• Syriza aux portes du pouvoir

    Nous sommes Syriza

     

    Athènes. 22 janvier 2015. Place Omonia.

    europe_ensemble1Une foule immense s’est rassemblée à l’appel de Syriza, pour clore la campagne électorale. Une foule immense colorée, joyeuse, aspirant à un vrai changement, évaluée à plusieurs dizaines de milliers de personnes. Peut-être cent mille ? Cette foule est venue dire basta à la politique d’austérité et de régression sociale imposée par la Troïka et les marchés financiers et appliquée servilement par tous les gouvernements qui se sont succédé depuis lors. Cette politique a fait des ravages considérables dans tout le pays, mettant à genou presque tout un peuple, à l’exception d’une petite frange de privilégiés. Ajoutons que cette politique a, par ailleurs, profité aux banques étrangères, en particulier allemandes et françaises et aux gros épargnants allemands.

    Cette foule est venue aussi partager les propositions de Syriza pour sortir le pays du désastre social et économique actuel, rompre avec l’austérité, les diktats de la Troïka et ouvrir une nouvelle voie pour le peuple grec et sans doute bien au-delà.

    Alexis Tsipras s’est montré confiant dans la victoire finale, malgré les attaques en règle qui se développent de toutes parts. Par exemple, monsieur Junker, président de la commission européenne monte au créneau, rappelle aux Grecs leur engagement et presse le futur gouvernement de s’y conformer. Samaras, premier ministre grec, joue sur la stratégie de la peur et promet le déluge en cas de victoire de Syriza. Selon lui, la Grèce deviendrait une sorte de Corée du Nord ! Et puis, on confisquerait tous les comptes bancaires des citoyens ! Pitoyable arguments. On pourrait en rire si la situation n’était pas aussi dramatique.

    Les peuples de l’Europe regardent avec beaucoup d’intérêts les événements en Grèce. La victoire de Syriza, serait une formidable bouffée d’air qui pourrait se répandre sur de nombreux pays européens.

    Pablo Iglesias est venu apporter le soutien de Podemos. Il a pris la parole. Il s’est écrié en guise de conclusion : «  Syriza e Podemos, vinceremos ».

    Le rassemblement s’est achevé sur l’air de Bella ciao. L’émotion et l’espoir étaient à leur comble, sur la place Omonia.

    Nous sommes Syriza
     

    Voir video Bella ciao

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