• "Devono cadere tutti i muri che ancora dividono il mondo"

    Papa Francesco

     

    A Berlin, ce dimanche 9 novembre 2014, des centaines de milliers de personnes se sont donné rendez-vous pour célébrer le 25e anniversaire de la chute du « mur de la vergogna ». Ce mur qui a tant fait de mal aux idées du socialisme et du communisme, à cause d’une monstrueuse perversion due à des pratiques staliniennes et antidémocratiques. Ces dernières ont fourni une occasion en or aux pays capitalistes et en particulier aux Usa de se définir, sans rire, comme les seuls garants de la liberté et de la démocratie dans ce bas monde. Pourtant, il serait bon que ces mêmes pays se regardent dans une glace et établissent leur propre bilan. Celui-ci serait loin d’être glorieux et brillant. Combien de sang, de larmes, de destructions massives au nom de ces « liberté et démocratie » chéries ? Combien d’ingérences dans les affaires d’autrui ? Combien d’exploitations des peuples et de pillages de nombreux pays à travers la planète ? Oui, combien ?

    Tous les laudateurs et les chiens de garde du système capitaliste ont-ils, une seule fois, évoqué, lors de la célébration de Berlin, y compris d’ailleurs la Merkel, pur produit de l’ex-Rda, l’existence d’autres murs de la honte dans le monde ? Nimu, personne ou presque, à l’exception du pape Francesco qui a déclaré : « devono cadere tutti i muri che ancora dividono il mondo. »

    mur_palestine

    On pourrait rappeler à toutes ces belles âmes qui ratiocinent à longueur de journée sur les prétendues vertus du système dominant, en particulier à notre président François Hollande qu’il existe aujourd’hui, par exemple, un autre mur de la honte, celui qui sépare les territoires occupés de Cisjordanie d’Israël. On a beau tendre l’oreille, on n’entend toujours rien. Un mur reste un mur. On ne doit pas avoir la condamnation sélective. On doit  condamner son existence et exiger son démantèlement quel que soit sa localisation. Rappelons au passage que le gouvernement Netanyaou continue allègrement la consolidation de ce mur. Comme il continue sa politique d’apartheid à l’égard des Arabes israéliens, la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, au nom d’un soi-disant mythe du Grand Israël ! En toute impunité. On pourrait également ajouter cette guerre à outrance menée cet été contre la population de Gaza qui a fait plus de 2000 morts, des centaines de maisons détruites, etc.

    mur_palestine1

    Et que fait l’Occident dans cette affaire ? Sinon prendre le parti du gouvernement d’extrême droite israélien.

    Il est grand temps pour la France de reconnaître au peuple palestinien le droit à un Etat. Laisser pourrir la situation dans cette partie du Proche-Orient, déjà explosive, c’est prendre le risque d’un embrassement général.

    Maria Maddalena Lanteri

     

    mur de la honte
    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • jouyet

    L’homme par qui un nouveau scandale arrive. Secrétaire d'État chargé des Affaires européennes du gouvernement Fillon en 2007,  Jean-Pierre Jouyet a été président de l'Autorité des marchés financiers de 2008 à 2012. Il occupait ensuite les fonctions de directeur général de la Caisse des dépôts et consignations et de président de la banque publique d'investissement (BPI) entre 2012 et 2014. Le 16 avril 2014, François Hollande le nomme secrétaire général de la Présidence de la République, en remplacement de Pierre-René Lemas. Sans revenir sur tout son parcours depuis le temps où il fut chef de cabinet de Roger Fauroux, ministre des finances entre 1988 et 1991, il a alterné postes administratifs et politiques. Brièvement président de Barclays France en 2005, il est ensuite nommé chef du Service de l'Inspection générale des finances, poste qu'il occupe jusqu'en 2007. C’est peut-être ce poste qui l’a rapproché de François Fillon puisque ce dernier lui a offert, en 2007,  un poste de secrétaire d’Etat des affaires européennes auprès de Bernard Kouchner, Ministre des affaires étrangères et européennes.

    Encore un énarque de la promotion Voltaire, celle de François Hollande, de Ségolène Royal, de Dominique de Villepin… Voltaire a écrit dans « Zadig ou la destinée » : Les hommes sont des insectes se dévorant les uns les autres sur un petit atome de boue.  Ont-ils tout lu du philosophe des Lumières ?

    hollande_jouyet

    Jean-Pierre Jouyet a aussi partagé la même chambrée que François Hollande et Michel Sapin à l’école d’officier de réserve à Coëtquidam. Si Bernard Kouchner a du mal à revenir dans le girond socialiste, Jean-Pierre Jouyet, opportuniste habitué des changements de postes, n’a pas perdu l’amitié de François Hollande qui l’a donc nommé Secrétaire général de l’Elysée.

