• polic_allemande

     

    Il arrive qu'elle fasse bien son travail même en Allemagne. Les policiers allemands ont escorté une manifestation anticapitaliste regroupant quelque 20 000 personnes à Francfort, en Allemagne, samedi le 19 mai 2012. Les manifestants ont pacifiquement occupé le centre-ville du plus grand réseau financier d'Europe continentale, pour protester contre la domination des banques et ce qu'ils perçoivent comme étant du capitalisme sauvage, a déclaré Ruediger Regis, le porte parole de la police de Francfort. Le groupe de protestation qui se fait appeler "Blockupy" a demandé de bloquer l'accès à la Banque centrale européenne, située dans le quartier des affaires de Francfort. (AP Photo / Michael Probst)

    Une police qui protège les manifestants pacifiques! Serait-ce une prise de conscience dans un corps répressif qui justement est constitué pour veiller à la paix sociale ? Pour le coup les policiers allemands se sont souvenus qu’ils n’étaient pas au  service des puissants et qu’ils sont issus du peuple dont ils doivent assurer la sécurité. Un exemple à suivre dans toute démocratie qui se respecte !  

    Source originale: http://www.democraticunderground.com/1002721617

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  • écran_modifié-1

    C’est vrai que nous achetons de plus en plus de communication  et plus nous en achetons, plus nous entrons dans un monde virtuel qui nous aspire dans des progrès techniques incessants. Nous sommes constamment frappés d’obsolescence… Des mots barbares viennent heurter nos pauvres neurones. Les machines vont toujours plus hauts, toujours plus forts et toujours plus loin en nous faisant des pieds de nez,  à nous pauvres humains incapables d’évaluer notre mémoire, de calculer des algorithmes en un temps si court que l’on ne peut même pas l’imaginer… Heureusement, il existe le bouton on/off et là nous sommes les maîtres. Il faut bien réaliser qu’une machine fonctionne sur le principe basique de la transformation des énergies  en électricité. L’ordinateur a un langage binaire symbolisé par les 1 et les 0 qui signifient courant et absence de courant. Tout est le résultat de recherches scientifiques et mathématiques, donc production humaine. Finalement l’homme invente et produit mais ne maîtrise pas l’usage du progrès si ce n’est individuellement en appuyant sur le bouton on/off. Ensuite tout cela a un coût. Si on ajoute aux achats de matériels les différents abonnements, il y a de quoi arrêter de fumer, ce qui n’est pas une mauvaise chose. Malheureusement, au lieu d’arrêter de fumer, les Internautes ont tendance à arrêter de lire, d’aller au spectacle et de se nourrir convenablement. Et puis il faudrait que nos scientifiques évaluent un jour les risques sur la santé et l’environnement engendrés par tous ces rayonnements, ondes et autres pollutions invisibles. En attendant, celui qui n’a pas son portable et son adresse courriel reste en marge de la société. Celui qui n’a pas Internet n’a pas toutes les informations à sa disposition et n’a pas la possibilité de se faire entendre en dehors des circuits autorisés.

    Il y a toujours une contrepartie à toute chose et il faut bien dire aussi que des bigs brothers espionnent l’Internet et que l’individu n’a jamais été autant fiché et répertorié. Tant que l’on ne nous greffe pas des puces comme pour les animaux… mais c’est déjà en expérimentation pour des raisons médicales  avec l'accord du patient. Vous pouvez portez votre dossier médical sous la peau. A quand votre casier judiciaire ?… Pendant que ceux qui peuvent se le permettre vivent dans cette virtualité sous surveillance, d’autres sont dans la réalité du chômage, de la pauvreté, de la précarité, de la maladie. Alors que nous avons toujours besoin d’apprendre à vivre ensemble, l’écran est devenu notre seul interlocuteur et le clavier notre moyen d’expression. Le progrès nous enfermerait-il dans cette virtualité en nous rendant insensibles au sort des autres.

