• guignol_hollande

     

    François Hollande, le candidat du Parti socialiste, a identifié son ennemi, "le monde de la finance", et s'est engagé à le combattre. Les rémunérations patronales, après être restées longtemps un sujet tabou, font l’objet depuis la crise d’un débat. La candidat François Hollande a fait formulé une promesse électorale…

    Engagement 07.4 : supprimer les stocks options et encadrement des bonus. Promesse en-dehors des 60 propositions : une loi sur l’organisation des entreprises privées contre les rémunérations abusives des patrons et pour la représentation salariale. Engagement de campagne : limiter la rémunération des dirigeants des entreprises publiques dans la limite de 1 à 20 par rapport à la plus petite rémunération de l’entreprise. Promesse en dehors des 60 propositions : une taxation de 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d’euros.

    En savoir plus en cliquant ICI

    Le Ministre de l’économie et des finances, Pierre Moscovici, vient d’annoncer la montagne qui accouche d’une souris. La limitation des trop grosses rémunérations par une loi est enterrée et, dans la continuité de la politique de droite, on sen tient à un appel à l’autorégulation. En ce qui concerne la taxe de 75% retoquée par le Conseil constitutionnel ( et cela allait de soi),  Pierre Moscovici la promet toujours mais ce sera l’entreprise qui paiera la taxe et non le patron payé au dessus des 1 million d’euros. On sait maintenant où iront les 20 milliards de crédit d’impôts alloués aux entreprises.

    Pendant ce temps, hier en conférence de presse, François Hollande essaie de faire illusion face aux injonctions de la commission européenne et d’Angela Merkel, reçue à l’Elysée devant un parterre de patrons français et allemands. On se serait cru aux Guignols de l’Info sur Canal+. Laurence Parisot, patronne du Medef, était présente lors de la conférence de presse commune et elle peut être satisfaite du changement dans la continuité. Elle doit apprécier les recommandations de la commission européenne avec l’assurance que François Hollande s’y soumettra tout en pratiquant le  double langage hérité de sa formation à l’ENA.

    angryFucone.

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  • humaindabord_stylo

     

     

    Merci à tous et toutes ! 

               Aujourd’hui 29 mai 2013 nous avons atteint 100.000 visiteurs uniques à 23h07 sur Manca alternativa. (nous les avons même dépassés puisque 3820 visites, non comptabilisées par le compteur des visiteurs uniques,  proviennent des mobiles). Parmi les visiteurs uniques les plus nombreux sont en région Paca et en Corse mais nous en avons de tous les coins de France et de l’Etranger.

             Pour fêter ça, les 10 chansons corses les plus vues sur le Net en date du 29 mai 2013 sur le site CorsenetInfos en cliquant ICI.                                                              

    Le refrain d’une chanson du groupe « Demago » commence par…

    C'est si beau
    J'ai pas 100.000 mots
    Pour tout dire
    J'ai pas 100.000 mots
    Pour t'écrire…

    Vous les 100.000 premiers visiteurs êtes un nombre qui compte et, sans être démago, nous avons 100.000 mots pour tout vous dire et 100.000 mots à vous écrire s’il le faut pour que nous obtenions un vrai changement, non seulement de personnel politique, mais aussi et surtout pour la mise en œuvre d’une autre logique économique, débarrassée de la dictature des marchés financiers.  En revanche deux mots suffisent pour dire notre combat social et écologique : «L’humain d’abord». L’Humain, c’est vous, c’est eux, c’est nous !

    Nous pensons que beaucoup d'entre vous partagent nos idées et qu'une convergence avec d'autres militants est possible au regard de l'évolution d'une société inégalitaire aggravée par la crise du système capitaliste.

    NOUS SOMMES PERSUADES QU'UN AUTRE CHOIX DE SOCIETE EST POSSIBLE, INDISPENSABLE.