    Est-ce que les amis des amis de François Hollande sont aussi ses amis ? Jean-Pierre Jouyet est l’exemple de la porosité qui règne entre les partis politiques. Cette porosité est sans doute à l’origine des révélations faites dans le livre « Sarkozy m’a tuer » écrit par Gérard Davet et Fabrice Lhomme. Cet ouvrage concerne, entre autres anecdotes, les relations entre Jean-Pierre Jouyet et François Fillon.

    Les affaires Sarkozy n’ont pas fini de faire des ricochets dans l’eau en provoquant des tempêtes collatérales, pendant que la justice semble une eau dormante dont on ne voit pas le fond.  Le livre des deux journalistes du Monde montre aussi la promiscuité entre la presse et les politiciens ou leurs entourages. Les journalistes répercutent des conversations privés qu’ils ont eues et qui déclenchent des polémiques sans fin. Tout cela est propice à créer une atmosphère délétère dans la mesure où la justice est trop lente.

    Les journalistes créent des affaires dans les affaires et on se demande si tout cela n’est pas orchestré pour faire perdre de vue les vraies affaires judiciaires en créant des bulles de savon médiatiques qui éclatent rapidement en ne libérant que de l’air.  Ces bulles d’air permettent aux vrais mis en cause de respirer et les transforment en victimes. D’aucuns vont les dénoncer comme étant des boules puantes et parler de complot…

    fillon_jouyet

    La nouvelle affaire Jouyet/Fillon/Sarkozy, de quoi s’agit-il ? Lors d’un repas amical, François Fillon aurait sollicité Jouyet pour que ce dernier demande à Hollande de faire activer un dossier judiciaire contre Sarkozy. Hollande aurait refusé d’intervenir. Jouyet se serait confié de cet épisode auprès des journalistes du Monde qui ont repris l’anecdote dans leur livre. La presse a bien entendu fait écho. Fillon et Jouyet ont d’abord démenti l’information. Les journalistes ont fait savoir qu’ils avaient un enregistrement de Jouyet qui est revenu sur ses dénégations pour admettre avoir parler avec Fillon de l’affaire Bigmalion. Fillon accuse les journalistes et Jouyet de mensonge. Il a dit son intention de déposer plainte pour diffamation. Du côté de l’UMP, nombreux considèrent que une telle démarche si elle était avérée impliquerait que Fillon se retire de la direction provisoire de leur mouvement.

    Il est un fait : si Fillon a fait cette démarche, il ne l’a pas faite pour de bonnes raisons puisqu’il est candidat aux élections présidentielles de 2017 et l’élimination de Nicolas Sarkozy  l’arrangerait. Par ailleurs, il considèrerait qu’un Président de la république peut instrumentaliser la justice et mépriserait l’indépendance des magistrats.

    En ce qui concerne Jouyet, comment a-t-il pu se confier à des journalistes sur un sujet pareil sans arrière-pensée ?  Avait-il le feu vert de Hollande pour balancer à la presse ? Est-ce un coup monté comme l’affirme Fillon ? Le moins que l’on puisse dire est que ce secrétaire général de l’Elysée n’est plus à sa place et qu’il doit être remercié. Il est peut-être temps qu’il prenne sa retraite et cela permettrait l’économie de ses rémunérations.

    sarkopétain1_modifié-1

    Et, dans tout cela, Nicolas Sarkozy (seul bénéficiaire de cette bulle médiatique) prendra, plus que jamais, un faux air de victime et la justice prendra encore plus son temps pour qu’on ne l’accuse pas d’acharnement et d’être instrumentalisée.   

    D’un côté, une version commence à circuler... Un déjeuner aurait bien été organisé entre Fillon, Jouyet et une tierce personne. Il aurait eu lieu six jours avant la garde à vue de Nicolas Sarkozy qui a fait grand bruit. A la même époque, la direction provisoire de l’UMP aurait contesté le remboursement par le parti d’une somme due à titre personnel par Sarkozy et liée à son  dépassement de frais de campagne.

    D’un autre côté, on cherche des témoins de moralité pour Jouyet et nous avons entendu Emmanuel Marcon dont personne n’ignore le rôle joué par Jouyet dans sa nomination ministérielle. Ne doutons pas que Jean-Pierre Jouyet aura l’appui de quelques ténors socialistes, quitte à le flinguer si ça tourne mal.

    Les uns grossissent l'affaire et les autres la minimisent. Fillon crie au scandale et parle d'affaire d'Etat dont il serait la victime. Sarkozy y va fort dans la métaphore en parlant de "torrent de boue"  pour y engloutir toutes les affaires judicaires dans lesquelles il est cité. Hollande se tait. Les seconds couteaux et les avocats montent au front. L'extrême-droite se frotte les mains.

