• Livre d'or



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    Francis Casanova
    Lundi 13 Février 2012 à 13:11
    Nous avons tous lu dans la presse les informations suivantes: en Grèce plus de 60 milliards d'euros ont fuit le pays, ces derniers temps. Environ 16 en Angleterre, le reste en Suisse et certainement dans d'autres paradis fiscaux ! Pendant ce temps, le peuple grec subit la plus grande austérité de son histoire et ne sait plus à qui se fier. Les plus riches et l'Église Orthodoxe qui possède une énorme richesse ne sont toujours pas imposés et se mettent à "l'abri". Les paradis fiscaux sont toujours aussi accueillants malgré les dires de nos responsables dont Nicolas Sarkozy !!! Mais PLUS GRAVE, dans cette Europe dont on nous vante les mérites...on est incapables d'empêcher les capitaux grecs de venir s'y réfugier : Angleterre entre autres et à notre porte les banquiers Suisse rigolent !!! Et en France ? Une petite information dans la presse: il y a une plus grande demande de certaines fortunes française pour fuir le pays et les risques d'impositions futures. Alors? Nos responsables politiques vont-ils agir en France, mais surtout en Europe pour contrer ces évasions fiscales? Si nous n'avons rien à attendre de la droite, que ferait un futur gouvernement de gauche ? Francis Casanova
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    Joker
    Mercredi 18 Avril 2012 à 23:28

    Bonsoir, sympathisants de gauche et d'une autre vision de la gauche.

    Il serait interessant d'avoir votre opinion sur cette lettre remise à Mr le Député Maire et pensez vous que Mr le Député Maire a tenu compte de la difficultée des gens dans ce contexte de crise.

    Copie de la lettre remise en main propre à Mr le Député Maire, dont il a approuvé les termes.

     

    Monsieur le Député Maire,

    Je m'interroge sans cesse sur notre problème de stationnement en centre ville et ses difficultés pour nos résidents.

    Il est vrai que pour nous se garer est un problème, que cela occasionne une grosse perte de temps et encore plus pour ceux d'entre nous qui doivent aller travailler en dehors de la ville.

    Je suis conscient que pour les commerçants et leurs employés, c'est également un grand souci.Je suis conscient que la ville n'a pas les MOYENS vu le DESANGAGEMENT de l'ETAT(n'en déplaise aux élus de la majorité présidentielle) de financer la réalisation de parking.

    Il y a déjà eu l'augmentation des taxes (assainissement entre autre) et je ne vois pas les résidents et parmi eux les vieux ajacciens supporter en plus 600 à 700€ par an pour le stationnement. Alors que vous le savez trés bien puisque vous vous battez pour une autre politique, que le pouvoir d'achats est de plus en plus bas et que les associations caritatives (resto du coeur, croix rouge....) fonctionnent à plein. De plus, les entreprises privées (QPark) chargées de ces constructions ne sont pas des mécenes, qu'elles doivent réaliser des profits et qu'elles doivent verser des dividendes conséquents à leurs actionnaires.

    Voyez, Mr le Député Maire, on attend surtout d'une mairie de gauche de prendre en compte les difficultés des habitants.

    Financer des parkings pour améliorer la circulation en ville et pour favoriser la rentabilité des commerces c'est très bien, mais est ce aux résidents qui ont fait le choix d'habiter en ville de supporter ce coût supplémentaire? D'autant plus que l'on propose un tarif résident (et lequel) pour une voiture alors que nécessité oblige souvent dans une famille il en existe deux.

    Bref, je le répète, Mr le Député Maire, je suis pour une amélioration de la circulation et du stationnement et comprend les efforts nécessaires, mais vous devez en tant que municipalité de gauche tenir compte des difficultés des citoyens.

    Merci de votre écoute.


     

