• Certaines déclarations de Nicolas Sarkozy, au terme du G20 à Cannes, méritent d’être relevées.

    Ainsi, par exemple, notre président, avec une sincérité remarquable, voire une innocence mal contenue, s’est livré à une charge redoutable contre les paradis fiscaux. Ceux-ci doivent être éliminés une fois pour toute dans l’intérêt des peuples. On ne peut qu’applaudir.

    Mais que penser de cette nouvelle diatribe contre ces paradis ?

    Rien ou plutôt disons que cela ressemble à de la pantalonnade d’autant plus que ses chers amis du Fouquet’s et ses  principaux soutiens sont ceux-là même qui alimentent sans vergogne ces  paradis.

    Mais au-delà de ces remarques de «jaloux », on a envie de dire à Nicolas Sarkozy : Chiche, prenons dès aujourd’hui les mesures nécessaires et suffisantes pour éradiquer une fois pour toutes les fameuses planques dans les Caraïbes, au Lichenstein, à Monaco ou ailleurs.

    On peut toujours rêver, surtout à quelques semaines de l’arrivée du père Noël.

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  • sans titre-1Le capitalisme boite. Il  a les bourses stériles. Il a besoin de ses cannes politiques pour faire de moulinets. Il réunit ses pécheurs du  G20 à Cannes. Il veut toujours monter les fausses marches de la spéculation et mettre l’humain à genoux… mais dans "genou", il y a « Je » et « nous ». Je me révolte car nous sommes !  Le G20  est le vain chœur des vingt faux-culs… Ils seront sur la Croisette les 3 et 4 novembre prochains.  Depuis plusieurs jours, des policiers et des gendarmes sillonnent dans tous les sens cette région où les villes sont mises par leurs élus sous télésurveillance. Un état de siège à cause des assises de gens qui se couchent devant les banquiers. Ils ont choisi de venir après la Toussaint, donc après les morts. Sans doute ont-ils à fleurir quelques cadavres dans leurs coffres ? On sait déjà à qui ils veulent faire payer  leur héritage… Ne l’oublions pas : la crise, c’est eux ! Il s’agit d’une crise financière. La rigueur annoncée ne doit servir qu’à payer les banques pour éviter de subir comme la Grèce des prêts à des taux d’usure dont le seul effet est de conduire à la faillite. Le capitalisme convoque son G20. A chacun sa conception de la démocratie… un mot inventé par les Grecs qui semblent le redécouvrir enfin. Ils pourraient se dire bientôt : C’est là que les Athéniens s’atteignirent… et que le grand capital capitula !

    Aujourd’hui, les Altermondialistes tiennent leur QG dans les anciens abattoirs et organisent un défilé à Nice, un contre-sommet du G20. Place Massena, des formes humaines accroupies ou assises (Œuvre de l’artiste catalan Jaume Plensa)  représentent les sept continents et les échanges et apports des différentes communautés.  L’Italie n’est pas loin. Devant cette œuvre contemporaine et toutes ces têtes dans les nuages, je pense aux sculptures d’Alberto Giacometti… à l’homme qui marche ! L’homme debout !...

    Signé: Pidone

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  • « Ceci est  vraiment un moment historique qui restitue à la Palestine quelques uns de ses droits ».

    C’est en ces termes  que s’est exprimé Ryad Al Maliki, ministre des Affaires  étrangères de Palestine, le 31 octobre à Paris. Il saluait ainsi la décision prise à la majorité de la Conférence annuelle de l’Unesco, de reconnaître officiellement son pays, au grand dam des Usa et de l’Etat d’Israël.

    « Nous ne pouvons pas accepter l’adhésion de la Palestine » a déclaré l’ambassadeur américain. Et de menacer de ne plus verser la contribution de son pays, évaluée à 22%. Quant au représentant israélien, il s’est écrié, sans vergogne : « Il s’agit d’une tragédie ». Une tragédie pour qui ? Cette attitude est inadmissible. Au nom de quoi et de qui ce dernier s’arroge-t-il le droit de parler ainsi ? De tels propos ne peuvent en aucun cas faciliter le rapprochement entre les peuples israélien et palestinien.

    La France a voté pour l’adhésion. C’est une bonne chose. Outre les Usa et Israël, 12 pays ont voté contre, dont l’Allemagne et le Canada. 52 pays se sont abstenus dont l’Italie et la Grande-Bretagne.

