• Entretien avec Frédéric Alpozzo, secrétaire général du syndicat CGT des marins de la SNCM et de la CNM après l'annonce du désengagement de Véolia, actionnaire principal de la SNCM.

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  • Depuis que les Qataris ont racheté le Paris Saint Germain, tout baigne. Les millions d’euros coulent à flot. Le club s’offre des joueurs parmi les meilleurs de la planète, comme Pastore, à 40 millions d’euros. On annonce même l’arrivée prochaine du célèbre joueur anglais, David Beckam qui évolue actuellement dans un club californien. Excellente nouvelle pour les amateurs de ballon rond, bien que l’artiste n’ait  plus tout à fait la vigueur et la niaque de ses vingt ans. Ca ne fait rien. On achète l’image et le prestige de l’homme. A quel prix ? On parle de la modique somme de 800.000 euros brut par mois, pour une durée d’un an et demi ! C'est le troisième plus haut salaire en France après ceux des patrons de l'Oréal et de Lvhm. Bigre, comme dirait l’autre. Tout ça pour courir et taper occasionnellement dans un ballon.

    Nous nous sommes livrés à un petit calcul. Le salaire proposé à David Beckam correspond à la somme des salaires bruts de 600 smicards ! Ces derniers pourront toujours se consoler en se rendant au Parc des Princes à Paris pour voir évoluer leur idole.

    Cela dit, on mesure aujourd’hui le niveau d’indécence atteint par le football professionnel où des sommes colossales sont englouties dans les transferts, la rémunération des joueurs et les commissions des divers intermédiaires. Le football est devenu une immense machine à fric qui s’est emballée. Il est à l’image de nos sociétés ultra libérales. Il en est même le pur produit.

    Il est grand temps, là aussi, d’assainir la situation et de rendre au foot sa vertu première : un jeu qui met en compétition la jeunesse, sur des bases saines.

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  • Veolia a décidé de se désengager de la Sncm. Ce qui n'est pas sans poser de sérieux problèmes quant au devenir de la compagnie maritime. On peut déjà mesurer les conséquences pour l'emploi de près de 4000 personnes, emplois directs et induits. De même pour les activités économiques en Corse, liées au transport maritime. Nous publions ci-dessous un communiqué du syndicat des marins et sédentaires de la Cgt qui tient à s'exprimer après l'annonce de Veolia.

    Par ailleurs nous donnons la parole à Frédéric Alpozzo, secrétaire général de ce syndicat.

    COMMUNIQUE DE PRESSE

    MARINS-SEDENTAIRES

    S.N.C.M.

    Au vu du conflit de 47 jours qui s’est déroulé en février et mars 2011, la décision de Veolia de se désengager du transport au-delà de la SNCM, dans le cadre de sa fusion avec Transdev ne nous surprend pas et le processus de cessions de ses parts doit se faire à présent dans une durée estimée à deux ans maximum, avec l’autre actionnaire du groupe Veolia-Transdev (VTD), la Caisse des dépôts et consignations, qui est un actionnaire public de référence au service de missions d’intérêt général.

    Pour notre part, nous serons vigilants au sein du Conseil de Surveillance de la SNCM, sur le suivi et les effets de ce processus pour la SNCM et ses salariés dans la composition future de 66% de son capital aux côtés de l’Etat (25%) et des salariés (9%), afin que soient garantîs des choix industriels et les investissements nécessaires, au maintien et au développement de nos activités, de Service Public entre le Continent et la Corse, comme sur les lignes du Maghreb, ainsi qu’au maintien et à l’amélioration de l’emploi comme de nos statuts dans l’intérêt de tous les salariés de la SNCM.

    S’il n’y a donc aujourd’hui aucune urgence concernant la situation capitalistique de la SNCM, il y a par contre, urgence à agir :

    *    Pour remettre en cause les choix stratégiques en cours opérés par Le Président du directoire de la SNCM, Marc DUFOUR, nommé à la SNCM par le Président du Conseil de Surveillance Gérard COUTURIER, sous le contrôle de Veolia Transport suite à un audit commandé à sa société MD Consulting.

    Choix qui peuvent conduire selon notre analyse au démantèlement de la SNCM, du service public de continuité territoriale et à de nouveaux plans sociaux pour les salariés de la SNCM :

    Ø  Sur la mise en œuvre du désengagement des lignes du Maghreb à compter de la saison 2012, avec le retrait d’un navire affecté sur l’Algérie et la réduction d’environ 50% des traversées avec la Tunisie au moment où « LD LINES » annonce fermement l’ouverture d’un service à passagers avec un navire mixte récent à compter de mai 2012.

