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    La Chorale  “Stiv Naumov” de Bitola en représentation en Corse

     

    Pour la 4ème fois, après 2004,  2006 et 2013 Lujbomir Trifunovski  le chef de la chorale Slave Stiv Naumov de Bitola en Macédoine, se rendra en Corse, avec cette fois ci un ensemble vocal constitué d’une trentaine de jeunes filles. Ils seront dans l’Ile à l’invitation de l’association Per a Pace, Pour la Paix du 21 au 26  juin 2015.

    Cet ensemble vocal macédonien, de renommée internationale aujourd’hui, et qui a récemment fêté ses 70 ans d’existence et de présence culturelle, aura permis à de nombreuses générations de pratiquer cet art. Elle aura aussi permis de faire connaitre la ville de Bitola qui se trouve au sud du pays, à quelques kilomètres de la Grèce voisine et quelques encablures de l’Albanie. Très fortement marquée par la culture Slave, mais aussi méditerranéenne et universelle, elle prône la culture de la Paix et de la solidarité, dans une ouverture sur le monde.

    A trois reprises déjà, le public Corse a pu apprécier et écouter ces chants slaves des Balkans. Il a pu  apprécier l’harmonie et la précision des voix qui, tournées vers leur maître, ont captivé l’attention jusqu’à en oublier le temps. A chaque fois que cette chorale s’est produite en Corse l’émotion et le partage ont été au rendez-vous, le temps de ces soirées hors des frontières.

    La venue en Corse de la chorale Stiv Naumov est le résultat d’une rencontre, entre des trajectoires de femmes et d’hommes investis dans l’action culturelle, la paix  et la solidarité. Cet échange qui se renouvèle, renforce les liens d’amitiés qui existent depuis près de vingt-cinq ans entre la Corse et les Balkans à travers des actions culturelles et de solidarité.

    Ces concerts seront placé sous le signe de la solidarité, mais aussi de la mémoire avec les expositions réalisées par  Per a Pace et qui ont obtenus le label « centenaire » de la première guerre mondiale. 

    C’est dans la ville de Bitola, d’où sont originaires les membres de la chorale que dans le cimetière militaire Français des dizaines de soldats Corses sont  inhumés. L’exposition qui a été inaugurée en Corse en novembre 2014, a aussi été présentée dans les Balkans en Serbie et en Macédoine. Cette exposition, sur les traces de l’Armée d’Orient est un regard sur la Corse et les Balkans, à travers la première guerre mondiale, ellerappelle la présence de nombreux corses sur le front des Balkans.

    La chorale se produira :  à Ajacciole 22 juin,

    à Marignanale 24 juin

    au camping les Oliviers à Porto le 25 juin.

    perapace
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  • Osons une révolution démocratique                               

    Seul un but peut déverrouiller le débat politique. Le Fdg et le PS ont été les meilleurs producteurs d’abstention. Déception, désarroi : des produits corrosifs.

    La majorité de gauche est vécue comme complice, ou incapable… Et quel cynisme quand le PS flatte les réflexes sécuritaires et calcule que le vote contre le FN lui laisse une chance !  Autour de la droite extrémisée, raciste, une France vichyste s’affirme ; même si une grande partie de la population juge que le discours sur ‘la crise du système capitaliste’  sert à imposer la passivité.

    Que faire de cette gauche dans cet état ?  Que faire pour qu’un objectif politique – et donc aussi culturel, écologique, social -  puisse rassembler aujourd’hui ?

    Voyons ce qui serait réalisable.

    Quelques changements du budget suffiraient pour financer les créations d’emplois dans les services publics (santé, éducation nationale, transports…) et pour une transition énergétique. Il faut cesser de gaspiller pour le MEDEF et les actionnaires.  Dette illégitime (50 milliard), fraude fiscale des entreprises (170 milliards),  Crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi-CICE (20 milliards)… : on pourrait disposer de 200 milliards.

    Un simple premier pas.

     Les moyens existent pour une société où la richesse est contrôlée par toutes et tous. C’est l’initiative politique qui manque.

