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    Déclaration d’Inseme à Manca concernant les menaces proférées à l’égard des agents municipaux d’Ajaccio et les événements qui ont suivi.

    Inseme à Manca soutient les agents municipaux de la ville d’Ajaccio qui ont été victimes de menaces que nous condamnons. Les travailleurs de la ville, dont l’activité est essentielle, n’ont pas à subir en plus de conditions de travail parfois pénibles, des intimidations et des violences.

    Les pouvoirs publics savent depuis longtemps que le quartier des Cannes, comme d’autres à Ajaccio, est ouverts aux trafics, et que la drogue circule.

    C’est le système dans lequel nous évoluons avec un libéralisme débridé, un individualisme forcené, un modèle de consommation à outrance, des services publics en difficulté, qu’il faut mettre en cause. 

    Pour autant, l’indignation qui est légitime face aux menaces et intimidations, ne doit pas laisser place à une récupération haineuse et puante de la part de mouvements d’extrême droite. La manifestation qui a eu lieu ce jeudi 17 août a été l’occasion pour certains de développer une fois de plus, agressivité, haine et racisme à l’égard d’une communauté.

    La drogue est bien entendu un problème très grave sur notre île. Les conséquences sont désastreuses pour les jeunes et leurs familles.  Elle doit être combattue avec la plus grande fermeté. Elle ne doit pas être le prétexte à des comportements haineux et racistes.

    Ceux qui ont inscrit « Arabi Fora » font honte à toute l’île et devraient se rappeler que les vrais responsables de la drogue sont les mafias.

    Les mafias, qui s’inscrivent bien dans le système de prédation capitaliste, ne font qu’exploiter la misère engendrée par la drogue tout en gangrénant la Corse.  

    S’il y a un mot d’ordre à avoir aujourd’hui c’est « Mafia Fora !!! »

     

                                                   Ajaccio le 22 aout 2023.

     

     

     

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  • Une victoire à la Pyrrhus ?

    Notre monarque constitutionnel a parlé à la télévision. Pour dire quoi ? Rien de bien surprenant, de bien sensationnel. Il a dit avoir raison – tout seul comme un grand – sur la contre-réforme du régime des retraites, dans l’intérêt des Françaises et des Français, malgré l’avis contraire de la grande majorité de la population du pays. Pour lui, le fameux « cheminement démocratique » est arrivé à terme. Donc, point barre, on passe à autres choses. Et de proposer tranquillement, avec un aplomb remarquable, d’ouvrir de nouveaux chantiers durant les 100 prochains jours - vain à bien des égards – afin de regagner la confiance des Françaises et des Français. 100 jours pour discuter du pouvoir d’achat, de la santé, de l’Education, etc. Mais qu’a-t-il fait pendant ses six ans de règne à l’Elysée ? Rien de positif. Il a tout simplement mené une politique de régression sociale et d’assujettissement à Bruxelles et aux marchés financiers. Aura-t-il la volonté de faire autrement ? On ne peut qu’en douter. Chasser le naturel il revient au galop. Cette posture d’Emmanuel Macron n’est que mascarade et duperie. Sa crédibilité est en chute libre, y compris dans des franges de l’opinion qui jusqu’ici le soutenaient.

    Le déni, toujours le déni

    Notre monarque continue donc à se complaire dans le déni. Il pense avoir gagné contre un mouvement social d’une ampleur exceptionnelle. Mais sa victoire apparente ne serait qu’une victoire à la Pyrrhus. Souvenons-nous. Le roi d’Epire a certes battu les Romains, mais au prix de lourdes pertes qui entraineront sa chute. Notre président subira-t-il le même sort que Pyrrhus ? Cela dépendra de la capacité du mouvement social à continuer la lutte pour le retrait de la loi sur les retraites, mais également pour d’autres causes aussi importantes comme les services publics, l’école, la santé, l’inflation, le pouvoir d’achat, etc.

