• Le site Manca alternativa change de profil et de nom.

    Nouvelle appellation :

    www.mancalternativa.fr

     

    ou taper sur le lien : 

    http://mancalternativa.fr/pour-un-grand-service-public-de-la-sante/

    Inseme à manca compte sur votre fidélité qui a été précieuse au cours de cette dernière décennie.

    Inseme à manca compte également sur vous pour en parler dans votre entourage. 

    Merci d'avance.

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  • Le site Manca alternativa change de profil et de nom.

    Nouvelle appellation :

    www.mancalternativa.fr

     

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    http://mancalternativa.fr/pour-un-grand-service-public-de-la-sante/

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  •  Vieux bouquin (1977) mais d'une redoutable actualité

     

    Depuis lors les multinationales se sont goinfrées copieusement sur le dos de la Sécurité sociale et des patients.

    L'industrie doit être au service exclusif des besoins en santé des populations du pays.

    Disons basta.

    Comme toutes les mafie celle du médicament doit être frappée au portefeuille et l'industrie pharmaceutique doit être nationalisée sous le contrôle des salariés et des professionnels de santé.

     

    Signer et faire signer

    la pétition lancée par un collectif de citoyens de Corse et de la Provence alpes Côte d'Azur

    Ici  : http://chng.it/zLggrCDyRP

     

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  • « Trop intelligents, trop subtils, trop techniques »

     

    Tout le monde se souvient de cette stupéfiante sortie de Gilles Legendre, président du groupe parlementaire LREM à l'Assemblée nationale, à la suite du mouvement des « gilets jaunes ».Oui, semble -t-il confesser et s'excuser par cet extravagant propos, ils (c'est-à-dire M. Macron, son gouvernement et les députés LREM) ont été trop intelligents, trop subtils, trop techniques, et ainsi ils n'auraient pas intégré dans leurs têtes de Grands penseurs que les citoyens français n'avaient pas un cerveau assez développé pour apprécier à sa juste valeur tout ce que l'élite de la LREM faisait de bon pour eux.

    Mais dans les faits : ils sont tellement INTELLIGENTS qu'ils ont été incapables de comprendre ce qu'est un virus respiratoire du type coronavirus avec son terrible pouvoir de malfaisance.

    Ils sont tellement SUBTILS qu'ils ont été incapables de comprendre que les virus se moquent des frontières.

    Ils sont tellement TECHNIQUES qu'ils ont été incapables de faire le compte des masques disponibles par une soustraction simple : 1.000.000.000 masques environ supposés disponibles – 100.000.000 masques environ réellement présents = environ 900.000.000 masques « partis en fumée... », supprimés en fait sur décision du précédent gouvernement.

    Trop intelligents, trop subtil, trop techniques ?

    NON ! Seulement trop INCAPABLES.

    Mais cela n'est peut-être pas rédhibitoire.

    Un espoir se fait jour à la suite de l 'intervention télévisée solennelle de M. Macron, autoproclamé « chef de guerre » (sans doute n'a-t-il jamais vraiment connu ce qu'est une véritable guerre).

    Il nous affirme qu'il y avait « un avant le coronavirus » mais qu'il y aurait « un après le coronavirus ».

    Comment interpréter ce message ?

    Première hypothèse : il veut peut-être simplement nous dire que le coronavirus va finir par disparaître lui aussi, une fois ses dégâts réalisés, comme ce fut le cas dans l'Histoire avec les épidémies de peste ou celle de la grippe espagnole. Les morts pleurés, les malades soignés, la vie va continuer. Merci... On s'en doutait !

    Très sincèrement, cette hypothèse ne nous semble pas celle qu'il devrait ou va retenir.

    Deuxième hypothèse :  il veut peut-être nous dire qu'une fois la crise sanitaire derrière nous, il va en tirer des leçons et ne plus gouverner comme auparavant.

    Là, cela devient plus intéressant ! Mais que veut-il dire exactement ?