    Ø  L’année où seront débattus et délibérés par l’Assemblée Territoriale de Corse,le prochain appel d’offres de Délégation de Service Public et la prochaine organisation de l’ensemble de la desserte maritime du service public de continuité territoriale, et malgré l’arrêt rendu par la Cour administrative d’appel de Marseille, le 7 novembre dernier suite à la plainte de Corsica Ferries qui remet en cause l’actuel contrat de Délégation de Service Public opérée par la SNCM en partenariat avec la CMN :

    Réouverture à compter du 27 janvier 2012, de la ligne arrêtée par MobyLines entre Toulon et les ports principaux de Bastia et Ajaccio, en dehors de la Délégation de Service Public, après seulement un an d’exploitation, ce qui a démontré que sans subventions aucune compagnie ne pouvait offrir un service de qualité, régulier et fiable et que par conséquent il n’y avait pas de véritable marché.

    Or, cette réouverture de ligne est sensée préparer une éventuelle prochaine D.S.P étendue à Toulon qui ne pourra voir le jour que sur décision de l’Assemblée Territoriale de Corse en 2012 et en cas de carence du marché.

    Cette réouverture de ligne essentiellement dédiée au fret ferait donc croire le contraire alors qu’elle sera déficitaire en fin d’année 2012 d’après plusieurs éclairages économiques. Cette illusion ainsi créée par la réouverture de cette ligne, dans ces conditions, est de nature à empêcher, non seulement une possible extension de la prochaine D.S.P à Toulon, mais également à réduire son futur périmètre sur Marseille à la seule desserte des ports secondaires tel que le réclame Corsica Ferries.

    Enfin, cette réouverture de ligne interviendrait suite au récent arrêt rendu par la Cour administrative d’appel de Marseille qui remet en cause le Contrat de Délégation de Service Public entre Marseille et la Corse opérée par la S.N.C.M et la C.M.N, ce qui nécessite donc de remettre également en cause dès à présent, les conventions existantes du régime des aides dites sociales entre Toulon, Nice et la Corse tel que s’y sont engagés les Présidents du Conseil Exécutif et de l’Assemblée de Corse, Paul GIACOBBI et Dominique BUCCHINI, le 2 avril 2010.

    Ø  Processus de vente du siège social engagé sans qu’aucune étude n’ait eu lieu avec les Instances représentatives du Personnel sur les conséquences d’un tel projet pour l’ensemble des services et des personnels de la S.N.C.M, contrairement aux engagements pris à son arrivée par le Président du Directoire.

    Processus de vente engagé sans aucune visibilité sur l’intérêt industriel, organisationnel, économique et financier pour la S.N.C.M de ce projet.

    La seule motivation affichée est l’arrêté des comptes de la S.N.C.M au premier janvier 2011 pour les résultats affichés par le groupe « VTD ».

    *    Pour la remise en cause simultanée de l’ensemble du dispositif actuel de la desserte maritime du Service Public de continuité territoriale, conventions d’Obligations de Service Public entre, Toulon, Nice et les ports de la Corse avec attribution de subventions publiques via le régime des aides dites sociales comme de la convention de Délégation de Service Public entre Marseille et six ports Corse, dans un cadre d’intérêt général tel que l’ont exprimé les Présidents de l’Assemblée et du Conseil Exécutif de Corse, Dominique BUCCHINI et Paul GIACOBBI, le 2 avril 2010.

    *    Pour le changement des conditions actuelles de la concurrence avec la compagnie italienne « LowCost » Corsica Ferries, qui pratique le dumping social et fiscal financé avec l’argent de nos impôts !

    Pratiques de dumping social et fiscal tolérées entre Etats membres pour faire de la concurrence déloyale, ce qui ne doit pourtant plus durer selon le Président de la république, Nicolas SARKOZY, dans son discours de Toulon du premier décembre 2011.

    Pratiques rendues possibles en l’absence d’une loi qui soumette toutes les compagnies opérant sur ces lignes à passagers au cabotage national, à l’immatriculation de leurs navires sous pavillon français de premier registre, conformément aux conditions définies par la législation française pour ses propres ressortissants.

    Par conséquent, La CGT réitère ses demandes :

    *    Afin que l’Etat exige la réunion d’un prochain Conseil de Surveillance pour que soient mis en œuvre d’autres choix qui garantissent l’avenir industriel et social de la SNCM avec l’étude sérieuse de nos propositions faites pour l’exploitation de la flotte en 2012 afin de maintenir et renforcer l’activité et l’emploi sur le Service Public de continuité territoriale comme sur le Maghreb et en vue de préparer au mieux les futures échéances politiques qui conditionneront l’avenir de ces dessertes.

    *    Pour que la Collectivité Territoriale de Corse dénonce dès à présent les conventions existantes du régime des aides dites sociales et dévoile au plus tôt son calendrier et ses propositions pour l’ensemble du prochain dispositif de desserte maritime du Service Public de continuité territoriale entre Marseille, Toulon, Nice et six ports Corse, qui sera soumis aux travaux et aux délibérations de l’Assemblée Territoriale de Corse en 2012.

    *    Pour que seules les compagnies liées avec une convention de service public suivant les besoins et les obligations établies par la Collectivité Territoriale de Corse, soient autorisées à opérer sur les lignes au cabotage maritime national entre le Continent et la Corse.

    *    Pour que les Ministres en charge respectivement, des Transports, et de l’Economie, des Finances et de l’Industrie :

    - Mettent en œuvre les moyens indispensables pour faire cesser les pratiques de dumping constatées, qui menacent gravement nos emplois et l’avenir de nos compagnies maritimes françaises sous pavillon français de premier registre, conformément aux engagements du Président de la République.

    - Mettent en œuvre les moyens et actions nécessaires à la clôture de la énième procédure juridique de Corsica Ferries, par le tribunal de première instance européen, sans nouvelle condamnation de la SNCM au détriment de ses salariés qui avec l’argent des contribuables français ont déjà payé un lourd tribut au nom de la libre concurrence totalement faussée et ce, malgré une privatisation en 2006 que nous avons combattue et qui n’a rien réglé.

    14 décembre 2012

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  • tkbremen

    Le Capitaine est seul maître à bord du bateau. C’est ce qui ressort du récent échouage du TK-Bremen sur la côte bretonne. Toutefois une enquête judiciaire devra « rechercher l'existence ou non d'une faute » dans la décision du commandant de quitter le port, les manoeuvres en mer et l'état du navire. Pour l'association écologiste Robin des bois, la capitainerie aurait pu « ajourner ce départ en vertu d'un article du Code des ports maritimes » promulgué après la catastrophe de l'Erika. Jean-Yves Le Drian, président de la Région Bretagne, qui devait déposera plainte, précise que cette disposition n'est qu'incitative, ce qu'il regrette. Il voudrait qu'elle soit rendue obligatoire.  Le  porte-parole de la Préfecture maritime confirmait qu’aucun texte ne permet d'interdire au commandant d'un navire de sortir du port avec 190 tonnes de fuel et 40 tonnes de gasoil. De son côté la ministre de l'Environnement, Nathalie Kosciusko-Morizet, réfléchit à une extension des pouvoirs des capitaineries pour interdire à un bateau de sortir en mer à cause de la météo. Ce  cargo vétuste battant pavillon maltais est la  propriété de la compagnie turque Adriyatik Gemi Isletmeciligi. Construit en 1982 en Corée du Sud, il a fait l'objet d'un examen technique, en juillet. « Mais c'était en Bulgarie, relève Jean-Paul Hellequin, du syndicat CGT des marins. Et même dans ce pays plutôt complaisant, des déficiences ont été relevées. » Malgré cela, le TK-Bremen n'apparaît pas sur les principales listes noires maritimes. La pollution de l’Erika n’aura servi à rien.

    sarko_pedalo

    Ce nouvel accident maritime nous ramène aux élections présidentielles où la navigation est une métaphore prisée. Nous  pouvons être rassurés en ce qui concerne le capitaine du pédalo, son échouage n’entrainerait aucune pollution puisqu’il se déplace à la force des mollets. Toutefois, en louvoyant un peu trop à tribord, il risque de rater le port. C’est à lui de virer à bâbord. Par contre le capitaine actuel du vaisseau France a choisi de garder son cap malgré les avis de tempêtes. Avec sa cargaison de projets antisociaux, le risque de pollution est grand et le naufrage prévisible. Pour éviter la marée brune, la seule solution sera de le jeter par-dessus bord en mai 2012. Nous lui gardons un chien de sa chienne mais ne voulons pas le noyer en laissant penser que nous l’accusons d’avoir la rage. Nous lui laisserons donc le pédalo pour rejoindre le yacht de Bolloré dans les eaux internationales Ensemble qu’ils mondialisent à vapeur ailleurs ! Sur le vaisseau France, hissons les voiles de la liberté,  mettons le cap à gauche toute et chantons :

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  • chien_caravane

    Quatre députés UMP ont, dans la plus grande indifférence médiatique, fait passer une proposition de loi : relative aux habitats légers de loisirs et à l’hébergement de plein air et portant diverses dispositions relatives au tourisme.

