• btateau_pêche

    Les 200 personnes qui vivent de la pêche en Corse sont inquiètes. Gérard Romiti, président du Comité régional des pêches maritimes  et des élevages marins de la Corse est en charge du malaise social de ce secteur d’activité traditionnellement insulaire. Quel constat faire après une saison jugée catastrophique à cause d’une météo estival capricieuse qui a fait perdre 15 jours de travail ?… «  Ce qui représente 2 mois d’hiver » précise-t-il. En outre La secousse tellurique du 7 juillet aurait même fait fuir un temps les poissons. A ces causes naturelles, il faut ajouter les effets de la crise, la hausse du prix du carburant et la baisse de la consommation touristique. Quel est l’avenir des 36 pêcheurs corses en contentieux et donc dans une situation de cessation de paiement ?

    En  septembre, u sindicatu corsu di I pescadori avait bloqué l'entrée du port de commerce d'Ajaccio durant quelques heures pour alerter les pouvoirs publics. Cette action a poussé le Préfet Strozdra a recevoir, dans son Palais Lantivy, le comité régional des pêches, les prud'homies de Corse et le syndicat corse des pêcheurs. Des solutions ont-elles été trouvées ?

    Le 17 novembre à Paris,  Gérard Romiti, accompagné par les prud'hommes d'Ajaccio et de Balagne, a rencontré le directeur de l'ENIM, la directrice de la CMAF. , en présence d’un représentant de la DIRM Méditerranée et de M. Dausset, son adjoint délégué à la Corse,

    Un nouvel état de la situation a été dressé et des pistes proposées pour sortir de la crise. Le plan langouste sera ouvert à la presque totalité des pêcheurs, ce qui n’était pas le cas auparavant. Chaque année en moyenne, 75 tonnes de langouste  sont pêchées et débarquées en Corse. Ces débarquements assurent 80 à 90%du revenu de nombre de pêcheurs insulaires. 179 bateaux corses sur les 218 recensés  pêchent la langouste.

    Le comité régional a préconisé la tenue régulière d’une réunion pour faire un point sur chaque dossier. Les services de L'ENIM et de la CMAF devraient fournir un bilan de la dette de la profession.

    Depuis le 18 novembre, les pêcheurs peuvent  se rendre au comité régional situé 16 avenue Antoine-Sérafini, à Ajaccio et 2 rue du marché à Bastia. Ils y trouveront peut-être des réponses à leurs difficultés, faute de solution à long terme.

    La pêche professionnelle ne doit pas être emportée par un tsunami financier. Nous espérons que, dans quelques années, nous n’irons pas regarder des images de pêcheurs corses classées dans les archives de la vidéothèque de l’INA comme ceux de la pêche à la senne des derniers « Ritaghjoli »…

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  • Baccalà per tutte et tutti!...

     BaccaEn janvier 2011, le PIB de la France, à 2 500 milliards de dollars, est situé au 5èmerang mondial entre celui de l'Allemagne (4èmerang) et celui du Royaume-Uni. (6èmerang). Avec un PIB estimé à près de 15 000 milliards de dollars en 2010, les Etats-Unis ne sont pas prêts d'être détrônés de la première place du classement mondial des pays les plus riches. La Chine  a ravi la deuxième marche du podium au Japon en 2010 mais  reste encore loin derrière  avec un PIB de 5 700 milliards de dollars.

    bce_merkel

    En France la dette souveraine (garantie par l’état) est de 1693 milliards d’euros, soit 85% du PIB (Produit intérieur brut).

    Le 8 décembre à Marseille, dans le cadre du congrès de la droite populaire européenne, un nouveau sommet européen débutera et  sera consacré a la crise de la dette dans la zone euro, Ce sommet serait motivé par l’aggravation de la crise financière qui n’épargnerait plus l’Allemagne qui vient de voir sa demande de prêt d’un montant de 6 milliards d’euros sur dix ans boudée par les investisseurs.  L’Allemagne n’a réussi à lever que 60% du montant espéré. Force lui est faite de comprendre que son sort est lié à celui de l’Euro. Non, cela ne devrait pas pousser Angela Merkel à revenir sur son véto sur le fonctionnement de la BCE mais plutôt lui donner l’idée de sortir de la zone euro pour éviter la contamination

    Selon certains économistes, comme Jacques Attali, l’Euro risque de ne pas passer l’hiver et la note AAA de la France n’est plus que virtuelle. Parmi les solutions urgentes préconisées, il y a celle de permettre à la BCE, comme le font toutes les autres banques centrales, de racheter les obligations d’Etat pour réduire la dette et éviter l’envolée des taux d’intérêts. IL faudrait aussi réformer les traités européens et permettre à l’Europe d’avoir des recettes fiscales et de pouvoir prêter ses euro-bonds.

