• Christophe Barbier stigmatise à nouveau les Corses

    barbier_lefollChristophe Barbier avait dit dans son éditorial vidéo : « Combien en ai-je fait des éditoriaux pour dénoncer la criminalité en Corse?". Trop souvent, lui dit-on en Corse et le roquet du PAF a encore récidivé avec la demande de remboursement de subventions agricoles faite à la France par la Commission européenne. Le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll s’est expliqué et a écarté toute responsabilité du côté des agriculteurs. Il s’agit d’une erreur administrative et, de ce fait, la France paiera sans aucune conséquence pour les agriculteurs. Non seulement Christophe Barbier se moque de l’explication officielle mais, pour la mettre en doute, stigmatise les agriculteurs de Haute-Corse comme s’ils étaient les seuls concernés ou la preuve de malversations puisqu’ils sont corses. Nous connaissons les préjugés et les poncifs véhiculés par ce Tartuffe sur les Corses.

    Les réajustements des subventions agricoles concernent non seulement la Corse mais toute la France et d’autres pays européens. Quinze États membres sont concernés par cette demande de remboursement, mais la France éponge le plus gros de l'ardoise, qui s'établit au total à 1,45 milliard, selon le détail des chiffres publiés dans le Journal officiel de l'UE.

    En mauvais journaliste, Christophe Barbier a dû s’appuyer sur une rumeur selon laquelle le département de la Haute-­Corse serait à l’origine de 70 % du milliard d’euros réclamé par la Commission européenne à la France au titre de paiements jugés indus dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). Cette fausse information fait allusion à une fraude massive dans les déclarations des agriculteurs corses. Pour ce détracteur des Corses, c’était du pain béni et il n’a pas pris le temps de vérifier une rumeur malveillante qui nourrissait sa propre malveillance. En réalité, le poids des aides surfaciques de la Haute-Corse dans le montant qui aurait été indument versé est inférieur à 5% du total réclamé à la France.  De plus, les anomalies retenues pour la Haute-­Corse, comme pour le reste du pays, sont des non conformités réglementaires. Le défaut d'apurement n'est assis sur aucune fraude constatée.

    Le Barbier de l’Express ne se prive pas, depuis son éditorial «  Rage et pitié », de déblatérer sur nous et « poursuit son effort en direction des bataillons d’analphabètes qui vomissent quotidiennement sur les Corses, les noirs et les Arabes » pour reprendre une phrase d’un pamphlet écrit par Guy Talamoni à son attention.

    Christophe Barbier a une nouvelle fois déversé son venin sur les Corses, après l’amalgame fait récemment par Laurent Ruquier entre nationalistes corses et djihadistes.  L’humoriste peut lâchement se retrancher derrière la liberté d’expression et faire passer sa énième attaque contre les Corses pour une vanne humoristique. Il n’en est rien en ce qui concerne Christophe Barbier qui est à l’humour ce que le mensonge est à la vérité et la connerie à l’intelligence.  

    Le roquet du PAF a voulu encore réactiver, avec la morgue dont il ne se départit jamais, les préjugés les plus éculés de peur que la mémoire collective franchouillarde anti-corse tombe dans l’oubli. A la suite des règlements de comptes qui ont fait trop de victimes en Corse, il avait sévi et donné son opinion comme si, grand spécialiste de la Corse, il détenait la solution à tous les problèmes non pas des Corses mais des Français contre les Corses. Sur iTélé, il avait commenté la venue des ministres de la Justice et de l’Intérieur en Corse, n’hésitant pas à parler de gêne de la violence. Il comparait l’île au Chicago d’Al Capone et demandait même que les témoins soient contraints à parler pour combattre l’omerta. Excité, le roquet du PAF s’était enflammé, « Il faut désarmer les Corse ». Tout juste s’il ne réclamait pas des bombardements aériens avant une offensive terrestre. Pour lui « En Corse la violence est dans les gênes, elle est culturelle » disait-il.  Voir l’article de Corse net infos ICI.

    Et dire qu’il a eu le culot de vouloir monter sur scène à Bastia en novembre dernier. Il devait interpréter la pièce « Le souper » et participer à un débat sur l’image de notre île dans les médias. Parini foli ! Hè un baullu ! Il a fini par comprendre qu’en Corse on en a soupé de lui. Devant l’absence d’enthousiasme déclenché par sa venue, il est resté de l’autre côté de la mer. Da mare in là ! Cusi si !  Il a dû remâcher cet affront mais sa nouvelle médisance sur les Corses ne fait que le décrédibiliser un peu plus, si toutefois il en était encore besoin. Les Corses l’apprécient à sa juste valeur, celle d’un raciste anti-corse. Ischia !

    Battone

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