    Peut-être, le président, son gouvernement et ses députés vont-ils utiliser leur « trop d'intelligence », leur « trop de subtilité » et leur « trop de technicité » d'une façon différente ?

    Notamment respectueuse véritablement de l'opposition parlementaire et à l'écoute sérieuse de ses propositions et amendements pour édicter les lois.

    Notamment à l'écoute des difficultés de la population qui remontent par l'intermédiaire des syndicats, des grandes associations sociales actives sur le terrain et leur prise en compte dans un esprit d'intérêt général.,

    Par exemple, en entendant enfin les demandes des médecins hospitaliers, urgentistes en particulier, des infirmières et infirmiers, des aides-soignantes et aides- soignants, des personnels des EHPAD et en prenant les mesures adéquates.

    Notamment par la remise en débat du projet de réforme des retraites, non pour l'abandonner mais pour le reprendre sur des bases nouvelles et l'améliorer dans l'esprit de notre système actuel. Mais pour cela il faudra être capable d'entendre les propositions avancées par des partis politiques, des grands syndicats, des associations sociales citoyennes qui, contrairement à ce que l'on dit, hélas trop souvent, ne proposent pas rien.

    Notamment ... etc, !  On pourrait dresser une longue liste mais la lecture en semblerait fastidieuse.

    Franchement, cette hypothèse là nous conviendrait.

    Mais on ne peut malheureusement écarter une troisième hypothèse : et si cet « après le coronavirus » se traduisait par encore plus de mesures antisociales, dans un but précis et sous prétexte de remettre en route l'économie. Exemples : allongement de la durée de la semaine de travail, ou gel du point d'indice et de toute augmentation de salaire, ou encore création d'un nouvel impôt (sorte, peut-être de   contribution citoyenne », ça passe mieux), un « impôt de guerre » puisque parait-il, nous aurions été en guerre...

    Les économistes proches du pouvoir ne sont pas hélas en manque d'imagination. Depuis 2017, ils nous l'ont largement prouvé. Et le MEDEF a déjà des propositions pour la suite.

    N'oublions pas l'Histoire. Après la Seconde Guerre Mondiale, une vraie guerre celle-là, en 1945 et 1946 les mineurs furent appelés aussi des « héros » gagnant « la bataille du charbon ». Ils travaillèrent bénévolement même les samedis et dimanches (Tiens ! Cela ne vous rappelle rien ?). Ils reçurent en 1946 le juste retour de leurs efforts grâce à des droits nouveaux. Mais en 1947 : retour à l'ordre, et les « héros » d'hier se retrouvèrent face à l'armée envoyée par le ministre socialiste Jules Moch. Une dizaine de morts, des centaines de blessés, des milliers d'arrestations.

    Certes les droits acquis les années précédentes ne furent pas tous repris aux mineurs mais leur vie redevint très difficile.

    En réalité le débat va se résumer à une alternative simple :

    « après le coronavirus », la nouvelle gestion économique, sociale et écologique se fera-t-elle selon le principe de l'intérêt général ou selon  celui de certains intérêts particuliers, notamment des actionnaires soucieux de leurs dividendes.

    Si l'intérêt général est retenu, alors il nous faudra proposer, argumenter, négocier véritablement et si nécessaire faire pression pour avancer positivement.

    Si, en revanche, tout continue comme « avant le coronavirus », au bénéfice de l'intérêt particulier de quelques « premiers de cordée », alors il nous faudra redoubler d'efforts et nous mobiliser pour imposer un vrai changement par le rapport de force.

    Allez ! Soyons positifs et misons sur « le trop d 'intelligence, de subtilité et de technicité » investi dans le sens du progrès et de la justice sociale. A suivre...    

    Ecrit le 16 avril 2020,

     

     

    « Premiers de cordée » et « Transparents de la République »

     (suite)

    M. Macron, président de la République, s'est à nouveau adressé aux Français le 13 avril 2020. Il a annoncé un certain nombre de décisions. La première : le retour progressif à une vie sociale et économique assouplie à partir du 11 mai. A cela s'ajoute une série de mesures de soutien aux populations les plus impactées. C'est positif, si l'intendance suit.