    En France, comme dans d’autres pays européens, les plans de rigueur se succèdent et le dernier est toujours annoncé comme le bon, pourtant il est apparu immédiatement insuffisant et laisse en prévoir d’autres. 30% des recettes fiscales ne servent qu’à rembourser les intérêts de la dette. Si du jour au lendemain, les investisseurs, après avoir continué à prêter à des taux de plus en plus hauts, ne nous prêtent plus et que la BCE n’est pas réformée, selon Jacques Attali : «  Si cela arrivait, il faudrait baisser les salaires des fonctionnaires de 10% ou en licencier 10%  dans la semaine. C’est pourquoi il est très important de faire des eurobonds. L’Europe, en tant qu’entité fédérale, n’a pas de dette, alors que les Etats-unis en ont 15000 milliards de dollars. » 

    L’Allemagne s’y refuse et préfère que les peuples supportent tout le poids de la dette et cela n’a pas l’air de déranger Nicolas Sarkozy, si proche d’Angela Merkel. Aussi, les plans d’austérité vont continuer à jeter les gens au chômage et à taxer des produits de grande consommation. 

    Evoquons aussi les dettes des collectivités locales privées de la taxe professionnelle qui a été supprimée par Sarkozy. Les collectivités locales ont souvent renégocié leurs dettes en ayant recours à des produits de plus en plus dangereux qui sont autant de bombes à retardement ». Pour remplacer la taxe professionnelle, les services des finances sous la houlette de la droite feront sans doute preuve d’imagination. Fillon a déjà inventé la taxe sur les boissons sucrés et cela pourrait faire école. On pourrait envisager une taxe sur les parapluies au dessus de Montélimar et une taxe sur les parasols en dessous. Et puis pourquoi pas une taxe sur le nougat. A Marseille, une taxe sur les billets de l’OM n’est pas à négliger. Et puis en Corse, le figatellu et les polyphonies seraient une source de fiscalité.

    Quelles idées germeront le 8 décembre prochain à Marseille en ce qui concerne la dette souveraine de la France et la sauvegarde de l’euro ? Une France à deux vitesses dans une Europe à deux vitesses, voilà ce qu’ils préparent. Une Europe des bons élèves notés AAA et une Europe des mauvais élèves ; une France qui s’enrichit et une France appauvrie qui paie la dette...  Iscia ! Hè detta cusi. Beurk !  C’est entendu comme cela.

    La défense des privilèges ne poussent pas à la solidarité. Il va falloir défendre des acquis sociaux obtenus de longue lutte. Le scénario de la Grèce se reproduit en Italie, en Espagne, au Portugal… A quand la France ! C’est en marche ? A quale tocca ?  A qui le tour ? Baccalà per Corsica !... De la morue pour les Corses, les chômeurs, les précaires… Ils seraient encore capables de taxer la morue et ça suffit maintenant ! Avà basta cusi!  

    Donnez votre point de vue ! Da mare in quà, date u vostru parè !

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  • sarkomerkel

    Le couple infernal, baptisé Merkozy, continue à se voir secrètement selon des indiscrétions.

    Pourquoi faire ? Pas ce que pourraient penser certaines mauvaises langues. Le couple serait en train de nous concocter un nouveau traité de stabilité européenne, in fretta, au pas de charge, pour tranquilliser les marchés financiers. Ce traité entrerait en application dès le début de l’année prochaine. Notons au passage que les autres partenaires de la zone Euro seraient tenus à l’écart, y compris l’ami Mario, comme le qualifiait récemment notre président.

    Le traité viserait à créer deux zones. Une zone pour les Etats forts et crédibles, une autre pour les derniers de la classe, les cancres, comme par exemple la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Italie et pourquoi pas demain la France, si celle-ci venait à perdre ses 3 A. C’est un peu l’histoire de l’arroseur arrosé !

    Que contiendrait ce fameux traité ? Il imposerait des conditions particulièrement  dures. Des sanctions sévères seraient prises contre  les Etats dépensiers qui n’assainiraient pas d’une manière drastique leurs comptes. De même ces Etats se verraient confisquer leur souveraineté par un contrôle accru de leurs mouvements. Tout cela bien évidemment sous le regard attendri du couple Merkozy.

    C’est ce qu’on appelle la mise en place d’un nouveau modèle de démocratie en Europe.

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  • Manca alternativa est allée à la rencontre de Frédéric Alpozzo, secrétaire général du syndicat CGT des marins de la SNCM et de  la CNM pour lui poser quelques questions sur l’actualité du transport maritime entre  la Corse et le Continent.

    Ce syndicat fait des propositions pour un service public de transport maritime.

    Pour les lire Cliquer ICI.

     

    Pour défendre le service public et la continuité territoriale créée en 1976 avec la SNCM, vous pouvez signer une pétition en cliquant ICI.

    COMMUNIQUE DU SYNDICAT CGT DES MARINS

    A LA PRESSE ET AUX SALARIES DE LA SNCM 

    Le 12 Septembre 2011.

    Suite aux récents articles parus dans Corse Matin, 24 ORE et le Journal de la Marine Marchande concernant les dernières élections professionnelles à la SNCM, le syndicat CGT des Marins tient àrappeler que la CGT est toujours l’organisation syndicale la plus représentative à la SNCM chez lesmarins comme pour l’ensemble du personnel, tant en voix qu'en nombre d'élus.

    En effet les dernières élections du personnel ont donné les résultats suivants :

    - Résultats des élections de délégués de bord saison 2011 :

    La CGT : 48,61% des voix et 62 Délégués élus (28 titulaires et 34 suppléants) ;

    Les 3 syndicats STC-CFTC-CFDT : 35,17% des voix et 54 délégués élus (31 titulaires et 23 suppléants) ;

    Le SAMMM : 16,1% des voix et 20 délégués élus (9 titulaires et 11 suppléants).

    - Résultats des élections aux commissions d'avancement des marins du 1er juin dernier:

    La CGT : 54,29% des voix tous services confondus et 16 membres élus aux commissions A.D.S.G et Machine (16 titulaires et 16 suppléants) ;

    Les 3 syndicats STC-CFTC-CFDT : 31,57% des voix tous services confondus et aucun élu par service ;

    Le SAMMM : 14,14% des voix tous services confondus et 8 élus aux commissions Pont (8 titulaires et 8 suppléants).

    - Résultats des élections au comité d'entreprise du 18 janvier 2011:

    La CGT : 49% des voix et 25 élus sur 46 (10 titulaires sur 18 et 15 suppléants sur 28) ;

    Les 3 syndicats STC-CFTC-CFDT : 31% des voix et 15 élus sur 46 (6 titulaires sur 18 et 9 suppléants sur 28) ;

    Le SAMMM : 11% des voix et 4 élus sur 46 (1 titulaire sur 18 et 3 suppléants sur 28) ;

    La CGC Sédentaires (*) : 24 % des voix et 2 élus sur 46 (1 titulaire sur 18 et 1 suppléant sur 28) ;

    La CGC Officiers (*) : 12% des voix chez les officiers et aucun élu.

    (*) Pour ces syndicats reconnus comme catégoriels, les résultats sont issus uniquement des suffrages exprimés et obtenus dans leur collège et non tous collèges confondus.

    Ceci étant, le syndicat CGT des Marins constate une nouvelle fois que le Secrétaire du STC des transports dans ses déclarations parues dans Corse Matin du 11 août dernier, fait injure à notre syndicat comme aux salariés qui n'ont eu de cesse ces dernières années comme ces derniers mois de  lutter contre l'actionnaire Veolia et le Gouvernement pour s’opposer au démantèlement de la SNCM et à travers elle, du Service Public de Continuité Territoriale.

    Mais sans doute est ce parce que le Secrétaire du STC des transports s'oppose farouchement à Veolia et au Gouvernement qu’il écrivait le 12 mars dernier à Marc DUFOUR, lors du dernier conflit mené avec la CGT après 41 jours de grève, pour lui proposer d'appeler les marins du Pascal PAOLI à  prendre la mer avec des grévistes à bord si la direction garantissait la sécurité du navire et du personnel et alors que la Compagnie Méridionale de Navigation assurait la continuité territoriale !