    23
    Tim Pesta
    Jeudi 17 Mai 2012 à 23:25
    Caru Joker,
      Cette histoire de parking(s) recouvre une réalité plus complexe. En effet le résident Ajaccien peine à se garer, tout particulièrement en semaine, du fait d'un déplacement de population vers la périphérie et le maintien par celle ci de son  activité en ville; tout ceci avec des difficultés de transport et l' absence de stationnement en périphérie. Stationnement qui pourrait naturellement  se coupler avec un relais de transports urbains s'effectuant de facto de manière fluide, moins polluante et certainement à moindre coût.
     Difficile de croire que la page vindicative de l'opposition municipale dans le bulletin municipal  liant dans son propos le succès d'une mandature à la réalisation d'un (ou plus si affinités) parking(s) ait mis le feu aux poudres et commandé le grand œuvre!  Le bureau d'étude "Egis" était déjà passé par là pour une étude soumise à la sagacité des citoyens d' Ajaccio dans une enquête d'utilité publique au succès confidentiel...
    De cela il ressort que malgré des observations nombreuses des services préfectoraux du square Campinchi, des palmiers et des arbres qui ombragent le jardin d'enfant Elisa faisons table rase pour un espace "minéralisé" Que l'on va défier le principe d'Archiméde en faisant un parking sous marin, avec un ancrage dans une roche particulièrement dure comme le montre les sondages (postérieurs à l'étude et au chiffrage)  que le gain en place est ridicule en regard des enjeux et de la lubie de se représenter le transport automobile dans la période post pétrole que nul ne conteste (dans 35 ans!) terme du contrat qui lie pieds poings et cordons de la bourse à une entreprise Hollandaise,qui a fait ses preuves sous d'autres cieux au grand dam de certains!
    Se garer en fin de semaine est aisé comme chacun peut le constater, rentrer ou sortir de la ville en semaine est infernal comme chacun le sait.
    L' affaire n'est donc pas de balayer la voiture sous le tapis en engraissant Q-Park au détriment des finances Ajacciennes mais d'entrer pour de bon dans le XXIème siècle avec des transports urbains à la hauteur des enjeux
    Rendre de nouveau le centre ville attractif par un accès "apaisé" au lieu de voire la chalandise se déplacer vers les zones périphériques sans embolie automobile.
    Ainsi nous continuerons de voire croitre et embellir l'espace arboré Campinchi et ses environs et en cas imaginer quelques pistes cyclables et autres aménités urbaines...

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    Claude PERRIN
    Jeudi 16 Août 2012 à 18:48

    Le 25 juin, le CESC en séance plénière adoptait un rapport, sur saisine de l’exécutif territorial, précisant ses orientations préalables pour l’élaboration du nouveau PADDUC.


    Fruit de diverses contributions individuelles et d’une synthèse du représentant de l’Université de Corse, ce texte, bien que voté majoritairement, a été rejeté entre autres par la totalité des représentants des organisations syndicales de salariés, à l’exception du STC.


     <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>


    Ce texte marque un consensus fort sur des positions libéralo-nationalistes de la part de ce qui devrait être la représentation de la société civile. Pèle mêle mais finalement de manière très cohérente on y retrouve : les organisations patronales, les représentants des chambres consulaires, de la plupart des associations culturelles, des associations environnementalistes et de la vie éducative, des organisations syndicales agricoles et le STC.


     <o:p></o:p>


    Que dire du contenu :<o:p></o:p>


     <o:p></o:p>


    Il inscrit l’élaboration des orientations du PADDUC dans les « réalités historiques, les traditions et les valeurs insulaires ». Aucune référence à des principes ou des valeurs universelles.


    Le fondement de ce projet de développement se résume à la défense de l’identité, du patrimoine, de la culture, tout ceci décliné au singulier comme s’il s’agissait d’un concept unique et définitivement délimité.


    Le concept d’identité manipulé en tant que matrice d’une conception d’une société est une pratique fort utilisée par les divers nationalismes. Il sert de bâillon à l’expression des conflits de classe, il muselle les revendications sociales. En proclamant une identité référente, il nie les identités individuelles dont le principe de laïcité se porte garant. Seul la justice sociale peut être ce ciment garant de la  construction d’une société.


     <o:p></o:p>


    Deux exigences fortes sont avancées et positionnées stratégiquement à priori sur le terrain anticonstitutionnel :


    1)      Co-officialité de la langue corse, adoption de la charte européenne des langues minoritaires :


    Il s’agit de passer à l’obligation (dans le texte : généralisation) de l’enseignement en langue corse au sein de la société civile, dans les formations professionnelles, avec la systématisation des évaluations individuelles.


    Sont en jeu la probabilité de certaines formes d’interdictions professionnelles, ainsi qu’une remise en cause du statut de la fonction publique, notamment dans ses modes de  recrutement, traduction du  principe d’égalité d’accès aux emplois publics.


    2)      Création d’un statut de  citoyen résident corse, fondé sur la compétence culturelle (sic) et la domiciliation fiscale et conditionnant l’accès individuel à la propriété principale ou commerciale.


     Il s’agit bien là de créer une sous catégorie de citoyens en Corse, privés d’un certain nombre de droits, remettant en cause un des principes fondamentaux du droit républicain : l’égalité de droit des citoyens sur l’ensemble du territoire national.


     <o:p></o:p>


    On note bien les complémentarités entre les deux démarches. La première exigence sur la langue (obligation, évaluation) préparant à la « compétence culturelle », critère ethnique exigé pour la citoyenneté corse.


