• A quand une véritable politique de traitement des déchets ?

     

    Les centres d’enfouissement des ordures ménagères de l’ile, Tallone, Prunelli di Fiumurbu, Viggianello, sont restés fermés pendant plusieurs jours. Ils viennent de rouvrir après de longues palabres entre le Syvadec, les élus et le préfet de région. Le site de Vico reste fermé. En cause un système qui n’arrive plus à faire face à des déchets dont le volume ne cesse d’augmenter. Des riverains excédés qui voient des solutions temporaires s’installer dans le temps.

    Les rues aujourd’hui vomissent ces déchets journaliers qui s’accumulent, pollution visuelle, pollution olfactive, problème de salubrité publique,...

    A l’heure de la surconsommation, la gestion des déchets reste un problème que nos politiques n’arrivent pas ou ne veulent pas appréhender.

    Trop de solutions dérogatoires, de petits arrangements pour faire perdurer un système à bout de souffle. Notre ministre de l’écologie envisageant même un amendement dérogatoire à la loi Littoral !

    Plus de poubelles sur nos côtes ! Pour l’accueil c’est idéal !

     Le traitement des déchets et l’une des problématiques majeurs pour l’avenir. Des solutions durables, respectueuses de l’environnement et des hommes existent. A tous les niveaux, les élus ont un devoir envers leurs concitoyens qui dépasse la simple collecte de taxes trop souvent mal employées.

    Nous ne pouvons nous résoudre à voir se transformer notre île en un immense cimetière de poubelles ?

    Non ! Les déchets ne se dissolvent pas tout seuls et nous le savons tous bien.

    Nous devons nous inscrire dans une politique de gestion durable des déchets, des solutions alternatives existent et s’appliquent par ailleurs.

     Environ un tiers de notre poubelle est composé de déchets organiques (biomasse) qui peuvent être valorisés en compost. C’est ainsi 30 % du poids de la poubelle qui peut être géré durablement.

     En matière de recyclage, notre île est très en retard ! Nous produisons 600 kg annuel de déchets par habitant, bien au-dessus des 500 kg de la moyenne nationale. - de 20 % de ceux-ci sont triés, le reste est enfoui.

     A quand une véritable politique de traitement des déchets ?

    Nous réclamons une prise en charge rapide du problème et l’investissement de l’Etat qui ne peut se soustraire à son devoir de solidarité nationale.

     Nous réclamons un audit et une expertise indépendante pour un projet durable ayant pour objectif la mise en place de solutions pour le recyclage, la réutilisation ou la valorisation des déchets. Il faut agir aujourd’hui pour préserver et protéger un environnement, gage de notre santé sociale et économique.

     

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  • 28 millions d'euros

    Le prix de l'escroquerie chez Volkwagen

    Et dire que le ministre allemand des finances traitait naguère les gens du Sud de l’Europe, en particulier les Grecs, de fraudeurs, de fainéants, de profiteurs, de voleurs, d’escrocs. Depuis, la peu reluisante affaire d’escroquerie qui affecte le joyau de l’industrie allemande, en l’occurrence Volkswagen, il est d’une discrétion assourdissante.

    Communiqué de Ensemble!  

    logoensemble

    Ainsi, celui qui connaissait l'entreprise « jusque dans ses moindres boulons » n'avait pas eu vent de l'existence d'un logiciel frauduleux destiné à diminuer les émissions d'oxydes d'azote pendant les contrôles !

    Démasqué par une enquête diligentée par une ONG américaine sur les performances des véhicules en conditions réelles de circulation, le numéro 1 mondial a été pris la main dans le sac.
    Mais pendant de nombreuses années, 11 millions de voitures sorties des usines Volkswagen ont empoisonné notre environnement, pollué, rejeté des micro particules d'oxydes d'azote, toxiques puisque pouvant développer dans la population crises d'asthme, maladies respiratoires et risques cardio-vasculaires.

    Devant ce scandale, les importantes pertes financières déjà enregistrées, le plongeon de l'action en Bourse, les poursuites judiciaires qui vont s'engager aux Etats-Unis, en Allemagne notamment, les amendes qui se profilent, le PDG a démissionné.

    Mais avec les 28 millions d'euros, voire beaucoup plus, qui lui seront alloués, il ne sera pas malheureux. Un scandale de plus !

    Le mythe du diesel propre vole en éclats.

    Comment croire les performances affichées lors de l'achat d'un véhicule ?

    Les responsables de cette escroquerie doivent être poursuivis.

    Contre l'absence actuelle de transparence, nous voulons la vérité sur la qualité des véhicules fabriqués et de la pollution engendrée.

    Il faut en finir avec les contrôles performances bidonnés effectués par les constructeurs eux-mêmes.

    Place aux contrôles indépendants, à la fabrication de véhicules propres et aux transports collectifs notamment dans les agglomérations, solutions pour aller vers la transition énergétique.