    Cet événement – certes symbolique - doit être considéré comme une étape décisive vers la reconnaissance officielle de la Palestine comme pays souverain par l’Onu.

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  • Papandreou, premier ministre grec, a annoncé que le plan de rigueur imposé par l’Europe sera soumis au peuple par voie référendaire. Cette décision doit être saluée  et soutenue par tous ceux qui veulent en finir avec les diktats imposés par les marchés financiers et les agences de notation.

    L’annonce survient à la veille de l’ouverture du G20 à Cannes et déjà les réactions affluent en particulier d’Allemagne et de France.

    L’Élysée parle de décision « effarante et consternante ».

    Effarante et consternante, une décision de soumettre des mesures graves de conséquences au verdict populaire ? On croit rêver. Quelle conception de la démocratie ont les tenants du pouvoir ?  Il est vrai que ces gens-là  se sont allègrement assis sur le résultat du référendum de 2005.

    Donc, Papandreou a décidé de consulter le peuple grec. Il était temps. Mais il l’a fait contraint et forcé par de puissantes grèves et de nombreuses manifestations qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.

    Cela dit, il est à craindre que les pressions sur la Grèce n'aillent en se multipliant. De même les chantages et les vociférations en tout genre.

     

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  • Pour les marchés financiers et les agences de notation

     

    On connaît le programme du Parti socialiste. Sans être méchant, on pourrait se contenter de dire qu’il ne casse pas trois pattes à un canard. Les marchés financiers et les agences de notation s’en accommoderaient fort bien.

    Mais, ce n’est pas tout. Pour certains socialistes, il faut revoir les ambitions du parti à la baisse.

    Il suffit d’écouter ce qu'a déclaré, lundi 31 octobre 2011, sur France 2, Jérôme Cahuzac, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. « François Hollande puisera dans notre programme, mais ne pourra en réaliser la totalité, car tout simplement les moyens du pays ne le permettent pas ».

    Encore un petit effort, on sera alors en droit de se poser la question : Quelle différence y a-t-il entre les mesures prises par le pouvoir Ump et celles proposées par le Parti socialiste ?

    Si on a bien compris les paroles de Jérôme Cahuzac, une fois aux affaires, la gauche mènerait une politique de rigueur et d’austérité. Les marchés financiers et les agences de notation pourront mener leurs sales besognes en toute tranquillité.

    Ce qui est navrant dans cette affaire, c’est que les dirigeants socialistes n’ont aucunement tiré les leçons de l’échec  de Jospin, en 2002.

    Les gens préfèrent toujours l’original à la copie.

     

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  • et du monde

     

    On avait eu dans un passé sinistre un sauveur de la France. Aujourd’hui dans un contexte différent, fort heureusement, on a un sauveur, non seulement de la France, mais de l’Europe…et pourquoi pas du monde entier.

    C’est le sentiment qu’on pouvait avoir en écoutant et en regardant la prestation télévisée du président de la République, sur France 2 et TF1, jeudi 27 octobre 2011.

    Grâce à ses multiples interventions et rencontres avec le gratin européen et en particulier avec la chancelière Angela Merkel, Nicolas Sarkozy est parvenu, avec un sens aigu de la modestie, à mettre d’accord les 17 sur un certain nombre de points qui sauveraient l’Europe. Une performance.

    Premier point. Les investisseurs privés sont cordialement appelés à renoncer à leurs créances sur la Grèce, à hauteur de 50%, soit 100 milliards d’euros. Ce que ne dit pas Sarkozy c’est que ce renoncement sera assuré, pour l’essentiel et sous la pression d’Angela Merkel, par les banques grecques. Donc les banques françaises, la Société générale, la Bnp et le Crédit agricole s’en tireront relativement bien.

    Le deuxième point porte sur la recapitalisation des banques de la zone euro afin de faire face à la baisse des obligations d’Etat que ces mêmes banques possèdent.  La recapitalisation porterait sur 106 milliards dont seulement 8 pour les établissements français. Alors pourquoi tant d’agitation sur les marchés financiers sinon de créer un climat de peur.

