• A qui la faute?

    pomidou_giscard

    Une disposition est à l'origine de l'endettement des états : l’article 104 du traité de Maastricht qui avalisa la loi Giscard-Pompidou-Rothschild de 1973. Cet article interdit aux états d'emprunter à leur banque nationale (prêt sans intérêts) et les oblige à se tourner vers les banques privées qui prêtent avec intérêts. Des projections démontrent qu'une dette sans intérêts se résorbe. Ce sont les intérêts qui ont fait boule de neige et grossit astronomiquement cette dette. C’est donc ce système ultralibéral qui a créé la crise. Ce sont les banques et les investisseurs qui en tirent profit. 

    Les banquiers privés ont placé leurs hommes au cœur des Etats et privatisent la création monétaire. G. Pompidou, avant d'être président de la République était un banquier. De 1945 à son élection comme président de la République en 1969, il exerçait des fonctions au gouvernement français tout en continuant à travailler au service de la banque Rothschild de1954 à 1958 et de 1959 à 1962. Le 8 janvier 1959 il devint Directeur général de la Banque Rothschild. Pourtant, il a néanmoins été nommé en mars 1959 au Conseil constitutionnel où il a siégé jusqu'en 1962. L'article 25 de la loi du 3 janvier 1973, de Pompidou et  Giscard d'Estaing, "interdit au Trésor public d'être présentateur de ses propres effets à l'escompte de la Banque de France". On observe depuis un grave manque d'indépendance de l'Etat français au profit des intérêts privés des banquiers.

    L'une des idées centrales de Hyman Minsky (économiste américain), exprimée dans Stabilizing an Unstable Economy(1986), est que la stabilité engendre l'instabilité, le capitalisme lui-même se déséquilibrant intrinsèquement:en se lassant de profits modérés. Les investisseurs, en période de croissance, commencent à prendre des risques plus élevés, mettant en péril la stabilité du système. Dès lors, seule une régulation financière peut permettre de limiter la spéculation et de prolonger une croissance stable.L’instabilité inhérente des activités financières est la véritable cause de la crise.

    En France, c’est la Droite qui a mis en place le système qui a généré une dette astronomique pendant que les banquiers et les spéculateurs s’enrichissaient  avec les euros de la Banque centrale européenne. Merci Messieurs Georges Pompidou et Giscard d’Estaing !... Interrogé en 2008, Valéry Giscard d’Estaing déclara que « La réforme des statuts de la Banque de France, adoptée sous le mandat de Georges Pompidou et lorsque j’étais ministre des Finances, est une réforme moderne qui a transposé en France la pratique en vigueur dans tous les grands pays : il s’agissait à l’époque de constituer un véritable marché des titres à court, moyen et long terme, qu’il soit émis par une entité privée ou publique» et évitant ainsi « une situation d’inflation monétaire permanente ».Aujourd’hui, c’est aux peuples que ces « imbuffati » (gonflés) font payer la crise. En France, contrairement aux Allemands, la croissance est davantage tributaire du marché intérieur que des exportations. En diminuant le pouvoir d’achat des Français, Sarkozy ne fait pas le choix de la croissance mais celui de la récession. Il abandonne la souveraineté nationale au bénéfice d’une Allemagne qui n’a aucun intérêt à remettre en cause l’article 104 du Traité de Maastricht auquel il veut ajouter la « règle d’or » pour verrouiller le système.

    Alors que la plupart des peuples européens subissent la crise, le gouvernement allemand impose la loi du système bancaire privé malgré les dettes qu’il génère et cela pour rester le premier exportateur européen. « Acheter allemand »,  proclament leurs publicités. Le premier de la classe gardera la meilleure note. En défenseur intransigeant de l’ultralibéralisme, il n’est pas près de la perdre. Montrer en exemple, Merkel  assure le maintien d’un système mis en place par les banquiers et en premier lieu la banque américaine Goldman Sachs qui dirige en sous main l’Union européenne. Goldman Sachs a été le plus grand contributeur à la campagne Obama. Tim Geithner, le secrétaire au Trésor d’Obama, a choisi comme bras droit un lobbyiste qui travaille depuis dix ans pour Goldman.aux Etats-Unis, où la règle de l’article 104 n’a pourtant pas son équivalent.  En Europe, c’est encore le système bancaire américain et ses agences de notation qui commandent même dans cette période de crise. Goldman Sachs a placé des ancien cadres. Une Europe sans réel leader mais affublée du couple ultralibéral franco-allemand dans lequel l’Allemagne mène la danse pour mettre au pas anglo-saxon.

    En France, la droite au pouvoir est celle des avocats d’affaires, des cadres de l’Oréal et d’autres entreprises financières ou non. La politique menée par Sarkozy le démontre depuis cinq ans avec les cadeaux fiscaux aux plus riches (dont Liliane Béttencourt, la fraudeuse du Fisc, pour 30 millions d’euros réglés par le Trésor public) et la rigueur pour le peuple. Il mène une politique de démantèlement des services publics au détriment de la santé, de la sécurité, de l’enseignement et de l’emploi. Le champion du chômage et de la dette n’assume même pas son bilan catastrophique. Il est plus facile de désigner des boucs émissaires.

    Il est temps de lui dire : « D’abord l’humain ! » et de le renvoyer à Neuilly s’occuper de ses anciens administrés richissimes.

     

    tchaosarko

     Signé: Pidone

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