    Ce statut de résident serait selon les auteurs le moyen de régler l’accès au foncier et au logement des insulaires. Autrement dit il est question de régler une question de répartition des richesses et d’injustice sociale par des solutions à caractère ethniques ou culturelles.


     <o:p></o:p>


    L’état des lieux proposé pour la Corse est largement biaisé.


    Si le constat de spéculation foncière, de coût élevé du foncier, de décalage avec le pouvoir d’achat de la population, de faiblesse des revenus en Corse, est mis en avant, sont occultés la persistance de l’absence de règlement de succession au profit des plus grosses fortunes locales ainsi que la plus forte disparité régionale de France localisée en Corse entre les plus riches et les plus pauvres


    Le danger viendrait bien entendu de l’extérieur puisque 60% des achats de logements neufs en corse seraient le fait d’étrangers.


     <o:p></o:p>


    Les propositions classiques des libéraux apparaissent comme prévu.


    Accentuation de la décentralisation, transfert de compétences accéléré mais sans aucune référence à la solidarité républicaine, aux systèmes de péréquations publiques qui sont la traduction de l’égalité de droit et de traitement républicaine.


    Tout ceci nous conduit tout droit vers une accentuation de la mise en concurrence entre régions déjà instituée au sein de l’UE.


    Et puis les inévitables exonérations de cotisations sociales et patronales figurent bien entendu dans ce texte, fragilisant les systèmes publiques de protection sociale au profit des employeurs.


     <o:p></o:p>


    Le rejet de ce texte par les organisations syndicales de salariés (à l’exception du STC) a une signification qu’il sera nécessaire de retenir dans le cadre de l’élaboration du PADDUC.


     <o:p></o:p>


      • Manca alternativa
        Jeudi 16 Août 2012 à 19:29
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    Manca alternativa
    Mardi 11 Décembre 2012 à 17:06

    Réunion de la Commission " Violences " le 17 décembre 2012 à Prunelli di Fiumorbu, annoncée sur le site de la CTC...

    Cliquer ci-dessous:

    http://www.corse.fr/Reunion-de-la-Commission-Violences-le-17-decembre-2012-a-Prunelli-di-Fiumorbu_a3885.html


    26
    Claude PERRIN
    Dimanche 22 Décembre 2013 à 18:10
    A propos du Plan d’Aménagement Durable de la Corse (PADDUC), l’Exécutif Territorial en rajoute une nouvelle couche dans le non respect du mandat sur la base duquel une majorité de « gauche » s’est installée à la Collectivité Territoriale de Corse depuis les dernières élections territoriales. Alors que réformes institutionnelles, co-officialité de la langue corse et statut de résident ne faisaient pas partie du programme politique des listes qui ont fusionnées lors du conclave de VENACO, il est maintenant question de faire de la co-officialité de la langue corse avec le français l’axe fondamental du projet de développement de la Corse (PADDUC) pour les 30 ans à venir.(Corse Matin – Maria GUIDICELLI –18 décembre 2013). Le statut de co-officialité, au même titre que le statut de résident, est pourtant clairement caractérisé comme discriminatoire pour les non-corsophones face à l’accès à l’emploi public. Il rompt avec le principe d’égalité de droit au sein de la Nation, principe républicain élémentaire. Il remet en cause également le statut de la fonction publique, issu du programme du Conseil National de la Résistance, qui proclame en son article 6 « qu’aucune distinction ne peut être faîte entre les fonctionnaires en raison de leurs opinions politiques, syndicales, philosophiques ou religieuses, de leur sexe, de leur état de santé, de leur handicap ou de leur appartenance ethnique ». Il est donc à ce titre clairement anticonstitutionnel. Faire croire qu’aujourd’hui on ne peut pas écarter cette revendication puisque une proposition de réforme constitutionnelle a été majoritairement votée par l’Assemblée de Corse, c’est entériner l’idée qu’il est souhaitable que, pour la Corse, on rompe avec le principe d’égalité de droit pour tous les citoyens. Est ce qu’une partie des élus majoritaires, étiquetés « front de gauche », peut continuer à se revendiquer de ce courant politique en entérinant de tels concepts qui tentent de nous « vendre » une réelle « corsisation » des emplois publics ? Alors faire de ce principe discriminatoire l’axe fondateur du développement de la Corse pour les 30 ans à venir est particulièrement grave. En liant développement plus juste, lutte contre la précarité et la pauvreté, respect de l’environnement, développement durable de la Corse, à une mesure de discrimination définie comme fondatrice, cette majorité régionale ne va pas dans le sens de la construction d’une république sociale.
    27
    benielli
    Mardi 24 Février 2015 à 11:14
    RECONSTRUIRE EN S’APPUYANT SUR L’HISTOIRE Apres la disparition du PCF en tant qu’outil révolutionnaire, nous sommes dans la phase très difficile de reconstruction d’une force militante qui devra tenir ce créneau. Elle devra être capable d’une analyse et d’une stratégie efficace pour résister au capital. Elle devra aussi tracer les grandes lignes d’une autre organisation sociale, redéfinissant un autre partage des richesses au profit du plus grand nombre à l’inverse de ce que le système capitaliste produit aujourd’hui. Si on ne veut pas faire bégayer l’histoire il faut savoir regarder en arrière pour en tirer les enseignements. L’examen attentif des ruines devrait permettre de reconstruire plus solide et plus efficace. Dans les années 1930, le PCF le PCF met en place sa stratégie d’union avec les réformistes. Il n’aura de cesse de s’y référer obstinément, s’appuyant sur le dogme que la classe ouvrière » qu’il éclaire », à une haute conscience politique capable d’imposer aux réformistes une transformation révolutionnaire de la société. Il tient ce cap jusqu’en 1981, malgré les signaux d’alerte émis de l’intérieur par des militants es de terrain avertissant de la captation par le PS d’une partie importante de l’électorat PC. 1983 sortie des communistes du gouvernement, c’est la croisée des chemins pour le PC . Une analyse approfondie, aurait peut-être pu réorienter sa stratégie, au lieu de cela le PC s’embourbe dans la collaboration avec les réformistes qui entament leur mue vers le libéralisme. C’est ensuite le désastre de la « gauche plurielle »avec son cortège de mesures d’allégeances au capital ou le PC brade ces derniers principes de parti révolutionnaire au profit du maintien de quelques places d’élus Au tout début de la législature, le gouvernement signe le traité d’Amsterdam préparation au traité constitutionnel européen, avec l’accord de la direction du PCF, l’accélération des privatisations, de la déréglementation et de la flexibilité. A partir de cette date la majorité des députés du PCF va critiquer le budget mais le votera. L’augmentation de la CSG va susciter de nombreuses critiques, tout comme le maintien du plan Juppé de casse de la Sécurité sociale par le vote du 4 novembre 1997 grâce à l’abstention des députés PCF. En 2002, le passage à l’Euro est avalisé par la direction du PCF en contradiction avec son vote négatif lors du référendum sur le traité de Maastricht. Le cas le plus accablant est celui des privatisations, opérées avec l’aval de la direction du PCF. Qui a achevé de démanteler ce qui restait du secteur public. La messe est dite, le PCF c’est définitivement satellisé autour du bloc social libéral avec comme seul objectif : maintenir coute que coute quelques élus de l’appareil. L’évolution du PC en Corse. Pris dans l’étau des clans, les idées révolutionnaires n’ont aucun espace. Pourtant dans les années 30, une demi-poignée de Corses créent le PCF. Ils impulseront les grèvent de 36, notamment dans les deux industries tabac, amiante. 1940 la menace d’annexion par l’Italie fasciste ravive les réflexes ancestraux de résistance à l’envahisseur dans la population Corse. Les quelques communiste sont à l’avent garde, ils structurent et animent la résistance jusqu’à la conférence de Peri ou ils appelleront au soulèvement. Pendant toute cette période il faut noter les références du Front National de résistance à la notion de Peuple Corse qui disparaitrons à la libération. 1943_1947 (environ) le PC vit sur son aura construiet pendant la résistance, mais très vite les droites et leurs bras armés, les clans, reprennent la main. 1948 1950 plusieurs cadres du PC partent sur le continent, affaiblissant d’autant le parti. Ce départ aura aussi comme conséquence, en 1958 lors de l’intervention militaire des paras à Ajaccio,, de figer dans l’immobilisme la direction du PC Corse, malgré les appels de la direction nationale à « réagir comme dans les périodes sombres de l’histoire »c’est-à-dire résistance armée. On peut penser que l’affrontement violent, mortel, aurait fondamentalement changé la donne. Dans quel sens, ce point d’interrogation reste sans réponse aujourd’hui. Années 1960 émergence de la revendication identitaire. Le PC rate ce rendez-vous historique, incapable de capter cette aspiration née des frustrations multiples générées par les politiques nationales, Sous-développement économique Négation de l’histoire et de la langue Corse Le verrouillage via les clans de toute velléité d’émancipation politique, économique, culturelle Il laisse le terrain à la mouvance dite nationaliste dont une partie non négligeable était issue de l’extrême droite fascisante (GUD) La parole du PC se décrédibilise et devient de plus en plus inaudible,. au niveau local comme au niveau national, l’objectif prioritaire est devenu la course au fauteuil d’élu. L’épisode de l’élection municipale d’Ajaccio en est l’illustration parfaite. Au plan régional, nous somme dans le même schéma, le PC a quitté le fond de l’eau en renoncent à tous principes communistes, pour s’enfoncer dans la vase des compromissions avec les sociaux libéraux Benielli Alain
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    Claude PERRIN
    Lundi 9 Mars 2015 à 14:20
    Dans le Corse Matin du 16 février, un communiqué de la LDH sur une collectivité unique en Corse pose question. D'abord sur l'indépendance politique de la section Corse de ce mouvement et d'autre part sur la pertinence de son positionnement de défenseur des droits de l'homme. Ainsi la LDH corse considère qu'un référendum sur la constitution en Corse d'une collectivité unique serait selon son expression, un leurre. Il s'agit là d'une bien curieuse conception de la démocratie. Le peuple serait-il, aux yeux de cette organisation, inapte à concevoir les enjeux qui le concerne ? Seule une élite autoproclamée aurait-il ainsi le droit de définir ce qui est bon pour le peuple ? Cette conception de la démocratie cache mal un positionnement politique locale dorénavant clarifiée. Désolée pour la LDH, mais la question de la collectivité unique en Corse a déjà été tranchée par le peuple en 2003. C'est non. Aucune des listes politiques, constituant aujourd'hui la majorité territoriale, n'avait intégrée dans leur programme ce processus, certains précisant même que cette question était d'ores et déjà tranchée. La majorité territoriale a clairement trahie le mandat que lui avait confié ce peuple, si têtu. Ces grands débats au sein d'une enceinte ou bon nombre d'élus s'assoient sur la volonté exprimée de leurs électeurs, ne peuvent en aucune manière remplacer le contrôle démocratique exercé pleinement par les citoyens. Autre exemple dans l'histoire récente, la mise en œuvre du traité constitutionnel européen, rejeté par le peuple français et pourtant traduit en quasi totalité dans le traité de Lisbonne, grâce à un vote des parlementaires refusant le recours à un nouveau référendum. Une bonne partie des élus dits de gauche avait d'ailleurs voté en ce sens comme la quasi totalité des parlementaires corses. Et oui la liste est longue de ces trahisons de la démocratie. Il est curieux qu'en Corse la LDH s'y associe. Ajaccio, le 9 mars 2015.
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    Benielli
    Jeudi 12 Mars 2015 à 09:18
    Qu’est-ce que « l’initiative pour le Front de Gauche » en Grèce et quels sont ses objectifs mardi 10 mars 2015 Auteur : par webmaster Accueil > Analyses et propositions > Europe > Textes d’origines diverses > Qu’est-ce que « l’initiative pour le Front de (...) QU’EST-CE QUE "L’INITIATIVE POUR LE FRONT DE GAUCHE" EN GRÈCE ET QUELS SONT SES OBJECTIFS Texte du Mouvement grec MARS Le 10 mars 2015 Traduit de l’anglais par Virginia Lombard (M’PEP) Six années se sont écoulées depuis que la crise économique a frappé la Grèce. Une crise qui s’est répercutée de manière spectaculaire sur tous les aspects la vie sociale et, malgré la propagande gouvernementale, il n’y a aucun signe de sortie de crise. La stratégie des memoranda – programmes d’ajustements structurels – imposée au pays par l’Union européenne (UE) et la bourgeoisie grecque, échoue à résoudre le problème de la dette, et à mener le pays hors de la crise. Les réussites limitées de la stratégie des memoranda ont un contenu de classe évident et un coût social exorbitant : quelques indices économiques ont enregistrés une amélioration, au prix d’une misère croissante pour la grande majorité des classes laborieuses. Néanmoins, tous les thuriféraires de la bourgeoisie présentent la stratégie des memoranda comme la seule route à suivre. En même temps, en dépit des mouvements sociaux de masse de la période précédente, les différentes forces de la Gauche échouent à proposer une alternative réaliste qui convienne aux intérêts de la majorité des travailleurs. SYRIZA accepte la « grande idée » européenne de la bourgeoisie grecque, catastrophique pour le pays – la participation à l’intégration européenne impérialiste – et aspire à une réforme consensuelle des aspects les plus brutaux de l’UE et de l’Union monétaire européenne (UME). Le Parti communiste grec refuse toute lutte commune et prétend qu’à l’avenir tous les problèmes seront résolus par un socialisme lointain et vaguement défini. La Gauche extra-parlementaire, en dépit de sa contribution à la lutte sociale, est plombée par des divisions dogmatiques et ne peut rassembler la masse critique nécessaire pour la construction d’un front social et politique uni. Ce front uni, bâti sur la base d’un programme de transition anti-UE et antisystème cohérent et réaliste, constitue la seule voie pour l’unification des luttes sociales fragmentées et séparées, et pour la création du mouvement socio-politique conduisant à une sortie de la crise au bénéfice de la large majorité laborieuse – et non pour la bourgeoisie grecque. Ce manque d’une alternative de gauche radicale de masse, convaincante et réaliste, entrave les luttes des travailleurs et paralyse le mouvement de masse dans son marasme actuel. Aujourd’hui, la construction d’un Front de la Gauche unifié sur la base d’un programme de transition de sortie de crise, est plus que jamais nécessaire pour régler les problèmes immédiats des travailleurs. En même temps, elle est indispensable pour ouvrir la voie vers une transformation radicale de l’économie et de la société grecques, vers une structure socialiste qui servirait les besoins et les intérêts de la grande majorité des classes laborieuses de la société. Les piliers fondamentaux de ce programme de transition de gauche sont les suivants : • Dénonciation des memoranda et des contrats de prêt y afférent, ainsi que l’abolition de toutes les lois qui en découlent. • Défaut et renonciation unilatérale sur la dette externe. • Sortie de l’Union monétaire européenne (UME) et introduction d’une nouvelle monnaie nationale. Contrôle des taux de change de la nouvelle devise et contrôle des prix (afin d’éviter les pressions inflationnistes). • Contrôle des mouvements de capitaux (afin d’éviter l’évasion des capitaux par la bourgeoisie grecque). • Un système fiscal réellement progressif (qui soutiendrait le budget public en déplaçant la charge de l’actuelle surimposition des classes populaires et moyennes vers les riches qui traditionnellement pratiquent l’évasion fiscale). • Nationalisation du système bancaire (qui est déjà soutenu par l’argent public, afin de protéger les petits déposants et financer le programme économique alternatif). • Restructuration de l’économie vers une production socialement planifiée (afin de rendre l’économie grecque viable et tournée vers elle-même, pour la reconstruire selon les besoins et les intérêts de la majorité des travailleurs et sous leur contrôle). Cela implique la nationalisation du secteur de la santé et des secteurs stratégiques de l’économie grecque. Cela implique aussi une politique industrielle correspondante (construire, soutenir et protéger des secteurs et branches économiques spécifiques). • Une politique des « revenus populaires » (c’est-à-dire, des salaires et des pensions qui assurent un niveau de vie décent et le bien-être de la grande majorité des travailleurs) ainsi que la reconstruction du système de protection sociale (santé et sécurité sociale) et du système d’éducation gratuit. • Une politique économique et commerciale externe multidimensionnelle, indépendante et planifiée. • Pour la réalisation de ce programme, la confrontation avec l’UE, ses structures, ses politiques, ainsi que le désengagement vis-à-vis d’elle sont nécessaires. La « grande idée » européenne de la bourgeoisie grecque a mené le pays à la destruction et a interdit toute politique alternative en faveur de la population. Au sein de l’UE, avec ses aménagements institutionnels de plus en plus antipopulaires, il n’y a aucune place pour des programmes alternatifs en faveur des populations. Un tel programme de transition construit l’alliance sociale entre les travailleurs, les chômeurs et les classes moyennes des centres urbains et des campagnes. C’est un programme de solutions immédiates aux problèmes actuels qui peut être concrétisé par un gouvernement s’appuyant sur le pouvoir du peuple et sur ses propres structures et institutions. L’application de ce programme peut changer l’équilibre des forces de classe et les relations sociales et idéologiques. Elle peut aussi mettre en place les fondations pour des changements plus profonds vers le socialisme. Pour la construction du front socio-politique et la réalisation du programme pour sortir de la crise, l’unité doit prévaloir dans un Front de la Gauche de tous les militants et des forces qui s’accordent sur la nécessité de cette alternative populaire. C’est cette voie qui doit être empruntée par les militants de la Gauche au sens large, mais aussi par ces forces au sein de SYRIZA, du Parti communiste grec, d’ANTARSYA, de Plan B, etc., qui en comprennent la nécessité. L’unité et la lutte commune sur le même chemin, sont la seule façon d’avancer pour une gauche qui rejette l’intégration dans le système de domination de la bourgeoisie et ses pratiques de gestion. Une Gauche qui ne relègue pas les grands problèmes sociaux à un vague et lointain futur. Une Gauche qui relie concrètement la lutte pour la survie immédiate de la population avec l’objectif stratégique de la transition socialiste, tout en restant en contact étroit avec les inquiétudes et la conscience des travailleurs au quotidien. L’initiative pour le Front de la Gauche est composée de militants et d’organisations qui appartiennent ou se réfèrent à différentes forces de la Gauche parlementaire ou extra-parlementaire. Son but est de contribuer à la création d’un courant qui unifiera, non seulement sur les lieux de travail et au niveau local, mais aussi au niveau politique central, toutes ces forces qui s’accordent sur la nécessité d’un programme de transition pour une sortie de la crise au bénéfice du peuple. Pour cette raison, cette initiative appelle tous les militants (quelles que soit leur parti d’affiliation), les collectifs sociaux et politiques à la soutenir et à contribuer à la construction d’un Front de la Gauche. Ce Front de la Gauche, avec sa tactique et sa stratégie frontale unifiée et son programme de transition, unira les forces vives laborieuses et de la Gauche, et fera pression vers une sortie de la crise en faveur des population. Des initiatives similaires seront organisées au niveau local et sur les lieux de travail, visant à unir tous les militants d’accord sur cette direction sans considération des affiliations politiques ou de partis. La gravité de la situation ne laisse aucune place à la complaisance : les militants actifs de la Gauche devraient prendre les choses en main et s’efforcer, par des moyens démocratiques de masse, de mettre en place les conditions nécessaires pour donner une direction différente non seulement à la Gauche et au mouvement populaire de masse, mais aussi au pays. Source : Site internet du mouvement MARS http://aristerisymporefsi.gr/index.php/eng Répondre à cet article Propulsé par SPIP | Suivre la vie du site RSS 2.0 | Espace privé | Plan du site | Tous les articles | FAQ | Navigateur conseillé: Get Firefox! Actualité Agenda Analyses et propositions Chroniques Educ’ pop’ Nos objectifs Points de repères Qui sommes-nous ? 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La stratégie des memoranda – programmes d’ajustements structurels – imposée au pays par l’Union européenne (UE) et la bourgeoisie grecque, échoue à résoudre le problème de la dette, et à mener le pays hors de la crise. Les réussites limitées de la stratégie des memoranda ont un contenu de classe évident et un coût social exorbitant : quelques indices économiques ont enregistrés une amélioration, au prix d’une misère croissante pour la grande majorité des classes laborieuses. Néanmoins, tous les thuriféraires de la bourgeoisie présentent la stratégie des memoranda comme la seule route à suivre. En même temps, en dépit des mouvements sociaux de masse de la période précédente, les différentes forces de la Gauche échouent à proposer une alternative réaliste qui convienne aux intérêts de la majorité des travailleurs. SYRIZA accepte la « grande idée » européenne de la bourgeoisie grecque, catastrophique pour le pays – la participation à l’intégration européenne impérialiste – et aspire à une réforme consensuelle des aspects les plus brutaux de l’UE et de l’Union monétaire européenne (UME). Le Parti communiste grec refuse toute lutte commune et prétend qu’à l’avenir tous les problèmes seront résolus par un socialisme lointain et vaguement défini. La Gauche extra-parlementaire, en dépit de sa contribution à la lutte sociale, est plombée par des divisions dogmatiques et ne peut rassembler la masse critique nécessaire pour la construction d’un front social et politique uni. Ce front uni, bâti sur la base d’un programme de transition anti-UE et antisystème cohérent et réaliste, constitue la seule voie pour l’unification des luttes sociales fragmentées et séparées, et pour la création du mouvement socio-politique conduisant à une sortie de la crise au bénéfice de la large majorité laborieuse – et non pour la bourgeoisie grecque. Ce manque d’une alternative de gauche radicale de masse, convaincante et réaliste, entrave les luttes des travailleurs et paralyse le mouvement de masse dans son marasme actuel. Aujourd’hui, la construction d’un Front de la Gauche unifié sur la base d’un programme de transition de sortie de crise, est plus que jamais nécessaire pour régler les problèmes immédiats des travailleurs. En même temps, elle est indispensable pour ouvrir la voie vers une transformation radicale de l’économie et de la société grecques, vers une structure socialiste qui servirait les besoins et les intérêts de la grande majorité des classes laborieuses de la société. Les piliers fondamentaux de ce programme de transition de gauche sont les suivants : • Dénonciation des memoranda et des contrats de prêt y afférent, ainsi que l’abolition de toutes les lois qui en découlent. • Défaut et renonciation unilatérale sur la dette externe. • Sortie de l’Union monétaire européenne (UME) et introduction d’une nouvelle monnaie nationale. Contrôle des taux de change de la nouvelle devise et contrôle des prix (afin d’éviter les pressions inflationnistes). • Contrôle des mouvements de capitaux (afin d’éviter l’évasion des capitaux par la bourgeoisie grecque). • Un système fiscal réellement progressif (qui soutiendrait le budget public en déplaçant la charge de l’actuelle surimposition des classes populaires et moyennes vers les riches qui traditionnellement pratiquent l’évasion fiscale). • Nationalisation du système bancaire (qui est déjà soutenu par l’argent public, afin de protéger les petits déposants et financer le programme économique alternatif). • Restructuration de l’économie vers une production socialement planifiée (afin de rendre l’économie grecque viable et tournée vers elle-même, pour la reconstruire selon les besoins et les intérêts de la majorité des travailleurs et sous leur contrôle). Cela implique la nationalisation du secteur de la santé et des secteurs stratégiques de l’économie grecque. Cela implique aussi une politique industrielle correspondante (construire, soutenir et protéger des secteurs et branches économiques spécifiques). • Une politique des « revenus populaires » (c’est-à-dire, des salaires et des pensions qui assurent un niveau de vie décent et le bien-être de la grande majorité des travailleurs) ainsi que la reconstruction du système de protection sociale (santé et sécurité sociale) et du système d’éducation gratuit. • Une politique économique et commerciale externe multidimensionnelle, indépendante et planifiée. • Pour la réalisation de ce programme, la confrontation avec l’UE, ses structures, ses politiques, ainsi que le désengagement vis-à-vis d’elle sont nécessaires. La « grande idée » européenne de la bourgeoisie grecque a mené le pays à la destruction et a interdit toute politique alternative en faveur de la population. Au sein de l’UE, avec ses aménagements institutionnels de plus en plus antipopulaires, il n’y a aucune place pour des programmes alternatifs en faveur des populations. Un tel programme de transition construit l’alliance sociale entre les travailleurs, les chômeurs et les classes moyennes des centres urbains et des campagnes. C’est un programme de solutions immédiates aux problèmes actuels qui peut être concrétisé par un gouvernement s’appuyant sur le pouvoir du peuple et sur ses propres structures et institutions. L’application de ce programme peut changer l’équilibre des forces de classe et les relations sociales et idéologiques. Elle peut aussi mettre en place les fondations pour des changements plus profonds vers le socialisme. Pour la construction du front socio-politique et la réalisation du programme pour sortir de la crise, l’unité doit prévaloir dans un Front de la Gauche de tous les militants et des forces qui s’accordent sur la nécessité de cette alternative populaire. C’est cette voie qui doit être empruntée par les militants de la Gauche au sens large, mais aussi par ces forces au sein de SYRIZA, du Parti communiste grec, d’ANTARSYA, de Plan B, etc., qui en comprennent la nécessité. L’unité et la lutte commune sur le même chemin, sont la seule façon d’avancer pour une gauche qui rejette l’intégration dans le système de domination de la bourgeoisie et ses pratiques de gestion. Une Gauche qui ne relègue pas les grands problèmes sociaux à un vague et lointain futur. Une Gauche qui relie concrètement la lutte pour la survie immédiate de la population avec l’objectif stratégique de la transition socialiste, tout en restant en contact étroit avec les inquiétudes et la conscience des travailleurs au quotidien. L’initiative pour le Front de la Gauche est composée de militants et d’organisations qui appartiennent ou se réfèrent à différentes forces de la Gauche parlementaire ou extra-parlementaire. Son but est de contribuer à la création d’un courant qui unifiera, non seulement sur les lieux de travail et au niveau local, mais aussi au niveau politique central, toutes ces forces qui s’accordent sur la nécessité d’un programme de transition pour une sortie de la crise au bénéfice du peuple. Pour cette raison, cette initiative appelle tous les militants (quelles que soit leur parti d’affiliation), les collectifs sociaux et politiques à la soutenir et à contribuer à la construction d’un Front de la Gauche. Ce Front de la Gauche, avec sa tactique et sa stratégie frontale unifiée et son programme de transition, unira les forces vives laborieuses et de la Gauche, et fera pression vers une sortie de la crise en faveur des population. Des initiatives similaires seront organisées au niveau local et sur les lieux de travail, visant à unir tous les militants d’accord sur cette direction sans considération des affiliations politiques ou de partis. La gravité de la situation ne laisse aucune place à la complaisance : les militants actifs de la Gauche devraient prendre les choses en main et s’efforcer, par des moyens démocratiques de masse, de mettre en place les conditions nécessaires pour donner une direction différente non seulement à la Gauche et au mouvement populaire de masse, mais aussi au pays. Source : Site internet du mouvement MARS http://aristerisymporefsi.gr/index.php/eng Haut de la page Répondre à cet article Propulsé par SPIP | Suivre la vie du site RSS 2.0 | Espace privé | Plan du site | Tous les articles | FAQ | Navigateur conseillé: Get Firefox!
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