    Les deux journalistes, auteur du scoop, s'en lavent les mains. Gérard Davet et Fabrice Lhomme n’ont fait que leur métier sauf à démontrer le contraire… Il faudrait ouvrir une autre débat : celui du journalisme et se  poser des questions. Malgré son professionnalisme, un journaliste peut-il être manipulé à son insu ? Est-ce que des journalistes participent volontairement ou involontairement à des campagnes médiatiques qui les dépassent ? La parole d’un journaliste vaut-elle plus qu’une procédure judiciaire et son aboutissement ? Les journalistes doivent-ils enquêter dans les coulisses du pouvoir et rapporter des informations sans preuve ? Le travail des journalistes favorise-t-il les poursuites pénales ou nuit-il aux procédures judiciaires et au travail des juges ? Le pouvoir de la presse est-il toujours un contre-pouvoir ?  Autant de questions qui se posent à chaque bulle médiatique et il y en a d’autres pour un sujet aussi vaste que celui de la morale politique. 

    Il reste à savoir quelle attitude prendra François Hollande dans ce que la presse nommé le Jouyetgate et qui aurait dû rester un secret d’Etat. S’il confirme la version de son secrétaire général, c’est risqué d’être compromis lui-même dans cette affaire et de « riquiquiser » (pour reprendre un terme de Mélenchon) un peu plus la fonction présidentielle.

    Il reste à vous dire notre sentiment. Pour reprendre une formule de Besancenot,  l’avenir de Jean-Pierre Jouyet nous importe autant que celui de la star de la téléréalité qui vient d’être incarcérée pour tentative d’homicide sur son boyfriend. La campagne pour la présidence de l’UMP nous importe autant qu’une campagne publicitaire pour des couches-culottes. Seul l’avenir judiciaire de Nicolas Sarkozy nous intéresse encore dans la mesure où il pourrait permettre de le voir disparaître de la scène politique et médiatique.  Quant à François Hollande, il peut se taire car il est devenu inaudible.

    Les bulles médiatiques viennent polluer l’actualité sociale toujours renvoyée au second plan. Elles se succèdent à une cadence jamais atteinte auparavant, entre quelques atrocités domestiques devant les Assises et des campagnes d’intoxication mentale. La politique est une tartufferie dont la presse est devenue l’instrument de communication.

    Fucone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • hollande_paradis

    Le titre peut être trompeur. Il ne s’agit pas de notre Reblochon de la république et du parti de la rose, mais du pays du Gouda et de la tulipe. C’est aussi le pays de moulins à blé mais le mot « blé » signifie aussi dollar, euro, livre sterling...

    Les Pays-Bas (ou la Hollande) ont donné à l’Europe le commissaire Fritz Bokelstein dont on a retenu le nom comme étant celui qui a vanté le plombier polonais et qui a donné son nom à la directive dite « Bokelstein »  qui a établi le dumping social en Europe au nom de la libre concurrence.

    En 2001, l'ancien commissaire européen Frits Bolkestein avait annoncé lui-même le refus de la Commission européenne d'enquêter sur Cedel International-Clearstream après la parution du livre Révélation de Denis Robert (Les Arènes, 2001). Ce livre mettait gravement en cause la banque russe Menatep, au passé sulfureux et à laquelle collabore Frits Bolkestein. Dans son édition du 26 avril 2006, le quotidien gratuit 20 minutes affirme que par deux fois, la Commission européenne a refusé d'enquêter sur Clearstream, banque luxembourgeoise, dont le PDG était Edmond Israël qui a créé une récompense (afin d'exprimer « la reconnaissance de contributions exceptionnelles dans la modernisation de l'Europe)  délivrée en dernier lieu à Jean-Claude Junker, ancien Premier ministre et ministre des finance de Luxembourg … actuel Président de la commission européenne.

    Voilà les pays européens qui participent à la mise en place du dumping social et du dumping fiscal.

    cayman

    Le Pays-Bas est aussi le paradis fiscal préféré des entreprises françaises et compris celles dont l’Etat est actionnaire, comme EDF, GDF-SUEZ, Thales, Véolia… le chercheur Eric Vernier avait chiffré le manque à gagner pour le fisc de 500 millions à 1 milliard d'euros par an. Les Pays-Bas offrent une législation permettant de faire transiter les revenus d'une filiale étrangère vers un paradis fiscal, comme les Îles Cayman, pour exemple)  via la fameuse technique du "sandwich néerlandais. Par exemple « Yahoo ! France » a des bureaux aux Pays-Bas, un centre administratif en Irlande et des sociétés aux Îles Cayman. "Du coup, la branche française n'est que commissionnaire et les bénéfices remontent en Suisse", où Yahoo! a installé son siège européen, dans le petit village de Rolle, qui accueille également Cisco, Honeywell et Nissan.

    paradis_fiscaux

    Dans un article du Monde de mai 2012, Dominique Gallois explique le montage financier : « Si la branche française de Yahoo! avait voulu envoyer directement cet argent aux îles Cayman, par exemple, elle aurait dû s'acquitter d'une retenue de 33,3 %. En 2011, Yahoo! France a enregistré 66 millions d'euros de bénéfices, mais n'a payé que 462 665 euros en impôts, soit 0,7 % d'imposition. Même stratégie pour Google, Facebook, Amazon ou Apple ». Vous pouvez consulter l’article cité en cliquant ICI. Lire aussi : "La France esquisse des pistes pour faire payer plus d'impôts aux géants du Web" (lien abonnés).

