• Les 40 salariés de la compagnie air France campent toujours dans les aéroports de Bastia et d’Ajaccio, pour réclamer leur titularisation prévue par le Code du travail. Employés sous contrat CDD depuis des années, ils ont obtenu leur titularisation par décision du tribunal des prud’hommes d’Ajaccio et de Bastia. La diection d'Air France refuse de se conformr à la loi malgré les astreintes financières importantes auxquelles l'entreprise a été condamné. Depuis le 30 Octobre dernier, les agents d’air France ne perçoivent plus de salaire. Ils ne peuvent pas s’inscrire au chômage. Légalement ils sont titulaires de leur poste.  Air France ne leur a pas fait parvenir les documents administratifs nécessaires pour s’inscrire au chômage. Devant l'attitude hors la loi d'une entreprise dans laquelle l'Etat est associé et nomme les PDG, les agents d’air France menacent désormais de bloquer le trafic passagers entre Corse et continent pour les fêtes de fin d’année. Ils ne l'ont pas fait jusque là. Plutôt que compter sur un pourrissement du conflit et une piètre sortie dans l'illégalité, Air France devrait penser à ses employés et à ses clients. Nul n'est au dessus de la loi même les compagnies de transports aériens.

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  • btateau_pêche

    Les 200 personnes qui vivent de la pêche en Corse sont inquiètes. Gérard Romiti, président du Comité régional des pêches maritimes  et des élevages marins de la Corse est en charge du malaise social de ce secteur d’activité traditionnellement insulaire. Quel constat faire après une saison jugée catastrophique à cause d’une météo estival capricieuse qui a fait perdre 15 jours de travail ?… «  Ce qui représente 2 mois d’hiver » précise-t-il. En outre La secousse tellurique du 7 juillet aurait même fait fuir un temps les poissons. A ces causes naturelles, il faut ajouter les effets de la crise, la hausse du prix du carburant et la baisse de la consommation touristique. Quel est l’avenir des 36 pêcheurs corses en contentieux et donc dans une situation de cessation de paiement ?

    En  septembre, u sindicatu corsu di I pescadori avait bloqué l'entrée du port de commerce d'Ajaccio durant quelques heures pour alerter les pouvoirs publics. Cette action a poussé le Préfet Strozdra a recevoir, dans son Palais Lantivy, le comité régional des pêches, les prud'homies de Corse et le syndicat corse des pêcheurs. Des solutions ont-elles été trouvées ?

    Le 17 novembre à Paris,  Gérard Romiti, accompagné par les prud'hommes d'Ajaccio et de Balagne, a rencontré le directeur de l'ENIM, la directrice de la CMAF. , en présence d’un représentant de la DIRM Méditerranée et de M. Dausset, son adjoint délégué à la Corse,

    Un nouvel état de la situation a été dressé et des pistes proposées pour sortir de la crise. Le plan langouste sera ouvert à la presque totalité des pêcheurs, ce qui n’était pas le cas auparavant. Chaque année en moyenne, 75 tonnes de langouste  sont pêchées et débarquées en Corse. Ces débarquements assurent 80 à 90%du revenu de nombre de pêcheurs insulaires. 179 bateaux corses sur les 218 recensés  pêchent la langouste.

    Le comité régional a préconisé la tenue régulière d’une réunion pour faire un point sur chaque dossier. Les services de L'ENIM et de la CMAF devraient fournir un bilan de la dette de la profession.

    Depuis le 18 novembre, les pêcheurs peuvent  se rendre au comité régional situé 16 avenue Antoine-Sérafini, à Ajaccio et 2 rue du marché à Bastia. Ils y trouveront peut-être des réponses à leurs difficultés, faute de solution à long terme.

    La pêche professionnelle ne doit pas être emportée par un tsunami financier. Nous espérons que, dans quelques années, nous n’irons pas regarder des images de pêcheurs corses classées dans les archives de la vidéothèque de l’INA comme ceux de la pêche à la senne des derniers « Ritaghjoli »…

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  • Les « indignés » d'Air France ont obtenu un nouveau jugement favotrable, hier matin, devant le conseil des Prud'hommes, à Bastia qui a condamné la compagnie aérienne à verser 66 000 euros à chacun des 17 jeunes CDI à temps partiel intermittents. Et ce, pour la seule période allant du 4 au 15 novembre 2011. La compagnie Air France est donc condamnée à 33 000 euros par employé au titre de la non-production du contrat de travail à durée indéterminée à temps partiel intermittent. Et encore à 33 000 euros au titre de la non-production du planning de travail. Au total 66.000 € par indigné! No comment de la part de la dfirection régionale de l'aviateur et mauvais point pour Monsieur Alexandre Bégouvre de Juniac, nouveau PDG mis en place par le tandem Sarkozy/Fillon.