    Mais deux autres points méritent notre attention.

    Le premier est que cette fois, le « généralissime » a perdu de sa superbe. Finies les déclarations martiales. Retour, ou plutôt apparition d'une certaine humilité : « Sachons nous réinventer, moi le premier». Suivant à son tour le « chemin de Damas », il découvre qu'existent aussi, à côté des « premiers de cordée », des millions de personnes que notre si cher « Grand corps malade » a appelé « les transparents de la République », expression somptueuse et tragique à la fois.

    Oui, ces « transparents de la République » ont démontré combien ils étaient « intelligents, subtils et techniques ». Devant l'impréparation et face à la situation, ils ont lutté, ils ont inventé, ils ont adapté (même des masques de plongée en masques respiratoires...)

    Les soignants, les caissières, les chauffeurs, les enseignants, les pompiers, les éboueurs et tant d'autres ont tenu le choc et ont assuré.

    Les Français ne s'y sont pas trompés. Ils les honorent et les remercient chaque soir à 20 heures, tandis qu'au même moment, sur les antennes, la basse-cour médiatique caquète, caquète, caquète...

    Le second point ensuite :  une nouvelle expression présidentielle est apparue, « le monde d'après ».

    Ainsi, après « le nouveau monde » de 2017, voici « le monde d'après » de 2020. Tant mieux si cela se révèle vrai. Mais hélas, nous avons déjà et vite fait l'expérience d'un « nouveau monde » qui n'avait rien à envier à « l'ancien monde ».

    Alors, on voudrait y croire, d'autant que le président nous l'a promis : « Nous retrouverons les jours heureux ». Il est de certaines phrases comme de certaines images :  subliminales. Mais aucun doute, il n'y a pas à s'y tromper, celle-ci est une allusion directe, mûrement réfléchie, au titre du magnifique programme du Conseil National de La Résistance en 1945. Ce programme qui donnera naissance à la Sécurité sociale et à tant d'autres avancées sociales et démocratiques.

    Chiche !

    Mais naturellement, on reste circonspect, prudent, on s'interroge.

    Une chose, en revanche, est sûre et certaine : si l'on veut un véritable « monde d'après », l'Histoire nous rappelle que les tenants du « monde d'avant » ne sont pas facilement prêts à en changer.

    Alors il nous faudra lutter pour l'obtenir.

     

    Jean et Juliette Alesandri

     

    Le 18 avril 2020

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  •  

    Pour un grand service public de la santé

    Pour la nationalisation de l’industrie pharmaceutique

    Signer et faites signer la pétition

    http://chng.it/zLggrCDyRP

    Une grave crise sanitaire secoue toute la planète, celle engendrée par le Covid-19. Elle touche plus particulièrement l’Europe. La France n’est pas épargnée.

    Comment notre pays fait-il face à cette crise ? En a-t-il les moyens ? Le pouvoir politique la gère-t-il avec efficacité et intelligence ?

    Un premier constat s’impose. Les moyens en notre possession sont insuffisants. Manque des lits d’hôpitaux, surtout en réanimation, manque de matériels et de produits de première nécessité, insuffisance de tests, stocks de médicaments au bord de la rupture, manque de respirateurs, etc.

    Et le nombre de malades ne cesse d’augmenter.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    Disons-le clairement. C’est le résultat de politiques d’austérité menées par les gouvernements qui se sont succédé depuis des décennies. On a supprimé drastiquement des dizaines de milliers de lits. Ces politiques sont conformes aux injonctions d’une Europe ultralibérale, des multinationales et des marchés financiers. On le paie chèrement de nos jours.

    De même pour les médicaments. L’industrie pharmaceutique, dominée par de grands groupes internationaux, a massivement délocalisé ses productions, surtout des substances actives, en Chine et en Inde, au nom de la sacro-sainte rentabilité financière. Résultat. Aujourd’hui, notre pays est totalement sous dépendance.