    L’article de Dominique Gallois revient dans l’actualité au moment où le scandale éclate sur les pratiques fiscales du Luxembourg et la responsabilité de Jean-Claude Junker, nouveau Président de la commission européenne, dans la pratique d’accords secrets entre l’administration fiscale luxembourgeoise et les entreprises multinationale.

    Les Pays-Bas, le Luxembourg, Chypre… des membres de la communauté européenne (auxquels on peut ajouter la Suisse) pratiquent le « ruling »,  une sorte de devis fiscal qui tient lieu d’offre d’une fiscalité avantageuse. Ils ont mis ainsi une concurrence fiscale qui génère le dumping fiscal au détriment des autres Etats.

    Des cabinets d’Audit font des offres de service  « branche fiscalité »  jusqu’à Paris où ils ont ouvert des bureaux comme le cabinet Loyens & Loeff, basé à Rotterdam. Alors que plusieurs parlementaires néerlandais ont appelé à réformer ce système qui met leur pays au cœur de circuits financiers opaques, l'Union européenne aura du mal à s'accorder sur un changement coordonné, dans la mesure où il nécessiterait un accord des 27 Etats membres, Pays-Bas, Irlande, Luxembourg et Chypre compris. Entre ceux qui pratiquent le dumping fiscal et ceux qui pratiquent le dumping social, le libéralisme sauvage s’est installé en Europe.

    fraude_fiscale

    Sur l’euro des Pays-Bas, figure la devise : « Dieu est avec nous »… et sans doute aussi Saint Mathieu, patron des banquiers, des comptables et des inspecteurs des impôts, puisque c’est la religion de l’argent qui dicte sa loi divine et, dans les circuits financiers de la fraude et de l’évasion fiscale, les voix du seigneur sont impénétrables. On a toute de même évalué les montants annuels de l’évasion fiscale qui sont évalués à 1250 milliards d’euros à l’échelon Mondial et 50 milliards d’euros pour la France seule.

    Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Ben_mots

    Le truc oratoire de François Hollande, c’est l’anaphore. Sarkozy a aussi son truc : répéter un même mot des dizaines de fois dans un discours. Vendredi dernier, au palais des expositions, Porte de Versailles, il a répété environ 80 fois le mot « république » mais c’est aussi le mot civilisation qu’il faut retenir.  Ce grand républicain de 1m65 s’est posé en défenseur de l’héritage de la chrétienté et des Lumières, « faits majeurs de notre civilisation ». Dans les coulisses, on chuchote que Henri Guaino a dû reprendre sa plume pour Sarkozy. Ce dernier n’a pas épargné François Hollande qui n’est pourtant pas candidat à la présidence de l’UMP puisque c’est pour cela que Sarkozy fait campagne. « Je refuse la mise en scène de l’impuissance de la politique telle que les Français l’on vue hier soir » dit-il en faisant allusion à la médiocre prestation du Président de la république en titre. Si ce n’est pas une entrée en campagne pour les Présidentielles de 2017, cela lui ressemble. Deux ans de campagne à tenir ! La république à bananer au bout !

    L’héritage de la chrétienté et des lumières… une belle formule bourgeoise et aristocratique ! Ajoutée à « civilisation », on dirait du Le Pen.

    L’héritage de la chrétienté, c’est dit à l’intention des électeurs tentés par le FN et les intégristes catholiques sans offusquer les centristes. Sarkozy, en chrétien républicain, a fustigé la décision, prise par Najat Vallaud-Belkacem, nouvelle ministre de l’Education Nationale, d’autoriser le port du tchador aux assistantes maternelles dans les établissements scolaires. Il faut dire que ce n’est pas la meilleure des décisions par les temps qui courent et la trop jeune ministre peut se voir reprocher d’avoir fait du communautarisme, puisqu’elle est d’origine marocaine. Sarkozy sait utiliser les moindres failles chez ses adversaires et, ces derniers temps, il est servi par François Hollande et quelques ministres. Le vaincu de 2012 a compris que, pour être élu, il suffisait d’arriver au deuxième tour contre un François Hollande impopulaire comme il l’était lui-même à la fin de son quinquennat. Il a tiré les leçons de sa défaite et  il lui faut tirer sur l’ambulance. Etre élu par défaut lui suffirait pour ensuite transformer sa piètre victoire en triomphe et s’installer dans cinq ans d’immunité.  Pour cela, il serait même capable de gouverner avec l’extrême-droite. L’ombre de Patrick Buisson est toujours à ses côtés.

