• Près de 300 personnes se sont  rassemblées ce jeudi soir, 31 juillet, devant la Préfecture d'Ajaccio, à l'appel du collectif "Pour une Paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens" qui regroupe en Corse une vingtaine d'organisations, mouvements et associations. Au même moment à Bastia, des centaines de citoyens apportaient leur soutien à la cause de la Paix et protestaient contre l'intolérable agression du gouvernement Natanyaou.

    Depuis plus de 3 semaines, début des bombardements sur la bande de Gaza par l'armée israélienne, il s'agissait du 3ème rassemblement à Ajaccio et le 2eme à Bastia. 
    Les citoyens et les associations réunis, à chaque fois plus nombreux, réclament l'arrêt des bombardements meurtriers sur Gaza et la reconnaissance d'un état Palestinien (voir texte du collectif). 
    L'occasion également de demander aux autorités Françaises et à la communauté internationale de faire respecter le droit, prendre ses responsabilités, en mettant fin à l'impunité dont bénéficie le gouvernement israélien. La situation catastrophique du peuple de Gaza  est le résultat de cette impunité et l'absence de volonté politique dans le règlement de ce conflit.
    Ce jeudi, lors des prises de paroles, chacun a insisté sur l'importance des mobilisations citoyennes pour la Paix.
    A la force des armes, il y a urgence à  opposer la force du dialogue  et de la raison, il y a urgence à faire respecter les résolutions de l'ONU. Il y a urgence à trouver une issue politique juste et durable, dans l'intérêt des peuples palestiniens et israéliens. 
     
    manifajaccio310714-4
     
    manifajaccio310714-2
     
    manifajaccio310714-3
     
     
                                                                                         
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Rassemblons-nous jeudi 31 juillet devant les préfectures d’Ajaccio à 18h, de Bastia à 17h30

     

    Le gouvernement israélien a déclenché une violente opération militaire contre la population civile enfermée dans l’enclave palestinienne de Gaza.

    1100 morts, 6000 blessés, près de 200 000 réfugiés. Des centres médicaux, des écoles, des lieux de culte, la centrale électrique, des habitations détruites par des bombardements incessants.

    La faim, le manque d’eau, une population terrorisée et épuisée.

    Le gouvernement israélien parle de démilitarisation.

    Non ! Il s’agit de crimes contre l’humanité.

    Cette opération, comme d’autres, est la conséquence de l’impunité dont bénéficie le gouvernement israélien depuis toujours.

    Les positions du gouvernement français, de l’Union Européenne et de la communauté internationale contribuent au maintien de l’inacceptable.

    Nos mobilisations ici en Corse, partout en France et dans le monde ont mis à l’ordre du jour la nécessité impérieuse d’arrêter cette opération militaire.

    Mais l’essentiel, le respect du droit humanitaire, celui du droit international demeure.

    Une fois de plus, nous lançons un appel à se rassembler :

    - Pour l’arrêt immédiat de l’intervention militaire israélienne à Gaza

    - Pour l’arrêt de l’agression israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem

    - Pour la levée du blocus, illégal et criminel de Gaza

    - Pour des sanctions immédiates contre Israël jusqu’au respect du droit international

    - Pour le soutien au gouvernement palestinien d’entente nationale

    - Pour la création d’un état palestinien viable.

    Dans l’immédiat, notre pays s’honorerait en demandant sans délai la mise sous protection du peuple palestinien et la levée du blocus de Gaza. Il devrait urgemment proposer et organiser  une aide humanitaire, médicale et sanitaire pour les victimes de l’opération militaire israélienne, en commençant par les enfants.

     

    Les premières organisations signataires : Association Populaire des Tunisiens de Corse, Ava Basta, Corsica Doc, Corsica Palestina, Diritti paisanu Utopia, EELV Corse, FSU, I Verdi Corsi, Ligue des droits de l’Homme, Manca alternativa/Ensemble, Mouvement Jeunesse Communiste, Parti de Gauche, PCF 2A et 2B, Per a Pace, UDCGT 2A et 2B

     

     

    intervention de Jacques Casamarta sur Alta frequenza

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Notes de voyage

     

    Pascale Larenaudie, membre de Manca alternativa, a participé récemment à une mission humanitaire en Bosnie et en Serbie, pour le compte de l'association Per a pace. Elle a rédigé des notes de voyage que nous publions ci après.