    Le terme « virtuel » (du latin virtualis) naît au Moyen-âge comme traduction du mot aristotélicien dunaton. Dunaton est ce qui a un principe de mouvement qui permet de faire quelque chose ou bien de subir quelque chose. Par exemple, l'architecte a le pouvoir, dunamis, de bâtir une maison qui est donc « virtuelle », dunaton, en lui. Cette virtualité,  disait Aristote, ne se trouve ni dans l'agent ni dans le patient : la maison virtuelle n'est pas proprement dans l'architecte, ni dans la maison actuelle qu'il bâtira. Ce virtuel n'a donc rien à voir avec le fictif ou l'imaginaire, il ne manque pas de réalité. Parce qu'il équivaut à un principe de mouvement concret, il n'est en rien une représentation (la maison virtuelle n'est pas l'image d'une maison, mais la maison qui a un principe de mouvement qui pousse à la production de quelque chose, à savoir : une maison en acte). Cette acception aristotélicienne du virtuel est un encouragement à passer à l’acte. Le virtuel chez Deleuze reste ce qui a un principe de mouvement qui pousse à la production de quelque chose d'actuel, mais ce qui importe c'est que ce principe de mouvement n'est pas unitaire mais multiple et qu'il ne s'épuise pas dans l'actualisation. Il continue son œuvre de structuration de l'actuel en restant derrière celui-ci comme garantie de différentiation. La signification philosophique du virtuel n'a rien à voir avec celle des nouveaux médias, puisque elle renvoie toujours à quelque chose de réel et de concret tandis que celle propre aux nouvelles technologies semble renvoyer, au contraire, à quelque chose d'éthéré et d'abstrait, une image à la limite de la non-existence. Pour ceux qui veulent poursuivre une réflexion philosophique sur le  virtuel, nous proposons un article en cliquant ICI.

    On ne peut se contenter de vivre dans un monde qui n’existe pas… Chacun doit résister à des peurs entretenues par une propagande raciste et xénophobes. Prenons pour exemple Henin Beaumont, il n’y existe même pas un danger virtuel dû à l’immigration puisqu’il n’y a que 1,6% d’Etrangers (soit 1 Etranger pour 60 habitants de nationalité française). Par contre, derrière les discours du Front national,  il y a le danger virtuel qui menace la démocratie.

    A partir de la démocratie virtuelle, il faut construire la démocratie réelle qui mettra le peuple à l’abri de toutes les formes dictatoriale d’autocratie, timocratie, ploutocratie, oligarchie et autres dérives vers la kakistocratie. A partir de la virtualité d’un avenir meilleur, il faut réaliser le meilleur hic et nunc, ici et maintenant. C’est la réalité d’aujourd’hui qui fera celle de demain.   

    A force de vivre dans la fiction et le reste du temps devant notre poste de télévision,  comment ne pas perdre de vue l’essentiel ? Comment conserver quelques certitudes sur la réalité quotidienne lorsque l’on nous fabrique du virtuel mensonger? Comment sortir du désespoir dans lequel on nous enferme ? Pourquoi accepter que les rêves soient irréalisables pour les uns et que d’autres n’aient plus besoin de rêver ?

    Le seul vrai progrès est celui qui respecte l’humain et son cadre de vie. Tous les biologistes le disent : la vie dépend d’un équilibre écologique. Chaque individu doit sa santé à  un équilibre physiologique et  psychique. La société a aussi besoin d’un équilibre donné par la justice sociale. Cet équilibre peut s’établir par  la répartition des richesses en fonction de la toujours virtuelle devise républicaine: liberté, égalité, fraternité. Chacun vit dans une communauté de destin à la fois locale et nationale. Le progrès doit concourir au bien de tous et préserver le bien commun. Toute virtualité qui ne tient pas compte de cela tourne au cauchemar.

    Dimanche prochain, laissez vos ordinateurs et vos écrans de télévision pour aller voter et puis, si le temps est clément, sortez vous promener, profitez de la nature ! Elle est généreuse. Elle ne vous demande rien d’autre que de la préserver. Laissez vos compteurs électriques à l’arrêt. Appuyez sur « Off » ! Ce monde virtuel pompe votre énergie et celle de la planète. En cette saison, le soleil vous réchauffe et vous éclaire sans déchet radioactif. Dehors, c’est la vraie vie ! Un visage humain vaut mieux qu’un écran.