    L’héritage des Lumières, c’est sans doute encore « du Guaino » car les lumières de Sarkozy sont plutôt les projecteurs de ses meetings gérés par Bygmalion. On sent qu’il adore être sous les sunlights. Dans la France du siècle des Lumières, les philosophes étaient à l’avant-garde de la pensée démocratique, tout en restant des bourgeois et des notables. Le siècle des Lumières est un mouvement intellectuel lancé en Europe au XVIIIe siècle (1715-1789), dont le but était de dépasser l'obscurantisme et de promouvoir les connaissances. Des philosophes et des intellectuels encourageaient la science par l’échange intellectuel, s’opposant à la superstition, à l’intolérance et aux abus des Églises et des État. Cela concerne l’humanité tout entière. Cette période de l’histoire de France est au programme des élèves de CM2. 

    Voltaire avait associé l’esprit des lois de Montesquieu au républicanisme jusqu’à dire que l’ouvrage aurait dû être intitulé « L’esprit républicain ». Toutefois si Voltaire était un humaniste qui s’est élevé contre la peine de mort, Montesquieu, comme Rousseau, trouvait simplement qu’elle était trop sévèrement appliquée et Diderot était favorable à la peine de mort à des fins d’expérimentation. Heureusement, d’autres hommes ont donné raison à Voltaire pour qui «  L’humanité est plus forte que la loi ».  L’héritage des philosophes n’est pas que celui de Voltaire, Montesquieu, Diderot et Rousseau. Les lumières viennent de bien plus loin dans la philosophie grecque et elles sont universelles. La période des Lumières s’est achevée avec la révolution de 1789, date à laquelle commence l’évolution démocratique de la France avec des héritages plus récents, notamment celui des valeurs républicaines et de la laïcité. Quant aux civilisations, elles sont mortelles comme les hommes. Les plus grandes du passé n’ont pas survécu et n’ont laissé que des vestiges enfouis sous terre. Les peuples ont plus de longévité. La notion de civilisation n’intéresse que les historiens et les archéologues. L’héritage est une notion bourgeoise et aristocratique. Il faut surtout tirer les leçons de l’histoire et non pas la reproduire. Est-ce cela que propose Sarkozy en briguant à nouveau la présidence de la république? Il revient avec de vieilles idées et un nouveau discours.

    Heureusement, des philosophes des Lumières se sont élevés contre des abus de l’Eglise et de l’Etat. Des philosophes ont fait la lumière sur le noir de leur siècle. Le temps ne s’est pas arrêté : dire que Les lumières et la chrétienté sont des héritages de notre civilisation est une vision passéiste de l’Histoire de France qui a bien d’autres héritages, pas tous lumineux et inspirés par la charité chrétienne. Sarkozy affiche sournoisement une vision ultranationaliste, colonisatrice et impérialiste de la France. Il n’y a qu’un petit pas à faire pour rejoindre les thèses identitaires et celle de la « civilisation occidentale » chère à l’extrême-droite européenne, héritage du nazisme et du fascisme. Il fait dans l’islamophobie rampante.  Sarkozy banalise et Marine Le Pen dédiabolise.

    Sarkozy se sert du mot « république » et l’on connaît les utilisations perverses qui peuvent en être faites. Les jihadistes de Daech ont fondé une république islamique qui associe, dans la barbarie, république et Islam. Faut-il associer, par héritage, république et chrétienté. La république n’est-elle pas laïque justement parce que nous avons en héritage les « Lumières » ?  A force de faire des discours électoraux basés sur des sondages auprès des électeurs, Sarkozy arrive à dire n’importe quoi mais sur un ton qui se veut convaincant. Il associe religion et république,  le feu et l’eau, la chèvre et le chou, lumière et obscurantisme religieux, lui-même et la France, lui-même et la république, lui-même et l’Elysée…  Il veut créer un nouveau parti qui serait le « parti de la France » pour ne pas dire de la préférence nationale, pour se faire élire avec les voix du Front National.

    Voilà un ancien Président de la République qui a mal vécu son expulsion de l’Elysée et qui veut continuer à incarner la France, alors que la France n’est pas l’image électorale qu’il en donne. Sa France, c’est d’abord celle de Neuilly. C’est ensuite un réservoir d’électeurs qu’il faut convaincre avec un discours à géométrie variable. Pour parvenir à ses fins, il flingue verbalement tous ceux qui ne le soutiennent pas mais, il faut le reconnaître, il récompense ses fidèles même s’ils apparaissent comme des gros (ses) nul(le)s.

    Vendredi dernier, il a répété à l’envie le mot « république ». Quel mot va-t-il utilisé demain ? Nation ? Démocratie ? Liberté ? Identité nationale ? Peuple ?... Nous avons un doute sur son penchant éventuel pour ceux de fraternité et égalité.

    Il faut se méfier des mots, comme l’a écrit l’artiste Ben dans une de ses œuvres qui se compose de deux travailleurs mettant en place un immense tableau noir sur lequel est inscrit « Il faut se méfier des mots » (installation rue de Belleville à Paris, 1993). Il a bien raison d’alerter, surtout lorsqu’il s’agit de discours politiques. Il faut aller au de-là des mots qui font partie du champ lexical de ceux qui écrivent ces discours.

