• Un grand coup de pompe dans le derche!

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    Aquilino Morelle le conseiller politique spécial de François Mitterand, quitte ses fonctions en grandes pompes mais par la petite porte. A grands coups de pompes dans le derge ! Lorsque nous parlons de pompes, il s’agit de ses souliers de petit marquis qu’il faisait cirer dans un salon de l’Elysée. Sa démission intervient après sa mise en cause par le site Mediapart pour un conflit d'intérêt présumé. Il est soupçonné d'avoir travaillé secrètement pour un laboratoire pharmaceutique alors qu'il était en même temps rattaché à l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Bien sûr ce sera à un tribunal de le juger, si une enquête est ouverte.

    Aquiliuno Morelle est docteur en médecine devenu énarque. Son premier poste le mène à l'inspection générale des affaires sociales(IGAS). De 1997 à 2002, il est la « plume » de Lionel Jospin, Premier ministre. En 2001, il est candidat pour le PS dans la ville de Nontron en Dordogne. où il est battu par le maire sortant, Pierre Giry.Depuis 1998, il est membre de la French-American FoundationInvesti par le PS pour les législatives de 2002 dans la deuxième circonscription des Vosges, il renonce finalement à se présenter.  Après 2002, il part travailler chez Euro RSCG, mais revient à la politique dès 2004 et soutient avec Laurent Fabius le « Non » lors du référendum du le traité de constitution européenneIl se présente aux législatives de 2007 comme représentant du Parti socialiste.  Il est battu au premier tour. En 2011, après avoir corédigé le rapport de l'IGAS sur l'affaire Médiator, il est le directeur de campagne d'Arnaud Montebourg lors de la Primaire présidentielle socialisteLors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, il rédige des discours de François Hollande qui, le 15 mai 2012, le nomme conseiller politique auprès de lui.

    Cet ancien haut fonctionnaire de l’Igas aurait  travaillé secrètement pour le laboratoire pharmaceutique danois Lundbeck en 2007, alors qu'il était fonctionnaire de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas). Cette double activité est pour le moins déontologiquement incompatible  et qui pourrait avoir donné lieu à des petits arrangements rémunérés. Aquilino Morelle aurait notamment organisé des rendez-vous entre des représentants du laboratoire Lundbeck et des membres du Ceps, organisme interministériel chargé de fixer le prix des médicaments et les taux de remboursement. Cela pourrait expliquer qu’il n’est pas signalé ses liens avec ce laboratoire alors qu’il aurait dû le faire lors de sa nomination à l’Igas. De toute façon, «oOn n’autorise jamais un inspecteur à travailler pour une entreprise privée. Alors un laboratoire pharmaceutique…", commente un ancien directeur de l'Igas, interrogé par Mediapart

    Aquilino Morelle, qui aime les chaussures de luxe fabriqués sur mesure aux prix exorbitants et qu’il entretient comme des oeuvres d’art, disposaient à l’Elysée, pour ses besoins familiaux et personnels, de deux chauffeurs officiels, de secrétaires et de passages au sauna toujours selon Médiapart. On nous explique qu’il est né d’une famille modeste, qu’il a vécu à Belleville avant d’habiter le Seizième arrondissement de Paris et d’en prendre les habitudes. C’est un arriviste. Son comportement apparaît décalé et politiquement immoral lorsque François Hollande et son premier ministre mettent en actes une politique d’austérité qui pénalise les petits revenus.

    La Haute autorité pour la transparence a annoncé, dans la foulée, étudier le dossier d'Aquilino Morelle. La haute instance dit avoir entamé "une étude plus approfondie de ses déclarations d'intérêts et de patrimoine", remises en janvier dernier par l'ex-conseiller élyséen, comme par tous les collaborateurs du président.

    Au-delà de la personne d’Aquilino Morelle, descendant d’immigrés espagnols comme Manuel Valls et Anne Hidalgo, ce nouveau scandale, comme celui de Patrick Buisson, pose la question de la crédibilité de la parole politique. Ce sont des conseillers et à ce titre, ils rédigent les discours de leurs mentors.  Nos présidents de la république débitent ces discours écrits par des communicants chargés de faire du storytelling. Pendant sa campagne électorale François Hollande a récité de l’Aquilino Morelle. Ni le rédacteur du discours ni celui qui le récite n’y mettent la moindre parcelle de sincérité. Tous profitent d’une république bananière pendant qu’ils imposent au peuple tous les sacrifices. Tous s’indignent ensuite des accusations de « tous pourris » dont profite l’extrême-droite ou qui détourne les électeurs des urnes.

    U scaparu

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