• La Corse sera la seule région de France ou en décembre prochain les élections territoriales seront convoquées avec de nouvelles règles du jeu, impliquant la suppression des deux conseils départementaux pour fonder une collectivité unique. 
    Le rassemblement des progressistes doit en être la priorité si l’on veut influer positivement sur le cours des choses, permettre les nécessaires traductions politiques que les Mouvement Sociaux sont en droit d'attendre. Il faut recréer l'espoir car dans notre région une personne sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté.
    Mais pour recréer l'espoir, Il va falloir comme pour les élections présidentielles et législatives, proposer un programme en rupture avec les politiques actuelles, un programme anti liberal et anti austérité, un programme qui traite des urgences sociales économiques et démocratiques de la Corse. 
    Nous ne partons pas de rien. Il y a le travail sur le terrain, mais aussi les 14% de voix réalisés par Jean Luc Melenchon en Corse et les 9% aux législatives obtenus par la Corse Insoumise et le Parti Communiste. En effet, unie et débarrassée de considérations politiciennes, la gauche de transformation sociale, avec son projet politique centré sur "l'Intérêt Général Humain"peut représenter un espoir nouveau. 
    Ce qui reste comme une évidence, c’est que les aspirations au changement n’ont pas disparu, les rassemblements et manifestations de ces jours ci, montrent qu’il existe encore assez de forces disponibles pour leur donner vie. 
    Mais pour cela, il faut à gauche une construction résolument non politicienne, claire dans les ruptures à effectuer et surtout débarrassée des querelles partisanes. 
    Il nous faut en effet être capable d’affirmer des ruptures radicales avec des modes de pensée et certains comportements. 
    L’affirmation de sa propre identité politique n’a de sens que dans le respect des autres. 
    La gauche de transformation sociale et écologique doit s’engager résolument dans cette construction de type nouveau. Elle le fera, si elle arrive à élargir sa base et permettre à chaque citoyen et mouvement qui le souhaite de trouver sa place dans ce nouveau rassemblement émancipateur.

    Jacques Casamarta

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  • Alstom, une bonne affaire, Macron une mauvaise...Alstom va passer sous le contrôle de l’allemand Siemens. Cette opération se fait dans des termes beaucoup plus désavantageux pour la France que celle repoussée, il y a trois ans, sur les conseils d’un certain Emmanuel Macron. La grande liquidation industrielle se poursuit ce mercredi avec les chantiers de Saint-Nazaire. On ne peut que constater qu’elle s’est accélérée avec Emmanuel Macron , conseiller et ministre de l’Economie de François Hollande, devenu Président de la république par défaut et toujours grâce au vote dit « républicain » entre l’extrême-droite FN et notre Jupiter 1er qui a toujours avancé masqué et ses frais de maquillage à l’Elysée (révélés dans la presse et confirmés par l'Elysée) sont le symbole de sa duplicité dont le slogan est "En même temps". Il ne faut surtout pas oublier qu’Emmanuel Macron a été chargé des fusions d’entreprises au sein de la banque Rothschild. On se demande si ce dernier ne poursuit pas la même mission aujourd’hui encore ?

    Le gouvernement français enfume en termes lyriques une opération qu’il pilote depuis plusieurs semaines. Pour lui, il s’agit rien de moins que de la création « d’un Airbus du ferroviaire ». Comme à chaque opération de ce type, l’argumentaire est bien rodé et les chiffres les plus flamboyants sont avancés. L’opération vise à créer si ce n’est un géant mondial, au moins européen. Le nouvel ensemble pèsera plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires… Et Siémens se montrerait un actionnaire majoritaire bienveillant… comme la Général Electric américaine qui n’a pas tenu ses promesses de maintien des emplois et d’embauches, sans doute. 

    En attendant tout s’est fait et se fait en catimini, comme pour la Général Electric. En vérité, Siemens contrôlera le capital d’Alstom et décidera de tout..