    Une émission de FR2 est intitulé « des paroles et des actes ». C’est sur les actes que l’on juge un Nicolas Sarkozy et un François Hollande. Dés qu’ils font une phrase, ils mentent.

    Liberté, égalité, fraternité, trois mots magnifiques, n'est-ce pas ? Trois mots qui forment le cœur de la Révolution. Trois mots qui, si nous avions su les cultiver, auraient changé la face du monde. (« Ceux qui sauront » de Pierre Bordage).

    Battone 

    Google Bookmarks

    2 commentaires
  • ziad-medoukh1-520x400

     

    Ziad Medoukh, professeur de français palestinien, est responsable du département de français de l’université Al-Aqsa de Gaza, et coordinateur du Centre de la paix de cette université. Il a terminé ses études de didactique du français à l’université de Paris VIII où il obtint en 2009 un doctorat en Sciences du Langage. Il est l’auteur de nombreuses publications concernant l’enseignement du français en Palestine et aussi la non-violence.

    Cet intellectuel palestinien qui donne des nouvelles quotidiennes de Gaza (dont certaines intitulées « En direct de Gaza » ont été publiées par Manca alternative) est bloqué à Gaza ! Impossible pour lui de quitter ce qui est un ghetto! Il ne pourra pas venir en France pour une série de conférences, colloques, débats et la sortie prochaine de son dernier opus "Chronique d'un été à Gaza"…

     

    zida_livre
    Aux éditions Kairos
     
    Voici, une vidéo où il donne de ses nouvelles :

     

     

    Rien ne bouge, rien ne change ! La situation depuis la fin des attaques sanglantes sur Gaza reste inchangée. Blocus plus solide que jamais, des centaines de personnes sans abris alors que l'hiver arrive. Provocations à Jérusalem où la situation est extrêmement tendue, explosive... Une nouvelle Intifada a déjà commencé.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Hollamlet

    La dame au chômage (en fin de droits à deux ans de l’âge de la retraite) qui participait au direct de François Hollande aurait trouvé un emploi. Tant mieux pour elle et ce direct aura eu ce résultat individuel. Toutefois cela ne va pas inverser la courbe du chômage. La prestation de François Hollande a fait presque l’unanimité contre lui, à part Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS.  A droite ce n’est pas étonnant et, maintenant, à gauche non plus. Eric Coquerel, du Parti de gauche, a tenu les propos les plus durs : « Le roi est nul, nu et de plus en plus libéral. Il a enfilé des perles et des banalités de bistrot, énoncé des mensonges, exclu avoir fait des erreurs et s'est montré satisfait de sa personne. » Le secrétaire général du PC Pierre Laurent a parlé lui, sur France 2, d'un « rendez-vous manqué », tandis que Jean-Luc Mélenchon a ironisé dans un tweet : Une seule bonne nouvelle : déjà la moitié de faite. #DirectPR...Clémentine Autain a écri aussi son tweet : « Nous n'attendions encore rien de #Hollande. Il arrive à nous décevoir. Rien ne change, le désastre continue ».

    Une phrase du Président a fait les choux gras dans la presse libérale qui fait dans la défense du contribuable. Hollande répondait à un journaliste…

    - Gilles Bouleau (simple journaliste) :« …Mais ça coûte très cher ! »
    – François Hollande (Sc Po, HEC, ENA, président de la République) : « Ça ne coûte RIEN, c’est l’État qui paie » !

    La phrase est maladroite, c’est certain. Ce faux dérapage verbal  est le résultat de ce que Jean-Luc Mélenchon appelle la « riquiquisation » de la fonction présidentielle. Hollande est devenu inaudible car ce qu'il a vraiment dit a été emputé pour être déformé dans de nombreux articles. Voici la réalité de l'échange... 
     
    Gilles Bouleau interrogeait le chef de l'Etat sur le coût des emplois d'avenir pour les collectivités locales...
    – F. Hollande : Il y a des collectivités locales qui ne veulent pas se lancer  de peur d'avoir à pérenniser ces emplois [...] Les collectivités locales ont certaines difficultés financières, aussi.
    – G. Bouleau : Et parce que ça coûte très cher.
    – F. H : Non, c'est l'Etat qui paye. Donc en l'occurrence non, ça ne coûte pas cher aux collectivités locales, puisque c'est l'Etat qui paye. [...]

    François Hollande a les yeux rivés sur un horizon incertain et, pour maintenir son cap, il est au raz des pâquerettes. La droite est prompte à lui mettre un nez rouge. Pour revenir à cette phrase impensable dans la bouche d’un énarque et plus réaliste dans une conversation de comptoir, elle a permis à la presse ultralibérale de ressortir l’une de ses égéries : feue Margaret Thatcher…

    On se souvient que la « dame de fer » avait dit une phrase qui plaît toujours à la droite : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres ». Une formule creuse ! Quelle foutaise ! Mais, n’est-ce pas ce que veulent Hollande et Valls : la fin du socialisme. Valls n’a-t-il pas un discours proche des libéraux britanniques ? 