    L’humain d’abord ! Voilà ce que l’on devrait se dire, chaque fois que l’on a un choix à faire avant de passer à l’acte. La catastrophe écologique, l’explosion des inégalités, de la précarité et de la pauvreté, les violations répétées de la démocratie, le refus de rapports humains fondés sur la solidarité et la coopération, l’action humaine peut en venir à bout et pas uniquement par les progrès techniques car la richesse d’un pays réside d’abord dans le travail humain, dans la capacité de ses femmes et de ses hommes à s’associer librement et à créer, à inventer, à produire. « L’humain d’abord », ce slogan exprime une préférence morale mais aussi une volonté de lutter contre la précarité, en garantissant à chaque personne le droit de se soigner, de s’éduquer, de se loger et de travailler… autant de besoins et de droits qui ne peuvent rester virtuels. Il faut protéger et accroître les forces créatrices qui refonderont notre pays et aideront demain à changer notre quartier, notre ville et, pourquoi pas,  le monde. Il s’agit de construire de nouveaux rapports de forces favorables aux travailleurs et aux citoyens.

    L’humain d’abord et toujours !

    Si vous mettez l’humain d’abord en toute circonstance, soyez assurés  que les candidats du Front de gauche le mettent aussi d’abord dans la politique. C’est à vous de faire de ces candidats virtuels (dans le bon sens du terme c’est-à-dire au service d’idéaux humanistes)  des députés proches de vous et qui passent aux actes pour une société plus juste, plus libre et plus fraternelle.

     Signé : Battone

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  • art_raison

    A peine sortis de l’élection présidentielle, nous voilà à cinq jours des Législatives. Depuis des mois, nous sommes les spectateurs et les cibles de l’art d’avoir toujours raison. Les candidats et leurs partisans pratiquent la dialectique éristique dans tous les médias, l’art de disputer pour avoir toujours raison, per fas et nefas (c’est-à-dire par tous les moyens possibles). Force est de constater que sont peu nombreux ceux qui développent une véritable réflexion. La plupart préfèrent la médiocrité. D’où cela vient-il ? Si ces débatteurs étaient foncièrement honnêtes, ils ne rechercheraient, dans tout débat, qu’à faire surgir la vérité, sans se soucier de savoir si elle est conforme à l’opinion d’abord défendue ou bien à celle combattue de l’adversaire.  Leur vanité et les intérêts défendus ne peuvent leur faire accepter que l’autre ait raison, que son opinion se révèle juste. Ils s’évertuent alors à faire passer le juste pour injuste et l’injuste pour juste. Ils pratiquent davantage l’art brut de ne pas avoir tort que celui plus philosophique d’avoir raison.

    Alors si nous ouvrons les yeux sur ces derniers mois de campagne, on s’aperçoit que, face aux affirmations gratuites car sans explication de cette Droite de l’argent, la gauche et plus particulièrement le Front de gauche ont expliqué, dénoncé et démontré que Sarkozy et sa clique avaient bien mené une politique au seul bénéfice des plus riches. L’UMP n’est pas un parti populaire mais une machine électorale au service des patrons du CAC 40 et des spéculateurs.  Comme l’expliquent le Front de gauche et de nombreux économistes, l’austérité prônée par cette Droite cynique nous mène à la récession et ne fait qu’encourager la spéculation, y compris celle sur les dettes souveraines dont la Grèce a été la première victime.

    Pendant que la droite et le Front national n’ont fait que diviser les Français et stigmatiser les Etrangers, la Gauche et tout particulièrement le Front de gauche ont cherché à rassembler et à proposer des solutions justes à la crise financière qui a plongé l’Europe dans la crise économique. Comment ne pas tirer les leçons de cette obstination que met la droite à défendre des positions contraires au bien commun ? Les électeurs sont pourtant excusables car la peur de l’avenir peut semer le trouble dans les esprits et empêcher la raison d’analyser objectivement les discours. La droite cherche toujours un nouvel argument salvateur pour entretenir ce trouble.

