas le travail. « En partageant le travail on ne créé par des emplois, on détruit des emplois", a-t-il ajouté, pour justifier  sans doute la défiscalisation des heures supplémentaires qu’il a instaurée dans le privé et le public et son projet de suppression des 35 Heures. Quel mépris pour la détresse, la précarité, la misère !

    Sarkozy, nous voilà !...

    Nous voilà pour rejeter ton modèle de société injuste.

    Nous voilà pour une alternative humaniste et solidaire,

    Nous voilà pour plus d’égalité, plus de fraternité, plus de liberté !

    Signé: Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • lepenmélenchon

    Marine Le Pen n’arrête pas de parler, non pas pour répondre aux questions qui lui sont posées mais pour combler le temps et l’espace. En dehors de sa politique contre les immigrés, elle n’a pas grand chose à dire,  surtout lorsqu’on lui pose des questions économiques précises sur quelques unes de ses idées saugrenues en la matière. Elle est restée sans voix sur sa sortie de l’Euro et sur les massacres en Syrie.

    Cette dernière n’a pu dialoguer sereinement qu’avec Henri Guaino  sur un terrain plus philosophique que politique. A droite, on se ménage mais qui en aurait douté ?Le ton était courtois. La controverse a porté sur l'immigration. «Passer de 180.000 visas par an à 10.000 n'est pas possible, sauf à tout fermer», a argumenté  Guaino, qui a évoqué le risque de «mesure de rétorsion». Marine Le Pen, a cité de vieux écrits d’un  Guaino souverainiste qui, selon elle, aurait renoncé à ses idéaux d'alors. Guaino a rétorqué n'avoir  renoncé à rien mais d'avoir à composer. « Dans une démocratie, il faut composer.»estime-t-il. «Merci M. Guaino, ce débat était très agréable, a conclu Marine Le Pen. Je vous aurais bien échangé avec le prochain», a-t-elle ironisé en faisant allusion à Mélenchon.

    Seul temps fort de l’émission lorsque Marine Le Pen a refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon, exigeant les excuses de ce dernier qui l’aurait malmenée verbalement dans des meetings, mais ne quittant pas le plateau de "Des paroles et des actes" sur France 2.

    « Vous êtes pour supprimer le remboursement de l'IVG par la Sécurité sociale… » Mélenchon a choisi d’attaquer sur les droits de la femme. Marine Le Pen se tourne vers David Pujadas et l’apostrophe : «Vous êtes un peu le Paul Amar des temps modernes. Il ne manque plus que les gants de boxe. Vous êtes tombés dans la politique spectacle, c'est profondément déshonorant pour le service public.» Le journaliste lui répond alors qu'il «n'y a aucun traitement différent entre les candidats» sur France 2.

    Le dialogue a donc tourné à la succession de monologues. Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas laissé démonter en attaquant la patronne du FN sur sa "peur" de débattre, sur ses positions antiféministes… Il utilisait son temps de parole à dénoncer des éléments de programme du FN, comme l'abrogation de l'aide médicale d'Etat (AME) qui permet de soigner les étrangers en situation irrégulière. "Mme Le Pen semble ignorer que les microbes ignorent sur les humains sur lesquels ils sont ont des papiers ou pas de papiers", a critiqué M. Mélenchon. Il s’enflammait en fustigeant  la citation par Jean-Marie Le Pen d'un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, samedi 18 février lors d'un discours à Lille. "Vous auriez dû vous lever et sortir quand l'infâme président de votre parti a cité Robert Brasillach, car un collabo reste un collabo quoi qu'il ait écrit"', a dénoncé Jean-Luc Mélenchon face à une Marine Le Pen qui lisait ostensiblement le journal La voix du Nord.

    Marine Le Pen  refusait obstinément de répondre aux questions de Mélenchon. «Ce débat n'a pas de sens parce que nous ne sommes pas au même niveau électoral…», commenta-t-elle en ajoutant : «Votre attitude est profondément antirépublicaine, rétorque Marine Le Pen. C'est une succession quasi quotidienne d'injures... En m'insultant, vous insultez 40% des ouvriers qui s'apprêtent à voter pour moi.» C’est le monde à l’envers. Jean-Luc Mélenchon a les signatures pour être candidat et c’est celle qui ne les a pas qui s’estime la seule vraie candidate sur le plateau d’Antenne 2.  Pour les désistements  à gauche, Il n'y aura jamais une faille entre nous [les partis de gauche] pour vous mettre la pilée que vous méritez", a annoncé Mélenchon à la candidate virtuelle et putative du Front National.