    La bronca contre la fiscalité et le socialisme n’a rien à voir avec les petits contribuables mais intéresse les riches. Ce sont leurs impôts qui sont remis en cause. Ce ne sont pas des appels à plus de justice fiscale. Ce sont les services publics et la solidarité qui sont continuellement montrés du doigt. Ce ne sont pas les crédits d’impôts aux entreprises, la fraude et l’évasion fiscales.

    L’Etat rase gratis pour nos élites politiques qui ont accumulés les privilèges et les gabegies… Certainement pas pour les salariés qui paient honnêtement leurs impôts et voient leurs acquis sociaux supprimés ou menacés jusqu’au dernier. La gratuité n’existe que pour les riches car les autres ont toujours un prix à payer qu’il soit social ou financier. Les mesures sociales ne sont pas gratuites mais indispensables. Les plus riches devraient être les derniers à contester leur prix. Si le capital crée du travail, c’est le travail qui crée la richesse et contribue à la solidarité. C’est le service public qui concourt au maintien de la solidarité. Une société ne peut exister en se basant sur l’individualisme et la spéculation financière.

    François Hollande a voulu faire une opération séduction. Comme il n’avait rien à dire de nouveau, il est allé le dire sur TF1. Une fois encore il a démontré que, lorsque l’on suit une voie sans issue et que l’on persiste dans l’erreur, les mots ne suffisent plus et parfois ils vous trahissent parce que vous les avez trahis. Il a été riquiqui. Comme l’a déclaré Jean-Luc Mélenchon, nous avons vu un naufrage…« une étape supplémentaire de la riquiquisation de sa fonction, de sa personne et de notre patrie ».

    Il est temps de changer de constitution pour mettre fin non pas au socialisme mais à cette monarchie républicaine et à la pipolisation de la vie politique qui a pris son essor avec Bernard Tapie, ministre de la ville, et a envahi le pouvoir politique jusqu’à l’Elysée avec Nicolas Sarkozy et François Hollande.  Riquiquisation et pipolisations, deux grands maux de notre république !

    Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Dans un livre de 271 pages publié mercredi et intitulé "Ça reste entre nous, hein ?" (Flammarion), Nathalie Schuck et Frédéric Gerschel rapportent un florilège de propos prononcés par Nicolas Sarkozy, qui n'épargne pas François Hollande, mais guère davantage ses camarades de l'UMP (tous des cons !), avec des attentions particulières pour François Fillon (loser), Xavier Bertrand ("petit assureur", "médiocre" et "bon à rien") et Bruno Le maire (un bac+18, quand les gens le voient, ils zappent)

    zebre_sarko

    L’ancien Président déchu, lorsqu’il sort de sa boîte comme un pantin monté sur ressort, flingue à la kalachnikov. Si l’on devait lui donner un rôle de composition au théâtre, ce serait celui d’un Cassandre qui se prive des bienfaits de l’autocritique. Sarkozy aime se moquer des autres du haut de son mètre-soixante-cinq monté sur des talonnettes. Sa chanteuse d’épouse a déjà ânonné sa composition musicale sur le pingouin dont tout le monde a compris, malgré ses démentis, qu’elle visait François Hollande. Sarko en a remis plusieurs couches, selon les auteurs du livre… "C'est les Bidochon en vacances",  "La seule chose que Hollande sait faire, c'est prendre les ministres dans sa main et les tuer" (janvier 2014), "Il est mal fagoté, il mange des frites, quand on fait un métier public, il faut faire attention", "Hollande, c'est le président ridicule"… Sarkozy n’a pas oublié Valls : "Valls candidat? N'importe quoi... A la limite, Taubira aurait plus de chances que lui à gauche" (janvier 2014),  "Il devrait porter des lunettes, il a le regard fuyant", "il fait un peu illuminé" (avril 2014)

    Voici un florilège des confidences fielleuses relatées par les deux journalistes.

