• Ne touchez pas à mon grisbi

    Amateurisme consternant

    De qui est cette expression imaginée ? De notre candidat-président, en réponse à une proposition formulée par François Hollande, lundi soir, dans le cadre de l’émission : « Parole de candidat » sur TF1. Quelle est cette proposition qui a provoqué la consternation de Sarkozy ? La taxation à hauteur de 75% des revenus supérieurs à 1.000.000 d’euros par an. Une telle proposition n’a rien de révolutionnaire. Malgré cela, on a assisté à un tollé chez les gens de droite. Parmi les nombreuses déclarations qui n’ont pas manqué de fuser, nous avons relevé quelques perles.

    Sarkozy, surnommé la tornade blanche, en raison de sa propension à effacer tout sur son passage, surtout son propre bilan, a donc parlé d’amateurisme consternant. Il est bon de lui rafraîchir la mémoire. N’a-t-il pas déclaré encore récemment qu’il était le candidat du peuple et qu’il voulait redonner du pouvoir d’achat à ce même peuple. Il s’est même payé le luxe, avec un culot consternant, de tancer vertement ses amis les grands patrons qui s’octroient des salaires, des parachutes dorés et autres stocks options à un niveau indécent. Félicitations pour cette acrobatie sans filet.

    Autre perle. Nous l’avons trouvée chez François Bayrou, l’homme qui est ailleurs. Parodiant le cinéaste Michel Audiard, il a déclaré sans rire : «  le déconomètre fonctionne à plein tube ». Chassez le naturel il revient au galop.

    Enfin, nous avons réservé un autre bon morceau pour la fin. La blanche colombe qui n’aime pas les étrangers, châtelaine à ses heures à Saint-Cloud, défenseuse acharnée des invisibles et des laissés pour compte a déclaré à propos de la proposition socialiste : « Elle est complètement absurde et idéologique ». Marine Le Pen aime les pauvres. Mais les pauvres doivent rester pauvres. Assurément elle préfère les nantis.

    Dans les trois cas cités, on pourrait dire : « Ne touchez pas à mon grisbi ».

    Tout ces gens-là font-ils encore illusion ? Ce serait désespérer, comme on disait à une certaine époque, de Billancourt.

    Lazio

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