    Les contributeurs de Manca alternativa

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  • manif_lisbonne

    Le chômage et le Front national montent, des dictatures persistent, des toits s’effondrent sur les esclaves de l’industrie textile… une partie de l’humanité avance à reculons et c’est le cas encore aujourd’hui à Paris avec la manifestation contre le mariage pour tous. Quelle hypocrisie se cache derrière ces moralistes défenseurs de la civilisation occidentale ! Ce sont les mêmes qui vont prôner l’austérité et acheter leurs habits chez les recéleurs des vêtements confectionnés avec la sueur et le sang. Ce sont les mêmes qui, au lieu de combattre l’intégrisme, le terrorisme et la dictature, vont choisir le camp judéo-chrétien où qu’il soit.

    Malgré les dictateurs sanguinaires, les terroristes barbares et les tueurs en série américains,  il paraît qu’il n’y aurait jamais eu si peu  d’hommes ayant tué son voisin (si on oublie peut-être les règlements de comptes en Corse et à Marseille) mais surtout il n’y aurait jamais eu si peu de famines, d’épidémies ou de guerres que durant ces dernières années. C’est le printemps ! Restons optimistes !...

    Toutefois, aujourd’hui, même si une « Bourges béate » toujours pimpante se prend pour une hirondelle, elle ne fera pas le printemps dans le secteur « Porte Dauphine, Porte Saint Cloud,  Invalides, Gare d’Austerlitz ».

    Comme c’est la fête des mères, voici donc de quoi se réjouir demain : il paraît que le beau temps arrive même si des nuages noirs sont encore sur Paris. Le vrai printemps est pour le 1er juin prochain, il sera européen avec la grande manif contre la Troïka, pour faire suite à l'initiative de  citoyennes du Portugal, de Grèce, d'Espagne et  de France.

    Les peuples unis contre la Troïka! 

    Fucone

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  • Jean-Marc Ayrault a fait une belle prestation sur TF1, dimanche 5 mai. Tout juste près la grande manifestation du Front de gauche qui s’est déroulée de la Bastille à la Nation, à Paris. Qu’a dit notre premier ministre ? A-t-il félicité les 180.000 personnes qui réclamaient l’instauration d’une 6ème république et exigeaient un changement de cap à gauche de la politique sociale et économique ? Faut pas pousser la plaisanterie jusque –là. Jean-Marc Ayrault s’est assis allègrement sur les revendications des manifestants. Avec un mépris total, il a confirmé la volonté de son gouvernement de poursuivre dans la voie tracée depuis plusieurs mois. La voie de la régression et de l’austérité. Une fois de plus, il s’est incliné devant les oukases de la Merkel et de la Troïka. Il en a même rajouté une louche en annonçant la réduction de la participation de l’Etat dans le capital « d’un certain nombre d’entreprises publiques », pour consacrer les sommes dégagées à l’investissement, notamment dans le numérique, les technologies nouvelles. Si on lit entre les lignes, on peut dire que les socialistes vont faire un nouveau cadeau aux multinationales qui dominent dans les domaines cités. Cela nous rappelle étrangement les 20 milliards d’euros de crédit d’impôts aux entreprises. Une fois de plus on va donner de l’argent public, sans aucune garantie, ni contrôle.

    La décision de céder des parts a été prise sans consultation du Parlement. On appréciera au passage l’élégance de la démarche. En outre, Hollande et le gouvernement prennent le risque de faire perdre à l’Etat son droit de regard sur certains choix industriels et stratégiques. Ils poursuivent sans sourciller la politique de « libéralisation » de l’économie, de leurs prédécesseurs. Nous en mesurons aujourd’hui les conséquences, avec par exemple, la liquidation de pans entiers de notre industrie.

    Troisième remarque. L’Etat se prive d’une source importante de revenus. Les entreprises à privatiser sont parmi celles qui dégagent des bénéfices, comme Edf, Gdf, Safran, Eads, etc.

    On peut dire sans crainte que le changement dans la continuité est en marche. Il est déjà loin le temps des promesses.

    Maria Maddalena Lanteri

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  • sncm_tempête

    Sale coup de tabac dans le domaine du transport maritime.