    - Si la vidéo ne s'affiche pas , cliquer ICI------------------------------------------------

    Nicolas Sarkozy se compare à un zèbre ("On ne change pas les rayures du zèbre, mais on s'améliore")… Un drôle de zèbre qui aime mettre les autres en boîte et ferait mieux de rester dans la sienne pour ne pas ouvrir de nouvelles boîtes à pandore d’où sortiraient d’autres affaires judiciaires. D’après la presse, ses conférences à huis clos lui auraient rapporté prés de deux millions d’euros. Il a l’arrogance des gens friqués et la vulgarité qui l’accompagne.

    riquiquI8_hollande_modifié-1

    Quant à François Hollande, il a fait une piètre prestation hier. Aucun changement de cap. Des échanges avec des quidams qui, pour reprendre l’expression du jour sortie par Jean-Luc Mélenchon, ont complété la « riquiquisation » de la fonction présidentielle dès la première partie réservée à la personne du chef de l’Etat, à sa vie privée et à son impopularité. Parmi les invités, une femme chef d’entreprise a gardé un air souffreteux pendant son temps d’antenne. Cette patronne modèle souhaite ni plus ni moins que la suppression des syndicats dans le dialogue social. Sans aucun doute une fan de Pierre Gattaz. Bien évidemment, François Hollande a expliqué, de façon pédagogique, le rôle essentiel des syndicats, y compris patronaux, dans les accords nationaux, tout en mettant en avant des réformes notamment sur les seuils sociaux et les simplifications administratives. Il n’a fait qu’une seule annonce sociale : de nouveaux contrats aidés pour des chômeurs proches de l’âge de la retraite et le retour à l’allocation de fin de droits. Il s’est fendu d’une annonce pour les contribuables de toutes les catégories sociales : pas d’augmentation en 2015. Il a parlé des mesures envisagées pour les emplois pénibles et les retraites, notamment la mise en place d’un compte personnel de prévention de la pénibilité que le patronat critique. Curieusement  la réforme prévoit la possibilité pour ceux qui ont leur retraite à 55 ans (pour raison de pénibilité dans les services actifs) de prolonger leur activité jusqu’à 65 ans sur la base du volontariat. C’est ce qui est prévu pour les agents de la fonction publique territoriale. De son côte l’ineffable Pierre Gattaz, gonflé à bloc par Manuel Valls, demande l’abandon du compte de pénibilité. Tout laisse à penser que sa mise en place prévue le 1er janvier 2015 réserve des surprises et pas forcément des bonnes. François Hollande a promis une mission sur la mise en œuvre de cette mesure-phare faite pour faire avaler le reste de la reforme des retraites. Qui seront les membres et  quelle seront les conclusions de cette mission ? Attendons de voir.

    François Hollande ressort à chaque fois sa boîte à outils avec son marteau social et son tournevis budgétaire. Il répète comme une incantation « plan de responsabilité ». Il attend la croissance comme on attend le messie.  Il compte sur un « choc de simplification », c’est-à-dire la simplification de toutes les procédures administratives et principalement celles auxquelles sont soumises les entreprises. Le CICE va se muer en « cotisations sociales pérennes »… Le chef de l’Etat aime aussi le choc des mots qu’il manipule comme tous les énarques. Enfin, nous avons relevé son engouement pour le numérique dans l’Education nationale. Il mise gros sur l'équipement des écoliers et des collégiens en PC et tablettes. Ce plan « e-éducation » s'insère en réalité dans les « 34 plans de la nouvelle France industrielle » présentés pour la première fois en septembre 2013 et validés courant juillet. Valls aurait dû confier l’éducation nationale à Fleur Pellerin qui, pour reprendre une formule journalistique dans le journal en ligne « Regards » achève le ministère de la Culture à coups d’algorithmes. (l’article ICI). Et Naja Vallaud-Belkacem alors ? Nous nous attendions à cette question. Elle a été ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports dans le premier gouvernement Valls. On aurait pu lui donner en plus le « temps libre » , la « culture » et la « Météo ».

    Jouer l Cassandre, ça fait du bien finalement ! De l’apparition télévisée de François Hollande sur TF1, il n’y a rien de nouveau, rien à espérer. Comme Sarkozy, il est content de lui-même. Sarkozy pensait aux élections présidentielles en se rasant devant sa glace. Marine Le Pen dont il aurait dit qu’elle a l’allure d’un déménageur n’a pas tardé à le renvoyer devant son miroir. Elle é répliqué : « Quant aux analyses sur le physique, très modestement je n’y réponds pas, car venant d’un tel Apollon…» et, en parlant de l’ancien Président, elle a ajouté : face à « l’absence de qualités humaines du personnage, il faut d’urgence que Nicolas Sarkozy se regarde dans un miroir. Dans un miroir, il verra le seul responsable de son échec, de l’échec d’hier, et probablement de demain ». Hollande affirme qu’il agit pour pouvoir se regarder dans sa glace à la fin de son quinquennat. Ils ont tous besoins d’un miroir.

    Miroir, O beau miroir…dis-leur la vérité sur eux-mêmes ! Dis à Nicolas Sarkozy de ne plus se présenter à quelque élection que ce soit. Dis à François Hollande qu’il a trahi la gauche. Dis à Marine Le Pen qu’elle déménage.

    Décidément, le président déchu et le président en exercice n’ont pas grandi les fonctions présidentielles. La cinquième république est en fin de vie. Vivement une sixième république pour éviter de nouvelles désillusions et la montée de l’extrême-droite.

      U spechjone

    Google Bookmarks

    votre commentaire