    "En mai dernier, la Serbie et la Bosnie dans les Balkans avec d’autres régions étaient touchées par des précipitations torrentielles entrainant la crue des principaux fleuves et provoquant des inondations jamais vues depuis 120 ans.

    Les Balkans se retrouvaient touchés par la pire catastrophe naturelle de leur histoire

    Devant l’ampleur de la catastrophe et en partenariat, les associations Per a Pace et Secours Populaire Français d’Ajaccio se sont organisées pour venir en aide aux populations.

    Trois camions, deux vers la Serbie et un vers la Bosnie Herzégovine remplis de matériel d’hygiène et de protection se sont rendus sur place, du 30 mai au 10 juin 2014. Le corridor humanitaire mis en place permettant un dédouanement et une distribution rapide.

    En Serbie, c’est la toute jeune association Zamir (Pour la Paix) qui avec l’association Vozi Ulice (roule dans les rues) a pris le relais. Avec Per a Pace, l’aide s’est portée vers la ville de Krupanj (60 km de Sabac) et ses alentours. Les habitants nous racontent leur veille jour et nuit pendant les quatre jours de précipitations continues dont trois d’une extrême violence.

    Ils nous expliquent que les petits ruisseaux à flanc de collines n’ont cessé de gonfler précipitant dans le lit de la rivière en contrebas branchages, arbres, débris divers qui ont fini par faire barrage au cours normal et occasionnés les débordements. Au-delà de l’inondation, ce sont les glissements de terrain et les coulées de boues qui ont causé de gros dégâts. 38 maisons détruites, des routes impraticables, plus d’eau potable, des cultures ravagées…

    Les premiers constats faits, des inquiétudes persistent quant aux lieux encore inaccessibles. Là où l’association dépose son matériel (couvertures, pelles, bottes, masques de protection, pâtes, eau…), les cultivateurs de framboises s’inquiètent, cela fait plusieurs jours qu’ils n’ont pu accéder à leur terrain, qu’en sera-t-il de leur récolte ? Leur unique source de revenu … Mais là encore la solidarité passe avant tout, ils nous parlent d’un couple avec leurs deux enfants qui en à peine 3 minutes ont vu leur maison s’en aller et disparaître. Le jeune couple a tout perdu, leur regard exprime le chaos, c’est avec des sanglots dans la voix qu’ils demandent qu’on ne les oublie pas. L’après leur fait peur. Leur fournira-t-on les moyens nécessaires pour reconstruire rapidement ?

    A Sabac et Drenovac, Zoran, Sinisa et le pope nous emmènent sur les berges de la Sava. En cet endroit et sur 7 km des sacs ont été entassés pendant 1semaine 24h/24h, sur deux niveaux pour éviter l’écroulement du barrage improvisé. 200l/m2 de précipitations et de la boue jusqu’à mi mollet n’ont pas démobilisé les centaines de personnes venues des villes et villages environnants. La solidarité a permis de sauver Drenovac qui avait été par mesure de précaution évacuée ainsi que Sabac. La Sava avait entre temps débordé en Bosnie et en Croatie.

    (La Sava ou Save est une rivière longue d’environ 1000 km qui coule en Slovénie, en Croatie, en Bosnie Herzégovine et en Serbie. C'est un affluent de la rive droite du Danube qui conflue à Belgrade.)

    Un avion, petit bi moteur passe dans le ciel dans un ballet incessant de va et vient. Chaque année il est procédé ainsi à une opération de démoustiquation. Mais cette année sur les berges de la Sava, ils sont des millions à proliférer.

    C’est entre Belgrade et Sabac, qu’avec ses camions, Per a Pace a déposé dans la ville d’Obrenovac, une des villes serbes les plus touchées, une grande partie du matériel transporté auprès de la cellule de crise de la ville.

    A proximité, la centrale thermique Nikola Tesla produisant 50% de l’électricité du pays a été cernée par les eaux.

    Le niveau de l’eau a atteint par endroit plus de 9 mètres. Sur les 72000 personnes habitants Obrenovac et les alentours, 35000 ont été évacuées.

    En parcourant les rues, on peut aisément s’imaginer les scènes d’apocalypse qui s’y sont déroulées. Plus de 1000 maisons détruites, 20000 maisons inondées et des logements demeurant pour la plupart inhabitables. Ils doivent être nettoyés et désinfectés. Les murs qui sont encore imbibés doivent sécher. Sur les trottoirs s’amoncellent les meubles, matelas, vêtement, vestiges des intérieurs détruits…

    Par endroit, la population attend la distribution d’eau potable.