    Malgré cela, l’élection présidentielle a tranché pour cinq ans. Les Législatives sont l’occasion de confirmer le changement de politique pour plus de justice sociale et plus de vérité dans le discours politique. Cette vérité le Front de gauche en a fait le fond déontologique de ses campagnes explicatives et citoyennes.

    L’humain d’abord ! Place au peuple !... Ce ne sont pas de simples slogans mais l’assurance du respect que chacun doit à la république et que la république lui doit à travers les élus. En Corse, plus qu’ailleurs, chacun pourra trouver ce respect auprès des candidats du Front de gauche. Chaque député du Front de gauche n’oubliera pas qu’il est le porte-parole de chacun de vous car il est partisan d’une amélioration de la démocratie représentative vers plus d’autogestion. Les législatives sont des élections à la fois locales et nationales, les candidats du Front de gauche resteront près de vos préoccupations locales et vous représenteront honnêtement sur le plan national. Prenez le temps, pendant ces quelques jours, d’aller à leur rencontre. En dehors des partis, des collectifs se sont créés comme Manca alternativa ( Corse du Sud) et Camina a manca ( Haute-Corse). Manca alternativa est membre d’une fédération, la FASE.

    Rousseau disait « Le peuple anglais croit être libre, il ne l’est que le temps d’une élection ». Pour que cela se démente en Corse, comme ailleurs, votons Front de gauche et restons libres !

    Signé: Pidone

    Si vous voulez pratiquer l’Art d’avoir toujours raison selon Shopenhauer, il existe un petit fascicule au prix modique de 2,5 €®.

    art_raison2

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  • Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen « Front contre front »  samedi à un débat régional dans la campagne pour la 11e circonscription du Pas-de-Calais, sur France 3 Nord/Pas-de-Calais.

    faux_tractL’affaire du «faux tract» diffusé par le FN comportant une photo du candidat Front de Gauche et l’une de ses phrases prononcées lors d’un discours à Marseille, le 14 avril et sorties de leur contexte avec beaucoup de malveillance (Il n’y a pas d’avenir pour la France sans les Arabes et les Berbères du Maghreb) a donné lieu à des échanges vifs. Loin de nier sa responsabilité dans cette pratique déloyale, Marie Le Pen la revendiquait et  accusait Mélenchon d’être un «immigrationniste fou» et donnait comme argument qu’il devait  «assumer» la «phrase qu’il a prononcée». La candidate du FN a raillé avec des mimiques grotesques les «pleurnicheries de chochotte» de Jean-Luc Mélenchon qu'elle jugeait «pathétique» «Assumez donc, n'ayez pas honte de vos positions. Vous avez envie d'ouvrir la circonscription aux Roms, aux clandestins …» «Vous oubliez les Martiens et les Vénusiens, Madame», a rebondi Jean-Luc Mélenchon avec ironie. «Vous avez sorti un petit tract et vous vous êtes fait serrer, vous et vos gorilles qui les diffusez. Nous vous avons attrapé et maintenant vous avez une plainte.» Les équipes du Front de gauche sont en effet tombées mardi sur des militants du Front national distribuant le tract à Montigny-en-Gohelle. Courage, Fuyons! Ces derniers ont réussi à prendre la fuite avant l'arrivée de la police. Une plainte contre X. a été déposée par le suppléant de Jean-Luc Mélenchon. «Vous déraillez un peu dans cette affaire parce que vous avez été prise la main dans le sac», a lancé le candidat du Front de gauche à Marine Le Pen.

    Par ce tract, le FN renoue avec ses vieilles habitudes héritées de sa généalogie politique. Tout cela sent la moisissure. Marine Le Pen avait refusé de débattre avec Jean-Luc Mélenchon pendant l’élection présidentielle parce qu’il l’avait traitée de « demie-folle » lors d’un meeting. S’attaquer ouvertement à une adversaire xénophobe apparaît comme bien anodin au regard des méthodes indignes que représentent les tracts anonymes. Au-delà de la forme, il y a le fond de ce tract qui insinue que Mélenchon voudrait livrer la France à des hordes barbaresques… et comme l’a soulevé ironiquement le candidat du Front de gauche : pourquoi pas les Martiens, les Vénusiens… On a pu constater une fois encore que le Front national repeint en bleu Marine ne sortira pas de ses marigots. Il continue à  moisir dans sa marinade.