    Le 24 septembre 2015

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  •  

    LE MOUVEMENT CONTINUE

     

    « Désormais la solidarité la plus nécessaire est celle de l’ensemble des habitants de la Terre »[1]

     

    L’association Per a Pace, Pour la Paix s’est rendue dans le cadre d’une action solidaire, en Grèce, du 1er juillet au 10 juillet 2015.  Pascale La Renaudie était du voyage. Elle a rédigé un carnet de route dans lequel elle livre ses impressions. Carnet de route que nous publions dans nos colonnes.

     

    Bus Santoni

    Les fondements même de l’association basés sur des valeurs de Paix, de Solidarité, d’Echanges entre les peuples amènent Per a Pace à une veille constante face aux situations particulières qui pourraient fragiliser et porter atteinte aux droits humains dans les différents pays du monde.

    Son action s’est, depuis sa création, portée plus particulièrement sur les rives de la Méditerranée. Et depuis 1992, les actions de solidarité et culturelles se sont multipliées.

    Si les échanges et les rencontres, de plus en plus nombreux, ont enrichi les relations et renforcé les liens permettant d’animer un réseau d’amitiés solides et sincères dans les Balkans, au Maroc, en Tunisie, au Burkina Faso et autres, ils ont aussi renforcé l’association dans son rôle d’alerte.

    C’est pourquoi, Per a Pace s’efforce de rendre compte par des articles, des débats, des expositions, des manifestations, de la situation rencontrée sur place à chaque action.

    Son objectif est, hormis la découverte d’un pays, de valoriser et de faire connaître les associations et leurs militants, les réalités de la vie quotidienne, les difficultés et les réussites, les femmes et les hommes qui, chacun à leur façon avec les moyens à disposition, œuvrent à construire un monde plus juste où l’humain dans toute sa dignité est au cœur des préoccupations.

    Interpellée déjà par la situation politique et économique de la Grèce qui vit depuis plusieurs années une politique d’austérité sans précédent, l’association a entrepris de renforcer ses liens avec le monde associatif sur place.

    Elle a ainsi répondu à une des nombreuses urgences sanitaires du pays et a organisé une action dans le domaine de la santé. Un bus, don d’une société de transport ajaccienne[2], chargé de matériel médical composé de fauteuils roulants, béquilles, fauteuil confort, déambulateurs, stérilisateur etc.[3] a ainsi pris la route le 1er juillet 2015 avec 6 bénévoles de l’association pour Thessalonique.

    La victoire de portée historique, le 25 janvier 2015, du parti de Gauche, Syrisa, et les réformes anti-austérité annoncées par le gouvernement d’Alexis Tsipras couplées du déchainement, des Institutions européennes a muselé le vent de la révolte citoyenne qui commençait à « trop » soufflé, ici et ailleurs, ont précipité les événements en Grèce. A la veille du départ, les membres de Per a Pace étaient conscients d’arriver à un moment crucial et de vivre avec le référendum du 5 juillet 2015 un événement exceptionnel. Les Grecs étaient amenés à répondre par Oui ou Non (OXI) à la poursuite de l’austérité imposée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international avec l’acceptation du projet d’accord soumis lors de l'Eurogroupe du 25 juin 2015.

    Dispensaire Thessalonique Pharmacie

    L’action concrète de Per a Pace qui a vu du matériel remis à l’association Esopou revêtait un caractère particulier tant son contexte était singulier, c’est pourquoi le parti est pris ici de décrire l’action de Per a Pace telle qu’elle s’est déroulée, du purement descriptif au purement émotionnel.

    Et comme le disait Albert Jacquard[4] « L’important n’est pas que mon discours soit vrai, mais qu’il soit sincère ».

    « D’Ajaccio il a fallu remonter sur Bastia pour embarquer et rejoindre Livourne, en Italie. La meilleure solution était de descendre sur Bari pour embarquer à nouveau et accoster à Igoumenitsa, en Grèce.

    Notre bus annonçait clairement par les affichettes collées sur ses vitres, la mission effectuée : Solidarité avec la Grèce. Déjà le long de la route par des signes de la main et sur le port de Bastia, des personnes se rapprochent et s’intéressent à ce message. La discussion s’engage et nous pouvons mesurer l’intérêt porté à la situation nuancé malgré tout par un manque d’informations crédibles à leurs yeux. Nous nous rendons compte que les médias de masse sont bien suspects, dans les esprits, d’un certain parti pris.

    Nous prenons le bateau à Bari et à cette époque de l’année, le bateau est plein, le temps des colos est arrivé. Après une escale rapide, le long des quais de l’île de Corfou, le petit port d’Igoumenitsa qui lui fait face se rapproche aux lueurs de l’aube.

    Nous empruntons alors l’autoroute Egnatia Odos qui, avec ses différents axes, permet de traverser la Grèce dans toute sa largeur pour aboutir à la Turquie et desservir les Balkans.

    Les 1ères actions de Per a Pace en Macédoine obligeaient, au début des années 2000,  cette dernière à emprunter en compagnie de nombreux poids lourds une petite route de montagne sinueuse et de fait dangereuse pour arriver à Ioannina et au poste frontière de Florina, l’axe autoroutier n’existant pas.