     
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  • Depuis le début du mois d’octobre, 45 jeunes salariés des aéroports d’Ajaccio et de Bastia luttent pour que la compagnie aérienne Air France respecte leur droit au travail. Âgés d’une vingtaine à une trentaine d’années, ces 45 jeunes sont employés, depuis 2005 pour la plupart, sous contrat précaire par la compagnie aérienne. Le 27 septembre, le tribunal d’Ajaccio a condamné la Compagnie à requalifier 28 CDD en CDI d’agents de « service commercial » et « service avion ». Deux jours plus tard, le tribunal de Bastia faisait de même pour les 17 autres. Bien que cette décision ait été exécutoire immédiatement sous peine de 6 000 euros d’astreinte par jour et par salarié, Air France a préféré faire appel.

    C’est l’occasion de s’intéresser au nouveau PDG d’Air France, Alexandre Brégougne de Juniac,  nommé en Octobre dernier. Ce technocrate sorti de Polytechnique et de l’Ena est passé par le Conseil d’Etat, le cabinet de Nicolat Sarkozy ( ministre du budget)  avec en plus la fonction politique  de porte-parole du gouvernement de l’époque, Thomson SA, Thalès, Dassault, le cabinet de Christine Lagarde, ministre de l’économie et des finances puis celui de François Baroin et enfin aujourd’hui directeur d’Air France KLM et PDG d’Air-France. On dit de lui, « il rêvait de Thalès (le siège est à Neuilly), la direction déontologique lui a barré la route d’Areva ». A Air France, la route était libre car il n’a traité aucun dossier aéronautique à Bercy depuis 2 ans.

    Qu’attend l’État, actionnaire d’Air France à hauteur de 17 %, pour exiger de l’entreprise l’application du jugement. Sarkozy et Fillon attendent l’appel fait par la compagnie Air France à la tête de laquelle ils ont placé Alexandre Bregougne de Juniac.

    Faisons respecter la législation sur le travail...

    Soyez solidaires en signant la pétition à l’adresse  www.petition24.net ( cliquer)

     

    Vidéo du début du mouvement social... qui se poursuit.

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    Nucléaire: résolution renvoyéeUne résolution défendue par Paul Giacobbi Dépêche du 19/11/2011
    Les conséquences du nuage de Tchernobyl en Corse n'intéressent pas la Présidence de l'Assemblée nationale qui évite le débat au moment où le nucléaire est dans l'actualité poltitique.
    L'assemblée nationale a renvoyé la proposition de résolution de Paul Giacobbi qui invite le gouvernement à adapter la législation pour établir, en droit, une présomption de causalité entre les maladies radio-induites et un éventuel accident nucléaire.
    197 députés soutiennent cette proposition.  La séance a été levée avant l'examen de la proposition. Cette levée intentionnelle par le vice-président Lagarde a privé le parlement du débat.  Le lobby du nécléaire aurait-il quelque influence sur les séances de l'Assemblé nationale?

     

     

     

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  • Afficher Itinéraire vers Coti-Chiavari sur une carte plus grande - plan interactif.

    Coti-Chiavari est connue pour la beauté et la diversité de ses paysages. Elle suscite pas mal de convoitises, surtout de la part des spéculateurs.  Une politique de constructions – essentiellement des résidences secondaires, disons de haut de gamme – se développe sans retenue et quelquefois en infraction avec la Loi sur le littoral, avec la bénédiction du maire de la commune et la bienveillance des autorités préfectorales.

    N’ayant pas de Plan local d’urbanisme, la commune de Coti-Chiavari a établi une carte communale pour « maîtriser » le foncier  et « encadrer » les constructions futures. Cette carte a reçu l’aval du préfet de la Corse du Sud. Le tribunal administratif de Bastia, saisi à la demande des associations U Levante et  Garde,  a annulé cette carte, dans sa séance du 4 novembre 2011. C’est une excellente nouvelle.

    Qu’en est-il de la fameuse carte ? Elle prévoit la création de nouveaux zonages en continuité de l’existant. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’on peut construire n’importe où et n’importe comment à partir du moment où il existe déjà une ou plusieurs maisons, ou un hameau. Cela relève de la technique du grignotage.  Bien évidemment au mépris des sites remarquables, nombreux dans le secteur. Le tour est joué. Pas mal vu, comme dirait l’autre.

