• Dynamite

    dynamite-Depuis les premières victoires ouvrières jusqu’à la dérive mafieuse en passant par les Molly Maguires, l’American Federation of Labor (AFL) et l’International Workers of the World (IWW), Louis Adamic brosse un portrait bien documenté des fractions les plus revendicatives de la classe ouvrière aux Etats-Unis. La question de la frontière hante le prolétariat américain : tant que l’Ouest est ouvert, chacun peut y faire fortune, rendant impossible la constitution d’une conscience de classe. Mais dès que « la grande frontière » se referme, que les aventuriers d’hier se prolétarisent, la lutte entre le capital et le travail émerge, marquée par la force de caractère des nouveaux travailleurs et par l’usage qu’ils font de la violence.

    A l’aube du XXe siècle, apogée de l’IWW, les syndicats d’extrême gauche utilisent tous les moyens, de la dynamite au procès. Quand finalement le patronat l’emporte, la violence se mue alors en racket, sur fond de dérive mafieuse, ainsi qu’en sabotage, pratique défensive et dernier recours d’une classe défaite. Mêlant portraits de syndicalistes, anecdotes et analyse structurelle, Adamic livre à la fois un ouvrage militant et un roman d’initiation. (article de Pierre Jean dans le journal  Le Monde)

    Dans un autre article Joël jégouzo conclue sur son blog : « Mais c’est aussi toute l’histoire des utopies sociales que nous raconte Louis Adamic, des fouriéristes américains aux hippies, en passant par les Molly Maguire, ces sociétés secrètes de mineurs, lasses d’attendre une quelconque embellie dans la vie de leurs adhérents et qui pendant des décennies conquirent en Pennsylvanie de vraies avancées sociales à coups d’assassinats de patrons et de contremaîtres...

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