    A l’entrée de la ville, un hôtel fait office de QG, nous y rencontrons Shezana qui va nous aider dans nos démarches et nous guider. Nous sommes la première association française à apporter physiquement de l’aide sur la ville. L’Etat assure pour l’instant, par l’intermédiaire de la Croix Rouge, la distribution d’eau potable.

    La France a dépêché, suite au mécanisme de réponse aux crises d’urgence lancé par l’Union Européenne, en Serbie 89 militaires de la sécurité civile du 1er régiment de Nogent-le-Rotrou et du 7e régiment de Brignoles pour une mission de trois semaines.

    Ces militaires que nous croiseront, lors d’une halte sur autoroute, sur notre trajet de retour.

    De retour à Sabac, le point est fait avec Sinisa et les associations Zamir et Vozi Ulice. Ils ont maintenant en charge la distribution des pâtes alimentaires qu’ils destinent aux trois centres de « Soupe populaire » de la ville qui a vu son nombre de bénéficiaires malheureusement augmenter.

    Ils seront le relais également pour régulièrement nous informer de l’évolution de la situation quant à la reconstruction des infrastructures et des maisons. Déjà depuis notre départ de Serbie, ils ont continué à distribuer sur les endroits les plus touchés le matériel restant (couvertures, matelas, pelles, seaux, produits désinfectants…).

    Dans le pays et en Bosnie, les maisons sont peu ou pas assurées (on estime à moins de 10 % la couverture assurance). Si la priorité est donnée à la réparation des infrastructures, une baisse des salaires est envisagée pour participer à la reconstruction. Dans un pays qui a un taux de chômage parmi le plus élevé d’Europe, un salaire moyen entre 300 et 350 euros avec des prix à la consommation (notamment prix de l’essence) qui ne cessent d’augmenter, on peut aisément imaginer les difficultés à venir des populations. 

    Le point inquiétant et d’importance est la question sanitaire. Les risques d’épidémie sont grands du fait de l’eau stagnante, des débris et animaux divers qui ont péri et qui sont abandonnés, des infiltrations potentielles (fuites déchets chimiques par exemple…) au niveau des sources d’eau environnante…

    C’est en Bosnie, que s’est rendue ensuite une partie de l’équipe de Per a Pace rejoignant le troisième véhicule faisant partie du convoi.

    Ce pays dont un tiers du territoire s’est retrouvé sous les eaux a connu de graves glissements de terrain qui ont entrainé un danger supplémentaire avec les possibles déplacements de mines antipersonnel datant de la guerre (1992-1995), dont le nombre est estimé à 120 000.

    A Kladanj, c’est avec Alma et l’association Sunce na Dlanu (le soleil dans la main), qu’il a été procédé au déchargement du matériel.

    La municipalité rencontrée (le maire et le commandant de la cellule de crise) a, dans les circonstances, donné pouvoir à la Croix Rouge pour réceptionner et stocker l’aide humanitaire avant d’être distribuée aux familles dans le besoin recensées.

    Kladanj fait partie des communes de Bosnie les plus importantes en superficie mais avec peu d’habitants. Les villages dispersés entraînent des difficultés d’organisation.

    Le maire qui nous a reçus explique qu’il doit faire face aux priorités avec d’abord l’accès aux sinistrés, la distribution d’eau potable…Il souligne les énormes dégâts au niveau des infrastructures et l’urgence des routes à reconstruire avec des besoins à venir qui seront à définir plus tard.

    30 maisons ont été détruites sur cette seule commune, 200 maisons inondées, 160 glissements de terrain…50 municipalités touchées par les inondations en Bosnie avec des dégâts différents.

    En Serbie et en Bosnie, le matériel amené par les association Per a Pace et Secours Populaire 2A a été d’une grande aide. Ce convoi d’urgence n’aurait pu se faire sans soutien. Le matériel a été largement collecté auprès des particuliers qui par le biais d’une souscription ont participé à la mise en place rapide de l’action ; auprès des entreprises insulaires qui ont donné du matériel de qualité et répondant aux besoins d’urgence tels l’eau potable, le matériel d’hygiène (trousses de toilette), désinfectants, des tentes, des duvets, des couvertures, des gants de travail, des balais, des seaux, des tuyaux, des masques anti poussière, des bottes de sécurité, des sacs poubelle et autre matériel d’hygiène et de protection… ; auprès d’organismes et de sociétés qui ont été d’une grande aide au niveau logistique (transport, prêt véhicule…)

     L’association Per a Pace s’est rendue à Sarajevo, du 6 juin au 9 juin 2014, à l’occasion de la tenue du Forum Social Mondial (Peace Event Sarajevo 2014) sur les questions relatives à la Paix et à la sécurité humaine. Sarajevo, lieu symbolique avec il y a cent ans, le 28 juin 2014, l’attentat de Sarajevo qui mettait en marche la Première Guerre Mondiale (1914-1918) et entre 1992-1995 la guerre de Bosnie et le siège de la ville, le plus long de l’histoire de la guerre moderne.