    Le député de Droite Dupont Aignan rappelle sur son site  que « Lors du saccage d’Alstom, le Ministre de l’Economie Emmanuel Macron avait pris des engagements très clairs qui se sont avérées des mensonges :

    1) L’Etat s’engageait à exercer une option d’achat sur 20% des 28% actions d’ Alstom contrôlées par Bouygues. Emmanuel Macron affirmait même que « L’Etat exercera cette option d’achat (…) au côté d’Alstom Transport (…) pour peser ». En réalité l’Etat n’a jamais exercé cette option d’achat. Bouygues prête à Bercy une part d’actions. Ce prêt finit en…octobre 2017 ! Une illusion pour gagner les élections  

    2) Emmanuel Macron avait prétendu que les 12,35 milliards euros de la vente à GE permettraient à  Alstom Transport d’investir pour se consolider. En réalité, après de multiples péripéties et le montant ahurissant des dividendes versés, il ne restait pratiquement rien à la trésorerie  pour qu’ Alstom grandisse !

    Le PDG de Siemens, Joe Kaeser a fait d’ailleurs part dès 2015 au Figaro de son analyse sur  AlstomTransport « vouée à devenir une entreprise relativement petite, devant lutter pour rester compétitive sur un marché soumis à un processus de consolidation rapide ». Autrement dit, Alstom Transport était dès sa naissance voué à être rachetée par Siemens, Bombardier ou par le nouveau champion chinois CCRC !"

    Dupont Aignan  dénonce même un conflit d’intérêts permanents entre La Banque Rothschild et Emmanuel Macron.

    « Alstom est par ailleurs conseillé par la banque Rothschild, confirmant le conflit d’intérêt permanent avec l’entreprise qui a rendu M. Macron millionnaire et chez qui le président avait toujours des intérêts financiers lors de sa déclaration de patrimoine présidentielle ».

    Et il ajoute :

    « Il est donc grand temps que le Parlement crée un Commission d’Enquête Parlementaire  ce que je demande depuis 2014 avec d’autres collègues députés comme Jacques Myard ou Daniel Fasquelle ».

    Alstom, une bonne affaire, Macron une mauvaise...Toutes celles et ceux, qui (se disant de gauche) ont voté Macron, devraient avoir compris que l’enfumage et le mensonge sont ses méthodes pour faire passer des vessies pour des lanternes. Il ne supporte aucune opposition et s’est mis dans la tête que sa fermeté plaît davantage que sa politique, ce qui ne fait que renforcer son air jupitérien de plus en plus affirmé. Sa bête noire est Jean-Luc Mélenchon et  n’oublions pas qu’il a qualifié de « fainéants, cyniques et extrêmes » les « Insoumis ». Il montre ouvertement son exaspération. Accompagné par quelques éditocrates, il s’appuie sur le nombre ridicule donné par la police (30.000) pour considérer  le rassemblement du 23 septembre "raté". Tout le monde sait que la vraie participation est divisée par 3 ou 4 par les autorités. Tout les gens présents s’accordent à dire qu’il y avait plus de 100.000 manifestants.  Même des JT ont été obligé de parler de réussite devant les images de la place de la Bastille. C’est pour cela qu’Emmanuel Macron est profondément irrité par le leader insoumis. Cité par Le Canard, le Président balance avec animosité : « Les révolutionnaires sont souvent des ratés du suffrage universel. Son modèle, c'est Maduro et son Assemblée constituante. C'est pour ça qu'il appelle à une Constituante en France ! » Quelle mauvaise foi de la part du chef de l'État ! Le projet de Constituante de Jean-Luc Mélenchon et sa volonté d'instaurer une 6e République remontant avant 2012. Nicolas Maduro est président de la République du Venezuela depuis 2013 et la mort d'Hugo Chavez… Surtout, comme le rappelle le journaliste du Monde Abel Mestre, la Constituante vient de la Révolution française qui a, elle-même, influencé le bolivarisme. Le bolivarisme est aujourd’hui revendiqué comme école de pensée par une partie de la gauche française, dont La France insoumise.   

    Les Allemands vont faire une bonne affaire en contrôlant Alstom mais les Français ont fait une mauvaise affaire en élisant Macron !