    La candidate du FN reprochait au candidat du Front de gauche de l'avoir qualifiée de «semi-démente», «barbare», «fasciste» et «bête». Elle  mettait en avant une "logique de niveau" en expliquant que Jean-Luc Mélenchon n’était qu’un leurre, la voiture-balai de François Hollande, alors qu’elle se situe dans le trio de tête des intentions de vote et  ne compte débattre qu’avec Sarkozy et Hollande.  Elle a renouvelé sa demande d’excuses pour les invectives prononcées par Mélenchon lors de meetings.

    Finalement, Jean-Luc Mélenchon n’a obtenu aucune réponse d’une Marine Le Pen méprisante et arrogante mais aussi visiblement usée par les questions économiques.

    Poujadas, comme à son  habitude, a été incapable de modérer les débats et de permettre à tous de s’exprimer. Il s’est laissé submerger par les logorrhées verbales d’une Marine Le Pen agressive dès qu’elle se sentait en difficulté. Comme son père, elle sait se lancer dans de longues tirades dont on ne retient pas grand-chose si ce n’est « Les Français d’abord ! »

    Pour  Mélenchon, cette soirée est apparue comme un piège raté. La direction de l’émission "Des paroles et des actes" savait que Marine Le Pen resterait intransigeante  et qu’un clash était donc possible. Tout le monde sait que, en général, aucun candidat ne sort vainqueur de ce genre de débat explosif. Hier soir, Jean-Luc Mélenchon devait se rendre à Ajaccio. Il y a annulé un meeting en Corse pour assurer finalement l’audimat d’une Marine Le Pen qui a tout d’un Jean-Marie. Finalement le Front national se combat tous les jours et il n’est pas besoin d’avoir en face une Marine le Pen qui s’évertue à paraître respectable avec l’aide de certains journalistes comme FOG hier soir. Le FN, il faut le laisser mariner dans son jus pour en sentir les relents…   

    Signé: Pidone

    Intervention de Jean-Luc Mélenchon... 

     

