• Forza l'Avvene, a Corsica in cumunu

     

    Forza l'Avvene, a Corsica in cumunu

     

    Une rencontre d’espérance

     

    Ajaccio. 30 novembre 2017. Grand café Napoléon. En fin d’après-midi.

    150 personnes ont répondu favorablement à l’invitation lancée par les candidates et les candidats de la liste l’Avvene, a Corsica in cumunu. L’ambiance était chaleureuse, décontractée. Plusieurs intervenants dont Jacques Casamarta, tête de liste, Josette Risterucci – qui mène actuellement, avec plusieurs de ses collègues,  une dure grève de la faim pour la survie de l’hôpital de Bastia – et Michel Stefani, conseiller territorial sortant. Tous les intervenants ont insisté à leur manière sur l’enjeu des élections. Il en va de l’avenir de la Corse.

    Forza l'Avvene, a Corsica in cumunu

    Deux logiques politiques s’affrontent. D’un côté, il y a le camp des libéraux, avec diverses listes, dont l’objectif fondamental est de sauvegarder certaines pratiques qui ont fait faillite, en particulier les pratiques fondées sur le clientélisme, la corruption, l’affairisme, le tout tourisme, la spéculation foncière et immobilière, etc. Si on devait faire le bilan de ces cinq dernières décennies, on pourrait dire sans se tromper qu’il est sinistrement négatif pour la grande majorité des Corses.

    Parmi ces libéraux, il faut citer bien sûr les tenants de la droite traditionnelle et tous ces pseudo hommes et femmes de gauche, prosélytes de la pensée jupitérienne, dont la seule vertu est l’opportunisme. Il y a aussi – il est nécessaire de le souligner – les représentants de la majorité sortante, à savoir les autonomistes et autres nationalistes. Ceux-ci développent des revendications essentiellement  identitaires qui sèment des illusions, en particulier chez une partie importante de la jeunesse. Qui pourrait croire sérieusement que le statut de résident, la coofficialité, l’autonomie ou l‘indépendance de la Corse permettront de résoudre les problèmes de fond qui secouent notre île ? L’exemple de Malte n’est pas particulièrement brillant.

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    La deuxième logique politique, c’est celle préconisée par la liste l’Avenir, la Corse en commun, composée exclusivement de salariés, artisans, petits chefs d’entreprises, étudiants, chômeurs, retraités. Elle considère qu’on ne peut pas composer avec le libéralisme. Il faut s’attaquer par voie de conséquence aux causes de tous les maux dont souffrent non seulement la Corse, mais également toute la France et tous les pays européens. Il faut rejeter les politiques d’austérité et de régression sociale imposées par Bruxelles et les marchés financiers. Mais au-delà de la dénonciation, il est nécessaire, indispensable de proposer une alternative, c’est-à-dire la rupture avec le système actuel essentiellement basé sur le profit. C’est possible, à condition que tous les citoyens deviennent les acteurs de leur propre destin. L’abstention et le repli sur soi ne feraient que l’affaire des tenants du système actuel.

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    Un appel a été lancé pour que le maximum de personnes votent et appellent à voter pour la seule liste de gauche.

    La rencontre s’est achevée avec des chants, interprétés par Dominique Ottavi, auteur-compositeur, candidat sur la liste de gauche. Parmi ces chants Bella ciao et Bandiera rossa.

     

     

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