    La responsabilité de la gauche

    Cela suppose dans le même temps que de vraies perspectives s’ouvrent pour un véritable changement de politique. Cela suppose que les partis de gauche s’unissent et dépassent leurs contradictions internes, fassent preuve d’autocritique et offrent un autre visage plus crédible pour reconquérir les millions de salariés, entre autres, qui se sont réfugiés dans l’abstention ou encore se sont jetés dans les bras d’un parti xénophobe et raciste, comme le Rassemblement national.

    Faisons de ces 100 jours un moment inédit pour que notre roitelet prenne une retraite bien méritée. Le premier mai sera un bon début.

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  • Et de onze

     

    Notre monarque constitutionnel s’en est allé en Chine, pour montrer ses muscles et donner la leçon à Xi Yinping, l’homme fort de l’empire du milieu. Ce dernier a dû assurément trembler d’effroi devant les propos de l’hôte de l’Elysée. Pendant de ce temps la détermination de la grande majorité des salariés se maintient à un niveau exceptionnel comme le prouvent encore les centaines de milliers de manifestants qui ont battu le pavé ce jeudi 6 avril, dans de nombreuses villes, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales. De même des centaines d’actions diverses qui se sont multipliées un peu partout dans le pays (grèves dans le public, le privé, barrages filtrants, occupation d’universités, et de lycées, blocages de raffineries, etc.).

    Certes, on assiste à un tassement de la participation au mouvement social. Cela peut se comprendre après deux mois de luttes sociales intenses qui au passage coûtent très chers aux salariés grévistes.

    D’aucuns pourraient y voir de la résignation, de la fatigue, de l’épuisement. Ils auraient tort de s’en réjouir. L’affaire est loin d’être pliée. La lutte va continuer et la colère grandit davantage chaque jour.

    Le pouvoir macronien persiste et signe. Il reste dans le déni et le mépris. Il prend le risque d’une aggravation de la crise sociale et démocratique qui secoue le pays, crise aux conséquences incalculables.

    La seule solution pour sortir de cette crise, c’est le retrait de la contre-réforme des retraites.

    A Ajaccio on a retrouvé cette détermination à poursuivre la lutte, avec 2000 manifestants qui l’ont criée haut et fort.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Regain

    Notre monarque constitutionnel a parlé. Il s’est adressé à son bon « peuple », lui demandant humilité, compréhension et surtout soumission. Il a répété que la contre-réforme des retraites était nécessaire, obligatoire, indispensable pour le bien être des Français ! Le ton utilisé suintait à l’évidence le mépris et l’arrogance. Le pouvoir – disait-il – allait mettre en œuvre sa « réforme » en occultant allègrement la réalité du pays et, continuer son « cheminement démocratique ». Fermons le ban et passons à autre chose.

    Notre Rastignac national pensait ainsi éteindre l’incendie qui se propage à travers le pays. Jouer sur une éventuelle lassitude de la grande majorité de la population hostile à la contre-réforme. Espérer sur une fracture du front syndical. Résultat, c’est le contraire qui se produit. Macron a contribué à un regain, ce jeudi 23 mars, du mouvement social qui s’est traduit par une multitude de manifestations à travers le pays, par des grèves dans divers secteurs de l’activité économique, par de nombreux blocages, etc.

    L’ampleur du mouvement social en a surpris plus d’un, y compris dans les media qui depuis plusieurs jours spéculaient à l’unisson sur un effondrement du mouvement de protestation. Ils en seront pour leur frais.

    Dans le contexte actuel il faut s’attendre au développement de la thèse du chaos et de la violence. Si chaos et violence il y aurait ce ne serait que le produit de la politique économique et social du monarque et de ses affidés.

    En Corse, les manifestations d’Ajaccio et de Bastia ont également connu un regain notable.

    A Ajaccio près de 3000 personnes ont battu le pavé du cours Napoléon à l’appel de l’ensemble des syndicats. A Bastia on devait noter la présence de 3500  manifestants.

    La lutte continue, avec la même détermination.

    Rendez-vous mardi 28 mars.

    Regain

    Regain

    Regain 

    Regain 

    Regain 

    Regain 

    Regain

    Regain

    Regain

    Regain

     

     

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    Et de huit

    La Corse est loin de se résigner et d’accepter que le pouvoir macronien mette en place une contre-réforme de notre système de retraite. A l'instar de ce qui se passe sur le continent. Ainsi de nombreux salariés du public comme du privé, des retraités, des jeunes se sont retrouvés devant la gare des Chemins de fer de la Corse à Ajaccio – environ 2000 - ce mercredi 15 mars 2023, pour ensuite arpenter le cours Napoléon jusqu’à la préfecture de région. Même si on a pu constater une baisse de la participation à la manifestation par rapport au 7 mars, la volonté de poursuivre la lutte contre un projet inutile et injuste demeure intacte.

    Quel que soit l’issue du vote à l’Assemblée nationale, notre Rastignac national et son équipe de godillots auraient tort de croire que la messe est définitivement dite.

     

     

     

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    Bis repetita

     

    On ne lâche rien !

    N'en déplaise à certains esprits chagrins et autres zélateurs du pouvoir macronien – qui comptaient sur le pourrissement du mouvement et la lassitude des gens - il y avait beaucoup de monde dans les rues, les places de plus de 300 villes et villages du pays, y compris en Corse. De même a-t-on assisté à de puissantes grèves dans pas mal de secteurs stratégiques, comme l’énergie, les transports, les ports, la sidérurgie, la pétrochimie. Sans oublier l’éducation nationale, la santé et bien d’autres, comme des barrages routiers, des blocages d’universités, de lycées, des distributions de tracts et discussions avec les populations.

    Evénement exceptionnel, historique ! Chacun choisira l’adjectif idoine. Une chose est certaine. La journée du 7 mars a été massive. Elle a montré non seulement la colère de la grande majorité de la population et des salariés, mais aussi et surtout leur détermination à continuer la lutte pour s’opposer à la contre-réforme du régime de retraite par répartition, basé sur un principe fondamental, à savoir la solidarité intergénérationnelle.

    A Ajaccio, plus de 4500 personnes ont répondu à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales. Le cortège est parti de la Fnac, boulevard du prince impérial, pour rejoindre la préfecture de la Corse du Sud. Il faut souligner l’ampleur de cette manifestation unitaire, rarement vue dans un mouvement social.

    La lutte continue.

    Nouveau rendez-vous samedi 11 mars.

    On ne lâche rien !

     

    On ne lâche rien !

     

    On ne lâche rien !

    On ne lâche rien !

    On ne lâche rien !

     

     

     

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  • Et de quatre !

    Ce samedi 11 février a connu une quatrième journée de manifestation pour dire basta à un projet de loi injuste et inutile. Un projet de contre-réforme de notre système de retraite par répartition, basé sur le principe de solidarité. Comment peut-on parler de réforme – qui veut dire amélioration de l’existant selon le Petit Robert – quand on veut faire passer l’âge légal de départ à la retraite actuellement de 62 ans à 64 ans ? La question mérite d’être posée.

    Du monde, beaucoup de monde donc, un peu partout à travers le pays, en particulier dans les petites et moyennes villes – cela ne s’était pas vu depuis longtemps. Ajaccio n’était pas en reste puisque la participation peut être évaluée à 3200 personnes. N’en déplaise à certains esprits chagrins qui s’évertuent sans vergogne sur les ondes radio et de télé à minimiser le niveau de participation aux  diverses manifestations. D’ailleurs, cette petite musique a déjà été entendue depuis quelques jours. C’est la preuve d’une certaine fébrilité, voire une sourde inquiétude qui règne au sein de l’exécutif et de ses relais médiatiques.

    La lutte continue. D’autres actions sont prévues. Le pouvoir doit entendre la colère et l’opposition de la grande majorité des Françaises et des Français. En cas de refus, le pouvoir doit s’attendre à un durcissement du mouvement de protestation qui pourrait aller jusqu’à un blocage de l’économie le 7 mars prochain.

     

     

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