     Naufrage économique de Marine Le Pen

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Plan européen après plan européen, la Grèce s'enfonce dans la crise !
    La dette grecque est passée de 263 milliards d'euros en 2008 à 355 milliards en 2011. Pour la cinquième année consécutive, 2011 se solde par une récession économique. En un an, le PIB grec a chuté de 233 milliards à 218 milliards (-7%). Le chômage a progressé de 8% à 20%. Pourtant, les « bonnes recettes libérales » qui devaient redresser la situation ont été appliquées. Conséquences : baisse des salaires, des emplois dans la fonction publique, de la protection sociale. Le bilan de la politique Merkozy imposée aux grecs est accablant.
    De l'avis de nombre d'observateurs économiques dans le monde, c'est l'échec économique : des Chinois à Georges Soros (spéculateur hors pair qui s'y connaît), du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz à de nombreux analystes financiers, tous s'inquiètent de l'aveuglement européen. Même l'Union Européenne n'a plus l'air de croire à la politique qu'elle dicte au gouvernement grec, comme au gouvernement qu'elle a mis en place en Italie.
    Les mots manquent pour décrire ce qui se passe, ce qui est infligé au peuple grec :
    - Les salaires et les retraites sont amputés de 50 % et parfois plus. La malnutrition fait des ravages parmi les enfants, la faim fait son apparition surtout dans les grandes villes du pays dont le centre est désormais occupé par des milliers de SDF misérables, affamés et en haillons.
    - Les services publics sont liquidés ou privatisés avec comme conséquences, à l'exemple de la santé, que le nombre de lits d'hôpitaux est réduit de 40 %, qu'il faut payer très cher même pour accoucher, qu'il n'y a plus dans les hôpitaux publics de pansements ou de médicaments de base. Des milliers de citoyens grecs handicapés, infirmes ou souffrant de maladies rares se voient condamnés à une mort certaine et à brève échéance faute de subsides et de médicaments.
    - Les femmes grecques, premières licenciées, sont contraintes d'assumer par le travail domestique ce que les services publics ne font plus.
    - Enfin, pour l'école, l'État grec n'est toujours pas capable, en janvier 2012, de fournir aux élèves les livres de l'année scolaire commencée en septembre.
    Cette déchéance de la population grecque correspond à la définition de l'état de nécessité défini par le droit international qui oblige expressément les États à donner la priorité à la satisfaction des besoins élémentaires de leurs citoyens et non pas au remboursement de leurs dettes. C'est ce droit que la troïka des « dirigeants » européens nie.
    Malgré ces constats d'échec, l'UE, la BCE et toute la droite Merkozyste s'obstinent, au nom de la supériorité du modèle allemand. Elles maintiennent une politique de réduction des salaires et des droits sociaux dont certains disent qu'elle serait la cause du succès économique de l'Allemagne. Elles décrètent sans cesse de nouveaux plans comme celui de réduire de 22 à 32% le salaire minimum ou encore les remboursements des dépenses de santé. On ne peut comprendre cet acharnement contre le peuple grec si l'on n'a pas intégré leur détermination à imposer, contre la volonté des peuples, le « modèle libéral allemand » qui garantit les rentiers. Modèle allemand ou impasse allemande ?
    L'OIT (Organisation Internationale du Travail) dans un rapport intitulé « Tendances 2012 sur l'emploi global : prévenir une crise plus grave de l'emploi (Lire) » montre que l'Union Européenne est particulièrement touchée par la crise. La responsabilité en revient aux politiques menées en Allemagne, politiques de baisse des salaires qui « ont aussi conduit à un accroissement des inégalités, à une vitesse jamais vue depuis la réunification. Au niveau européen ceci a créé les conditions d'une récession économique ». Les dirigeants de l'UE expérimentent en Grèce un fonctionnement antidémocratique.
    En violant les traités qu'ils ont eux-mêmes imposés aux peuples (Maastricht, et Lisbonne...), ils se permettent d'intervenir dans des domaines qui ne sont pas de la compétence de l'UE comme ceux des salaires et de la protection sociale. Ils s'autorisent également à imposer aux grecs de nationaliser leurs banques pour sauver le système bancaire en Europe, mais en leur ôtant la possibilité d'utiliser leur droit de vote : les pertes aux peuples, le pouvoir aux banquiers.
    Pour légaliser ces violations, ils nous préparent un véritable coup d'état contre la démocratie en imposant un nouveau traité européen qui inscrira dans les constitutions « la règle du veau d'or » pour limiter le droit aux dépenses publiques. Réagissons !
    Le 29 février, journée d'action de la Confédération Européenne des Syndicats (CES), soyons très nombreux aux côtés des grecs pour dire : « Nous ne voulons pas de cette politique d'appauvrissement des salariés, chômeurs et retraités, ni pour eux, ni pour les portugais, les espa-gnols..., ni pour nous ».
    Ils veulent nous imposer la ratification de ce nouveau traité par la procédure parlementaire plus sûre pour faire passer les mauvais coups.
    Imposons un référendum pour cette modification fondamentale de la constitution qui fait du droit des rentiers le premier des droits constitutionnels !
    La fédération pour une alternative sociale et écologique
    20 rue Chaudron 75010 – Paris

    www.lafederation.org contact@lafederation.org

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Manca alternativa sera présente

    Samedi 3 mars 2012

    à partir de 10 heures

    sur la place Foch à Ajaccio

    Ses adhérents, amis et sympathisants rencontreront les Ajacciens et s’entretiendront avec eux sur la situation politique, économique et sociale de la Corse.

    Ils avanceront les propositions de la Fase (Fédération pour une alternative sociale et écologique) pour sortir le pays de la crise. Ils développeront les raisons qui les amènent à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • mécanicienseuropéens

     

    Le Fonds européen de stabilité financière (FESF) et le Mécanisme européen de stabilité financière(MESF), conjointement avec le FMI, ont pour objectif de renflouer les États membres en difficulté. Toutefois, le FESF et le MESF étaient destinés à être temporaires (jusqu'à fin 2013) car ces deux mécanismes n'avaient aucun fondement juridique dans les traités de l'Union européenne. Afin de résoudre le problème du fondement juridique, le gouvernement allemand indiqua qu'un amendement au traité serait nécessaire. Cependant, après la ratification difficile du traité de Lisbonne, certains États et hommes d’État se sont opposés à une modification du traité, notamment le gouvernement britannique  qui s'opposait à des changements affectant le Royaume-Uni C'est finalement avec le soutien de Sarkozy que l'Allemagne obtint l'aval du Conseil européen  d'octobre 2010.