    Disons-le haut et fort.

    La santé n’a pas de prix.

    Les médicaments et le matériel médical ne sont pas des marchandises ordinaires.

    La santé est un bien commun.

    La santé doit être prioritaire dans tous les actes de la vie. Elle doit être protégée.

    Elle doit bénéficier des moyens idoines « quoi qu’il en coûte » comme le disait récemment le président de la République, lors d’une intervention télévisée.

    Mais il ne suffit pas que ce dernier le dise, même avec emphase, et d’en appeler à un effort collectif, à une illusoire unité nationale, tout en occultant ses propres responsabilités. Exemple. On loue les efforts du monde hospitalier. Il y a quelque temps, pas si lointain, le pouvoir réprimait durement les manifestations des hospitaliers.

    Ce pouvoir est incapable de résoudre la crise. On le mesure au quotidien, avec ses positions contradictoires. Il continue à manœuvrer, à enfumer, à bavarder. Une chose est certaine. Il ne changera pas d’un iota sa politique, y compris en matière sanitaire. Chassez le naturel, il revient au galop.

    Il faut agir. Tout de suite, sans attendre le dé-confinement.

    Exigeons la création d’un grand service public de la santé.

    Pour ce qui concerne le médicament, il faut mettre un terme à cette Mafia – les multinationales - qui gangrène le secteur tant au niveau de la recherche que de la production en réalisant d’énormes profits sur le dos de la Sécurité sociale et des patients. Il y a un besoin urgent d’assainissement de ce secteur.

    Exigeons la nationalisation de l’industrie pharmaceutique, au service exclusif de la santé et des populations.

    Signons et faisons signer cette pétition

    Cette pétition citoyenne, initiée en Corse, a été parrainée par des personnes aux parcours différents, des acteurs sociaux, des militants engagés dans le monde associatif, culturel, syndical, politique. L’île est gravement impactée par la crise sanitaire et sociale engendrée par le CORONAVIRUS. Le personnel soignant est en première ligne et sans lui la situation serait encore plus dramatique. Il est très important, d’ores et déjà et sans attendre, de tirer les enseignements de cette situation inédite et de s’engager pour que le jour d’après soit réellement diffèrent.

