• Et de onze

    Et de onze

     

    Notre monarque constitutionnel s’en est allé en Chine, pour montrer ses muscles et donner la leçon à Xi Yinping, l’homme fort de l’empire du milieu. Ce dernier a dû assurément trembler d’effroi devant les propos de l’hôte de l’Elysée. Pendant de ce temps la détermination de la grande majorité des salariés se maintient à un niveau exceptionnel comme le prouvent encore les centaines de milliers de manifestants qui ont battu le pavé ce jeudi 6 avril, dans de nombreuses villes, à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales. De même des centaines d’actions diverses qui se sont multipliées un peu partout dans le pays (grèves dans le public, le privé, barrages filtrants, occupation d’universités, et de lycées, blocages de raffineries, etc.).

    Certes, on assiste à un tassement de la participation au mouvement social. Cela peut se comprendre après deux mois de luttes sociales intenses qui au passage coûtent très chers aux salariés grévistes.

    D’aucuns pourraient y voir de la résignation, de la fatigue, de l’épuisement. Ils auraient tort de s’en réjouir. L’affaire est loin d’être pliée. La lutte va continuer et la colère grandit davantage chaque jour.

    Le pouvoir macronien persiste et signe. Il reste dans le déni et le mépris. Il prend le risque d’une aggravation de la crise sociale et démocratique qui secoue le pays, crise aux conséquences incalculables.

    La seule solution pour sortir de cette crise, c’est le retrait de la contre-réforme des retraites.

    A Ajaccio on a retrouvé cette détermination à poursuivre la lutte, avec 2000 manifestants qui l’ont criée haut et fort.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Google Bookmarks

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :