• Papandreou à Cannes(ossa)

    henriiv[1]

     

    Georges Papandreou, premier ministre grec, contre toute attente, avait pris une décision courageuse, à savoir organiser un référendum pour que le peuple grec  puisse se prononcer directement sur les mesures draconiennes imposées par l’Europe des 17. Mais hélas il venait de commettre un crime de lèse majesté. On assista alors à un déferlement d’injures, d’injonctions et autres menaces.  La chasse à l’homme était ouverte, à la tête de laquelle nos dirigeants allaient se distinguer.

    Notre homme fut sommé de venir, non pas à Canossa, mais à Cannes, lors du G20, pour s’expliquer devant Angela, flanquée de son factotum.

    Papandreou fut contraint de renoncer à son référendum, de demander pardon, reconnaître ses fautes, ses erreurs,  de façon humiliante, comme le fit jadis Henri IV, empereur germanique, face au pape Grégoire VII, dans le château de Canossa,  en présence de la maîtresse des lieux, une certaine Mathilda. Etrange similitude des faits.

    Les dirigeants de l’Europe des 17 pouvaient être satisfaits, et les marchés financiers aussi. La preuve, dès le lendemain les places boursières reprenaient des couleurs. Tout rentrait dans l’ordre ultra libéral.

    La démocratie était sauve.

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