    Il y a peu de trafic sur cette autoroute impressionnante par sa modernité avec ses 177 ponts, ses 63 échangeurs, ses 73 tunnels. Nous sommes le vendredi 3 juillet 2015.

    L’arrivée à Thessalonique, deuxième ville la plus peuplée en Grèce, se fait en soirée. Le peu de circulation et le peu de monde dans les rues de la périphérie de la ville nous interpellent. Une des militantes de Syriza[5] que nous rencontrerons un peu plus tard nous explique que c’est la situation économique qui veut ça. Les gens n’ont pas d’argent à dépenser et sortent peu, de plus nous sommes à la veille du référendum et certains sont retournés dans les villages où ils ont l’habitude de voter.

    L’hôtel où nous sommes hébergés se trouve sur une des avenues principales de la ville. Il est complet comme les autres hôtels qui se concentrent dans ce quartier. Des familles entières habitent les chambres et nous comprenons très vite qu’elles font partie des réfugiés, demandeurs d’asile. Des camions stationnent et déchargent des matelas aux portes des différents établissements.

    En effet depuis janvier 2015 La Grèce, à l’instar de l’Italie, est confrontée à un afflux exceptionnel de migrants[6]. Les guerres, les conflits à répétition, les dictatures, la terreur, la misère, la détresse poussent sur les routes de l’exil des millions de personnes, hommes, femmes, enfants qui n’ont d’autres choix que de fuir. Les conditions de fuite se font au péril de leur vie et l’accueil, où qu’il soit, est bien souvent précaire et désastreux.

    Nous rencontrons dès le lendemain, l’association Esopou et un des membres fondateurs du dispensaire social de Salonique, Alexis Bénos[7], médecin, membre du comité central de SYRIZA et actuellement, à titre bénévole, conseiller du ministre de la santé.

    Il nous explique la naissance du centre de santé au lendemain de « l’Appel des immigrés, grévistes de la Faim » ou « l’Appel des 300 » qui a vu 300 immigrés commencer une grève de la faim, à Athènes et à Thessalonique de janvier à mars 2011. Ils réclamaient les mêmes droits politiques et sociaux que les travailleurs et travailleuses grec-que-s, leur régularisation et surtout une vie plus digne.

    Le besoin d’une aide médicale a été plus qu’une évidence. Des médecins volontaires se sont alors engagés bénévolement pour apporter cette aide qui a continué et s’est organisée avec la création d’un service aux sans papiers.

    Parallèlement et dès 2011 les personnes sans sécurité sociale ont été exclues du système de santé et se sont trouvées dans l’impossibilité de recourir à un médecin. Il faut savoir qu’au-delà d’une année de chômage, en Grèce, il n’y a plus d’assurance et 1/3 de la population grecque n’est plus prise en charge par la sécurité sociale

    Devant la situation dramatique du service public de la santé en Grèce, démantelé systématiquement sous le joug des politiques d’austérité menées par le gouvernement et imposées par la troïka (FMI, Banque Centrale Européenne, Commission européenne), la solidarité s’est organisée et aujourd’hui 180 dispensaires autogérés existent.

    Ils visent à offrir des soins à tous, grecs et migrants et à dénoncer les politiques antisociales.

    Réputés « illégaux », les décisions sont prises, après discussion, en assemblée générale. Il n’y a pas de hiérarchie. Le fonctionnement se fait sur la base du bénévolat. Tout le monde est concerné et invité à se mobiliser. Le financement se fait par l’organisation de concerts, d’activités culturelles diverses, par des dons de médicaments, jamais de dons d’argent, nous ne voulons pas de « sponsors » nous dit Alexis.

    Des soins, la distribution de médicaments et des collectes alimentaires sont assurées. Ce mouvement et la mobilisation qu’il a engendrée ont permis également la prise en charge gratuite dans certains hôpitaux de patients nécessitant des opérations, radios ou examens urgents.

    C’est avec Eva et Eugenia que nous réglons les formalités quant à la prise en charge du bus qui déjà a trouvé sa vocation. Il sera transformé en petit dispensaire itinérant qui desservira les quartiers défavorisés plus éloignés et assurera la distribution de médicaments.

    Elles nous emmènent ensuite dans un centre d’accueil de réfugiés et personnes en difficulté qui distribuent des repas où nous déposons les couvertures que nous avons emmenées. C’est là que le lendemain avec les membres de Syriza nous attendrons le résultat définitif du référendum.

    Mais nous sommes encore le samedi 4 juillet et les estimations sont timides. 50-50, rien n’est fait, il faut dire et c’est Maria, jeune militante du parti, qui nous explique que la semaine écoulée a été terrible pour les esprits.

    Nous avons vécu ces derniers jours un terrorisme médiatique sans précédent, tels sont ses mots. Information, désinformation, rumeur, tout a été entrepris pour déstabiliser et installer le doute et la peur dans l’esprit des grecs.