    En 1994, lors des municipales, Patrick Labaune, RPR, avait diffusé un tract anonyme sur lequel figurait une photo du maire socialiste, Rodolphe Pesce, en compagnie de l’imam lors de l’inauguration de la mosquée de Valence. On pouvait lire le texte suivant : « Pesce préfèrent les islamistes du FIS que les Français ». Patrick Labaune, surnommé après cela par le Monde « le député corbeau », avait pris soin d’ajouter les deux fautes de français. Dans le faux tract Mélenchon, c’est la traduction arabe qui est mauvaise puisqu’au lieu de traduire « Votons Mélenchon » le texte dit  «  Le vote Mélenchon ».

    Ces deux affaires ont un lien commun : le racisme. Les délateurs veulent manipuler les peurs. L’un  était RPR, l’autre est Front national. On constate encore aujourd'hui les dégâts que peut faire l’extrême-droite dans les rangs de l’UMP anciennement RPR. L’idéologie lepeniste y a tissé sa toile depuis longtemps et jusqu'aux plus hauts responsables.

    Il n’y a pas de problème d’immigration à Henin-Beaumont. Sa  population est de 26.000 habitants… dont 433 étrangers en situation régulière. Il y a donc 1 Etranger pour 60 Français, 1,6% d’étrangers dont la grande majorité a plus de 25 ans (voir tableau).  Cette commune compte 70% d’ouvriers, employés et retraités. Elle est historiquement à gauche depuis des décennies.  Le score du Front national ne s’explique que par sa propagande haineuse et les déboires judiciaires de quelques élus socialistes dans la région.

    Signé: Fucone

    Population par nationalité : Hénin-Beaumont

     

     

    -15 ans

    15-24 ans

    25-54 ans

    +55 ans

    Français

    5 170

    3 696

    10 024

    6 593

    Étrangers

    6

    30

    177

    220

     

     

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  • Martine Aubry est venue soutenir Philippe Kemel, candidat de la majorité présidentielle dans la Onzième circonscription du Pas-de-Calais. Quoi de plus naturel. Mais les paroles que la secrétaire générale du Parti socialiste a prononcées lors d’un meeting à Hénin-Beaumont posent un sérieux problème. Martine Aubry s’est livrée à une charge peu amène, et sans jamais le citer, contre Jean-Luc Mélenchon qui a eu, à ses yeux, l’outrecuidance de se présenter dans ce que d’aucuns considèrent comme une chasse gardée du Parti socialiste. Elle lui reproche entre autres de courir après les media, d’en faire trop par rapport à Marine Le Pen et de faire partie de « ceux qui donnent des coups de menton à la télé ! ». Par contre, la même Aubry a jeté un voile pudique sur les pratiques douteuses menées pendant des années par certains hiérarques socialistes du secteur. Aurait-on la naïveté de croire qu’elle n’était pas au courant de ces pratiques qui jettent le discrédit sur toute la gauche ? En outre, elle ne s’est pas montrée loquace sur Marine Le Pen. Pourtant cette dernière multiplie les provocations, contribue à diffuser des tracts anonymes  contre le candidat du Front de gauche et continue à polluer l’atmosphère en développant sa propagande haineuse contre les immigrés. Pour Martine Aubry, Mélenchon serait-il l’homme à abattre ? Curieuse conception des rapports entre les différentes composantes de la gauche. Doit-on rappeler très amicalement à la secrétaire du Parti socialiste que la victoire de François Hollande a été permise aussi grâce à l’apport des voix qui se sont portées sur notre candidat ?

    Nous osons croire que ces paroles douteuses n’expriment pas le fond de sa pensée et qu’il ne s’agit que d’un dérapage verbal à mettre peut-être sur le compte de son l’état d’esprit actuel, après une suite de déceptions personnelles.

    Pour terminer, les électeurs du Front de gauche ne sont pas des pantins. En aucun cas ils n’accepteraient d’être manipulés. Ils sauront prendre la bonne décision au moment du vote.

