• Un reportage édifiant sur le nouveau populisme de l'Extrême-droite européenne qui a abandonné officiellement l'antisémitisme pour l'instrumentaliser en focalisant la haine contre l'Islam....

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  • Le Fouquet’s, brasserie populaire !

    Qui a prononcé cette phrase savoureuse ? Christian Estrosi, maire de Nice, ex-ministre de l’Industrie, ex-champion motocycliste et surnommé « bac moins cinq », à une certaine époque par le « Canard Enchaîné ».

    Le Fouquet’s serait donc un lieu où toutes les catégories sociales pourraient se rencontrer sans discrimination. Il est vrai que près de 1000 personnes – paraît-il – le fréquentent quotidiennement. Les prix y sont abordables. Deux exemples. Une bière ordinaire coûte 9 euros, un repas simple 89 euros. A ces tarifs-là, les ouvriers de chez Peugeot-Citroën de Saint-Ouen, à qui on annonce un plan social, ont tout le loisir de côtoyer les fauchés de Neuilly ou du Seizième arrondissement de Paris.

    Rappelons que le Fouquet’s est le sanctuaire de la Sarkozie. Notre président à peine intronisé, ne s’est-il pas rué, en compagnie d’un équipage célèbre, vers ce haut lieu populaire, au grand dam de ses partisans qui poireautaient sur la place de la Concorde, pour fêter l’événement historique. Quelle ingratitude !

     

    fouquet's

     

    Apocalyse now

    Nouvelle version du célèbre film de Francis Ford Coppola, revue et corrigée par Bernard Accoyer, président de l’Assemblée nationale. En effet le quatrième personnage de l’Etat s’est livré à une rude charge contre la gauche, lors de la présentation de ses vœux pour la nouvelle année. En cas de victoire de celle-ci « le rendez-vous de 2012 aurait des conséquences économiques et sociales comparables à une guerre ». Rien que ça. L’homme ne recule devant rien, même pas devant le ridicule. Il est à l’image de son mentor. La ficelle est un peu grosse. Ca fait penser à l’histoire du voleur qui crie au voleur, pour cacher son forfait et détourner l’attention. N’ayant rien à dire et surtout pas à dresser le bilan de cinq années de pouvoir, pas particulièrement élogieux, et c’est un euphémisme, nos gouvernants et leurs chiens de garde s’adonnent dans l’allégresse à la stratégie de la peur. C’est tellement plus facile et ça peut marcher. Reste à savoir si la majorité des électeurs se laissera flouer.

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  • lepen_libé

    Depuis quelques jours les media ont  les yeux de Chimène pour la blanche colombe qui n’aime pas les étrangers. Les interviewes et les articles se multiplient. Et une idée se répand doucement mais sûrement : «Après tout le Front national devient un parti fréquentable, un parti comme les autres. Et puis il représenterait 20% des électeurs. Peut-on ignorer ces derniers ? ». Donc, ce parti a toute sa place dans le jeu démocratique du pays. Pour notre part, nous refusons de nous laisser enfumer par ce discours. Nous continuons à penser – et nous l’avons exprimé à plusieurs reprises – que le parti de Marine Le Pen reste un parti d’extrême droite, raciste et xénophobe. Ses fondamentaux demeurent les mêmes. Le gauchissement de son discours et l’intérêt subit pour les ouvriers, les employés et les couches moyennes ne doivent pas faire illusion.  Un loup ne peut pas génétiquement se transformer en agneau. L’Histoire est là pour nous rafraîchir la mémoire. Par exemple, les fascistes italiens, à la tête desquels plastronnait Benito Mussolini – un ancien socialiste, pacifiste, avant 1914 – tenaient eux aussi un discours ultragauche. Ils bouffaient en permanence du banquier …et du bolchévique. Eux aussi versaient quelques larmes sur le sort du petit peuple durement touché par les conséquences de la première guerre mondiale. Pendant ce temps, leurs dirigeants festoyaient avec les représentants de la bourgeoisie italienne, ravie de se préserver du péril rouge. On connaît la suite.
    Revenons à la France d’aujourd’hui. Le Front national monte dans les sondages. Il bénéficie sans doute du grand désarroi qui règne dans le pays, surtout dans les couches sociales défavorisées. Il bénéficie, répétons-le,  d’une certaine complaisance des media, non sans arrière pensée. Et c’est là tout le danger.
    Prenons l’exemple de Libération du 9 janvier 2012. Grand titre à la une : "30% n’exclueraient pas de voter Le Pen ». Et de consacrer cinq pages entières à l’égérie de Saint Cloud. Pourquoi un tel engouement pour cette dernière ? Le journal a été moins généreux avec d’autres candidats, en particulier avec Jean-Luc Mélenchon. Essayons d’apporter une explication. D’abord les 30% ne correspondent pas à la réalité du sondage, lui-même sujet à caution. En lisant le tableau, on constate que 12% de gens disent qu’ils ne voteront pas pour Le Pen et se voient intégrés d’office comme des partisans du vote Front national ! N’y a-t-il pas là la volonté de grossir l’influence supposée de ce parti ? Quelle en est la raison ? Y aurait-il de la part de Libération qui roule pour François Hollande, comme chacun le sait, la volonté de contribuer à alimenter un climat de peur, à l’instar de Sarkozy, lors de son fameux discours de Toulon, et, surtout de susciter un réflexe, celui du vote utile? On sait que la peur est l'ennemi de la raison. La question est posée.
    Pour conclure, nous pensons que la gauche doit être précise dans ses propositions alternatives pour gagner ou regagner ensemble des voix qui se sont égarées dans l’abstention ou qui menacent de verser dans un vote qui lui est dangereux et inutile, celui de l’extrême droite.