     

    Pidone

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  • Avec Clémentine AUTAIN, Olivier BESANCENOT, Elsa FAUCILLON et Eric COQUEREL, le débat public animé par Pierre Jacquemain, rédacteur en chef de la revue Regards s'est déroulé le Samedi 16 Septembre 2017 à 17h30 lors de la Fête de l'Humanité...

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    N'en déplaise à Macron, on continue

     

    La deuxième journée de manifestations, de grèves et d'actions diverses s'est déroulée à travers le pays, ce jeudi 21 septembre.  A Bastia et à Ajaccio, plusieurs centaines de personnes ont battu le pavé des rues pour exiger le retrait des ordonnances sur le travail. Certes la mobilisation a été inférieure à la journée du 12 septembre, mais la détermination des manifestants a été aussi forte. La presse, aux ordres du pouvoir macronien, dans sa grande majorité, s'est évertuée à parler d'échec pour les syndicats organisateurs. Mais notre bon président jupitérien aurait tort de s'en réjouir. La colère et la détermination de salariés ne va pas retomber de sitôt. D'autres actions sont prévues dans les prochains jours. Les routiers Cgt et Fo vont entrer dans la danse le 25 septembre. Il est à parier que le mouvement sera fort. Les retraités seront dans la rue le 27 septembre, de même les fonctionnaires le 10 octobre, à l'appel - c'est à souligner - de l'ensemble des syndicats.

    Demain, 23 septembre, la France insoumise organise une marche dans les rues de Paris pour protester contre ces "fameuses" ordonnances et dénoncer le coup d'état social organisé par Macron.

    A suivre.

     

     

     

      

     

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  • Parler du peuple, c'est bien. L'écouter c'est encore mieux

    La liste unique de la vraie gauche,

    une nécessité politique pour la Corse

     

    La séquence politique que nous venons de vivre ces derniers jours n’est pas exaltante pour toutes celles et tous ceux qui souhaitent et se battent pour une véritable alternative à la politique du pouvoir macronien.

    En effet, lors de la Fête de l’Huma – lieu et moment exceptionnel de fraternité et de solidarité, avec ses centaines de milliers de participants – Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, s’est livré à une charge intolérable et inadmissible contre la France insoumise et plus particulièrement contre Jean-Luc Mélenchon, absent de la fête, pour cause de voyage à la Réunion. Il faut dire que cette intervention intempestive a gâché ou refroidi le moral de nombreux militants dont la préoccupation majeure est de créer les conditions d’un vrai rassemblement de toutes les forces de rupture et de transformation sociale. Ce qui devait arriver, arriva. Presque aussitôt la réponse de Jean-Luc Mélenchon est tombée, lequel a traité la direction du Parti communiste d’organe «  en voie de disparition ». La formule est pour le moins inappropriée et n’est pas faite pour calmer le jeu.

    Ce genre de partie de ping-pong ne fait plus rire. Il en va de l’avenir de la vraie gauche dans ce pays. Le syndrome italien nous guette, c’est-à-dire la disparition pure et simple de cette même gauche.

    Les divers égos et ce désir d’hégémonie de part et d’autre doivent cesser. Tous nos efforts doivent converger vers un seul but, combattre dans l’unité et la diversité la politique antilibérale - au seul profit des marchés financiers - menée par Emmanuel Macron et son gouvernement. Un grand mouvement social est en train de se lever. Il faut l’aider à se développer et à s’amplifier et non à le contrarier.

    Dans ce contexte il est du devoir des membres de nos organisations, des électeurs qui veulent l’unité – pas à n’importe quel prix – de peser de tous leurs poids et de dire basta.

    Quelle est la situation en Corse et quelles sont les conséquences de cette diatribe entre le Parti communiste et la France insoumise ?