    C'est effectivement avec ce genre de déclarations et en dénigrant cette dernière lutte d'intérêt général qu'une partie du personnel a pu se détourner de voter récemment pour la CGT.

    Aussi le syndicat CGT des marins réaffirme haut et fort auprès de tous les salariés que les luttes menées ces dernières années comme ces derniers mois, autour des propositions de la CGT pour préserver le Service Public de Continuité Territoriale, nos lignes historiques avec le Maghreb, notre profession, nos emplois et nos acquis, ont pris tous leurs sens : 

    - Les accords obtenus par la CGT, ont permis à l’issue du plan social, le remplacement 1 pour 1, lorsqu’un marin quitte la S.N.CM. Ainsi près de 200 CDD ont été embauchés en CDI depuis 2008, conformément à nos accords qui définissent un effectif de 947 marins en CDI ;

    - Suite à la mise en oeuvre du dernier plan social, le maintien de postes de travail et la revalorisation de postes de travail à la fonction supérieure dans tous les services avec le salaire et la catégorie associée ;

    - Engagements écrits des Présidents de l’Assemblée et du Conseil Exécutif de Corse Dominique BUCCHINI et Paul GIACOBBI, de proposer à l’Assemblée de Corse une remise en cause du régime d’aide sociale, y compris pour les conventions existantes et d’utiliser les dispositions que lui offre la règlementation pour soumettre l’arrivée de tous nouveaux transporteurs à des obligations de service devant être systématiquement établies avec l’Office des Transports de Corse ;

    - Reconnaissance de la pénibilité du métier de marin avec le maintien de notre régime spécial de pension de retraite à l’identique, grâce à la lutte menée dans la profession uniquement à l’appel de la CGT marins, aux cotés des autres salariés ;

    - Arrêt de la ligne opérée par la compagnie italienne « Low Cost » Moby Lines entre Toulon et Bastia, en l’absence de convention avec l’Office des Transports de la Corse permettant de bénéficier des subventions dites sociales financées avec l’argent de nos impôts ;

    - Retrait d’un nouveau plan de réduction de flotte et d’activités dévoilé par le nouveau directeur général, lors du conseil de surveillance du 15 mars 2011 et reproposé au dernier conseil de surveillance le 16 mai 2011.

    - Abandon par LD Lines, d’un nouveau service à passagers entre Marseille et la Tunisie sous pavillon anglais(*) dont le démarrage était prévu en avril dernier. Suite à nos différentes actions et rencontres, engagement a été pris et annoncé publiquement par LD Lines que si ce service démarrait dans l’avenir, il se ferait sous pavillon français de premier registre afin de créer de l’emploi et de respecter une concurrence saine et loyale. Les engagements et le Décret de loi obtenus par nos précédentes luttes qui ont écarté le R.I.F(*) des liaisons avec le Maghreb, ont grandement contribué à ces avancées, même si la vigilance reste de mise ;

    - Annonce du député Michel VAUZELLE avec le député Paul GIACOBBI de leur intention de déposer à l’Assemblée Nationale une proposition de loi relative aux conditions d’exploitation des services maritimes au cabotage national afin que toutes les compagnies soient soumises au pavillon français de premier registre conformément à la règlementation française. Cette proposition de loi est actuellement en cours de réalisation. Par conséquent, le syndicat CGT des Marins appelle de nouveau tous les salariés de la SNCM à poursuivre dans cette voie aux côtés de la CGT, afin de faire valoir auprès des élus de la Collectivité Territoriale de Corse, du Gouvernement et des actionnaires, des choix d'intérêt général dans l'unicité de la SNCM, dans l'intérêt de tous les salariés comme des usagers.