    Pour en débattre, des espaces publics communs existent déjà : le Front de gauche, les Chantiers d’espoir, les collectifs de diverses mobilisations populaires (sans toits, chômeurs, médecins, inspecteurs du travail…),  la convergence des services publics à Guéret comme le refus de la loi Macron, de la loi Rebsamen et de la loi liberticide…

    Deux questions : quelles exigences imposons-nous pour la solidarité, pour faire disparaître le chômage avec une réorientation des productions et des activités ? quelle révolution démocratique devons-nous et pouvons-nous réaliser ?

    Agissons !  Le débat public doit porter sur  les « urgences sociales et démocratiques ». Des propositions circuleront, des milliers de réunions se tiendront. Des forces organisées peuvent mettre des moyens, faciliter les discussions, dire leurs projets. Les idées ne manquent pas ; la volonté de faire ensemble leur donnera l’occasion de se consolider dans la pratique, une dynamique citoyenne. 

    Il faut une grande innovation : le « mouvement populaire» dans sa diversité doit avoir une représentation. Ouvrons cette possibilité : nous pouvons favoriser la transformation de victimes du capital en une force politique citoyenne …

    Ce pas en avant est  urgent et l’attente est réelle : décider et prouver que nous agissons pour un  rassemblement, pour une République autogérée, démocratique, une gauche pour l’égalité, les droits sociaux pour toutes et tous, la justice, l’écologie. En avant !  Ce n’est pas un saut dans le vide ! Il ne faudrait pas beaucoup de temps pour que se regroupent des centaines de milliers de personnes qui veulent réagir au présent et ouvrir un avenir. Dans cet ensemble, les organisations ont évidemment toute leur place et, parions-le, gagneraient en audience.

    Ne pas donner cette impulsion serait une lourde responsabilité pour les forces qui veulent une alternative à la politique de cette majorité et au système capitaliste. Se contenter des rendez-vous électoraux fait qu’il n’y a plus de contre-pouvoir  et qu’il n’y a plus possibilité de faire bouger les choses. Nous avons trop déçu depuis 2007 et depuis 2012. Il y a des forces en attente, bien actuelles.  Osons proposer tout de suite la révolution démocratique,  et renouvelons les formes d’organisation.

    Pierre Cours-Salies

    Membre de l’Equipe d’animation nationale d’Ensemble !

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  • valls_FCBarçaD’aucuns parlent d’erreur et d’autres de faute.  La droite se réjouit, sans vergogne, de constater que Manuel Valls est des leurs et que tout homme politique finit par tremper le doigt dans la confiture. Un Falcon à sa disposition !  C’est tentant lorsque l’on ne veut pas rater la finale de la coupe d’Europe entre le FC Barcelone et la Juventus de Turin.  Le premier Ministre a tenté de se justifier en disant qu’il représentait la France, soucieuse de promouvoir le sport. Difficile d’avaler cette explication oiseuse puisque le match a eu lieu à Berlin et que l’un des finalistes, le FC Barcelone,  est le club favori de celui appelé par Canteloup dans sa rubrique satirique sur Europe 1  l’Emir franco-ibérique.  

    Le coût du déplacement serait de 19.000 € payés par le contribuable. La présence des deux fils de Manuel Valls montre l’engouement familial pour l’équipe catalane. Même François Hollande est venu au secours de son Premier Ministre en prétendue mission auprès de Michel Platini.  Le président de l’UEFA pressenti pour la présidsence vacante de la FIFA a emboîté le pas et  a déclaré aujourd’hui s'être entretenu de l'organisation de l'Euro 2016 avec Manuel Valls avant la finale de la Ligue des champions, confirmant ainsi la version officielle d'un voyage largement commenté par la Droite et la presse sarkoziste. Platini aura mis le temps pour tenter de désamorcer la polèmique. Tout cela ne fait que mettre en évidence (s’il le fallait encore) les connivences entre le foot, la politique et l’argent.

    En essayant de justifier un écart de conduite, Hollande et Valls ont créé l’affaire dans l’affaire. Ils ont déchaîné la presse trop heureuse de démontrer que Sarkozy et les « Ripoublicains » sont dans la norme d’une morale politique qui ne s’applique qu’à l’autre. En filigrane de l’actualité présidentielle, Le patron de Qatar Airways, Akbar al-Baker, a reçu la médaille d'officier de la légion d'honneur des mains du président de la République vendredi dernier. Un événement qui n'était pas inscrit à l'agenda officiel de l'Elysée. La cérémonie s’est déroulée sans tambour ni trompette, presque à la sauvette. Est-ce que c’est pour des achats à Airbus ? Quel service, l’impétrant a-t-il rendu à la France ? Qatar Airways étant l’un des principaux sponsors du FC Barcelone, est-ce pour son soutien à l’équipe chérie du Premier Ministre français ?

    Le plus déplorable dans l’attitude de Manuel Valls est qu’il normalise l’usage abusif des privilèges offerts par la République alors que ces abus ont déjà été rendus insupportables par Nicolas Sarkozy. Le premier Ministre se comporte comme un homme de droite qui estime que tout lui est dû et qu’on ne doit lui demander aucun compte. « Revenons à l’essentiel ! » a-t-il clôturé sa courte justification devant l’Assemblée nationale.

    Revenons donc à l’essentiel ! De nouvelles décisions libérales sont prises en faveur des patrons des PME. Les CDD pourront être reconduits deux fois. Les patrons doivent pouvoir budgétiser les licenciements dont les indemnités vont être plafonnées. Il paraît que ces mesures vont enfin inciter à la création d’emplois. Pour ceux qui croient au père Noël, nous rappelons qu’il ne passe que le 24 décembre. Par contre les patrons reçoivent des cadeaux toute l’année.

    Nous avons compris, dès le lendemain des dernières élections présidentielles, que François hollande n’est pas le père Noël. Il n’est qu’un énarque politicien qui a mis un Sapin aux Finances au pied duquel le Medef vient chercher ses cadeaux fiscaux. Il vient de faire plaisir aux électeurs du FN en organisant la chasse aux immigrés sans-papiers. Le Medef est content mais ne le montre pas trop pour en redemander. La droite et Sarkozy à sa tête n’a plus aucune proposition politique à faire et en est réduite à tacler le gouvernement sur des critiques stériles. La droite a été dépossédée de sa politique libérale et maintenant elle est dépossédée de ses abus de privilèges. Pendant ce temps, le parti socialiste veut arrêter les frondeurs à Poitiers et affiche une fausse unité de façade en vue des prochaines élections présidentielles, tout en promouvant la réélection de François Hollande et la fausse image de gauche de son Premier ministre. Le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, trop à droite,  ne s’est pas montré. Placé en première ligne de la droitisation du gouvernement, il laissait du répit à Manuel Valls jusqu’à cet écart aérien et footballistique.

    A l’Elysée, François Hollande a organisé sa vie présidentielle et sa vie privée. Du côté rue, Ségolène Royal joue la première Dame et, du côté jardin, le président conte fleurette à l’actrice Sophie Gayet. Le casque de moto ne ferait plus partie de la panoplie du Roméo en scooter.

    Et la France ? La courbe du chômage reste ascendante. Le niveau de vie des Français dégringole. Un enfant sur cinq vivrait en dessous du seuil de pauvreté, pendant que deux fils de Premier ministre sur des millions de jeunes Français allaient voir, avec leur père, la finale de la coupe d’Europe dans le Falcon gouvernemental.

    L’actualité internationale est marquée par le revers électoral d’Erdogan en Turquie. Il ne deviendra pas le calife qu’il veut être. Toutefois, l’arrêt donné à son ambition dictatoriale est dû au système à la proportionnelle des élections turques. En France, il aurait atteint son but et notre cinquième république lui irait comme un gant de fer.

    Pour le reste du monde, c’est la routine : guerres, massacres, faim, immigrés perdus en Méditerranée, dictatures, Djihadisme… etc. Tout cela prend moins de place dans la presse qu’un scandale politique oublié rapidement.

    U Barbutu

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