Depardieu veut rejoindre Poutine sur la colline aux myrtilles. On se souvient du regard admirateur de l’acteur lorsque le dictateur du Kremlin susurrait la chanson de Fats domino « Blueberry Hill ». Il paraît que la myrtille est bonne pour la vue, faut-il encore vouloir regarder la vérité en face. Nous assistons à la déchéance d’un acteur trop gâté par la profession et le public. Il pette maintenant de vulgarité dans sa graisse d’Obelix. Il veut quitter la France. Qu’il parte et qu’on n'en parle plus ! Il peut même aller en Birmanie mais, qu’il se renseigne, ce n’est pas le pays des « beermen » comme lui imbibé d’alcool au point de tomber de son scooter. Il ne peut trouver que des rôles en proportion avec son embonpoint et sa grosse gueule. Sans doute a-t-il rêvé d’être lui-même un de ces dictateurs qu’il côtoie avec toute la veulerie dont sont capables les courtisans contre de l’argent. Les rôles ne manquent pas dans le monde actuel mais il est trop gros pour incarner Poutine. Par contre il offre quelques points de ressemblance avec Boris Eltsine.

En Russie, il sera plus près de ses autres amis oligarques de l’Ouzbékistan et de l’Azerbaïdjan. Il pourra y pousser la chansonnette avec Mireille Mathieu. Qui sait ? Cela pourrait se terminer par un mariage avec Poutine comme témoin.

Ce choix de la Russie laisse apparaître la vraie personnalité de l’acteur. Qui pourra encore le soutenir ? Sans doute ceux qui ont répondu aux invitations de Poutine et encaissé leurs cachets pour leur soutien à un régime corrompu. Et puis à qui peut servir son exil ? Obelix était au premier rang, à côté de Bernadette Chirac, au plus grand rassemblement de soutien à la candidature de Sarkosix.

Battone