• Une Europe des peuples et non des marchés financiers

     

    Manca alternativa et le Parti de gauche ont tenu une conférence de presse, jeudi 24 avril 2014, au Bistrot du cours, à Ajaccio. Au menu. Les résultats de Municipales et les prochaines élections européennes. Participaient  à cette conférence Patricia Curcio, Pascale la Renaudie, Jean-Pierre Bizon, Jacques Casamarta, Baptiste Chanrion, Francis Peretti et Jean-Pierre Orsi.

    Pour les deux organisations, les Municipales se sont traduites par un effondrement de la gauche. Le Parti socialiste paie chèrement les effets d’une politique d’austérité et de régression sociale, tournant le dos aux engagements de campagne électorale de François Hollande. Le Front de gauche, lui-même, pâtit du recul du Parti socialiste. Les causes sont diverses. Il ne s’agit pas de le nier, ni de chercher de faux fuyants, a-t-on entendu lors de la conférence de presse. Le Front de gauche a manqué de crédibilité et de lisibilité. La stratégie à géométrie variable d’une de ses composantes a sans doute pesé sur le choix de centaines de milliers d’électeurs de gauche qui ont préféré se réfugier dans l’abstention, particulièrement élevée (38%).

    Donc pour le Front de gauche, a-t-on dit, il est nécessaire de clarifier ses positions, de s’opposer sans ambiguïté à la politique du pouvoir dit socialiste, à rejeter tout esprit hégémonique et de chapelle, à s’unir dans la diversité. Il est urgent de tirer dans le même sens et de bâtir cette force sociale et politique de type nouveau, sur la base de propositions crédibles, claires pour un vrai changement à gauche.

    Les élections européennes fournissent l’occasion d'ouvrir un nouveau chapitre pour la reconquête de l’électorat populaire. Il sera proposé l’édification d’une nouvelle Europe, celle des peuples, progressiste et démocratique, débarrassée du joug des marchés financiers et des multinationales. C’est possible, n’en déplaise à tous ces fameux experts qui défilent quotidiennement dans les media pour nous expliquer que la crise et fatale, que les politiques d’austérité sont la seule voie d’issue unique. L’ultralibéralisme n’est pas inscrit dans le marbre. Le vrai changement dépendra de la volonté des peuples. Tout est question de rapport de force. Les peuples ne sont pas condamnés à toujours subir. Ils peuvent et doivent devenir les acteurs de leurs propres destins.

     

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