    « Une campagne de terreur orchestrée par des médias corrompus… »[8]

    Alors Maria ne veut pas se laisser aller à un quelconque pronostic et elle nous semble, à notre surprise, plutôt pessimiste. Comme peut l’être Anna qui fait partie de la diaspora grecque installée en France et qui est venue pour voter, elle appelle de tous ses vœux le Non mais pense encore que le Oui peut l’emporter.

    Comment peut-il en être autrement quand nous connaissons la portée et la responsabilité dramatique que certains médias ont, quand nous savons qu’ils ne sont bien souvent que le relais des politiques mises en place ! Là, les médias sont clairement mis en cause relayés par leurs confrères européens et nous en avons pour preuve les informations véhiculées en France sur nos chaînes de grande écoute (hélas) qui jusqu’à la dernière minute, l’évidence ne pouvant plus être niée à laisser croire que le Oui était majoritaire. Le fait est si caractéristique que de Corse, nous avons été appelés le soir même des résultats car personne n’arrivait à se faire une idée exacte de la situation.

    Heureusement, des médias citoyens de plus en plus nombreux expriment la voix du peuple et resitue l’humain au centre des débats. Il est important et primordial de faire tourner et vivre les liens permettant de les connaitre le plus largement possible pour résister et conserver une vraie liberté d’expression.

     

    Grèce 5 juillet 2015 Rassemblement OXI
    Les militants de Syriza, quant à eux, sur place ne se sont pas découragés et dans les rues, placardées sur chaque espace disponible, les affiches appelant à voter OXI-NON. Quelques uns investissent les placettes pour interpeller les passants à l’aide de haut-parleurs et appeler à refuser la poursuite de l’austérité.

    Les rues sont calmes, pas d’affolement particulier, pas de longues files d’attente devant les distributeurs comme certains l’ont laissé croire. Mais nous voyons bien la désespérance au travers certains regards et majoritairement chez les plus âgés.

    Les retraités sont parmi les plus touchés par la politique d’austérité mis en place avec des retraites, diminuées de façon drastique, souvent les seules sources de revenus permettant de faire vivre enfants et petits enfants, rappelons que le taux de chômage des jeunes de moins de 25 ans dépasse les 50%.

    Alors ils subviennent aux besoins comme ils peuvent, arpentent les rues et vendent à la sauvette des cartes postales, des ballons,…certains voient dans ce qui est à jeter ce qu’ils peuvent récupérer. Il faut vivre.

    A suivre

    Pascale La Renaudie

    Militante de Per a pace



    [1] Albert Jacquard

    [2] Autocars Santoni

    [3] La grande majorité des dons envers l’association proviennent de particuliers et d’entreprises locales. 

    [4] Albert Jacquard 1925-2013 – Chercheur et humaniste français de renom.

    [5] Syrisa : parti politique grec de gauche

    [6] Depuis janvier 2015, 78000 entrées de migrants en Grèce (chiffre à début juillet)

    [7] Alexis Bénos : Voir article comment on démantèle la sante publique en favorisant le privé.

    [8] Monde Diplomatique – Août 2015 « Leur seul objectif était de nous humilier » Yanis Varoufakis

     

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  •  

    Le Burkina Faso et sa population victimes d’un coup d’Etat

     

    Communiqué de presse de Per a Pace

     

    On se souvient que le 31 octobre dernier la jeunesse et la population du Burkina Faso, à la faveur d’un mouvement citoyen,  chassaient Blaise Compaoré Président au pouvoir depuis l’assassinat de Thomas Sankara le 15 octobre 1987. Une véritable révolution et un réel espoir pour la société civile engagée pour le respect des droits fondamentaux à vivre digne et libre.  Un gouvernement de transition était mis en place, chargé d’organiser des élections dans un cadre démocratique. Ces élections présidentielles et législatives devaient avoir lieu le 11 octobre prochain.

    Hier, mercredi 16 septembre, après un coup d’état militaire perpétré par le Régiment de sécurité présidentielle (RSP), le général Gilbert Diendéré, patron du RSP, s’est autoproclamé Président d’une nouvelle entité, le Conseil national de la démocratie (CND). Cet homme fort de l’ancien régime, proche du Président déchu s’est construit de solides attaches en France et en Europe. En 2008 il a d’ailleurs été décoré de la légion d’honneur par Nicolas Sarkozy.

    C’est aussi un homme au passé trouble, il a été le chef du commando qui a assassiné Thomas Sankara en 1987. Actuellement au Burkina Faso, de nouvelles enquêtes et investigations sur cet assassinat sont en cours. Après l’exhumation des restes supposés de Thomas Sankara et de ses compagnons, des 1ères conclusions devaient être rendues le jeudi 17 septembre par le tribunal militaire. Faut-il y voir l’une des raisons à ce coup d’état ?

    L’association Per a Pace condamne avec la plus grande fermeté cet acte violent, meurtrier porté contre le peuple et la démocratie. Consciente de la gravité de la situation à travers le message du « Balai Citoyen », mouvement de la jeunesse et de la société civile au Burkina, qui appelle à « résister et à  la désobéissance civile contre le coup d’état », Per a Pace interpelle la communauté internationale qui, sans langue de bois et arrière-pensée, doit prendre ses responsabilités pour isoler et condamner les putschistes, libérer les otages et rétablir au plus vite l’état de droit, la démocratie en permettant la poursuite du processus électoral mis en œuvre par le gouvernement de transition et voulu par le peuple.