     Agostini

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  • logoFrontgaucheNous voilà entre deux élections… dans l’entre-deux qui renvoie à Rousseau lorsqu’il disait « Le peuple anglais croit être libre, il ne l’est que le temps d’une élection ».

    Nous avons élu un nouveau président de la république en même temps que nous nous sommes débarrassés du précédent. Et maintenant ?  De quoi est-il le dépositaire ? Du changement voulu par une majorité de Français et d’une volonté générale. François Hollande a évoqué le paradoxe de cette volonté générale qui oppose deux camps, un majoritaire et l’autre devenu minoritaire : « Je serais le président, si je dois être élu, des gens qui ont voté pour moi, mais aussi de ceux qui ont voté contre moi. »  Cette vision de la présidence prend son sens dans une démocratie délibérative dont l’idée de l’autogestion est la forme aboutie. Aujourd’hui, nous ne sommes plus à l’âge totalitaire, et c’est le principe représentatif qui est profondément entré dans les mœurs. Le problème n’est plus de réclamer la démocratie directe face à la démocratie représentative mais d’améliorer la représentation. C’est ce que nous dit notamment Marcel Gauchet, historien et philosophe, un des intellectuels français les plus atypiques depuis 1968. Améliorer la représentation, c’est la faire évoluer vers plus d’autogestion.  Dans une interview donnée à un journal culturel gratuit « César », il explique que « quelque chose est en train de nous faire perdre le sens de ce qu’est une société, laquelle n’est pas un marché économique et ne peut l’être. Au lieu que tout soit fait pour servir notre moyen collectif d’être libres, tout est fait pour nous asservir à la poursuite illusoire d’un accroissement de richesse qui, hélas aujourd’hui, ne vient plus. » Le mouvement économique n’apporte pas de solution aux problèmes qui se posent. La crise actuelle en montre tous les dangers. Il faut réapprendre à raisonner politiquement au lieu de penser que les échanges économiques assurent à la fois le dynamisme des sociétés et leur cohésion. C’est une illusion qui remplace dangereusement le politique par le financier, le civisme par l’individualisme.

    Faute de réforme politique, les principes électoraux et l’absence de scrutin proportionnel ne permettent pas à des petites formations politiques d’être présentes à l’Assemblée nationale. Est-ce que la démocratie sortira grandie des prochaines élections législatives ? Une fois élus, nos députés seront-ils représentatifs de notre diversité ?

    Le Front de gauche apporte des réponses à ces questions dans son programme et la proposition de réformes constitutionnelles pour une 6èmerépublique plus démocratique et plus humaine.  Allez à la rencontre de ses candidats ! Interrogez-les sur la démocratie représentative et sur les voix qu’ils feraient entendre à l’assemblée nationale !

    Ils sont regroupés pour restaurer la confiance collective dans les possibilités d'agir en commun, pour donner aux mouvements sociaux et citoyens la place qui leur est due dans la politique.

    Une déclaration des droits de l’Homme, pour ne pas rester sans effet, appelle des institutions nouvelles qui traduisent le changement des institutions, leur transformation par les mobilisations.

    Une organisation plus démocratique des institutions politiques est nécessaire. La ligne directrice d'une réforme des institutions doit être de réduire, le plus possible, la délégation de pouvoir et de donner des moyens accrus d'intervention populaire dans les institutions. Le contrôle parlementaire de l'action de l'exécutif doit être reconstruit, l'initiative parlementaire en matière de loi aussi. Mais il reste à imaginer des formes plus directes de contrôle et de pouvoir populaire: le droit de pétition, le référendum abrogatoire, le tirage au sort pour certains postes, le référendum d’initiative citoyenne… etc.

    Il faut accroitre la participation à l'activité politique en luttant contre la professionnalisation des fonctions politiques : mettre fin de façon radicale au cumul des mandats,  mettre en place les conditions de la parité et de l'accès aux fonctions électives de toutes et tous… D'autres formes de participation et de contrôle de la vie publique peuvent être reconnues et mises en place tel le droit à l'expertise citoyenne, les conventions de citoyens… etc.

    Si vous voulez vous informer, nous vous mettons un lien sur la liste des candidats du Front de gauche par circonscription, en cliquant ICI

    signé: Pidone

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