    (*) Pavillons 40% moins cher qui ne respectent pas le droit social français et les obligations fiscales françaises et généralise l’emploi de marins dans les 27 pays de l’Union Européenne par des contrats précaires via des sociétés de « Manning » (Intérim), ainsi que l’emploi d’extracommunautaires. C’est l’application à notre profession et notre secteur d’activité de la directive « BOLKESTEIN » qui a pourtant depuis 2006 et sa révision, exclu le principe du pays d’origine concernant le droit du travail

     

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  • sofitel

     

    L’affaire DSK pourrait-elle avoir un effet boomerang?…

    A 22h 45 (heure de Paris), Dominique Strauss-Kahn est arrêté dans son avion à l'aéroport JFK de New York. A 22h 59, Jonathan Pinet poste ce message sur Twitter : «Un pote aux Etats-Unis vient de me rapporter que DSK aurait été arrêté par la police dans un hôtel à NYC il y a une heure.» Membre des Jeunes Populaires, étudiant à Sciences-Po, Jonathan Pinet a été un des créateurs du site Observatoire des Mensonges de la Gauche. Le jeune sympathisant UMP explique ensuite qu’il tient l’info d’un ami qui a un ami  travaillant dans ce grand hôtel.

    L'ami de l'ami, Arnaud Dassier dément plus tard : « Je tiens a dire que je suis au Melle sur Sarthe et pas a NY avec DSK. Je n'y suis pour rien. Je répète : je n'y suis pour rien.» Ce même Arnaud a pourtant balançé l’info à 23h 23, après Jonathan Pinet. Arnaud Daussier est communicant et entrepreneur proche de la droite. Il a supervisé la campagne web de Sarkozy en 2007 et soutient le site d'info Atlantico, dont il est actionnaire à hauteur de 2%.

    Il ressort que les infos répercutées par des proches de l’UMP l’ont été avant la presse new-yorkaise. Des articles ont été publiés sur cet aspect UMP du dossier DSK.

    1er article:  cliquer ICI

    2ème article: cliquer ICI

    En outre, on sait que Sarkozy connaît personnellement le Chef de la police new-yorkaise et qu’il a été photographié en faisant son footing dans un tee-shirt "NYPD" (New York City Police Department)  sans doute offert.

    Comme l’affaire DSK s’est dégonflée par les contradictions de la présumée victime, cet aspect de l’affaire du Sofitel est tombé dans les oubliettes jusqu’à ces derniers jours mais elle resurgit. DSK n’a pas retrouvé son Black Berry qui a disparu dans sa chambre à New York. La police ne l’a pas trouvé. Le mystère de sa disparition n’a pas intéressé grand monde sauf ceux qui semblent l’avoir dérobé. DSK apprend très récemment qu’un de ses mails envoyés à son épouse de ce portable est tombé dans les oreilles de gens de l’UMP. La presse nous révèle que la femme de chambre du Sofitel aurait eu des contacts avec des gens de cet hôtel avant et après les faits dénoncés. La police new-yorkaise n’aurait été avertie qu’une heure plus tard. Après les faits et avant l’arrivée de la police, deux hommes auraient simulé une danse frénétique,  jubilation filmée par une caméra de surveillance. Etonnant !

    Article France-soir: Cliquer ICI

    Comme les ennuis n’arrivent jamais seuls, surtout si on prête le flanc, l’affaire de Lille sort dans la foulée et le nom de DSK est très rapidement évoqué. Un autre grand hôtel: le Carlton de Lille. Rapidement ? Peut-être parce qu’il y a les primaires socialistes. Ou  Hasard du calendrier ?...  Dans cette nouvelle affaire, la police s’intéresse tout particulièrement à un téléphone portable que DSK a utilisé… des messages de DSK sont largement diffusés dans la presse… Etonnant !

    DSK a-t-il été piégé à New-York ? Comment l’affaire de Lille a-t-elle débuté ? Comment la police française est-elle remontée jusqu’à DSK dans l'affaire du Carlton de Lille ? Laquelle des deux affaires a vu le jour en premier par l’ouverture d’une enquête ? Quand la justice a-t-elle été saisie à Lille ? Sur quelles constatations, la justice a-t-elle ouvert cette enquête ?...

    Au début de l’affaire new-yorkaise, la presse a parlé d’une femme qui était venue rendre visite à DSK dans sa chambre d’hôtel pendant la nuit. Une façon à peine voilée de faire allusion à de la prostitution. Le Chef de la police lilloise mis en examen dans l’affaire du Carlton était venu voir DSK à New York. Etonnant !

    On ne nous dit pas tout ! Comme le répète Anne Roumanov à Radio Bistrot.

    Pourquoi revenir sur cette affaire? Il ne s’agit pas de faire passer DSK pour un mec bien (loin s’en faut !) mais  on peut se demander si sa personnalité ( que l’on nous dit connue de tous) n’a pas donné des idées pour éliminer un candidat à la présidence de la République  trop bien placé dans les sondages (même à droite)  et par la même occasion embarrasser le parti socialiste déjà empêtré à l’époque dans l’affaire new-yorkaise et la campagne des primaires. Si cela été le cas, ce ne serait pas joli, joli et ça donnerait un éclairage sur ce jusqu’où peut aller un pouvoir lorsqu'il est corrompu

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  • merkel_sarko_monti

    En cette période de crise et d’austérité programmée, l’Europe construite sans les peuples montre toutes ses déficiences qui font les choux gras des populismes et autres ultranationalismes. L’Europe des finances est devenue leur terreau. L’Allemagne y dicte sa loi du marché. Sarkozy a beau se placer au centre entre Merkel et Monti pour les caméras, il a surtout l’air d’être pris en sandwich. On le sait: pour lui seule l'image compte. Aussi nous nous fendrons d'une métaphore...

    chouchèvre_loup

    Il est le chou, elle est la chèvre et avec Monti le loup est entré dans la bergerie.  Même si dans sa campagne présidentielle avec sa droite populaire, Sarkozy va brouter dans le pré du Front national, c’est bien l’extrême droite qui pourrait sortir gagnante de sa politique d’austérité et de l’échec de l’euro qui est devenu la monnaie des riches et des banques dont il préserve les privilèges. Si on regarde la Grèce et l’Italie, l’extrême-droite a progressé et y partage le pouvoir. Les prochaines Présidentielles en France font aussi  penser à l’énigme du loup, de la chèvre et du chou. Si à Bruxelles, Sarkozy est le chou, en France il serait plutôt la chèvre. Lors de la traversée des élections, la chèvre sarkozyste qui veut continuer à manger les choux de l’Elysée pourrait se faire manger par le loup d’extrême-droite. Si nous avons un conseil à donner aux électeurs, c’est celui de mettre le chou sur la rive gauche en laissant la chèvre et le loup sur la rive droite, là où ils cohabitent depuis longtemps sans s’être entredévorés. 

    Plus sérieusement, pendant que nous nous engluons dans une économie fragilisée par la spéculation financière, la croissance reste sur le fil du rasoir et nos dirigeants l’œil rivé sur le AAA ( cela en est risible)  des impériales agences de notation dont l’appréciation jette des gens au chômage comme chez PSA Peugeot récemment. Pour être toujours parmi les bons élèves du capitalisme spéculateur, la droite laisse s’aggraver le chômage, réduit les droits des chômeurs et les acquis sociaux… Tout est fait pour trouver des boucs émissaires, pour diviser… La dette, c’est évidemment le peuple qui la paie et la paiera à plus de 80% même si les vrais débiteurs sont les banques et les spéculateurs de la Haute Finance dans leurs temples que sont les places boursières. C’est connu : faites payer les pauvres, ils sont plus nombreux que les heureux riches, les euro-riches pourrait-on dire..      

    La sortie de l'euro ? Des économistes estiment que cela serait catastrophique. Pour la France, cela provoquerait une dévaluation de près de 20 % de notre monnaie avec un 'effet positif sur les exportations… mais aussi un effet négatif sur les importations plus coûteuses, une récession avec baisse de 10 % du PIB sur trois ans, une hausse du chômage… En outre l'inflation aurait un impact négatif sur le pouvoir d'achat et  la charge de la dette de l'Etat détenue par des investisseurs étrangers (70 % du total) serait augmentée considérablement.

    Impuissants à mettre en place des plans de relance qui ne toucheraient pas aux plus riches et au fonctionnement de la Banques centrale européenne, les dirigeants européens sont prêts à pactiser avec l’extrême-droite comme c’est déjà fait en Grèce et en Italie. Autant dire qu’il s’agit de pactes avec le diable anti-européen...L’alliance entre la chèvre et le loup. 

    L’absence de croissance est à mettre sur le dos des travailleurs : « Travaillez plus pour gagner moins, produire plus et dépenser moins », voilà les slogans de Sarkozy. Le chômage il le met, avec son sinistre ministre de l'Intérieur et le FN, sur le dos des travailleurs étrangers.  Il y aurait moins de chômage si les immigrés rentraient chez eux. Il ne manquerait plus qu’on leur donne le droit de vote dans les collectivités locales !… Barre toute à l'extrême droite sur le yacht de Bolloré! Pourtant l'effondrement démographique en Europe rend l'immigration de plus en plus nécessaire. A partir de 2015, l'évolution démographique de l'ensemble de l'Union européenne sera négative. Pour les économistes, le premier facteur de décroissance est la baisse de la population.