    Si une telle carte était appliquée, bonjour les dégâts dans un secteur exceptionnel.

    Ce qu’elle propose ne ferait qu’officialiser une pratique ancienne, au profit de quelques grands propriétaires fonciers qui salivent d’impatience dans l’attente de pouvoir vendre leurs terrains. Il suffit de se balader du côté du Capu di Moru à Verghja en passant par la Castagna pour se faire une opinion. Combien de constructions bâties dans des zones dites remarquables ? Et que dire sur la flambée des prix pratiqués à Coti-Chiavari ? Ces prix deviennent inabordables pour la grande majorité des Corses, surtout dans les quelques zones encore constructibles. C’est inacceptable. On ne peut plus tolérer qu’une commune, qu’une île comme la nôtre, soient mise en l’encan.

    Ceci dit, les promoteurs de la carte communale n’entendent pas lâcher le morceau. Ils vont faire appel de la décision du tribunal administratif de Bastia. Pour eux les enjeux sont importants. C’est une affaire de gros sous. Au-delà des résidences secondaires pour étrangers fortunés, commencent à émerger d’autres projets beaucoup plus juteux. Il se susurre qu’un vaste projet immobilier verrait le jour – dans quatre à cinq ans - sur des terrains de l’ancien pénitencier de Chiavari : hôtel de luxe, lotissement pour ouvriers de chez Renault – évidemment - et autre port privatif à Verghja. De même parle-t-on d’un projet d’envergure qui serait construit à Cala d’Orzu, non loin de la fameuse paillote de « Chez Francis » qui a défrayé la chronique du temps du préfet Bonnet.

    Donc vigilance. La lutte pour la protection de nos sites continue plus que jamais.

    Dernière chose. Nous suggérons au maire de Coti-Chiavari, et à d’autres maires de Corse, de se pencher sur l’épineux problème du logement social et de contribuer à apporter des réponses positives tant il est vrai que ce problème concerne des milliers de personnes, en particulier les jeunes. Souhaitons que ces élus y mettent autant d'ardeur que pour les logements à caractère spéculatif.

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  • sans titre-1

    Ce mensuel  propose une trentaine de grilles.  En janvier dernier, Jérémy Maudoux a obtenu  le prix Lingua Viva pour son projet de magazine, qui vient de se concrétiser dans 150 points de vente en Corse. Son créateur a déclaré à Corse Matin :« Quand j'étais plus jeune, les mots fléchés étaient un dérivatif. Notamment lorsque je travaillais dans les bars. Je profitais d'une coupure et j'en faisais régulièrement. Naturellement, les mots fléchés étaient en français ! Bref, c'est comme ça que tout a commencé. Et puis, petit à petit, j'ai décidé de réaliser, à la main, mes propres grilles. Étant corsophone, je me suis dit, un jour : "Et pourquoi pas créer des mots fléchés dans ma langue ? » Et le journal

    A piazzetta lui a posé la question : Chì vole dì "u zazu" ?  Il a répondu : « Nunda, hè solu u numìgnulu chì m'hà datu u mo fratellu quand'eramu zitelli ma pensu chì manc'ellu ùn ne cunnosce u sensu... Forse sarà un "zézé" cursizatu (cusì mi chjamavanu i maiò à l'èpica).

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  • Alors que, à Bastia,  sa plaque commémorative a été saccagée la veille de l'armistice, un hommage lui a été rendu aujourd'hui et, pour cette occasion, Manca alternativa diffuse une vidéo d'un hommage précédent qui lui avait été fait en août dernier...


    Hommage à Jean Nicoli par ACorsicaTV

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  • corse1

    La Corse a-t-elle un avenir méditerranéen ? Cette la question  débattue ce samedi 19 novembre à l'université de Corse. Organisé par la Charte de la Société Civile, qui unit une bonne trentaine d'organisations de toutes natures, ce débat a pour objectif de réfléchir sur le devenir méditerranéen de notre île, et peut-être d'ébaucher un projet insulaire tourné vers les rives méditerranéennes.. Des personnalités du monde politique, syndical, associatif et économique viendront débattre de la question méditerranéenne et de ses avancées politiques...

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  • sncm_corferries
     

    Votée en 2001 et appliquée depuis 2002, "l'aide sociale" est un mode de subvention qui s'applique sur les lignes entre les ports de Toulon et/ou Nice vers des ports de Corse. Toute compagnie battant le pavillon d'un des pays de l'Union Européenne peut demander "l'aide sociale". Les Obligations de Service Public sont dites "allégées". Depuis 2002, seuls les ports de Balagne (Île rousse et Calvi) et les ports de Bastia et Ajaccio sont desservis dans le cadre de "l'aide sociale".