    Per a Pace s’y était inscrit, lors du lancement de la manifestation il y a plusieurs mois, en proposant la tenue de deux ateliers, l’un intitulé « Justice pour Thomas Sankara, Homme de Paix, Justice pour l’Afrique », l’occasion de faire connaître les valeurs humanistes et de paix à portée universelles des discours de Thomas Sankara et de rappeler l’engagement de plusieurs associations réunies pour connaître la vérité sur l’assassinat du Président du Burkina Faso de 1983 à 1987.

    L’autre atelier, « Corse Balkans, un siècle de relations amicales pour la Paix » a eu lieu en présence de Zoran Radovanovic, historien serbe, originaire de la ville de Drenovac qui à l’invitation de Per a Pace et avec Sinisa Stanisic a participé à ce second débat, qui verra sa prolongation en Corse, le 10 novembre prochain à l’Aghja dans le cadre d’une manifestation plus large autour du centenaire de la Première Guerre Mondiale.

    L’occasion de parler des relations particulières entre la Serbie et la France lors du conflit et l’arrivée en Corse de 5000 réfugiés serbes dont 3000 installés de façon permanente entre 1914 et 1918, 900 dans le seul canton de Bocognano.

    Une histoire riche d’échanges de correspondance et de moments de vie dans un contexte dramatique.

    Ce forum a réuni différents participants de différents pays. Aux ateliers se sont trouvés réunis, le Canada, le Québec, la Tunisie, la Serbie, la Bosnie et la France autour d’une même valeur, la Paix.

    En Bosnie, c’est autour d’une soirée très conviviale, que toutes les appréhensions sont tombées, la Serbie, la Bosnie, la Croatie, la Macédoine, le Monténégro et la Slovénie…étaient réunis. Au rythme de l’accordéon et des chants, les conflits, les tensions se sont envolés pour se rappeler qu’ils venaient tous d’un même pays, la Yougoslavie.

    Les événements dramatiques des derniers jours ont connu une solidarité qui s’est organisée dès les premiers signes de crue avec les pays frontaliers, Macédoine, Monténégro, eux-mêmes touchés par les précipitations.

    Merci à Alma, Emir, Sinisa, Zoran, à toutes les associations et personnes rencontrées sur place pour leur accueil exceptionnel dans ces moments difficiles. Ils nous auront permis une fois de plus de garder espoir et de croire dans les relations humaines.

    Nous leur avons promis de rester attentifs à la situation sur place, de relayer auprès de nos partenaires, d’une façon objective et concrète, les réalités de terrain.

    Un prochain convoi sera mis en place et organisé dans les prochains mois."

     

    Pascale Larenaudie

    Per a Pace

                                                                                                

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

    pétition_ldj
    Petition en cliquant sur image
     
    Dans un pays laïc  et démocratique, ne devrait-on pas lutter contre tous les intégrismes et toutes formes de fascismes ? Un gouvernement prétendument de gauche peut-il justifier la dissolution de groupuscules antisémites si, par ailleurs, il tolère la Ligue de Défense Juive (LDJ) et ses actions en France ? Des incidents se sont déroulés entre pro-palestiniens et membres de la Ligue de défense juive dans les rues de la Roquette et des Tournelles, lors d’une manifestation organisée la veille du 14 juillet.  Il a été question tout d’abord d’attaques de synagogues défendues par la LDJ avant l’intervention des CRS. A l’appui de ces explications, des chaînes de télévision ont diffusé des images prises de l’intérieur d’un immeuble et qui ne montrent rien. Seuls les commentaires laissent supposer que les CRS tardent à intervenir. C’est sur la base de ces images et commentaires sans intérêt que s’est faite l’annonce de l’attaque d’une synagogue par des pro-palestiniens.  D’autres images plus explicites sont apparues sur le Net où l’on voit un groupe de la LDJ monter à l’assaut en commettant des dégradations sur un restaurant « La Cappadoce »  pour s’équiper de morceaux de chaises servant de matraques et de projectiles. On y voit des meneurs qui donnent des instructions. Ce groupe arrive à hauteur d’un croisement où il est mis en déroute pour aller se réfugier derrière un cordon des CRS qui, hors champ, s’est mis en place derrière eux. On doit savoir si les vidéos réalisées sont le reflet de la réalité sur le terrain. Voici, ces vidéos diffusées sur le Net et non reprises par l’ensemble de la presse.

