• Le projet auroritariste de Fillon

    Le projet auroritariste de FillonUne vidéo qu'il faut passer en boucle pour bien saisir le langage que tient Fillon face au patronat. Sa "guerre éclair" contre les acquis sociaux, la sécurité sociale, le code du travail, la fonction publique... il veut la faire avec tous les moyens antidémocratiques de la constitution de 1958 : ordonnances et article 49.3. Il prévoit même un référendum attrape-coullions ( dont il reconnaît à mi-mot le côté volontairement démagogique de certaines questions pour faire avaler la couleuvre ) en étant certain de trouver suffisamment de couillons pour ne pas mettre en péril le pouvoir fillonniste. Une grande démonstration du mépris qu'il a pour la démocratie et pour le peuple français. Il a même prévu de réduire au silence la moindre contestation. C'était le «Grand oral» de François Fillon devant un panel de dirigeants d'entreprises, réunis par la Fondation Concorde, le 10 mars 2016. 

    Sur le journal en ligne "Le grand soir" , Bernard Gensane rappelle que François Fillon, est un vieux routier au service du patronat avec quelques souvenirs de ce professionnel de la politique. Nous le citons : "Cela fait désormais 35 ans que Fillon (dont la seule action subversive aura été de jeter une ampoule lacrymogène dans son collège) a entamé, discrètement mais obstinément, une carrière antisociale. Comme ministre de l’Enseignement supérieur au début des années 90, il avait tenté de donner aux universités leur autonomie pleine et entière (en d’autres termes, les privatiser), ce qu’avait refusé le Conseil constitutionnel. Il réussit son coup comme ministre de la Poste en organisant la fin de son monopole, en transformant cette administration en entreprise publique, mutation achevée par le solférinien Lionel Jospin. En 2002, il est nommé ministre des Affaires sociales du gouvernement Raffarin (Nicole Notat, patronne de la CFDT l’avait chaudement recommandé à ce poste auprès de l’éminence du Poitou). Dans cette fonction, il va « réformer » les retraites (avec la complicité de la CFDT) et « assouplir » la loi sur les 35 heures en modifiant le calcul des heures supplémentaires au détriment des travailleurs".

    On ne s’étonnera pas que Fillon soit un admirateur de Thatcher et de Schröder, deux grands démolisseurs des systèmes sociaux de leurs pays.



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