• Sarkozy viré, un premier succès !

    Cela n’aurait pas été possible sans le Front de Gauche et sa campagne.
    Nous avons été capables de faire bouger le débat politique, d'y imposer des thèmes jusqu'alors ignorés ou méprisés, comme la planification écologique au lieu du « capitalisme vert », le refus de la pensée unique qui imposait dette et austérité comme passages obligés.
    Nous avons porté dans le débat politique classique ce que portaient les mouvements sociaux depuis une quinzaine d'années.
    Nous avons réussi à tirer le débat politique à gauche, à imposer le social et le refus de l'austérité comme thèmes principaux.
    Et la défaite de Sarkozy c'est aussi qu'il n'ait pu reprendre pied avec ses thèmes favoris d'appel à la haine et à la peur.

    Aux législatives, il ne faut pas dilapider ce que nous avons construit

    Face à une droite de plus en plus à droite, et à l'extrême droite - toutes deux favorisées par les années de sarkozysme - c'est le Front de Gauche qui est aux avant-postes de la lutte contre le FN.
    Or, l'extrême droite, dans toute l'Europe, est un vrai danger qu'il faut combattre plutôt que d'espérer l'instrumentaliser dans de petits calculs politiciens.
    Sans le Front de Gauche, le PS aurait-il refusé d'entrer dans la concurrence du « meilleur sécuritaire possible » ? Ce n'est pas la nomination de Manuel Vals qui nous rassure à ce sujet.
    Toute voix gagnée par le Front de Gauche est un élément du rapport de force politique national. C'est donc important, dans toutes les circonscriptions, même dans celles où un candidat ne peut, a priori, être élu.
    Un vote Front de Gauche massif est indispensable pour signifier notre refus de la « rigueur de gauche », pour faire face aux pressions des groupes financiers, des lobbies de toutes sortes et des médias à leur service, pour continuer à défendre nos propositions et nos thèmes dans le débat politique, au-delà même de l’importance de notre groupe parlementaire.

    Il faut un groupe Front de Gauche fort et indépendant

    Le PS et les médias font croire qu'il faudrait une majorité absolue au PS pour lui permettre de gouverner.
    C'est une contrevérité ! Sous la 5e République, il suffit d'avoir une majorité relative et surtout une opposition minoritaire.
    Nous rappelons notre engagement : nos députés, évidemment, feront bloc contre la droite.
    Par contre, ils ne soutiendront pas des « mesures » de « bonne gestion ».
    Au contraire, ils feront les propositions nécessaires pour une politique de transformation sociale et écologique. Ils soutiendront toutes les initiatives qui répondront aux urgences pour vivre mieux, mais s'opposeront à toutes celles qui tourneraient le dos aux exigences populaires.
    Tout cela en lien avec les mobilisations populaires, sociales que nous appellerons et que nous soutiendrons.
    Mais, soyons très clairs : ce minimum ne suffira pas. Le rôle de notre groupe de députés, indépendant, sera de participer à consolider les mobilisations, de porter des solutions fortes et liées aux ruptures indispensables, à la résistance face à la logique capitaliste.
    Notre groupe soutiendra des discussions dans le pays, fera des propositions à l’Assemblée, contribuera à porter une dynamique politique qui déplace les relations actuelles entre les institutions et les mobilisations.
    L' essentiel, pour nous, est la volonté de construire une autre culture politique et un autre rapport aux institutions et aux mobilisations.

    En Europe, nous avons changé d'époque

    Avec toutes celles et tous ceux qui le veulent, nous défendons la nécessité d’un référendum de refus du « Pacte budgétaire » pour imposer, en France et en Europe, une réorientation des politiques : une politique utile pour l’emploi et l’écologie, pas une simple « croissance » pour les profits.
    La contestation commence à envahir les institutions traditionnelles,ruinant la légitimité des gouvernements à la botte des marchés et celle d'une Union européenne soumise au néolibéralisme.
    Dans les rues et dans les urnes, monte la volonté d'en finir avec la politique « Merkozy ».
    Ce sont d'abord des manifestations, sans précédents, sur lesquelles les médias font silence : en Espagne, où pourtant les mobilisations sociales sont depuis longtemps massives, les records battus ; au Portugal, où jeunes précaires salariés et retraités descendent en masse dans la rue contre les plans de la troïka.
    C'est aussi vrai en Italie où Monti est paraît-il si « bon élève de la classe européenne » et même en Grande-Bretagne...
    Pour l’heure, le centre de toutes les attentions est la Grèce. Nous mesurons mal le drame social qui s'y joue, mais nous observons avec espoir la victoire possible de Syriza.C'est une menace pour les puissants qui déclenche des torrents de haine et de mépris. Nous avons tous entendu le vrai duo entre la « Madame Veto » du FMI et le « Vert libéral Cohn-Bendit », préposé médiatique au dénigrement de tout ce qui est à gauche.

    Tout cela donne au Front de Gauche une lourde responsabilité

    Un « bon score » du Front de Gauche aux législatives fermerait un peu le bec des réactionnaires et serait un signal fort adressé à tous les peuples d' Europe.
    Tous ensemble, nous pouvons faire vaciller les dogmes libéraux qui nous sont imposés partout.
    Tous ensemble, nous pouvons ouvrir la voie à une autre politique, à une autre Europe sociale et démocratique.

    Riche de sa diversité, le Front de Gauche doit encore se renforcer, s'ouvrir
    et continuer ses combats au-delà des échéances électorales

    Il est la seule force politique capable de mobiliser fortement pour défendre la démocratie
    contre les offensives prévisibles des puissances d'argent et de leurs zélés serviteurs.
     

     

    La Fédération pour une alternative sociale et écologique

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