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  • hamlet_modifié-1

     

    Sarkozy continue de s’amuser à brouiller les cartes et à faire de la gesticulation médiatique. Chaque jour apporte son lot d’annonces  «fracassantes ». C’est que l’homme est un vrai stakhanoviste. Dernière annonce en date, notre président propose d’installer une taxe Tobin à la française, avant la fin 2012. Il y a un mois à peine, un des ses brillants lieutenants, Pierre Lelouche, secrétaire d’Etat au commerce extérieur, s’exprimant devant le Sénat, disait tout le mal qu’il pensait de la dite taxe, qualifiée au passage de contre-productive. Taxe qui pourrait au demeurant nuire à la place financière de Paris. On n’est pas à une contradiction près dans les sphères du pouvoir politique.
    Donc, Sarkozy récidive. Il nous remet la taxe Tobin sur le tapis. Au G20 de Cannes, il avait fait un discours tonitruant sur la nécessité de moraliser le capitalisme financier et de mettre en place la fameuse taxe. Comme a pu le constater, ce fut un gros bide. Les marchés financiers, sans doute impressionnés par la charge de notre président, continuent allègrement leur sarabande d’enfer en spéculant sans vergogne, et les mesures d’austérité tombent comme à Gravelotte.
    Notre président est un tenace. Il ira jusqu’au bout, même seul s’il le faut. Promis, juré, craché. Mais on doit le reconnaître, une fois de plus cette technique utilisée, qu’on pourrait qualifiée de technique du paso-doble, cache mal les objectifs du candidat président : enfumer le peuple français en lui racontant des sornettes, lui faire oublier le peu glorieux bilan de son quinquennat, lui faire avaler en douceur la mise en place de la Tva sociale et surtout l’amener à renouveler son mandat pour cinq ans encore. Non merci. On a assez donné.

    Nota: En 1999, Sarkozy qualifiait cette taxe d'imbécile, face à François Hollande et Robert Hue. Voir l'article sur Rue89 et la vidéo sur le site de l'INA en cliquant ICI.

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  • mutuellesDoit-on interdire le lobbying médical?