     

    Ces images sont suffisamment troublantes pour que Jean-Luc Mélenchon réclame une commission d'enquête parlementaire sur ces échauffourées qui ont opposé, rue de la Roquette et rue des Tournelles, des pro-Palestiniens à des membres de la Ligue de défense juive (LDJ).

    Selon un communiqué du PG, signé par sa coprésidente, Martine Billard, «des incidents ont éclaté (...) entre manifestants et militants de la Ligue de défense juive, organisation d'extrême droite déjà mêlée à des agressions contre des militants pro-palestiniens et interdite en Israël».

    Sans tenir compte des agissements de la LDJ, des accusations d'antisémitisme ont été faites et certaines voix se sont élevées pour demander l'interdiction des manifestations de soutien au peuple palestinien.

    Les prises de position de François Hollande et de Manuel Valls sur le conflit israélo-palestinien ne doivent pas occulter le rôle joué par la Ligue de défense juive qui est un groupuscule d’extrême-droite qualifié de terroriste par les Américains. Alors qu’il est interdit aux USA et jusqu’en Israël, il est toléré en France et les images des échauffourées relatées ci-dessus laissent penser que ses membres seraient même protégés. Toute la lumière devrait être faite sur ces incidents pour en déterminer les responsabilités. Pourquoi les forces de l'ordre n'ont pas interpellé des membres de la LDJ?

    En attendant, une pétition a été lancée pour dissoudre la Ligue de défense juive qui, interdite aux USA et en Israel, n’a pas sa place en France. Cette ligue, sous le prétexte de lutter contre l’antisémitisme, apparaît comme un groupuscule d’extrême-droite sioniste dont le principal objectif est la disparition de la Palestine et des palestiniens. Ses membres représentent un obstacle à la paix et un encouragement à toutes les exactions. 

    Pour signer la pétition cliquer ICI.  

    A ceux qui l’auraient oublié, nous rappelons les paroles de David Ben Gourion en ce qui concerne la cause palestinienne :

     

    bengourion
     
    Cette réalité devrait dicter les prises de position de ceux qui dénoncent trop rapidement l’antisémitisme pour occulter le drame palestinien. 

    U Barbutu

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  •  

                                Per a pace appelle à manifester

    Per a Pace s'associe à l'appel à manifester mercredi 23 juillet à Ajaccio contre les bombardements de Gaza et  en soutien au  peuple Palestinien .
    Trop, c'est trop....  les images qui nous parviennent de Gaza sont insoutenables d'horreur et interpellent notre conscience humaine. Par dizaines, centaines chaque jour, des femmes, des enfants, des civils sont massacrés par l'armée israélienne dans cette souricière, cette prison à ciel ouvert qu'est devenue la bande de Gaza.  
    Il y va de notre condition d'être humain que de dénoncer cette nouvelle barbarie, cette insoutenable agression contre des civils désarmés.
    Il en va aujourd'hui de notre responsabilité à faire entendre une voix unie et forte pour la Paix.
    IL en va aujourd'hui de notre responsabilité d'interpeller fermement et sans détour nos élus, le gouvernement, le Président de la République Française et la communauté internationale pour faire cesser immédiatement les bombardements sur Gaza et pour que ce règle enfin, conformément aux résolutions  de l'ONU, ce conflit. La Palestine et  les palestiniens doivent avoir leur état et leur terre.
    Trop, c'est trop, comme partout en France et dans le monde, rassemblons nous  pour soutenir les citoyens de Palestine. Nombreux exigeons que cesse cette situation injuste et insupportable. Exigeons la Paix.
                                                                                     Ajaccio le 21 juillet 2014



     

    Google Bookmarks

    1 commentaire
  •  

    Défendre le droit de manifester

    Ce week-end, la guerre engagée par le gouvernement israélien a franchi un pallier supplémentaire dans l’horreur. Il faut en finir avec cet engrenage meurtrier, ce qui suppose un arrêt immédiat des bombardements et le retrait des troupes israéliennes déployées dans Gaza.