    La Commission europé- enne a lancé une offensive mortelle contre la Sncm. D’aucuns, y compris en Corse, semblent s’en réjouir. Cette commission, non élue démocratiquement, exige,  sans état d’âme, le remboursement de 220  millions d’euros d’aides publiques, d’ici fin août 2013 ! Ce coup bas est donné au nom de la soi-disant libre concurrence et non faussée, chère à tous les partisans et autres laudateurs de l’Europe ultralibérale. Une telle exigence – pour le moins arbitraire – fait suite à une requête de Corsicaferries, compagnie battant pavillon italien, ayant son siège en Suisse, exploitant son personnel d’une manière éhontée, au mépris du droit social français. Cette compagne maritime a bénéficié d’une aide sociale de 150 millions d’euros en dix ans ! Il est bon de le rappeler. C’est  « l’Hôpital qui se fout de la Charité ».

    Cette affaire survient  au moment où la Sncm commence à redresser ses comptes et s’apprête à signer avec l’Etat une nouvelle délégation de service public, dans le cadre de la continuité territoriale. Jusqu’à preuve du contraire la Corse fait encore partie  de la France. Doit-on y voir là qu’une simple coïncidence ?

    Le gouvernement français doit réagir et refuser le diktat de la commission européenne. Il en va de l’avenir de la Sncm, de ses trois mille salariés et des milliers d’emplois induits sur le continent et  sur notre île. Il en est grand temps. Dans le cas contraire, on irait vers un nouveau désastre social  et économique.

    Jean Antoine Mariani

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  • sixièmerepFrançois Hollande recevait en grande pompe, ce vendredi 29 avril 2013, trois cent cinquante entrepreneurs, parmi lesquels par mal de fameux « pigeons ». Il a tenu à les rassurer. Des mesures importantes seront prises, notamment en cas de cession d’entreprises. Mesures qui comblent d’aise madame Laurence Parisot, encore président du Medef. Mais il faut aller plus, disait-elle. Comme on peut le constater le glissement à droite du pouvoir se poursuit dans l’allégresse générale. Notre président de la République tourne définitivement le dos à ses engagements de campagne électorale. Fini le temps où il brocardait la finance. Fini le temps où il montait sur le toit d’un fourgon chez ArcelorMittal, pour apporter son soutien aux salariés du site sidérurgique de Florange. Malgré toutes les concessions accordées au patronat, François Hollande continue sa descente aux enfers. Il a sans doute oublié une phrase remarquable de Dante dans la divine comédie (chant III) : «Lasciate ogni speranza, voi ch’entrate ». « Laissez toute espérance, vous qui entrez. »

    Dans le même temps, notre président oublie les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes. Il engage le pays dans la voie de la récession et de l’austérité. Son image de marque est au plus bas, comme  le confirmeraient les récents sondages. Raison de plus pour faire de la journée du 5 mai un événement exceptionnel pour exiger un changement de cap. Un cap véritablement à gauche.

    marche5mai

    Maria Maddalena Lanteri

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  • code_redeadToute la presse écrite et télévisée nous a bassinés, ce vendredi 26 avril, avec l’annonce « historique » faite par la direction de Renault de transférer en France la production de voitures Nissan… en 2016 ! 80.000, nous dit-on. Le gouvernement s’en est réjoui. Certains commentateurs y voient le triomphe de la négociation entre syndicats « réalistes » et Renault. Et d’ajouter, avec délice, que la lutte des classes, c’est fini, comme disait naguère le brave Cahuzac. Cette annonce vient-elle tout à fait par hasard ? N’y a-t-il pas eu récemment un accord de compétitivité signé entre ces mêmes  syndicats et cette même direction ? Que dit cet accord ? En substance, il s’agira de travailler plus pour gagner moins. Avec à la clef la suppression de 7.000 emplois. Alors comment produire les fameuses voitures promises avec du personnel en moins, surtout après une belle saignée ? La question a été posée pertinemment par le syndicat Cgt. N’y a-t-il pas de la part de Carlos Ghon, Pdg de Renault, la volonté d’enfumer les travailleurs de l’entreprise et l’opinion publique ? Si tel est le cas, cela voudrait dire : « prenez d’abord des coups de bâton, et après vous aurez peut-être  la carotte ».