    Le rapporteur de la proposition de loi est Jean-Louis Léonard, député de Charente-maritime. Cette loi perverse a été  votée par l'Assemblée Nationale, le 16 novembre 2011. Les associations de lutte contre la pauvreté et l'exclusion estiment que, 70 000 à 120 000 personnes résident en habitats légers de loisirs et l’hébergement de plein air. Ce sont des travailleurs pauvres qui  n'ont pas les moyens d'accéder à un vrai logement.

    Cette proposition de loi  va revenir bientôt, en deuxième lecture, au Sénat ? Elle  a pour but de différencier la clientèle de passage de la clientèle résidentielle  et d’obtenir que cette dernière ne puisse, à terme, plus le rester ! En effet, ce texte définit notamment  qu'en cas de location dans un terrain de camping et caravanage ou un autre terrain aménagé à cet effet d'un emplacement, équipé ou non d'un hébergement, pour une durée supérieure à trois mois, le locataire fournit au loueur un justificatif de domicile de sa résidence principale datant de moins de trois mois » Jean-Louis Léonard est l’auteur de cet amendement qui veut établir une conditionimpossible pour ceux dont c'est le seul logement ! Il les renvoie à l’état de SDF.

    Le but final étant de s'assurer que cette clientèle ne continue pas à élire domicile dans leur camping La proposition de loi, prévoit notamment d'obliger les exploitants des terrains de camping à déclarer chaque année en mairie le nombre d'emplacements concernés par cette pratique. Il renforce aussi les pouvoirs du maire, qui pourra inspecter même inopinément les terrains en vue de vérifier l'exactitude des déclarations » 

    Les députés UMP réfutent s'en prendre aux pauvres et précaires, et stigmatisent les campings qui tournent pratiquement aux bidonvilles, et sur lesquels les maires n'ont aucune prise.» Pour eux, le pauvre, le précaire et le Rom, c'est bien connu, se complaisent dans les immondices et la saleté alors qu'on répertorie 'environ 2 % du parc qui pose de réels problèmes de salubrité. 

    Si la proposition de loi était définitivement adoptée, elle pourrait alors créer de nouveaux bidonvilles sauvages puisque la location d'un emplacement dans un camping serait devenue impossible! 

    Le collectif Alerte de l'Uniopss, qui regroupe 35 fédérations et associations nationales de lutte contre la pauvreté et l'exclusion, pousse un vrai coup de gueule contre le raisonnement simpliste et odieux des députés. 

    Il dénonce un texte qui  risque de jeter à la rue les milliers de familles contraintes de vivre à l'année sur un terrain de camping (...) désormais, on pourrait expulser les plus pauvres de leur campement au bout de trois mois ! Et cela même en plein hiver ! Et même s'ils payent leur redevance !


    UMP Jean-Louis Léonard - Habitat léger de... par Groupe_UMP_AN

    Si on ajoute cette proposition de loi aux récentes déclarations de Pécresse sur le grand Paris pollué par les banlieusards et le livre de Wauquier qui veut remplacer dans les HLM les chômeurs par des gens qui travaillent, ce pouvoir en place nous prépare l’univers impitoyable dans lequel les pauvres n’ont plus qu’à crever loin de leurs yeux.

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  • saucissegrec

    Loukanikos, mot grec qui veut dire saucisse, apparaît depuis longtemps dans de nombreux reportages photo, de l'Agence France Presse (AFP) notamment, toujours aux côtés des manifestants, en train d'aboyer contre les forces anti-émeute casquées et bardées de lourds boucliers.

    Ce  chien errant est  présent dans la plupart des manifestations contre l'austérité à Athènes . Il a été  repéré par les photographes de presse,  et il est devenu une emblème planétaire de la contestation sociale, grâce au magazine Time qui en a fait une de ses personnalités de l'année.