    ALESANDRI Jean, Enseignant retraité - militant associatif, ALESANDRI Juliette, Enseignante retraitée, ARMATA Robert, Production électrique - militant associatif et politique, BARRERE Magali, Enseignante, BAUDIN André, journaliste auteur, BERNARDINI Xavier, Retraité EDF Centrale de Lucciana, BIZON Jean‐Pierre, Retraité Marine Marchande, BLOCIER Antoine, Cadre territorial à la retraite, BOUQUET  Bernard  Professeur honoraire Éducation Nationale, BUENO  Vincent, Enseignant, BUISSON Muriel,  Cadre hospitalière – syndicaliste hôpital Ajaccio, CALATRABA Éric, Enseignant, CASALTA Jean‐François,  Artisan, CALLEWAERT Nicole,  Électricité de France, CASAMARTA  Jacques, Activités Sociales de l’Énergie -  militant associatif et politique, CASAMARTA Thomas, Infirmier, CECCALDI   Jean‐Paul,  Romancier, CHANRION Chloé, Préparatrice en pharmacie, CHAMPEAU Dylan, Étudiant en droit, COTI Jacques, Retraité, DALBERA Daniel, Ancien député, DEL PAPPAS Gilles, Écrivain, FERRANDI  Étienne, Maire d’Alata, FORTIN André, Magistrat honoraire, FRANCESCHI Claude, Retraité Éducation Nationale, GERMAN  Jean‐Louis, Production électrique, GERONIMI Dominique, Retraité Éducation Nationale, GIE Christine, Couturière, GONZALEZ Alexandre,  Syndicaliste, ISTRIA  Philippe, Ingénieur – urbaniste, JIOLAT Jacqueline,  Retraitée France Télécom Orange, JIOLAT Marcel, Retraité France Télécom Orange, JOUABLIA  Mohamed , Médiateur social - militant associatif, KENTARO Okuba, homme de lettres, LARENAUDIE Pascale, Secteur énergie - militante associative, LAURENTI Catherine,  Éducation Nationale, LEROY Stéphane, Salarié – syndicaliste, LEVEQUE Christophe, Fonctionnaire – syndicaliste, MAFFEO Jean‐Louis, Retraité du BTP, MAESTRACCI Ghjiseppu, Enseignant retraité - militant anti raciste, MAESTRATI Dominique, Documentaliste,  MELA  Françoise, Retraitée de l’enseignement, MONDOLONI Jacques, Écrivain, OLIETE Christiane, Retraitée EDF, OLLANDINI Philippe, Ingénieur, ORSI Jean‐Pierre, Auteur, ORSINI Jean Marie, Secteur artistique, théâtre, OTTAVI Dominique, auteur compositeur interprète, OTTAVY Jules, Chanteur interprète, PALANDRI Christine, fonctionnaire, PATERNOLLI Philippe, agent finances publiques, PEDINIELLI Michèle, auteure, PERETTI  Francis,  Artisan - militant politique Ensemble, PERETTI  Betty,  Éducatrice spécialisée, PERRIN Claude, Ingénieur forestier , PETIT Jean-Pierre, journaliste honoraire auteur, PIREDDU  René,  Activités Sociales de l’Énergie, PIREDDU-OTTAVY Françoise, Retraitée agent de mairie, POHU Franck, Journaliste, POMMIER  Sylviane, Aide‐soignante, PREVERT Yann, Activités Sociales de l’Énergie - militant associatif, PUPPONI Fatima, Cadre ressources humaines, RAFFAELLI Amélie, Intervenante en langue et culture corses, RENUCCI Maurice, Retraité EDF – militant associatif, RISTERUCCI Josette, syndicaliste hôpital Bastia, ROPERS  Jean‐Michel, Secteur artistique, comédien réalisateur, metteur en scène, auteur, artiste pluriindiscipliné, SAMPIERI Dominique, Cadre de direction hospitalier, SANTINI  Jean‐Pierre, Éditeur‐auteur, SANTONI Thomas, Étudiant en histoire, SIDDI Aldo, Retraité finances - syndicaliste , SGATNI Leila, En invalidité - militante associative, THIRIET Pascal, professeur de math retraité, THOINET  Angela,  Enseignante, THOMAS Jean‐Jacques,  Retraité CCAS EDF, TOLINI Madeleine, Retraitée de l’enseignement, TORRE Jean‐Yves, Paysan et artisan,

     

    Pour signer et faire signer :

    Lien : http://chng.it/zLggrCDyRP

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  •  

     

    Face à un ennemi

     

    invisible à Gaza

     

     

    Nous publions un article fort intéressant sur la situation à Gaza, nettement aggravée par la crise sanitaire. Article écrit par une écrivaine palestienne et qui mérite réflexion et engagement aux côtés d'un peuple qui paie déjà chèrement les conséquences de la politique d'apartheid et de colonisation du gouvernement israélien.

    "Et je ne peux pas m’empêcher de penser que le confinement que le coronavirus inflige dans de grandes parties du monde est en train de montrer à tous un peu de ce qu’est la vie à Gaza.

    Vous ne pouvez plus visiter des pays étrangers ni voyager en avion ? Bienvenue à Gaza. J’ai bientôt 29 ans, et je n’ai jamais pris l’avion.

    Vous n’êtes pas autorisés à vous déplacer de plus de quelques kilomètres de votre domicile au risque de subir le courroux des autorités ? Bienvenue dans la minuscule Gaza, où les frontières terrestres et maritimes sont fixées par une armée – des armées, puisque l’Égypte est elle aussi impliquée – qui n’ont aucun scrupule à utiliser une force meurtrière pour vous interdire de tels déplacements.