    Plus largement, il est grand temps de mettre un terme au blocus qui asphyxie Gaza depuis 7 ans, de libérer les prisonniers palestiniens, d’en finir avec la colonisation et de démanteler les colonies existantes en territoires occupés.

    Israël doit enfin se conformer au droit international dans le cadre des résolutions des Nations Unies. Une paix juste et durable suppose l’existence de deux états dont un état palestinien dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est pour capitale.

    Dès aujourd’hui, la France devrait œuvrer à sanctionner durement le gouvernement Israélien en commençant par mettre tout son poids dans la balance pour que l’Union européenne suspende son accord d’association avec Israël qui accorde des avantages économiques à ce pays.

    Malheureusement, le gouvernement français n’en prend pas le chemin. Au contraire, le président de la République, son premier ministre et sa diplomatie apportent leur soutien à l’agression israélienne. C’est d'autant plus inacceptable que François Hollande s'était engagé en 2012, à agir pour favoriser la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine, à soutenir la reconnaissance internationale de l'Etat Palestinien (engagement 59 du candidat François Hollande).

    Le Front de gauche dénonce également la décision du gouvernement Valls qui a conduit à l'interdiction de la manifestation de samedi 19 juillet à Paris au motif d'incidents intervenus le dimanche précédant dont l'origine ainsi que le rôle de la Ligue de Défense Juive donnent lieu à des versions contradictoires.

    Cette interdiction constitue une atteinte intolérable au droit de manifester ; elle témoigne aussi du choix du Premier Ministre d'une stratégie de la tension qui est insupportable car potentiellement dangereuse pour le débat et la démocratie!

    Dans de nombreuses régions comme dans les grandes villes européennes, les manifestations se sont déroulées avec des cortèges massifs et sans heurts. Ce qui confirme que l’interdiction de manifester et le dispositif policier et sécuritaire déployé sont à l'origine des tensions.

    Le Front de Gauche participera aux prochaines manifestations prévues en solidarité avec le peuple palestinien et appelle à la poursuite de la mobilisation et à son renforcement car il y urgence !

     

    Le Front de Gauche – le lundi 21 juillet 2014

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Samedi 19 juillet 2014

    Il est 6 h à Gaza

     Ziad Medoukh

    Douzième jour de l’offensive militaire israélienne sur la bande de Gaza

    ·        Ne vous inquiétez pas si ne donne pas de nouvelles - on a seulement 4 heures d’électricité par jour.

    ·        Merci beaucoup pour vos messages de soutien.

    Un vrai génocide contre les Palestiniens de Gaza.

    70 morts en un jour, parmi eux 20 enfants.

    Un carnage.

    C’est horrible !

    Un vrai massacre israélien.

    Les chars israéliens sont toujours dans les zones frontalières au nord de la bande de Gaza.

    50.000 habitants  du nord de la bande de Gaza ont quitté leurs maisons.

    Situation humanitaire catastrophique.

    Destruction massive dans la bande de Gaza : habitations, infrastructures civiles et terres agricoles.

    - Trois hôpitaux ont été bombardés.- Deux bureaux de presse ont été visés.

    Et ça continue !

    Le bilan s’alourdit au douzième jour de l’offensive militaire israélienne contre la bande de Gaza et sa population civile :

    - 300  morts palestiniens jusqu’à cette heure-ci,  dont 90 enfants, 38 femmes et 45 personnes âgées suite à des bombardements israéliennes en douze  jours.

    - 2250  blessés lors de ces bombardements aveugles de l’armée de l’occupation israélienne, dont 370 femmes et 550 enfants.

    - Plus de 2650 raids israéliens en douze  jours  partout dans la bande de Gaza.

    Quelle horreur !

    - 630 maisons ont été détruites suite à ces bombardements aveugles.

    - 1000 maisons touchées par les bombardements.

    - Plus de 7000 personnes sont sans-abri après la destruction de leurs maisons.

    - 47 mosquées ont été détruites.

    C’est terrible !

    Nous nous lâchons rien !

    Nous ne désespérons pas !

    La lutte continue.

    Nous nous défendrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang.

    Jusqu’à notre dernier souffle.

    Gaza sera toujours debout !

    Gaza résiste, Gaza existe et Gaza persiste !

    Palestine vivra, Palestine vaincra !

    Amitiés de Gaza sous les bombes.

    Ziad

     

     

    Google Bookmarks

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires