• Alors que super Mario arrive au pouvoir en Italie, avec la bénédiction de presque tous les partis politiques représentés au Parlement, le patronat, certains syndicats, la grande majorité de la presse écrite et télévisée et le Vatican, l’homme qui a sévi pendant deux décennies s’en va, la mort dans l’âme.

    Pas tout à fait mauvais joueur, il déclare quand même qu’il assure de « sa loyale collaboration » le nouvel occupant du palais Chigi. Et d’ajouter non sans malice, « Nous sommes entre de bonnes mains ». L’homme s’avoue-t-il vaincu ? Rend-il les armes une fois pour toutes ? Se retirera-il non pas sur l’Aventin, mais dans sa splendide demeure d’Arcore, pour y pratiquer ses soirées préférées, les célèbres bunga bunga ou encore dans sa petite résidence de 2500 mètres carrés, sur la côte Smeralda en Sardaigne ?  C’est méconnaître le lascar. D’ailleurs, ne déclare-t-il pas dans la foulée, « qu’il faut se retrousser les manches et travailler pour organiser le parti », en plein désarroi.

    Donc, si l’occasion se présente, par exemple en cas d’échec du gouvernement Monti, il se dit prêt à sauver une nouvelle fois l’Italie du naufrage. N’avait-il pas déclaré, en toute modestie, qu’il était le meilleur homme politique que le pays ait jamais connu depuis 150 ans ! Il fait penser à ces personnages des mauvaises séries américaines. On les tue dix fois et par dix fois ils ressuscitent. Pour nos cousins italiens nous ne le souhaitons pas. Que la justice fasse enfin son boulot et qu’elle condamne une fois pour toutes Berlusconi pour tous les forfaits qu’il a commis pendant de nombreuses années, en toute impunité.

    Quant à Mario Monti, le nouvel homme fort d’Italie,  ancien de la célèbre banque Goldman Sachs et ancien commissaire européen, surnommé l’uomo del destino, on peut être assuré qu’il va enfin délivrer l’Italie de la tyrannie des marchés financiers.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • couv%20livre

     

    La découverte de l’autre est essentielle pour ceux qui veulent faire vivre la fraternité entre les peuples. L’histoire retranscrite dans ce livre et celle d’un périple au Maroc, initié par une association de Corse, Per a Pace, «Pour la paix»…

     

    En effet début2008, le comité européen de liaison de l’énergie proposait à ses neufs comités d’entreprise adhérents un projet de séjour solidaire au Maroc réunissant de jeunes Six pays répondaient favorablement à cette initiative et s’engageaient ainsi dans un pari osé, une première en soi. La France, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie et la Russie ont, à eux tous réunis, permis à treize jeunes âgés de 19 à 30 ans de partir à la découverte d’un pays, d’une culture, de l’histoire de femmes et d’hommes.

    Le tourisme solidaire est une pratique du voyage qui replace l’humain au centre du récit. Au fil du voyage, ce road-movie que nous présentons dans ces pages révèle des moments de partage, des rencontres avec les associations villageoises et les coopératives qui œuvrent dans leurs régions, à une vie meilleure.

    Le défi de Maroc terre de partage, est donc de témoigner d'un voyage d’un nouveau genre. Une expérience, certes limité, mais une initiative dont nous nous sommes nourris et pensons qu’elle peut en nourrir d’autres. Nous voulons parler de celle qui change notre rapport au monde,  de celle qui aborde sereinement la question de l'altérité, de celle qui permet d’ouvrir les cœurs et les yeux. Mais n'est-ce pas la quintessence de tous voyages ?

    Ce nouveau livre de la collection Au Nom de la Mémoire réalisé avec Per a Pace et Imagésens s’attache à la découverte d’un autre Maroc, absolument moins exotique que ce que nous vendent sur papier glacé les voyagistes, mais beaucoup plus beau et authentique.

    Ce périple est celui des acteurs de la solidarité, ou comment chaque voyageur ayant traversé la Méditerranée, est amené à prendre conscience des réalités sociales, économiques, environnementales, culturelles du Maroc. Prendre conscience qu’un autre tourisme est possible c’est développer une éthique du voyage où l’on ne gaspille pas l’eau, ou l’on n’achète pas les sourires, ou l’on n’arrive pas en dominateur fort de nos certitudes obsolètes… C’est, parfois, participer à des projets de développement socio-économiques ou culturels, prometteurs et équitable.

    Outre l’aspect de l’itinérance dans les différents lieux visités, nous  donnons à voir et à comprendre l’émergence de cette prise de conscience. Le voyage solidaire dont nous témoignons dans cet ouvrage est avant tout une initiative collective et humaine. Échange solidaire avant tout, parce que le voyageur est amené à rencontrer les associations de développement rural ou de lutte contre les inégalités en milieu urbain, où l’idée du vivre ensemble est déterminante. Intégrer la citation « Le voyage commence là où s’arrête nos certitudes » (Franck Michel – Anthropologue).

    De Marrakech avec l’association Al Karam qui œuvre pour les enfants des rues en passant par Talouine avec les femmes berbères de la coopérative d’huile d’Argan et celles de la culture du Safran. Taroudant avec Roudana pour l’environnement et ses randonnées à vélo, sans oublier la merveilleuse rencontre avec les villageois Aït Iktel, le périple des voyageurs solidaires est le cœur de cet ouvrage. Mais c’est aussi des tranches de vie unique que nous restituons ici, un foisonnement d’idées et de questionnements pour lesquels nous convions le lecteur dans ce voyage vers l’autre rive. La vraie union de la Méditerranée passe inévitablement par ces modestes et multiples initiatives de liens et de rencontres directes entre les citoyens du bassin méditerranéen. Elle permet, bien sûr, la perception de nouvelles sonorités, de nouvelles odeurs et de multiples saveurs, tout en pratiquant l’éducation à la Paix et à la connaissance de l’autre. Elle permet de tisser des liens qui persisteront encore bien après la fin du voyage et qui se maintiendront longtemps encore grâce à cet outil magique qui se nomme Internet. 

    En deuxième partie de ce livre, nous avons adjoint à ce premier périple, son prolongement, quelques mois plus tard, en direction de la petite commune Rifaine de Bni Gmil et de celle d’Al Hoceima, victime d’un tremblement de terre dévastateur en 2004. Ce second voyage porté de nouveau par Per a Pace nous permet d’ouvrir vers d’autres questionnements et de découvrir de nouvelles associations marocaines qui œuvrent pour la résolution des besoins primaires des citoyens. Il permet de mieux percevoir l’aide concrète, don de lits pour la crèche, de lits médicalisés pour l’hôpital d’Al Hoceima et de fauteuil roulant pour les associations de handicapés. Il permet aussi de révéler l’importance des échanges culturels ou chacun apporte sa part, donne et reçoit dans l’entreprise de rencontre humaine.

    Face au tourisme de masse, une autre approche est possible…

    Le tourisme solidaire.

    Google Bookmarks

    votre commentaire

  • Afficher Itinéraire vers Coti-Chiavari sur une carte plus grande - plan interactif.

    Coti-Chiavari est connue pour la beauté et la diversité de ses paysages. Elle suscite pas mal de convoitises, surtout de la part des spéculateurs.  Une politique de constructions – essentiellement des résidences secondaires, disons de haut de gamme – se développe sans retenue et quelquefois en infraction avec la Loi sur le littoral, avec la bénédiction du maire de la commune et la bienveillance des autorités préfectorales.

    N’ayant pas de Plan local d’urbanisme, la commune de Coti-Chiavari a établi une carte communale pour « maîtriser » le foncier  et « encadrer » les constructions futures. Cette carte a reçu l’aval du préfet de la Corse du Sud. Le tribunal administratif de Bastia, saisi à la demande des associations U Levante et  Garde,  a annulé cette carte, dans sa séance du 4 novembre 2011. C’est une excellente nouvelle.

    Qu’en est-il de la fameuse carte ? Elle prévoit la création de nouveaux zonages en continuité de l’existant. Qu’est-ce que cela veut dire ? Tout simplement qu’on peut construire n’importe où et n’importe comment à partir du moment où il existe déjà une ou plusieurs maisons, ou un hameau. Cela relève de la technique du grignotage.  Bien évidemment au mépris des sites remarquables, nombreux dans le secteur. Le tour est joué. Pas mal vu, comme dirait l’autre.

    Si une telle carte était appliquée, bonjour les dégâts dans un secteur exceptionnel.

    Ce qu’elle propose ne ferait qu’officialiser une pratique ancienne, au profit de quelques grands propriétaires fonciers qui salivent d’impatience dans l’attente de pouvoir vendre leurs terrains. Il suffit de se balader du côté du Capu di Moru à Verghja en passant par la Castagna pour se faire une opinion. Combien de constructions bâties dans des zones dites remarquables ? Et que dire sur la flambée des prix pratiqués à Coti-Chiavari ? Ces prix deviennent inabordables pour la grande majorité des Corses, surtout dans les quelques zones encore constructibles. C’est inacceptable. On ne peut plus tolérer qu’une commune, qu’une île comme la nôtre, soient mise en l’encan.

    Ceci dit, les promoteurs de la carte communale n’entendent pas lâcher le morceau. Ils vont faire appel de la décision du tribunal administratif de Bastia. Pour eux les enjeux sont importants. C’est une affaire de gros sous. Au-delà des résidences secondaires pour étrangers fortunés, commencent à émerger d’autres projets beaucoup plus juteux. Il se susurre qu’un vaste projet immobilier verrait le jour – dans quatre à cinq ans - sur des terrains de l’ancien pénitencier de Chiavari : hôtel de luxe, lotissement pour ouvriers de chez Renault – évidemment - et autre port privatif à Verghja. De même parle-t-on d’un projet d’envergure qui serait construit à Cala d’Orzu, non loin de la fameuse paillote de « Chez Francis » qui a défrayé la chronique du temps du préfet Bonnet.

    Donc vigilance. La lutte pour la protection de nos sites continue plus que jamais.

    Dernière chose. Nous suggérons au maire de Coti-Chiavari, et à d’autres maires de Corse, de se pencher sur l’épineux problème du logement social et de contribuer à apporter des réponses positives tant il est vrai que ce problème concerne des milliers de personnes, en particulier les jeunes. Souhaitons que ces élus y mettent autant d'ardeur que pour les logements à caractère spéculatif.

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • entonnoir_ump

    Tous les éditeurs et les auteurs le savent : avec les 5,5% de TVA, il est difficile sur le hors-taxe de rémunérer tout le monde : Editeur, diffuseur, libraire, graphiste, correcteur... et l'auteur qui est souvent le laisser pour comptes. C’est connu : l’auteur est au début de la chaîne du livre et rarement ou mal payé en bout de chaîne. Seulement 3% des auteurs vivent de l’écriture.  Une augmentation de 1,5 %  de la TVA sur les livres, c’est comme si le gouvernement tirait sur une ambulance. En cette période de crise, le livre n’est pas considéré comme une nécessité chez les lecteurs-consommateurs et tous les libraires ont constaté une baisse des ventes considérable en 2010 et 2011. La TVA est un impôt injuste et, dans le secteur du livre, elle freine les achats,  donc, à terme, elle met en danger la chaîne du livre. Les petits libraires sont en première ligne : leur disparition livrerait la production littéraire à la culture des grandes surfaces et à la loi du marché dont les uniques bénéficiaires sont les grandes maisons d’édition qui fabriquent des plumitifs et des best-sellers commercialisés à grand renfort de publicité. La mort des petits libraires précèderait celle des petites maisons éditions et de bons nombres de salons littéraires. Alors on peut s’interroger : soit le gouvernement ne tiendra-t-il pas compte des effets de la hausse de la TVA dans sa logique de rigueur, soit s’agirait-il d’une mort annoncée et donc de la programmation de cette mort lente ?  Dans les deux cas, le marché régulera la production littéraire. La loi du marché mettra au premier plan le profit au détriment de la culture. On représente souvent l’apprentissage de la connaissance par un entonnoir : la réduction du nombre des librairies et des éditeurs ne ferait que permettre d’en contrôler l’embout.

             Image agoravox

    livre_crise

    Ne suffit-il pas de réduire le nombre des journaux pour contrôler la presse ?  C’est la même chose pour la littérature. Dans cette perspective, l’e-book sera l’avenir du livre tant que la loi du marché ne viendra pas  contrôler la production littéraire de l’Internet. D’ici-là, tout un pan de cette production aura disparu  dans les secteurs de la vente, de l’impression, de l’édition et de l’écriture. D’aucuns accusent déjà les petits éditeurs d’être la cause d’une surproduction. Leur production encombre d’autant moins les réseaux de distribution, qu’elle n’y a encore qu’un accès très limité. Visible et bien défendue chez les indépendants, la petite édition est présente mais souvent confinée dans les chaînes. Elle demeure généralement absente des grandes surfaces.

     

    huxley

    Il faut se méfier des dirigeants qui promettent le meilleur des mondes, dans lequel ils sont les Alpha et les Bêta!  Nicolas Berdiaef nous mettait en garde : « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ? Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. » Donc les 7% ne vont rien arranger dans une période qui voit les ventes diminuées de 20 à 40% selon les endroits. Wait and see!


    Signé: Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • sans titre-1

    Ce mensuel  propose une trentaine de grilles.  En janvier dernier, Jérémy Maudoux a obtenu  le prix Lingua Viva pour son projet de magazine, qui vient de se concrétiser dans 150 points de vente en Corse. Son créateur a déclaré à Corse Matin :« Quand j'étais plus jeune, les mots fléchés étaient un dérivatif. Notamment lorsque je travaillais dans les bars. Je profitais d'une coupure et j'en faisais régulièrement. Naturellement, les mots fléchés étaient en français ! Bref, c'est comme ça que tout a commencé. Et puis, petit à petit, j'ai décidé de réaliser, à la main, mes propres grilles. Étant corsophone, je me suis dit, un jour : "Et pourquoi pas créer des mots fléchés dans ma langue ? » Et le journal

    A piazzetta lui a posé la question : Chì vole dì "u zazu" ?  Il a répondu : « Nunda, hè solu u numìgnulu chì m'hà datu u mo fratellu quand'eramu zitelli ma pensu chì manc'ellu ùn ne cunnosce u sensu... Forse sarà un "zézé" cursizatu (cusì mi chjamavanu i maiò à l'èpica).

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • Alors que, à Bastia,  sa plaque commémorative a été saccagée la veille de l'armistice, un hommage lui a été rendu aujourd'hui et, pour cette occasion, Manca alternativa diffuse une vidéo d'un hommage précédent qui lui avait été fait en août dernier...


    Hommage à Jean Nicoli par ACorsicaTV

    Google Bookmarks

    votre commentaire
  • medium_gargamel

    Le Ministre de l’éducation nationale a étalé sa culture littéraire limitée au BD. Luc Chatel a joué l’humoriste au grand jury RTL/LCI/Le Figaro et tenu ces propos révélateurs de ses références culturelles.  : « Puisque c'est la journée de la gentillesse, je vais dire une gentillesse. Il y a un personnage de bande dessinée qu'on connaît bien, qui s'appelle Babar. Babar, il est sympathique, c'est le roi des éléphants. C'est l'histoire qu'on raconte aux enfants pour les endormir le soir » et il ajoute : « Il y a Babar d'un côté. Moi je préfère Astérix, voyez. Astérix, c'est celui qui est courageux, celui qui est déterminé, celui qui est protecteur, celui qui sait prendre des décisions. Et puis Sarkozy, il gagne toujours en plus ». Idefix , jamais loin d’Asterix, serait un rôle de composition pour Luc Chatel. Pour l’heure l’Asterix pourrait bien prendre les habits de Gargamel, qui perd toujours à la fin. Chatel serait un tel chat dans  le personnage d’Azrael ! De Sarkosix en Sarkamel, le petit sorcier non réélu pourrait s’occuper uniquement des stroumpfs de l’UMP. Après le printemps 2012, ce ne serait pas avec le peuple qu’il voudrait fabriquer sa pierre philosophale.

    sarkozix1

     

    En attendant le printemp 2012, vous pouvez lire une bonne BD 

    Sarkosix chez les Gaulois.                                                      

    Vivement les élections!

    Pour plus cliquer ICI.

     

    Signé: Pidone

    Google Bookmarks

    votre commentaire