    L’association Per a Pace qui intervient depuis de nombreuses années, dans le cadre de la solidarité et des échanges culturels avec les associations du Burkina Faso, (un film sera prochainement diffusé à ce sujet) a créé des liens d’amitié qui la porte à soutenir tous ceux qui s’engagent au quotidien et dans des situations difficiles et dangereuses à défendre le respect des droits humains et fondamentaux, (le droit à l’eau, le droit à la santé, le droit au travail…).

    Nous appelons les citoyens de notre pays à peser de tout leur poids pour que la Paix et la Justice l’emportent.

    Ajaccio le 17 septembre 2015   

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  • interdit aux italiens
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  • Une question de responsabilité

    Se rassembler pour une vraie politique de gauche et écologiste

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    Remise en cause des 35h, réfugiés errants dans Paris, campements inhumains, attaques contre le code du travail, provocations dans les dé- crets d’application de la loi Macron, crise d'un modèle agricole libéral et productiviste, budgets austéritaires en préparation …Jusqu’où ira-t-on ? La crise politique, sociale, démocratique, écologique en France et en Europe s’amplifie. L’afflux des réfugiés poussés par les guerres et la misère exige des réponses solidaires. L’Europe ne doit pas se barricader ! La France doit ouvrir ses frontières ! Accueillir les réfugiés est parfaitement à la portée de ses moyens et n’est pas contradictoire avec le logement des sans toits. Nous sommes tous de la même humanité, n’en déplaise aux semeurs de haine du FN et des droites extrêmes. Cette rentrée souligne la démultiplication des urgences et la nécessité de porter une réponse politique à vocation majoritaire. Les élections de décembre prochain annoncent une nouvelle sanction pour le pouvoir en place, la droite menée par Sarkozy veut profiter de cet affaiblissement en se glissant dans le sillage d’un Front National qui vise la conquête de deux régions dans le Nord et en Paca. Cette situation et ce « drame » politique qui s’annonce doit susciter un débat et une réaction d’ampleur sur les conséquences des choix aggravés d’austérité, sur les menaces climatiques et le nouveau modèle de développement à inventer, sur la mise en concurrence entre les territoires, sur la société égalitaire et démocratique que nous voulons.

    L’indispensable rassemblement

    Une alternative politique peut et doit être portée par le Front de gauche auprès de ses partenaires et des citoyennes engagées à combattre la fatalité et changer la société. Seul le rassemblement, de celles et ceux déterminé-es à résister à l’austérité, à la concurrence de tous contre tous, à la dépossession démocratique des populations face à de méga-régions et méga-métropoles, aux grands projets inutiles, est à même de porter les exigences populaires et les aspirations sociales pour faire barrage à la droite et l’extrême droite, et exprimer de vraies valeurs de gauche et écologistes. Le rassemblement de ces forces n’est pas seulement possible, il est aussi indispensable pour construire une alternative et l’espoir émancipateur qu’il porte. En lien avec les discussions dans les régions, cela suppose que le Front de gauche propose de toute urgence une réunion nationale regroupant toutes les forces susceptibles de s’engager dans une campagne commune (mouvements sociaux et alternatifs, EELV, Nouvelle Donne, socialistes dissident-es, courants écologistes et antilibéraux/décroissants, NPA …) pour construire les convergences nécessaires. Les difficultés rencontrées dans plusieurs régions dans la construction de ces démarches de rassemblement implique de tout tenter pour éviter une dispersion mortifère : il faut tout faire pour lever les obstacles ! Le Front de gauche, de par son histoire récente, de par son expérience de mise en commun, peut et doit être le point d’appui pour permettre de construire un cadre de confiance, de co-élaboration et de co-construction.

    Sortir des divisions et des logiques boutiquières

    Cela suppose également, que chacun-e puisse participer et trouver sa place dans ce rassemblement, sans préalable ni mise à l’écart de quiconque. Il est de notre responsabilité collective de s’entendre, si l’on veut modifier les rapports de force, mettre en échec la politique du gouvernement et conjurer les catastrophes annoncées. C’est le seul moyen de permettre l’implication populaire et citoyenne, en ouvrant largement notre démarche. Nous souhaitons que la constitution des listes réponde conjointement à trois objectifs :

    - une participation citoyenne de celles et ceux qui s’engagent dans cette campagne à la constitution des listes et à l’animation de la campagne. 

    - une représentation équilibrée et sans préalable des forces politiques, y compris sur la répartition des têtes de listes.

    - des rencontres doivent également être engagées avec tous les partenaires potentiels (collectifs citoyens, personnalités, quartiers populaires, associations issues de l’immigration…) Ce sont là, à notre avis, les conditions à réunir pour rassembler et porter un projet solidaire, citoyen, écologique, féministe. Ce n’est pas seulement nécessaire, c’est aussi indispensable et urgent !

    Le vendredi 11septembre 2015

    L’Équipe d’Animation Nationale d’Ensemble ! 

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  • discussion4Pour renier la gauche, François Hollande va jusqu’à se renier lui-même dans un mea culpa. Il regrette de ne pas avoir appliqué la « TVA sociale »  de Nicolas Sarkozy. Il renie ses multiples déclarations contre cette TVA qui devrait être qualifiée d’antisociale et non pas de sociale : un cadeau de plus au patronat payé par le peuple. Il déchire virtuellement les piles de  tracts qui expliquent pourquoi il ne fallait pas augmenter la TVA et que c'était absurde économiquement. Il disqualifie une fois de plus la gauche et la politique. En outre, il assume pleinement de ne pas avoir renégocié le traité européen comme il s’y était engagé fortement lors de sa campagne présidentielle. Au parti socialiste, certains grognent.. Qu’attendent-ils ces « frondeurs » pour renverser la table et quitter un parti qui, au pouvoir, n’a plus rien de socialiste? Le cœur de la politique de François Hollande n’est pas à gauche. Son mea culpa sur la TVA dite sociale est-il l’annonce d’une mesure similaire pour accompagner la baisse des impôts sur les revenus annoncée en deux temps, d’abord soumise à la croissance et ensuite promise sans condition ? Donner d’une main et reprendre de l’autre est une gymnastique intellectuelle et administrative à laquelle l’énarque qu’il est a été formé.  

    La sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann a affirmé mercredi que "François Hollande n'est pas à la hauteur d'un homme d'État". Il faut admettre que sa politique du compromis prend la tournure d’une pratique de la compromission avec le patronat sur le plan intérieur et avec les USA sur le plan extérieur. L’histoire ne retiendra de lui que son cynisme et son infidélité. Il ne cherche qu’à maintenir des privilèges et à s’associer à la politique des grandes puissances économiques. L’humanisme relèverait, pour ces grandes puissances, d’un idéalisme, à savoir les droits de l’homme et la justice. Toutefois la diplomatie de la France ( et de ses alliés) est celle du réalisme économique libéral, à savoir, derrière l’intérêt national, celui des multinationales. Actuellement l’Europe est devenue le refuge de migrants syriens et irakiens notamment. Ils sont les victimes de la déstabilisation de l’Irak, de la Lybie et de la Syrie, mais aussi de l’apparition du califat Daech. L’explosion du nombre des migrants a été relayée par les médias comme un problème. Il aura fallu la publication d’un enfant de trois ans retrouvé mort sur une plage turque pour réaliser qu’il est, avant tout, un problème humain. Pour nombre de Kurdes-Syriens réfugiés en Turquie, les Nations Unies ne leur reconnaissent pas le statut de réfugiés et les autorités turques refusent dès lors de leur fournir un visa de sortie. Voilà pourquoi Aylan et sa famille ont pris la mer. Comme des centaines d’autres. Voilà la raison de la mort du petit garçon de 3 ans qui a tant ému. Le père a survécu. Il a dû s’enfuir de Turquie malgré un accueil prévu au Canada où il a de la famille mais un refus de visas d’entrée par les autorités canadiennes.  Pas de visa d’entrée, pas de visas de sortie et pas de statut de réfugiés malgré la réalité de leurs malheurs. Aucun JT n’a relaté clairement cela et que la famille était des Kurdes syriens, communauté mal vue par Erdogan qui  a bombardé les Kurdes en Irak et en Syrie.

     « Les pays européens qui ont transformé la Méditerranée en un cimetière de migrants partagent la responsabilité de chaque réfugié mort", a déclaré le président turc en rappelant que la Turquie est l’un des pays qui a accueilli le plus de réfugiés sur son sol. C’est exact mais l’exploitation politique qu’en fait Erdogan est cynique, lorsque l’on sait que les autorités turques refusent des visas de sortie qui jettent les réfugiés dans les bras des passeurs. Il occulte que c’est à partir de la Turquie que des passeurs opèrent. Il occulte que des commerçants turcs vendent des gilets de sauvetage aux futurs naufragés qui partent des rives turques. Il a fallu la médiatisation d’un enfant noyé pour que Hollande se mette d’accord avec Angela Merkel sur des quotas de réfugiés à accueillir. Comme si d’autres familles et d’autres enfants ne se sont pas noyés avant cette photo. Comme si le rôle de la Turquie ne lui était pas connu. Il continue à feindre de l’ignorer.

    La presse française est censurée ou s’autocensure lorsqu’il s’agit de dénoncer le rôle de la Turquie. Elle suit en cela la politique passée et actuelle de la France. La Turquie est un grand marché. Elle est membre de l’Otan comme la France. Il faut ménager son président islamiste Erdogan. Quand on constate comment la France et l’union européenne  (et autres pays occidentaux) traitent la Russie, on se demande ce que Poutine a de plus critiquable qu’Erdogan. Erdogan est-il moins autocrate que le Président russe ? La Turquie n’a-t-elle pas violé les droits de l’homme en occupant une partie de Chypre depuis 1974 ? Il y a bien là une violation du doit internationale de la part d’Ankara depuis plus de quarante ans. Il ne fait plus mystère que Erdogan a joué et joue encore le double jeu avec Daech, qui sert ses projets politiques contre la Syrie et les Kurdes. Il massacre les Kurdes du PKK et autres mouvements de gauche luttant contre les Djihadistes. Erdogan bombarde les Kurdes comme, en Syrie, Assad le fait contre son peuple. Des armes seraient encore livrées par les Turcs aux Djihadistes. Récemment, la justice turque a interdit au journal "Cumhuriyet" de diffuser des images d’une spectaculaire livraison turque d'armes à Daech. Le crime n’est pas, pour Erdogan, d’armer Daech mais de révéler les livraisons turques.

    Malgré un pouvoir turc qui emprisonne les journalistes et les opposants, notre ministre des affaires étrangères se complaît dans une posture turcophile. L’ancrage politique favorable à l’Etat turc est maintenu en France par des lobbies dont le plus connue est le Cercle et institut du Bosphore, fondé par le patronat  turc et, au sein duquel, on trouve des personnalités du monde politique (dont  Alain Jupé et Pierre Moscovici) et journalistique français.

    Il n’est pas étonnant que François Hollande n’ait pas encore tenu une promesse électorale faite aux Arméniens : une loi de pénalisation du négationnisme. Que restera-t-il de François Hollande dans la grande histoire ?  Rien de ce que l’on pouvait attendre d’un politicien dans la lignée de Jean Jaurès qui figure parmi les premiers dénonciateurs du génocide arménien.

    Les guerres et la famine sont les conséquences de l’organisation mondiale, l’inégale répartition planétaire des richesses et des égoïsmes des États. Comme son prédécesseur Nicolas Sarkozy, François Hollande n’est pas un homme d’Etat. Ce sont des hommes du Système. Hollande n’est pas socialiste. L’a-t-il été vraiment ? Il est le fossoyeur de la gauche qualifiée, dans les médias,  de « radicale et extrémiste » pour mieux la tuer. Ne pas renoncer à des idéaux de justice sociale, est-ce subversif et extrémiste ? Y renoncer est-ce être encore de gauche ?

    S’aligner sur les USA et l’Allemagne, est-ce une posture indépendante et  humaniste dans le règlement des conflits ?  Comme Sarkozy, Hollande base la politique extérieure sur le scénario des gentils et des méchants, du Bien contre le Mal selon le scénario déjà utilisé en Irak et en Lybie. Ce sont les USA qui définissent le Bien et le Mal, qui désignent les méchants, y compris ceux qui étaient les alliés d’hier. Aujourd’hui l’Arabie Saoudite et le Qatar restent des gentils, malgré leur soutien aux Djihadistes avec qui ils partagent un Islamisme radical dont on connaît la barbarie. L’Iran revient dans le camp des gentils si ses dirigeants abandonnent l’idée du nucléaire à des fins militaires. Un nouveau marché s’ouvre sur la prise en compte de bonnes intentions à cet égard mais sans tenir compte de l’intégrisme islamiste des mêmes dirigeants iraniens. L’intégrisme chiite devient respectable grâce à l’intégriste sunnite barbare de Daech. Là encore on nous présente l’intégrisme gentil et l’intégrisme méchant.

    Hollande, comme Sarkozy, cherche à démontrer qu’il est un chef de guerre humaniste. Pour lui, la défense de la France passe par l’ordre mondial et se joue par des interventions armées en Afrique et au Proche-Orient. Des soldats français tuent et meurent pour la France à des milliers de kilomètres de l’Hexagone.  L’intervention au Mali est  la référence historique de Hollande, en oubliant que, dans cette région d’Afrique, le djihadisme a été armé par le gentil Sarkozy contre le méchant Kadhafi. Des dictatures succèdent aux dictatures après de opérations  guerrières internationales. Aujourd’hui le gentil est Erdogan et les méchants Poutine et Assad… Les chantres cyniques de ce manichéisme organisent le désordre mondial au profit des pilleurs de richesses et des marchands d’armes, au nom du devoir d’ingérence. Bush père et fils ont largement contribué à enrichir les marchands d’armes. Souvenons-nous du faux prétexte de l’arme nucléaire pour liquider Saddam Hussein. Loin de nous l’idée de réhabiliter des dictateurs mais Bush Junior était-il animé par des motivations humanitaires ? Dans quel état se trouve aujourd’hui l’Irak, après l’occupation américaine ? Que fait Hollande ? Il vend les Rafales de Dassault.

    Daech est un monstre créé contre les Chiites irakiens pro-iraniens, le Syrien Assad et  les Kurdes. Comme dans les films d’horreur, le monstre a échappé à ses créateurs. C’était déjà le cas pour Ben Laden armé par les Américains contre la Russie en Afghanistan.  

    En Ukraine, on désigne les méchants : les séparatistes et Poutine. On parle peu des groupes néo-nazis ukrainiens, d’une révolution encouragée par des pays européens ( et les USA) et  récupérée par des oligarques.  