    Le troisième point concerne le fameux Fonds européen de stabilité financière (FESF). De 250 milliards actuellement disponibles, le Fonds passerait à 1000 milliards ! Une bagatelle. Reste posé le problème de l’alimentation du Fonds en période de crise financière. Les Etats de la zone euro sont déjà passablement endettés. Alors, dit Nicolas Sarkozy, on va se tourner vers les pays émergents, dont la Chine, le Brésil ou encore la Russie ! Ce sont eux qui vont devenir les prêteurs. Etonnant retournement de l’Histoire.

    Toujours dans le cadre de son intervention, le président de la République s’est livré à une attaque en règle contre les 35 heures et la retraite à 60 ans, source de tous nos maux actuels. Sans jamais d’ailleurs apporter une quelconque preuve. La technique est simple. On assène des assertions jusqu’à ce qu’elles deviennent des vérités.

    A la question sur la rigueur et l’austérité, Nicolas Sarkozy s’est contenté de répondre que « la rigueur ce serait baisser les salaires et les retraites ». Pour lui, il n’en est pas question. Ne dit-on pas de lui qu'il est très sensible à la situation des chômeurs, des précaires et des salariés aux maigres revenus.

    Dans le train de mesures déjà prises et à venir : taxe sur les mutuelles, baisse des remboursements sur certains médicaments, augmentation prochaine de la tva, augmentation des taxes d’habitations et des loyers, par exemple, n’est-ce pas déjà une nouvelle ponction sur les salaires et les retraites ?

    Enfin Nicolas sarkozy s'en est pris violemment à la proposition de François Hollande de créer 60.000 postes dans l'Education nationale. "Oû va-t-on trouver l'argent ?", s'est-il écrié. Sans partager toutes les positions du candidat du parti socialiste, il est du devoir d'un pays moderne de faire de l'Education nationale la priorité des priorités.

    Au fait, combien coûtent à la France, donc aux contribuables, la guerre en Afghanistan et l'intervention en Libye?

    De qui se moque-t-on ?

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  • Un accord sur le court terme… Les autorités européennes ont décidé  de recapitaliser le système bancaire de l'Union européenne à hauteur de 106 milliards d'euros. Les banquiers divisent par deux la dette publique grecque dans leurs comptes.  Il leur a été demandé de renforcer leur solvabilité financière pour atteindre un ratio de fonds propres de 9% d'ici fin juin 2012 et de renoncer à distribuer dividendes et bonus. Plusieurs banques ont fait savoir qu’elles ne feraient pas appel aux deniers publics. En France, les besoins de recapitalisation sont évalués par l'Autorité bancaire européenne (ABE) à 8,8 milliards contre 5,2 milliards en Allemagne. Le gouvernement français a laissé entendre que les banques de l'Hexagone n'auraient pas recours à ces garanties publiques. Les efforts de recapitalisation bancaire se concentrent principalement en Grèce (30 milliards d'euros), en Espagne (26 milliards) et en Italie (15 milliards).  Ces mesures, annoncées pour résoudre la crise de la zone Euro, n’apportent qu’une solution bancaire provisoire au problème grec et ne répondent qu’aux exigences des agences de notation. La rigueur reste donc au programme des gouvernants ultralibéraux.

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  • Fannuloni*, voleurs, magouilleurs, fraudeurs.

    Voici quelques épithètes, sans compter les noms d’oiseaux divers et variés, qui qualifient les Grecs.

    Ces gens-là ont vécu au-dessus de leurs moyens, dit-on. Aujourd’hui, ils doivent payer. 350 milliards d’euros de dettes. Monstrueux.

    Ils ont le culot, ces Grecs, de manifester, de défiler, de dénoncer les mesures que la majorité social-démocrate a fait voter au parlement. Mesures de la dernière chance pour répondre aux injonctions des marchés financiers et de l’Europe. Mesures qui vont saigner davantage les couches les plus faibles du pays. Autant dire au condamné à mort d’appuyer sur la détente du pistolet collé sur sa tempe.

    Ce qu’on ne dit pas à propos de la crise grecque, au-delà des insultes, c’est de dire quels sont les vrais responsables de la crise.

    Certaines couches sociales n’ont jamais payé d’impôts, en particulier les riches armateurs grecs, les gros commerçants, les médecins, les restaurateurs et bien d’autres professions libérales. Seuls les salariés ne pouvaient  pas y échapper. Les dépenses militaires, disproportionnées, ont pesé lourdement sur le budget de l'Etat grec. Au profit des marchands d'armes, parmi lesquels on retrouve en bonne place des fournisseurs français.