     

     

    « Je le photographie depuis au moins cinq ans", déclare Aris Messinis, photographe pour l'AFP à Athènes. "Pour moi, il n'est pas un symbole des manifestations, mais le meilleur ami des manifestants, et une note joyeuse dans les défilés. Comme il a un instinct de survie apparemment très développé, il aboie contre la police parce qu'il a été attaqué par des policiers. J'ai même vu un jour devant le Parlement des incidents éclater à cause de lui. Un policier a essayé de lui donner un coup de pied, les manifestants n'ont pas apprécié, certains ont envoyé des cocktails Molotov, la police a répondu par des gaz lacrymogènes", ajoute le photographe. Il y a d'autres chiens errants dans les manifestations, mais seul Loukanikos participe vraiment. Les manifestants le traitent bien, beaucoup d'entre eux le nourrissent. Je ne pense pas qu'il ait été dressé, ajoute-t-il. "D'ailleurs, il n'écoute jamais personne, je pense qu'il me reconnaît, nous sommes un peu comme des amis, mais des amis à distance ».

    Aujourd'hui, l'internet regorge de photos et de vidéos montrant Loukanikos, qui a même un site sur un réseau social comportant plus de 23.000 inscrits. Ses fans du monde entier lui envoient des voeux dans toutes les langues, ou publient ses photos sur le fond musical de "I need a hero".

    Time l'a élu "personnalité de l'année" aux côtés d'autres manifestants dans les cortèges qui ont fleuri dans le monde entier en 2011, depuis les révolutions du printemps arabe jusqu'à Occupy Wall Street.

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    En France nous avons aussi un chien Saucisse. Il ne participe pas aux manifestations mais il écrit des pamphlets politiques.. Son dernier opus a pour titre "Saucisse face à la crise". Son éditeur dit de lui :

    « … Parti de rien ou presque, rescapé des combats de chiens, candidat valeureux aux élections, journaliste et récente mascotte iconoclaste de Secret Story l’émission de télé réalité, c’est Saucisse qui s’y colle, traduit ici du chien par son maître, le romancier Serge Scotto. Tour à tour féroce et dubitative, sarcastique ou cinglante, mais toujours érudite, la parole de Saucisse est omnisciente. À travers ses chroniques et face à ce monde en totale désintégration, face à ces humains à la dérive, Saucisse semble éclairer notre chemin… sans haine ni violence… ! Et c’est à Diogène que l’on pense ici, quand parcourant la ville avec sa lanterne, il répète sans cesse à qui veut l’entendre « Je cherche un homme… » Saucisse, un modèle pour nos dirigeants, un modèle pour nos enfants… un modèle pour l’humanité… »!

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  • titreséjourfn

    Fallait y penser. Et qui pouvaient y penser, sinon des esprits obsédés et hantés par la haine de l’autre. De quoi s’agit-il ? Lors de l’émission télévisée C Politique, hier sur France 5, la blanche colombe qui n’aime pas les étrangers est revenue une fois de plus sur son éternel fonds de commerce. De son chapeau, elle a sorti une idée lumineuse, transcendantaaaale, comme se plaisait à dire Salvador Dali, célèbre peintre espagnol. Nous la donnons en mille. Marine Le Pen propose tout simplement d’établir une sorte de permis à points pour les étrangers ayants commis des actes délictueux. Elle s’est inspirée de celui des automobilistes. Plus on commet des infractions, moins on aura de points et plus l’amende à payer sera élevée. Tout étranger en délicatesse se verra donc infliger un barème en fonction de la faute commise. Ca pourrait aller jusqu’à l’expulsion pure et simple, sans possibilité de retour sur le sol français.

    Une fois de plus, le Front national se distingue par le caractère ignominieux et scandaleux de ses propositions. Il use et abuse de la même rhétorique anti immigrés.

    Il essaie d’exciter les gens en difficulté en leur suggérant la cause de tous leurs maux : l’étranger. Une bonne guerre entre pauvres, ça serait formidable.

    Pour notre part, et sans verser dans on ne sait quel angélisme, nous disons que les immigrés ont participé et participent à la production des richesses dans notre pays. Ils ont donc toute leur place. Mais il n’est pas question pour nous d’absoudre tout acte de délinquance d’où qu’il vienne. Un délinquant reste un délinquant, étranger ou pas.

    Pour en finir, il serait peut-être intéressant d’appliquer le fameux permis à points à tous les délinquants bien français qui fraudent, volent, détournent des fonds publics en toute impunité. Nul doute que Marine Le Pen et ses sbires la mettraient probablement en sourdine.

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