    Sur appel d’un premier jugement, à la demande réitérée de la Compagnie Corsica ferries,  la cour administrative d'appel de Marseille a annulé hier la convention liant depuis 2007 et jusqu'en 2013 la Collectivité territoriale de Corse (CTC) aux compagnies Société nationale Corse Méditerranée (SNCM) et Méridionale, convention assortie d'une subvention d'une centaine de millions d'euros. Dès 2006, la Corsica Ferries, qui avait dénoncé dès 2006 cette délégation de service public (DSP),  avait été initialement déboutée par le tribunal administratif de Bastia en 2008. En appel, ce dispositif a été interprété comme  "une restriction non justifiée à la libre prestation de service" en raison d'une offre concurrente existante (celle de la Corsica ferries) et donc contrevient aux directives européennes en matière de cabotage. La cour a donc enjoint la CTC "de procéder à la résiliation amiable du contrat à compter du 1er septembre 2012 ou de saisir le juge du contrat dans les six mois". La direction de la SNCM a fait savoir qu’elle se réservait la possibilité d'un pourvoi en cassation. La SNCM a indiqué que la compagnie se prépare à répondre à la nouvelle DSP : "Notre Compagnie a bâti un projet présenté dernièrement au Conseil de Surveillance et à l’Entreprise qui s’inscrit déjà dans une nouvelle DSP dont le périmètre reste encore à déterminer. " Toutefois, "en fonction de la nature des attendus du jugement, nous nous réservons la possibilité de nous pourvoir en cassation", précise-t-elle.  Pour l’instant, Un nouvel appel d'offre doit être effectué pour un nouveau contrat opérationnel le 1er septembre 2012. Et si la Corsica Ferries l’emportait ? Ce serait une décision grave contre la SNCM.

    Par ailleurs, sur une autre subvention, le directeur général de Corsica Ferries France, Pierre Mattei, a tenu une conférence de presse à Marseille jeudi 4 Novembre, pour faire part de ses craintes sur l’avenir de sa compagnie, si l’assemblée de Corse supprime  les subventions actuelles sur Toulon-Nice, connues sous le nom « d’aide sociale ». Une subvention mise en place en 2002 et qui a rapporté depuis plus de 100 millions d’euros à la Corsica Ferries.

    La compagnie Corsica Ferries est florissante et  a pu ainsi procéder à différents investissements en Corse notamment dans le domaine de la communication. On la trouve au capital du journal  24ore, pourfendeur de la SNCM. Sa direction  a signé un partenariat avec le Sporting Club de Bastia. L'accord, qui tournerait autour de 50 000 euros annuels, stipulera une présence de la compagnie sur le short des joueurs mais aussi à l'intérieur des panneaux publicitaires du stade ainsi que pour un challenge de jeunes, à la mi-temps des matches.

    Il faut tout de même rappeler que la Corsica ferries ne paie aucun impôt en France et n’emploie des Corses que dans les ports de l’île et non à bord comme la SNCM, tout en bénéficiant largement de l’aide sociale. Paradoxalement, l’état et la CTC doivent subventionner depuis des années une entreprise privée étrangère dont l’objectif est de couler une compagnie nationale française. 

    D’aucuns fustigent la compagnie nationale pour des raisons politiques ou simplement sous la publicité et le lobbying déployés par Corsica Ferries. Les mêmes ne se sont jamais vraiment intéressés aux vraies causes des grèves à répétition et au combat des personnels de la SNCM pour conserver leur flotte et les emplois en grande partie corses. Il semblerait que Corsica Ferries soit en passe de mettre en danger l’existence de la SNCM, déjà fragilisée par la politique de privatisation pratiquée à son égard. Avant de livrer la Corse  à une seule Compagnie maritime  étrangère, il serait urgent de trouver une réponse corse à un problème corse avec la SNCM. La CGT et le STC ( Syndicat des Travailleurs corses) sont en discussion avec la Collectivité Territoriale Corse. Nous attendons des communiqués sur l’avenir d’une compagnie depuis longtemps associée à la Corse.

    Pour information, le journal Bakchich a consacré un dossier spécial à la Corsica Ferries. Pour plus, cliquer sur le lien ci-dessous:

    http://www.bakchich.info/La-mysterieuse-compagnie-maritime,12504.html

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