    Vous ne pouvez plus vous rendre dans un hôpital parce que le système de santé est submergé par les urgences ? Bienvenue à Gaza, 2008-09, 2012, 2014. Maintenant.

    Vous craignez pour votre approvisionnement en médicaments, en eau potable, en nourriture et en électricité ? Bienvenue à Gaza, où la moitié des médicaments essentiels ne sont tout simplement pas disponibles selon le ministère de la santé d’ici, et où l’autre moitié a moins d’un mois de stock selon les Nations-Unies.

    Bienvenue à Gaza, où l’eau du robinet est impropre à la consommation humaine, où quelques 70 % de la population est en insécurité alimentaire, et où l’électricité n’est disponible que par intermittence.

    Si les systèmes de santé les plus avancés du monde sont incapables de faire face à la pandémie, imaginez ce qu’il en est pour le reste du monde où les systèmes de santé ne sont pas aussi développés. Ajoutez ensuite l’occupation militaire. Bienvenue à Gaza.

    Selon moi, il existe cependant une grande différence entre le confinement du coronavirus et ce qui nous est imposé par l’occupation israélienne : le virus, lui, est invisible. Mais les conséquences du blocus israélien sautent aux yeux de tous.

    Vous les voyez, bien entendu. Mais sans rien ressentir. Il n’y avait que nous à les ressentir. Jusqu’à maintenant. Peut-être."

    Sarah Algherbawi

    Lire la suite de cet article de l'écrivaine et traductrice indépendante Sarah Algherbawi en date du 2 avril dernier sur le site de l'Agence.

    A lire aussi sur le site de l'Agence Media Palestine, cet appel de la coordination européenne pour la Palestine (ECCP) en date du 6 avril dernier, qui a été envoyée à Joseph Borrell, Mr Josep Borrell, Hauts Commissaires Européens aux Affaires Étrangères ainsi qu'à notre ministre des affaires étrangères:

    Appel urgent pour une aide d’urgence à Gaza – levée immédiate du siège !

     

     

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  • Lettre à Emmanuel MACRON

    Nous publions la lettre que Philippe Martinez, secrétaire général de la Cgt,  vient d'adresser au président de la République.