    En outre, pour essayer de faire face à la dette publique, les différents gouvernements de droite et pseudo de gauche, ont fait appel aux banques privées, dont la Société Générale, lesquelles banques se tournaient vers la Banque européenne pour emprunter à un taux particulièrement raisonnable, à savoir 1,5%. Ces mêmes banques prêtaient des fonds à hauteur de 8 à 13%, générant quelques bons profits.

    Il y a aussi le boom immobilier sur les côtes grecques et crétoises au bénéfice des couches aisées de l’Europe du Nord, allemandes et anglaises en particulier. Ce boom a subi lui aussi les effets de la fameuse crise des subprimes, sans compter le désastre écologique engendré. Il suffit, par exemple, d’aller voir sur la façade nord de la Crète pour s’en convaincre. Comme par hasard les plus virulents dans l’attaque contre les Grecs ce sont précisément les Allemands et les Anglais.

    Alors, aujourd’hui on parle de plus en plus de renoncer à une partie de la dette grecque. Ce n’est que justice. Les profiteurs doivent  payer, après s’être gavés pendant des décennies sur le dos des Grecs.

    La France et d’autres pays ne sont pas à l’abri d’un tel désastre. Raison de plus pour mettre en œuvre une politique économique et financière libérée des injonctions des marchés et des agences de notation.

    * Fainéants

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  • Khadafi est mort.

    Le peuple libyen est enfin libéré d'un tyran sanguinaire et mégalomane, après plus de 40 ans de dictature et de terreur.  Nous passerons sur la manière dont Khadafi a été liquidé, ni nous ne verserons une quelconque larme sur sa dépouille mortelle. Les puissances occidentales jubilent et étalent sans vergogne leur satisfaction."Le tyran est tombé grâce à nous", proclament-ils en boucle sur tous les media de la planète. Mais à quel prix ? Probablement des milliers de morts et des destructions massives. La guerre devait être de courte durée. Quelques jours suffiraient, se vantaient  les interventionnistes de tout poil. Elle a duré huit mois.  Ce qui prouverait que Khadafi n'était pas aux abois comme l'affirmaient d'aucuns, en particulier le vrai-faux ministre des affaires étrangères, un certain Bernard-Henri Levy. On a essayé de justifier l'intervention de l'Otan, à la tête de laquelle s'agitait notre président de la République, au nom de la démocratie  et du peuple libyen. Cela nous renvoie à la tristement célèbre intervention en Irak.

    Libérer le peuple libyen ?

    Une plaisanterie macabre. Parlons plutôt de ces fameuses réserves de pétrole  qui font saliver les Sette maggiore, comme on les qualifiait à une certaine époque. A savoir les grandes compagnies pétrolières déjà engagées dans une course effrenée pour la maitrise de l'or noir.

    Et maintenant ?

    Nous espérons que le peuple libyen prenne en main son propre destin.Toutes les forces de progrès à travers le monde doivent l'y aider. Mais des doutes subsistent. La guerre - qui n'est pas encore finie - va laisser des traces profondes. Le pays est ruiné. Les populations meurtries et divisées. Le Conseil national de transition est composé d'éléments hétérogènes et la lutte pour le pouvoir est déjà ouverte. Des risques de dérapages existent, y compris une dérive islamiste qui ne répondrait aucunement au besoin impératif de construire une Libye nouvelle, libre et démocratique. Il est probable que les puissances occidentales vont  jouer avec ces contradictions afin de s'accaparer les richesses du pays.

    Encore un mot sur ce qu'on appelle le bal des hypocrites ou plus prosaïquement le bal des faux culs.

    Avant février 2011, Khadafi était courtisé par tous les puissants de ce bas monde. On se l'arrachait même. On l'invitait à Paris, par exemple, avec tous les honneurs qui convient à un grand homme d'Etat. On lui vendait des armes. Beaucoup d'armes. Et bien d'autres choses encore. Khadafi était une personne de bien, très fréquentable. On le revoit  encore sur le perron de l'Elysée en compagnie de Nicolas Sarkozy, tout deux satisfaits comme des larrons en foire. Et puis, changement de programme à 180 degrés. Khadafi n'était plus honorable. plus fréquentable. Il devenait l'homme à abattre. Il a été tué. Un mort ne parle pas.

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