    L’Europe est arrivée là où on l’a amenée : une impasse financière et sociale dans l’ombre de laquelle xénophobie et racisme recrutent... un coupe-gorge pour la démocratie.

    La communauté européenne doit, pour survivre à long terme, répondre aux aspirations des citoyens, se démocratiser, sortir de la tutelle des grands argentiers comme la banque américaine  Goldman Sachs et des agences de notation. Jean Monnet disait : "nous ne coalisons pas des Etats, nous unissons des hommes." L'humain d'abord!  La seule alternative est une union autour d'un projet commun. L’affairisme, la spéculation, la peur du déclassement et la peur de l’autre  poussent au repli sur soi-même prôné par l’extrême-droite. Le projet commun pour éviter un avenir sombre doit être basé sur des valeurs fortes que sont la tolérance, la justice, la solidarité, l’égalité… des valeurs républicaines, des valeurs de gauche.

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  • niche_modifié-1

     

    On connaît les niches à chiens, mais peut-être pas aussi bien les niches fiscales et sociales. L’Inspection générale des finances, pourtant peu soupçonnée d’anti sarkozysme primaire en a dénombrées pas moins de 538, dont certaines seraient tout simplement inefficaces, injustes et coûteraient fort cher à l’Etat. Les niches fiscales ont toujours existé, mais elles ont connu depuis quatre ans une forte augmentation, grâce à la bienveillance, voire même,  grâce aux encouragements  de notre président. Il faut bien récompenser une partie de ses électeurs pour avoir fait le bon choix.

    Parmi les niches inefficaces relevées par l’Inspection générale des finances on peut citer la défiscalisation des heures supplémentaires, la loi Scellier, la baisse du taux de Tva dans la restauration et les mesures pour favoriser les investissements dans l’appareil productif et l’immobilier chez nos compatriotes d’Outre-mer. Le coût de toutes ces niches s’élèverait à 53 milliards d’euros ! L’équivalent du budget de l’Education nationale. Dans le même temps on dégraisse le mammouth.

    Sans entrer dans le détail, arrêtons-nous un instant sur l’aide à l’Outre-mer. Coût évalué à 700 millions d’euros. Ce sujet a été traité au cours de l’émission Envoyés spéciaux de jeudi soir.

    A l’origine, la mesure consistait à favoriser l’investissement dans la production et l’immobilier. Pour attirer les placements le gouvernement a créé une niche spécifique, dite Girardin. On fait appel à de généreux  prêteurs qui en contre partie bénéficient de confortables déductions d’impôts. On a vu par exemple lors de l’émission télévisée qu’un médecin de Grenoble n’a pas hésité à sauter sur l’aubaine et a reconnu sans état d’âme être taxé a minima et de réaliser ainsi de substantielles économies.

    En quoi consiste la fameuse mesure dérogatoire ? L’argent récolté est injecté dans le circuit économique. Il a vite suscité un engouement notamment dans les travaux publics et l’immobilier. Des dizaines d’entreprises ont vu le jour. On a acheté à crédit des engins en tout genre. Mais ce ne fut qu’une embellie. Et les nouveaux entrepreneurs de déchanter. Devant l’exiguïté du marché des travaux publics dans une île comme la Réunion, par exemple, ils se sont retrouvés rapidement sans travail. Résultat. On a enregistré de nombreuses faillites, avec tous les drames humains que cela entraîne. Les chefs de petites entreprises étant obligés de rendre leur matériel acquis à crédit et de continuer à payer les échéances. On a pu voir dans l’émission des parcs où s’entassent des centaines de camions, d’engins de levage, etc. On peut parler d'effet de bulles qui ont soudainement éclaté – toute proportion gardée - à l’instar des bulles immobilières aux Etats-Unis d’Amérique et en Espagne.

    Les bénéficiaires de cette niche sont essentiellement les gros prêteurs, des dirigeants de grandes entreprises – sans doute peu satisfaits de leurs rémunérations et de leurs stocks option - comme l’a reconnu un responsable d’une banque à la Réunion. Le malheur des uns fait le bonheur des autres.

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