    Monsieur le Président de la République, La crise sanitaire du COVID 19 ne faiblit pas. La pandémie du nouveau coronavirus a déjà fait des dizaines de milliers de morts dans le monde depuis son apparition en décembre en Chine. Près de 800 000 cas d'infection ont été officiellement diagnostiqués dans 188 pays et territoires depuis le début de l'épidémie. L’épicentre s’est concentré sur l’Europe. Notre pays est particulièrement touché et le nombre de personnes contaminées ne cesse de s’accentuer. Beaucoup d’hôpitaux sont désormais submergés par l’arrivée de nouveaux malades nécessitant des soins intensifs et longs. L’ensemble des personnels soignants ainsi que ceux des secteurs du soin à domicile, dans les maisons de retraite font face, attachés à leur mission de service public, mais force est de constater que leur condition d’exercice pose question. En effet, les commandes de masques, de matériel médical, voire de médicaments ou les tests annoncés par votre gouvernement tardent à se concrétiser. Face à cette situation d’urgence, nous souhaitons vous rappeler les mesures indispensables à prendre le plus rapidement possible. La priorité de votre gouvernement doit être, avant tout, de garantir la stricte protection de tous les salariés qui, assurant des activités essentielles dans le secteur public et privé, doivent continuer à travailler. Ainsi, il est de votre responsabilité de veiller à ce que tout salarié puisse exercer son droit de retrait en l’absence de protection ou face à un danger grave et imminent. C’est d’ailleurs le sens du préavis de grève dans les services publics, afin de protéger les personnels travaillant dans des collectivités où les règles ne sont pas appliquées, tout comme dans les autres secteurs. D’autre part, les codes de bonnes pratiques même unanimes, sont remis en cause ou restreints par les ministères comme c’est le cas dans le BTP. De nombreux salariés sont déjà contaminés, malades voire décédés parce qu’exposés au virus sur leur lieu de travail. Cela pose, dès maintenant, la question de la réparation et ainsi du classement automatique en maladie professionnelle pour les soignants, bien entendu, mais aussi pour tous les travailleurs. …/… En parallèle, il est maintenant tout à fait urgent de procéder à la définition des activités essentielles et à la fermeture immédiate de celles ne contribuant pas aux besoins vitaux. Nous voulons d’ailleurs vous réaffirmer notre opposition aux mesures dérogatoires au Code du travail dans les domaines du temps de travail. L’ordonnance prévoyait qu’un décret viendrait préciser les secteurs dans lesquels elle s’appliquerait. A ce jour, aucun décret n’est paru, nous considérons donc qu’aucune dérogation ne peut s’appliquer. L’abrogation immédiate de ces ordonnances qui organisent de manière scandaleuse la déréglementation du travail est ainsi à l’ordre du jour. Le confinement reste selon les experts scientifiques ou les médecins, le moyen le plus efficace pour lutter contre le COVID 19. L’arrêt des activités non essentielles comme cela vient d’être fait en Italie ou en Espagne permettrait par ailleurs de libérer des protections comme des masques et gants pour ceux qui en ont besoin. A noter le communiqué de l’AMUF (médecins urgentistes) qui va dans ce sens. Par contre, l’évolution de la production pour produire des protections et la reprise d’activité pour des entreprises fermées, comme LUXFER pour la production de bouteilles à oxygène, ou menacées, comme la papeterie de la Chapelle Darblay pour la production de masques, par un financement public est essentiel. Votre ministre de l’Economie a bien parlé de possibles nationalisations. Nous avons défini une liste d’activités essentielles et nous sommes disponibles pour en discuter avec le gouvernement. Face à cette pandémie mondiale, nous réitérons notre demande que vous déclariez l’Etat de catastrophe sanitaire afin de mettre à contribution, par exemple, les assurances et permettre le paiement du chômage partiel à 100%. La situation que nous vivons exige que l’ensemble des entreprises contribuent à la solidarité de la Nation, c’est pourquoi vous devez imposer pour toutes, la suppression des dividendes aux actionnaires. Pour le moment votre ministre de l’Économie s’est contenté d’une simple déclaration pour demander aux entreprises qui reçoivent des aides publiques de ne pas verser de dividendes. Nous avons l’expérience de la crise financière de 2008 et cela n’a pas fonctionné, c’est très insuffisant ! Il n’est pas utile de vous rappeler, que récemment encore, les sociétés du CAC 40 s’apprêtaient à verser à leurs actionnaires 54,3 milliards d’euros, soit 5,9 % de plus qu’en 2019. Vous conviendrez que cela constitue un record historique. C’est avant tout une question de décence, de justice et de solidarité nationale ! Il va sans dire qu’un contrôle des aides publiques aux entreprises doit être garanti et une attention particulière doit être portée aux conséquences en matière d’emploi qui pourraient toucher les salariés notamment dans les petites et moyennes entreprises, les secteurs de l’économie sociale et solidaire et plus largement dans tous les secteurs d’activités et cela en lien avec les organisations syndicales représentatives. 