• Après moi le déluge

     

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    La conférence internationale sur les émissions de gaz à effet de serre vient de s’achever à Durban, en Afrique du Sud, sur un constant d’impuissance. Pendant plusieurs jours, les délégations de 193 pays ont essayé d’améliorer le protocole de Kyoto. Ce protocole a été signé le 11 décembre 1997. Il est entré en vigueur le 16 février 2005 et ratifié en 2010 par 168 pays, avec une exception de taille, celle des Usa.

    L’accord visait à réduire entre 2008 et 2012 de 5,2%, par rapport au niveau de 1990, les émissions de gaz à effet de serre. A un an du terme de la période considérée, la conférence a constaté que les objectifs ne seraient pas atteints. Bien au contraire. Le volume de gaz émis connaîtrait une augmentation significative. Selon certains experts, si la tendance actuelle se poursuivait, le point de non retour serait atteint en 2015. Il faudrait alors s’attendre à une aggravation de la sécheresse, à la multiplication des tempêtes, à la montée irrésistible des eaux, etc.

    Qui sont les pollueurs ?  Ceux-là mêmes qui ont refusé de ratifier le traité de Kyoto, comme les Usa – le plus gros pollueur de la planète -  ou qui se sont dédis comme la Chine, l’Inde, le Canada, le Brésil. Et ces pays ne sont pas décidés à ralentir leur émission de gaz. Mieux, ils continuent à polluer de plus belle. Quelques exemples. Les Usa et le canada se sont lancés dans l’exploitation à outrance des sables bitumeux pour en extraire du pétrole, u caru petroliu, ce cher pétrole. Les conséquences sont désastreuses pour l’environnement, comme le prouve le cas d’Alberta au Canada où l’environnement est littéralement massacré. Autre exemple, celui de la gigantesque marée noire au large des côtes de la Louisiane. La Chine n’est pas en reste afin d’assurer son développement au pas de charge. Quant au Brésil, il continue allègrement à déboiser massivement la forêt amazonienne, véritable poumon pour la planète. Tout ça pour favoriser les biocarburants.

    Cette course effrénée à la pollution n’a qu’un nom, la rentabilité immédiate. Le capitalisme n’a pas d’état d’âme. Il lui faut faire des profits à très court  terme. Au diable, la protection de l’environnement, la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Tout cela n’est que foutaise. 2050 ou 2100, c’est très loin. Et puis après moi le déluge, pour reprendre la célèbre phrase attribuée à Louis XV.

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