    Si le mot lobby est banalisé et peut regrouper diverses activités, un « lobbyiste » est un professionnel rémunéré par des firmes ou des groupes d’entreprises afin de faire pression sur les pouvoirs publics, lorsqu’il est nécessaire, pour des intérêts économique, d’influencer les acteurs intervenant sur des décisions publiques. Il ne s’agit pas de défendre une cause d’intérêt générale par conviction mais d’obtenir des décision d’intérêt général à des fins commerciales en usant de promesses d’argent et de pouvoir. Les lobbies de la santé ciblent en particulier les  leaders d’opinion que sont les professeurs, chercheurs, célébrités médicales. En usant de leurs titres ou de leur réputation, ces derniers peuvent manipuler l’opinion publique, le corps médical, les autorités sanitaires et politiques. Le but des manipulateurs est d’accroître les ventes de médicaments et autres produits médicaux au lieu de faire écho à des découvertes ou des vérités scientifiques. Ils contribuent à façonner un consensus autour d’idées qui sont parfois des contresens sans le moindre fondement scientifique. Des leaders d’opinion sont liés par des contrats avec des laboratoires et placés à la tête d’instances décisionnelles. En situation de conflits d’intérêts, ils peuvent recommander un médicament, autoriser sa commercialisation et son remboursement. Dans l’actualité, des conflits d’intérêts ont été dénoncés : amiante, sur-vaccination face au virus H1N1…  Les scandales sanitaires se succèdent… Médiator et implants mammaires récemment. La recherche publique vraiment indépendante des firmes pharmaceutiques est quasi inexistante. L’Etat finance en partenariat avec le secteur privé.. L’accroissement du nombre des malades est entré dans la comptabilité prévisionnelle comme la progression d’un chiffre d’affaires avec retour sur investissement. On spécule sur les pandémies au lieu de tout mettre en œuvre pour les stopper. Nous sommes dans un système qui devrait inspirer les auteurs des polars les plus noirs. Pendant que les lobbies du tabac et de l’alcool continuent à faire des ravages, les laboratoires vont-ils jusqu’à inventer des maladies pour vendre des médicaments ? Font-il du neuf avec du vieux ? Mentent-ils sur l’efficacité et les effets ? Autant de questions abordées dans un ouvrage paru en octobre 2011.

    Dans son ouvrage « Lobbying et Santé », Roger Lenglet  a analysé minutieusement les actions de lobbying menées dans les domaines du tabac, de l’alcool et du médicament. Il est philosophe et journaliste d’investigation. Il a écrit de nombreux ouvrages consacrés au lobbying, à la corruption et à la santé publique. Il est lié à l’association Anticor et au réseau ETAL (encadrement et transparence des activités de lobbying),

    lobbyingMaintenant distribué dans toutes les librairies, ce livre est coédité par la Mutualité Française et les Editions Pascal. Il met en lumière le travail des lobbyistes qui défendent les intérêts de grands groupes privés. Leurs pratiques va jusqu’à "dissimuler l’impact des produits dangereux ou de les minimiser aux yeux de l’opinion et des autorités". Pour l’auteur, "l’urgence d’encadrer et limiter le lobbying par une loi digne de ce nom ne fait aucun doute au regard des dérives et des enjeux".

    Interview : http://www.adequations.org/spip.php?article1283

    Extraits:: http://www.adequations.org/spip.php?rubrique319

     

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  • balance_rigueur

    Dans tous les pays d’Europe, en particulier ceux du Sud, les plans d’austérité et de rigueur se multiplient. On demande aux peuples de se serrer la ceinture ou de « verser des larmes et faire des sacrifices » comme le déclarait récemment un des hommes de la célèbre banque Goldman Sachs, accessoirement Président du conseil italien, Mario Monti.
    La liste des sacrifices est longue. Nous l’avons déjà publiée. Par contre le volume des larmes versées ou à verser sera difficilement quantifiable.
    Tout le monde participera à l’effort collectif ? Qu’il nous soit permis d’en douter. Par exemple, on apprend de source sûre, par le journal "les Echos", que les salaires des dirigeants du CAC 40 ont augmenté de plus de 30% en cinq ans. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser. Il ne s’agit là que des rémunérations officielles. Les stocks options, les parachutes dorés et autres sucreries ne sont pas comptabilisés. Quant aux malheureux actionnaires de ces grandes entreprises multinationales à base française, ils auront à se partager près de 40 milliards d’euros de bénéfices réalisés en 2011. Il paraît qu'Ils sont aux anges.
    Comme dirait l’autre, en voilà un beau paradoxe. D’un côté, il y a ceux qui se serrent la ceinture, versent des larmes et qui ne sont en rien responsables de la crise actuelle. De l’autre, ceux qui  créent la crise, l’alimentent et en vivent grassement - il faut le souligner - d’une manière éhontée.

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  • légionsarko

    Stone et Charden apparaissent sur la liste des nouveaux récipiendaires de la légion d’honneur. Cette double  nomination a, comme on pouvait s’y attendre, fait polémique et entraîné les commentaires critiques des internautes parmi lesquels…    

    "Au rythme où vont les choses avec la Légion d'honneur selon Sarkozy, c'est refuser la décoration qui va bientôt devenir une marque d'honneur..."