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, devrait moins se réjouir de l’annonce. A-t-il déjà oublié les affaires ArcelorMittal et Petroplus ?

    Maria Maddalena Lanteri

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  • C’était mardi sur les antennes de BFM/RMC. Notre ex-ministre du budget, celui-là même qui était chargé de pourchasser les fraudeurs fiscaux et autres champions de l’évasion fiscale, a fait acte de contrition. Il  a reconnu posséder un compte en Suisse, mais pas plus. Ce fut une erreur de jeunesse, une « folle erreur », devait-il préciser. L’homme parlait posément. Il ne portait pas de cravate. Il était devenu un homme normal, mais piégé par ses propres ambitions et ses désirs de possession. Il a commis une « faute morale », ajoutait-il. Son discours ressemblait fort à celui d’un certain DSK sur les antennes de TF1, en septembre 2011. Il faut dire que les deux éminents membres du parti socialiste, que d’aucuns voyaient au firmament, ont fait appel à la même agence de communication.

    Donc, Cahuzac moins arrogant, moins suffisant qu’à l’ordinaire, avait l’oreille basse. En quelque sorte, il demandait pardon à l’opinion publique. Après tout ce n’était pas si grave que cela. Tout le monde peut commettre une telle erreur. Qui n’a jamais eu la tentation de frauder le fisc ? Ses paroles trouveront-elles un écho favorable ? Seront-elles suffisantes pour qu’on le pardonne. En tous cas la justice doit faire son boulot.

    Au-delà de la personne de Cahuzac, c’est tout le système qui est en cause, un système basé sur le fric, la corruption, le mensonge. Il est peut-être temps de penser à le changer.

    Maria Maddalena Lanteri

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  • interdiction_droite

    Cap à gauche

    François Hollande aurait convoqué le conseil des ministres, en séance extraordinaire, dimanche 31 mars, le jour de Pâques. A l’ordre du jour : la brillante prestation du président de la république et son impact dans l’opinion publique.

    Le président n’a pas convaincu. Le chômage s’aggrave. Un profond mécontentement gagne de nombreuses couches sociales de la société. Des voix s’élèvent à gauche, de plus en plus nombreuses, y compris au sein du parti socialiste, pour protester contre la politique d’austérité mise en place. Ces voix réclament un changement de cap. Un cap à gauche.

    D’après certaines indiscrétions, le pouvoir socialiste réorienterait sa politique vers la gauche et s’apprêterait à remanier le gouvernement. En voilà une bonne nouvelle.

    Trop belle? Pour tout savoir cliquer ICI.

    Maria Maddalena Lanteri

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  • charterégionaleDurant la campagne électorale des présidentielles, le candidat Hollande se prononçait, entre autres, pour la ratification de la Charte européenne des langues régionales. Excellente position. Beaucoup de pays avaient accepté de ratifier cette charte. Il restait à la France d’en faire autant. Une fois élu, notre président est devenu amnésique. Comme d’ailleurs, il a jeté aux orties pas mal de ses propositions  de campagne. Seulement Trois exemples. Faire payer les riches, s’attaquer à la Finance et renégocier le traité budgétaire européen. Quant aux langues régionales, dont le Corse, le président s’est réfugié, sans broncher, derrière l’avis du Conseil d’Etat qui a considéré la Charte non conforme à la Constitution. Bel exemple de courage politique. Depuis, peu de voix se sont élevées dans les rangs du parti socialiste pour protester contre une décision d’un autre temps. Comme on peut le constater, et sans verser dans un anti-hollandisme primaire, on s’éloigne de plus en plus loin des promesses électorales. Gare au retour de bâton.

    Angelo Leonetti.

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