    Des délégations du Parti communiste et de la Corse insoumise se sont rencontrées à plusieurs reprises dans le but d’établir une liste commune aux prochaines territoriales de décembre, sur la base d’un programme clair et précis. Un programme de rupture et de transformation sociale pour la Corse. Un accord a été conclu lors d’une réunion en date du 12 septembre. Cet accord sera soumis à l’appréciation des membres de chaque organisation signataire. C’est la seule possibilité de faire entendre de vraies voix dans la future assemblée territoriale unique. Il faut rappeler que celle-là sera dotée de pouvoirs plus étendus. Il n’est pas question pour nous de laisser le champ libre à la droite dynastique, claniste, à une pseudo gauche – prosélyte de la foi macronienne - aux élus du Front national et aux nationalistes et autres autonomistes dont la préoccupation essentielle – et jusqu’à preuve du contraire – n’est pas  la situation sociale et économique de la grande majorité des Corses. Il nous faut impérativement la présence d’élus de la vraie gauche et la seule condition, répétons-le, c’est d’unir nos forces. Les absents ont toujours tort.

    En Corse aussi, nous n’avons pas échappé à la bataille des égos. Pour preuve. Jean-Luc Mélenchon s’est empressé, sans consultation préalable, alors que la direction de la France insoumise était au courant depuis plusieurs semaines de la démarche unitaire, de condamner l’accord, la qualifiant au passage de tambouille politique ! Au-delà d’une attitude intolérable et méprisante, pour ne pas dire blessante pour des dizaines de militants  de Manca alternativa et des groupes d'appuis de la Corse insoumise - qui au passage se sont mouillés la chemise pendant les campagnes électorales de la présidentielle et des législatives - cela pose le problème du fonctionnement de la France insoumise, de sa structure, de la relation entre les groupes d’appuis et la direction nationale, etc.

    Pour Manca alternativa qui a rallié dès le début la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle et qui également contribué à la création et au développement des groupes d’appuis en Corse, il n’est pas question de se soumettre à la volonté d'une seule personne, même si cette personne nous a habitués à des postures beaucoup plus positives. Manca alternativa considère même que le comportement de Jean-Luc Mélenchon est contre-productif et risque de porter atteinte au renouveau de la vraie gauche en Corse et ailleurs.

    La liste unique aux territoriales est une nécessité politique, non de la tambouille. L'unité que nous recherchons n'est pas la reproduction de la gauche plurielle, ni d'autres formules du passé, avec des accords de sommet. Elle est vivement souhaitée par une grande majorité de nos électeurs. C'est ce qui ressort de nos différents contacts sur le terrain. Oui le peuple, comme diraient d'aucuns, a parfois le droit à la parole.

    La voix de la rupture et de la transformation sociale doit se faire entendre à la prochaine assemblée territoriale. Ne pas apprécier cela, c’est faire preuve de cécité politique.

    Nous en appelons à la raison collective.

    Manca alternativa.

    20 septembre 2017

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  • Après le 21, une date à retenir

     

    Samedi 23 septembre

    Grande marche sur Paris

    à l'initiative de la France insoumise

    contre le coup d'état social organisé par le pouvoir macronien

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  •  

     Allons aux territoriales avec toutes les forces de la vraie gauche

     

     

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    Voici un exemple qui prouve que l'unité de tous ceux qui se réclament de la vraie gauche et qui se prononcent pour une rupture avec le système ultralibéral est payante.

    Etait-ce de la tambouille ?

    Aujourd'hui, le député Ruffin défend ardemment à l'assemblée nationale et dans sa circonscription les idées pour lesquelles il a été élu.

    Pourquoi ce qui a été possible pour les législatives ne le serait-il pas pour les territoriales, en Corse?

    Des négociations ont eu lieu entre le Parti communiste et la Corse insoumise. Un accord a été trouvé pour la constitution d'une liste unique de la vraie gauche. Cette liste inclurait également des représentants d'autres forces politiques et des militants syndicaux, associatifs et autres. Elle s'appuiera sur un programme clair et sans compromission. Programme de rupture et de transformation sociale, pour la promotion d'une nouvelle Corse, débarrassée des dynasties politiques, du clientélisme qui gangrènent notre île depuis des lustres.

    Dans les prochains jours les membres de chaque organisation concernée se prononceront sur la validation de l'accord..

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