    "Donner la Légion d'honneur à tour de bras n'a aucun sens à part celui de vouloir récolter des voix pour les prochaines élections" =

    "Nicolas Sarkozy vient de mettre un gros nez rouge à la France. Encore de quoi plier en deux tous les observateurs étrangers!"

    Peut-être Sarkozy a-t-il été touché par leur chanson « Président » et ces quelques vers enfantins :

    Quelques Ministres
    Font des intrigues
    Et tirent des plans
    Si tout s’écroule
    Si le bateau coule
    On est tous dedans
    Les uns te flattent
    Les autres frappent
    Comme tu es seul
    Mais quand tu vois un enfant
    Pense à lui et n’oublie pas
    Celui que tu as été autrefois

    Combien sont-ils les amis du Président de la République qui n’ont pas encore la légion d’honneur ?  Ces oiseaux  rares pourraient se compter sur les doigts d’une main car, avant la fin de son mandat,  Sarkozy aura distribué sa boîte de  médailles en chocolat, en  chantonnant « Il y a du soleil sur la France et le reste n’a pas d’importance… »

    Quel est le mérité d’un récipiendaire  à ses yeux ? Le mérite d’être son ami peut-être ? Un cadeau ou bien une compensation honorifique ? On peut se poser alors la question : compensation de quoi ?

    Il n’y a pas si longtemps la presse se faisait l’écho d’une affaire dite Woerth, d’une décoration attribuée à un certain Patrice de Maistre, patron de Mme Woerth dans une société chargée de gérer la fortune de Liliane Bettencourt, elle-même généreuse donatrice dans la campagne électorale du candidat  l’UMP dont Eric Woerth était le trésorier. Patrice de Maistre, a été mis en examen pour abus de faiblesse par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, jeudi 15 décembre à Bordeaux.

    Les affaires Woerth-Bettencourt ont été délocalisées à Bordeaux à la suite d’une guerre judiciaire au Parquet de Nanterre. Selon la presse, le Procureur Courroye serait un proche de Sarkozy et aurait mis les bâtons dans les roues du juge d’instruction Prévost-Déprez  en charge du dossier à l’époque. A Bordeaux, la justice devrait passer avec sérénité, nous dit-on. Inquiétude toutefois : Sarkozy vient de remplacer le Procureur de Bordeaux. Depuis le 7 septembre, le nouveau Procureur de la République de Bordeaux est Monsieur Claude Laplaud, qui était avocat général à Agen. Une belle promotion. Ce haut magistrat a déjà obtenu la légion d’honneur. Qui la lui a attribuée ? Nous l’ignorons mais ce serait bien de l’apprendre. A suivre… ainsi que toutes le nominations, promotions et autres reclassements pré-électoraux.

    Dans ce feuilleton judiciaire, La juge Prévost-Desprez est menacée de sanctions disciplinaires après avoir fait état dans le livre "Sarko m'a tuer" de deux témoins ayant dit avoir vu Nicolas Sarkozy recevoir des espèces chez Liliane Bettencourt pour financer sa campagne présidentielle. Elle s'est retirée provisoirement du dossier sensible du Mediator à Nanterre, à la demande de sa hiérarchie.

    La liste est longue de la distribution des légions d’honneur sur lesquelles on devrait s’interroger davantage que celles de Stone et Charden… un exemple:

    serevier

    Jacques Servier, l’inventeur du Mediator, bardé de distinctions. Ces trente dernières années, le doyen de l’industrie pharmaceutique, fait officier par Philippe Séguin, est promu commandeur par Dominique Strauss-Kahn, puis grand officier par Jacques Chirac.Le 7 juillet 2009, Sarkozy lui remet la plaque et le cordon de grand-croix, la plus haute distinction de l’ordre derrière celle de grand-maître, réservée au seul président de la République en exercice

     

    Pour plus un article parmi quelques autres : Le Nouvel Obs.

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  • giovanni

     

     

    Au hasard d’une lecture, pendant les fêtes de fin d’année 2011, nous sommes tombés sur un bouquin, le retour de Don Giovanni, de Jean-Pierre Orsi, aux Editions Melis, écrit il y a quelques années. Un passage nous a particulièrement frappés. Il s’agit d’une conversation entre Zia Nonzia et son neveu Don Giovanni, prêtre ouvrier de son état. Zia Nunzia est une mazzera, sorte de chamane corse qui a des dons particuliers, entre autres, celui de prédire l’avenir. D’après ce qu’on en dit en Corse, i mazzeri ne se trompent jamais. Peut-être que la fiction pourrait rejoindre la réalité. Il nous reste encore quatre mois. Goûtons avec plaisir ce que dit la tante à son neveu.