    On pourrait revenir sur l’attitude pro-israélienne du pouvoir socialiste lors des premières bombardements sur Gaza qui ont fait tant de morts palestiniens en 2014.  François Hollande est dans tous les mauvais choix politiques et porte atteinte à une image de la France déjà largement écornée par Sarkozy. Il n’a que le faux courage du cynisme. Il veut faire croire qu’il suffit de prononcer des discours humanistes et de se dire de gauche pour poursuivre une politique contraire à toutes les valeurs de gauche, et en premier lieu l’humanisme. Nul doute que les élections régionales seront encore un désaveu de sa politique faite de compromissions et de mensonges. Il restera englué dans l’impopularité. Le pire est qu’il renforce la droite et l’extrême-droite, en portant préjudice à toute la gauche.

    Les sondages laissent à penser que les élections présidentielles se joueront à droite au deuxième tour avec un pourcentage d’abstentions record. Il faudra alors construire la vraie gauche sans Hollande et les Solfériniens. Nous avons une belle devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. Il faut lui rendre sa signification révolutionnaire dans un projet de société basé sur la justice sociale et non pas sur le profit de quelques uns distributeurs de prébendes à des chiens de garde. Rappelons que les prébendes étaient une pratique de l’Eglise en faveur de ses clercs récompensés pour leurs services et qu’elle a été supprimée par la Révolution. Il faut croire qu’elle a fait florès dans notre république laïque lorsque l’on examine les revenus et avantages de nos élus, de nos hauts-fonctionnaires et, en premier lieu, de nos présidents de la république. Les chefs d’Etat  français et les chefs de gouvernements recasent  même leurs amis dans diverses fonctions comme chargés de missions, ambassadeurs, préfets hors-cadre, membres du Conseil économique et social, conseil constitutionnel… etc. La liste est longue des promotions distribuées comme des prébendes.

    La gauche n’est pas morte avec le pseudo-socialisme de Hollande et compagnie. La semaine prochaine, la fête de l’humanité est l’occasion de venir débattre au sein des différentes composantes d’une gauche qui ne capitule pas. Le mouvement « Ensemble », auquel adhère Manca alternativa, aura son stand. Venez le visiter ! Venez y passer de bons moments ! Venez y débattre !

    Babbone

     

    Le programme d'ENSEMBLE à la fête de l'HUMA

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    Vendredi 11 :

    13h : Ouverture du stand

    16h-17h30 : Après-midi en musique avec Maître Chat (Hip-Folk à la française)

    17h30-18h30 : Présentation de "Syndicalisme, 5 défis a relever" de P Brody et JC Branchereau, en présence des auteurs, animée par la commission Mouvements sociaux et débats d'Ensemble!

    18h30-19h30 : Présentation de "La révolution allemande" de C Harman présenté par S Budgen et L Levy.

    Soirée live

    20h-21h : La Dernière Mesure (Hip-hop)

    21h30-22h30 : Jazzrooteen (Jazz fusion)

    23h-00h : Or Not (Hard rock)

    Samedi 12 :

    10h30-12h30 : débat : Face à la politique du gouvernement, quelles initiatives sociales et politiques à la rentrée? avec des représentants du Front de Gauche et de la gauche politique

    12h30-13h30 : Inauguration en musique avec Le Balafond (chanson française engagée)

    14h-15h30 : débat Combattons le chômage avec l'Apéis 

    15h30-16h30 : Conférence gesticulée sur la transition énergétique, par Philippe Massé de l'association Elise

    16h30-18h : débat : Les jeunes pour la justice climatique ! Mouvements de jeunesse et mobilisations climatiques dans la perspective de la COP 21

    18h-19h30 : Echange avec le courant d'EELV : La Motion Participative

    Soirée Live

    20h-21h : Loépoldine (Chanson française, Folk)

    21h30-22h30 : Twins Phoenix (Urban Pop : Hip-Pop, Rock, Reggae)

    23h-00h : Collectif Braavos (DJ Set)

    Dimanche 13 

    9h30- 10h30 : Présentation du Projet Itinéraire Bis, café culturel associatif dans le Tarn, par Romain Jammes, initiateur du projet 

    10h30-12h : débat : La Turquie à la croisée des chemins... avec des militants du HDP et des militants du mouvement social

    12h-13h : Apéro-concert : Guyom Touseul (chanson française)

    13h-14h : présentation de "De Le Pen à Le Pen. Continuités et ruptures" par JP Gautier et le groupe de travail antifasciste d'Ensemble!

    14h-15h : présentation de En découdre! Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société de Fanny Gallot en présence de l'auteure

    15h-16h : concert : Los Republicanos (musique révolutionnaire espagnole)

    Ensemble! participe à la campagne BDS : Vente de solidarité de produits artisanaux palestiniens, les prisonniers palestiniens à l'honneur (expo photos)

    Et toujours, la cave (vins bio, producteurs indépendants), la bière artisanale, les assiettes des producteurs d'Ile de France, les rhums arrangés et les glaces de la Belle Aude

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