2/4 Vous devez prendre, dans la période, une mesure d’interdiction de tous les licenciements pour quelques motifs que ce soient et la suspension immédiate de tous les PSE ou plans de restructuration d’entreprise. Vous devez porter une attention particulière sur la situation des plus fragiles et ainsi prendre des décisions immédiates en direction des chômeurs, travailleurs précaires, intérimaires ou saisonniers, travailleurs des plateformes (…) et prendre des mesures de protection sociale étendues. En cette période, les salariés ont plus que jamais besoin de leur syndicat à leurs côtés, c’est pourquoi nous tenons à vous rappeler l’engagement pris par votre ministre de l’Intérieur, d’élaborer une autorisation spécifique et nationale pour permettre à tous les élus et mandatés de circuler librement et d’intervenir dans les entreprises ou les services. Cette promesse n’est, à ce jour, encore une fois pas honorée. Les travailleurs paient un lourd tribut y compris financièrement dans cette crise sanitaire. Beaucoup de voix s’élèvent fortement pour dire que nombre de métiers en première ligne, que ce soit dans l’agroalimentaire, le commerce, l’aide à la personne, les soins ou le médicosocial, les services de ramassage des déchets (…) ne sont pas payés correctement et reconnus dans leur travail, alors que ce sont bien eux les « premiers de cordée ». Beaucoup découvrent leur bulletin de salaire avec des pertes de rémunération substantielles, notamment lié à la disparition des parts variables de rémunération (primes diverses, calcul à partir des forfaits jour, etc.). C’est donc de votre responsabilité de demander à votre ministre du Travail de procéder à une augmentation immédiate du SMIC qui devra se répercuter sur l’échelle des salaires. L’augmentation significative du point d’indice dans la fonction publique doit être un engagement de votre gouvernement. Nous exigeons également, au-delà d’un paiement à 100% du chômage partiel, le maintien des cotisations sociales, permettant l’accès de tous à la protection sociale complémentaire (santé et prévoyance). Enfin, le monde est totalement bouleversé par cette crise et rien ne sera plus comme avant quand nous en serons sortis. Gouverner c’est prévoir et votre gestion de la pandémie n’en a pas fait une démonstration convaincante. Il y a donc un besoin urgent de faire avec les organisations syndicales, un bilan sur les changements radicaux de politique à opérer dans de nombreux domaines économiques et sociaux. La CGT porte des propositions pour transformer cette société autour de valeurs de progrès social, de solidarité et de sécurité, tant professionnelles qu’environnementales. La CGT revendique ainsi la mise en place d'une « Sécurité sociale professionnelle » pour tous afin qu'aucun salarié, tous statuts confondus, ne subisse plus de rupture dans ses droits, dans la reconnaissance de ses qualifications et de ses acquis par l'expérience. Il faut mettre en place 3/4 une Sécurité Sociale intégrale, un 100 % Sécu sur la base du salaire socialisé, fondée sur les principes fondateurs de la Sécurité sociale, que sont la solidarité et l'universalité, en intégrant de nouveaux besoins non encore couverts et adaptés aux nouvelles formes du travail. Il s’agit de répondre aux besoins fondamentaux, sur le principe de « bien commun universel », de revalorisation du travail, de préservation de l’environnement et de l’anticipation des transitions nécessaires pour que l’activité humaine ne porte pas atteinte à l’avenir de la planète. Cela suppose aussi qu’une autre économie et qu’une autre façon de consommer émergent. Dix-huit organisations syndicales ou associatives ont publié une tribune pour anticiper et bâtir le « jour d’après ». Nous vous en livrons quelques pistes :

    ▪ Relocalisation des activités, dans l’industrie, dans l’agriculture et les services, permettant d’instaurer une meilleure autonomie face aux marchés internationaux et de reprendre le contrôle sur les modes de production et d’enclencher une transition écologique et sociale des activités.

    ▪ Réorientation des systèmes productifs, agricoles, industriels et de services, pour les rendre plus justes socialement, en mesure de satisfaire les besoins essentiels des populations et axés sur le rétablissement des grands équilibres écologiques.

    ▪ Etablissement de soutiens financiers massifs vers les services publics, dont la crise du coronavirus révèle de façon cruelle leur état désastreux : santé publique, éducation et recherche publique, services aux personnes dépendantes…

    ▪ Une remise à plat des règles fiscales internationales afin de lutter efficacement contre l’évasion fiscale est nécessaire et les plus aisés devront être mis davantage à contribution, via une fiscalité du patrimoine et des revenus, ambitieuse et progressive.

    Nous sommes convaincus que ces réorientations majeures sont indispensables pour bâtir une société juste, solidaire et durable dans les domaines économiques, sociaux et écologiques.

    Je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, en l’expression de mes respectueuses salutations.

    Philippe MARTINEZ Secrétaire général de la CGT

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