     «  - Ghjuvan, j’ai encore quelque chose à te dire. Cette nuit, j’ai fait un deuxième rêve. C’est exceptionnel. Mon âme s’est détachée de mon corps et a cherché une proie à abattre. Elle a repéré una volpe, un renard qui s’abreuvait dans un pozzu, un trou d’eau. Elle le tira et l’abattit. En retournant sa tête, un visage est apparu. Je ne le distinguais pas nettement. Chose étrange. Je crus reconnaître un visage qu’on voit souvent sur les écrans de la Télévision ces derniers temps. Celui de Nicolas Sarkozy.

      - Tu hallucines o Zia. Là, vraiment tu disjonctes.

      - Je te le jure, sur mon Sebastiano. C’était bien le Président de la République. Et comme l’image n’était pas d’une grande netteté cela ne veut pas dire qu’il mourra dans l’année, mais par exemple qu’il ne terminera pas son mandat.

      - Arrête tes élucubrations o Zia. Trop, c’est trop.

      « La voilà qui recommence », pensa Don Giovanni. « Elle délire complètement. Je me demande si elle n’a pas trop forcé sur l’acquavita avant de venir ici, comme ça lui arrive parfois ».

    L’ombre de Karachi traîne quelque part. Mais ne rêvons pas trop. Le système, tel qu’il est fait, dispose de pas mal de ressources pour étouffer tout affaire gênante. Mais sait-on jamais ?

     

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  • Sarkozy  ne met pas tous ses vœux dans le même panier. Il y a les vœux de rigueur pour le panier de la ménagère et les vœux de prospérité pour le panier à crabes dans lequel  il évolue. Nous vous proposons un rire de résistance… Voilà donc, avec quelques heures d’avance, les vœux cassés de Sarkozy...

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  • ballondor

     

     

    Ancelotti est enfin arrivé au Paris Saint Germain, sans se presser, non pas sur son cheval blanc, comme le chantait si savoureusement Henri Salvador, mais à bord de sa puissante Ferrari rouge, avec ses 300 canassons sous le capot. Il remplace le « pauvre » Antoine Kombouaré qui pourtant était parvenu à hisser le club à la première place du championnat de Ligue 1. Enfin pauvre ! Kombouaré s’en va néanmoins avec un petit parachute de 4 millions d’euros. De quoi voir venir tranquillement l’avenir. Beaucoup de salariés virés de leurs boîtes, comme des malpropres, après des décennies de bons et loyaux services, n’ont pas  eu cette chance.

    Quant à Ancelotti, sa venue au PSG, lui rapportera la coquette somme de 6 à 7 millions d’euros par an ! Bruts s’entend. Du jamais vu pour un entraîneur d’une équipe du championnat français. Il est vrai que l’homme a un palmarès particulièrement éloquent : double vainqueur de la Ligue des Champions (2003 et 2007) avec l’AC Milan et deux titres de champion en Italie avec l’AC Milan(2004) et en Angleterre avec Chelsea (2010).

    Après les 800.000 euros bruts mensuels qui seraient attribués à David Beckham, célèbre joueur britannique, mais quelque peu vieillissant, si on fait les comptes, cela représenterait les salaires mensuels bruts de plus de 830 smicards !

    On ne serait pas complet sans parler des 40 millions d’euros déboursés par le club pour se payer les services du joueur argentin Pastore. Soit environ le montant des indemnités de près de 9000 bénéficiaires du RSA !

    Que dire de ce brassage insolent d’argent en provenance du Qatar ? Sinon qu’il est particulièrement indécent, dans une période où la France est en passe d’atteindre  les 3 millions de chômeurs. Le mouvement risque de s’accélérer en 2012.

    Notre système ultralibéral pervertit tout ce qu’il touche, y compris le football.

    Les fans du PSG sont comblés. Leur équipe va être au top. Ils pourront encore mieux rêver et oublier leurs soucis quotidiens, leurs salaires et autres indemnités de misère. Merci patron.

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