• Miot est mort

    Actuellement les arrêtés Miot font parler d'eux. Leur suppression suscitent beaucoup d'inquiétudes et d'interrogations dans notre île, mais aussi quelques tentatives d'exploitation politique. Nous donnons la parole à un internaute qui à travers un conte nous livre ses sentiments.

    "Un jour, l'empereur de Chine, mécontent d'un haut dignitaire condamna celui-ci à la décapitation. Cependant, au vu de son statut particulier, il le confia au bourreau le plus habile... Après un long temps sur l'échafaud, le dignitaire déchu s'enquit de son sort. L'empereur lui dit: « Hoche donc la tête! » Celle-ci tomba.

    C'est ainsi qu'en l'an 1999 de notre ère, leur sort fut scellé. Les arrêtés Miot sont tombés, après avoir étés tranchés quand le montant des valeurs successorales fut déclaré illégal (cas Perrino). L'affaire fut si bien faite que faute d'autre mode de calcul on s'abstint de tout recouvrement...

    Quand la tête finit sa chute l'on se dit qu'il fallait bien mettre de l'ordre dans cette histoire, d'où les péripéties liées aux créations de titres, à la création des créateurs de titres et aux prorogations nécessaires à l'exercice de cet art complexe et  comme l'art de la réforme est de changer tout ce qui doit l'être pour que rien ne change, pas de recouvrement pendant ce temps. Les âmes sensibles n'y entendaient qu' «exonération» et comme disait Madame Mère: «Pourvou que ça doure.»

    La tête avait roulé si loin que l'on se rendit compte l'avoir perdue...

    L'auteur des dits «arrêtés», copain d'un certain Marboeuf, n'était pas ami de l'insulaire et certains venins sont d'action lente, comme on devrait le constater ...

    Si pour les petits patrimoines la question n'était pas centrale, la transmission ne se formalisant pas autrement qu' «a l'usu», par contre les grands patrimoines pouvaient croître et prospérer et se soustraire  à toute forme de solidarité, creusant un peu plus l'écart entre sgio et peuple.

    L'avatar le plus récent de cette triste histoire s'appelle spéculation « a briglia scioltà», pas de garde-fou, mon bien vaut une fortune dont je peux jouir à l'abri du «parcitore».

    Brutal réveil, mon bien qui s'est accru, en dormant, au-delà du raisonnable, il me faudrait m'en défaire pour régler les droits ?

    Cette terre vendue pour s'enrichir sans cause autre que par spéculation, terre du travail des ancêtres et non du mien, je vais la perdre?

    J'implore Miot dont j'ignorais la mort...

    Ma cassette! Ohimé aghju da finisce andaccianu , a mo tarra vinduta a l'asta! U so populu spapersu!

    Mais enfin, c'est au pied du mur que l'on voit le mieux le mur donc il est urgent de réfléchir sainement. L'emballement des esprits ne donne la parole qu'à ceux qui l'avaient déjà et qui taisent soigneusement leurs desseins les moins avouables.

    Nos députés ne sauraient s'exonérer de leur part dans les désordres. Le parti de certains peut bien rêver d'un charivari qui embarrasserait fort l'actuel gouvernement …

    Les nantis, ayant les moyens de leur état, ont eu tout loisir pour organiser leur bunker fiscal et à l'occasion pourraient recueillir les fruits des inconséquents. Ces derniers auraient pour le bénéfice de leur seule omelette, tué la poule aux œufs d'or !

    Si sa be chi é fune lunghe diventani sarpi! Donc, pensons juste et bien. La remise en ordre qui devrait mettre un terme aux effets pervers des arrêtés Miot doit s'accomplir et notre terre, être ce qui nourrit l'homme et non la spéculation."

    Tim Pesta

     

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