• Marine candidate de la révolte anti-populaire

    Marine Le Pen s’est encore livrée à  un exercice de haut vol et sans filet, vendredi soir au Journal télévisé de TF1. La blanche colombe qui n’aime pas les étrangers a durement attaqué le président du Fouquet’s. Elle lui a reproché de se présenter, à deux mois de l’élection présidentielle, comme étant le candidat du peuple ! Horreur et damnation. C’est impossible s’est-elle écriée. La seule et véritable représentante du peuple français, c’est moi. D’ailleurs, ne s’est-elle pas auto proclamée guide de la révolte populaire. Tout un programme. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Comment peut-on revendiquer un tel statut tout en vivant confortablement dans l’atmosphère feutré et privilégié du château de Montretout à Saint-Cloud. Que connaît-elle des souffrances des laissés pour compte de la société, des « invisibles » ? Que veut dire pour elle les délocalisations, le chômage, les fins de mois difficiles, les coupures de courant ? Il est facile de jouer avec la détresse des gens. Il est sordide de montrer du doigt des boucs émissaires : les étrangers, ces gens qui viennent manger le pain des Français. Son discours ne varie guère de celui de son illustre papa, même si elle s’efforce de donner une image plus respectable du Front national. Il est lamentable et dangereux. Lamentable parce que ce n’est pas un argument. Il ne fait pas appel à la raison. Il ne relève que du caniveau. Dangereux parce qu’il y a des précédents. On ne le dira jamais assez. Mussolini et Hitler sont arrivés au pouvoir sur fond de grave crise économique. Leurs logorrhées ressemblent étrangement aux propos haineux du Front national. Ils bouffaient du banquier, du communiste et du juif. Aujourd’hui, Marine Le Pen et ses affidés s’en prennent aux banques et aux immigrés.
    Le Front national n’a jamais été du côté des salariés, des ouvriers, des employés, des cadres et des petites gens, et ne le sera jamais. Combien de fois  a-t-il soutenu les travailleurs pour la défense de leur outil de production ? Combien de fois a-t-on vu ses dirigeants aux côtés des manifestants pour s’opposer à la contre réforme du système de retraite ? Oui, combien de fois ?
    Le Front national n’est que le supplétif de l’ultralibéralisme, son ultime roue de secours. Il doit être combattu comme tel. Baisser le niveau de vigilance, c’est s’exposer au pire.

    Lazio

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