    Aujourd’hui, nos députés  ont voté un invraisemblable projet du nom de Mécanisme Européen de Stabilité. Ce texte est d’une dangerosité sans précédent car il enfreint les principaux fondements démocratiques dela séparation des pouvoirs. Les députés, qui ont approuvé le texte par 256 voix pour, 44 contre et 131 abstentions, doivent ratifier dans la foulée le traité fixant les modalités de fonctionnement du MES. En dépit de l'abstention socialiste, l'Assemblée nationale a donc ratifié  l'accord européen permettant la création d'un Mécanisme européen de stabilité (MES). Ce dispositif est voué à devenir le pare-feu de la zone euro contre les crises de la dette. Parmi les votes contre, ceux du Front de gauche: Mélenchon, en tête, mitraillant l'accord.

    Le  pacte de stabilité budgétaire conclu entre 25 pays de l'UE doit être officiellement signé le 1er mars et François Hollande veut le renégocier. Mais un lien fort existe entre les deux, car les prêts du MES ne pourront être accordés qu'à des pays membres du pacte.  Le pacte de stabilité budgétaire, "tel qu'il se présente aujourd'hui, ne prévoit pas d'engagement fort en faveur de la croissance", a déclaré le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault.

    L'abstention socialiste a été qualifiée de "faute historique" par le Premier ministre François Fillon, tandis que le chef de file des députés UMP Christian Jacob a accusé le PS de "donner un gage à Mélenchon".

    Les écologistes se sont abstenus sur le premier traité car ils approuvent le principe "d'une mutualisation des dettes dans l'UE", mais se sont opposés au second car "il n'est pas question de donner un quitus au couple Merkozy", a expliqué le député d'EELV François de Rugy. C'est la logique écolo...

    Mélenchon,lui, s’élève clairement contre le mécanisme...

    Jean-Luc Mélenchon et ne s'estpas du tout satisfait de l’abstention des socialistes. "Comment un parlementaire de gauche peut s'abstenir" sur le MES qui donne "le médicament qui va tuer la Grèce" et impose à tous  « le modèle austéritaire »? a-t-il demandé devant la presse. Pour le candidat du Front de gauche, le « oui » au  MES obtenu à l’assemblée nationale hier qui sera suivi d’un vote au Sénat le 28 février prochain, est une acceptation du nouveau traité européen prôné par le couple franco-allemand et promet des plans d’austérité à venir. Tous les élus qui ont voté « oui » sont partie prenante de l’austérité allemande et engagent la France dans une aide de 142 milliards en faveur de l’Italie et l’Espagne, avec la perspective de subir le même sort que la Grèce pour tous.  

    La Grèce vient de se voir allouer 230 milliards... pour quel résultat? Jean-Luc Mélenchon qualifie cette aide de système Shadok. La Grèce, depuis la première intervention du FMI avec DSK, en est à son neuvième plan d’austérité et une crise politique majeure qui a débouché sur la mise en place non démocratique d’un nouveau gouvernement docile. Au lieu d’avoir renfloué un pays trop endetté directement sur les fonds de la BCE, les instances européennes ont préféré prêter au banque à 1,5% et la Grèce emprunte ensuite aux mêmes banques au taux le plus haut d’Europe. Le comble est que la BCE a racheté des créances grecques aux banques ( donc ses propres prêts transformés en dette grecque). La Grèce est donc endettée auprès de la BCE au taux des banques privées. Voilà le modèle de renflouement proposé par l’Allemagne et accepté par Sarkozy ! Les Grecs ont la corde au cou et la Troïka européenne tient le bout et peut resserrer le nœud coulissant.

    A quelques semaines des élections présidentielles, la Droite européenne vient soutenir Sarkozy pour plus de dérégulation,  pour plus de libéralisme comme le réclame l’Anglais David Cameron. Par contre, les mêmes  ultralibéraux européens se sont mis d’accord pour plus de régulation des dépenses sociales. Au parlement, l’UMP s’active en faisant voter le MES mais aussi la TVA sociale.

    Pendant ce temps, le candidat Sarkozy fait la tournée des aciéries et autres entreprises pour faire les mêmes promesses qu’en 2007. Les ouvriers savent qu’il vient les baratiner et qu’il les laissera tomber après les élections. Nathalie Kosciusko-Morizet a abandonné son poste à l’écologie pour s’occuper de l’égologistique du candidat Sarkozy. Cette descendante de Lucrèce Borgia et du plombier polonais  est chargée de l’intrigue et des fuites organisées dans la nouvelle série Sarkolandaise. Nous savons déjà que Carla y occupe un rôle de composition, la femme béate d’admiration. Nous attendons l’entrée en scène de la petite dernière avec comme musique de générique ; «  Saga à fric …Ah ! Saga à fric…Ah ! … »

     Signé: Pidone

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire