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    Et de huit

    La Corse est loin de se résigner et d’accepter que le pouvoir macronien mette en place une contre-réforme de notre système de retraite. A l'instar de ce qui se passe sur le continent. Ainsi de nombreux salariés du public comme du privé, des retraités, des jeunes se sont retrouvés devant la gare des Chemins de fer de la Corse à Ajaccio – environ 2000 - ce mercredi 15 mars 2023, pour ensuite arpenter le cours Napoléon jusqu’à la préfecture de région. Même si on a pu constater une baisse de la participation à la manifestation par rapport au 7 mars, la volonté de poursuivre la lutte contre un projet inutile et injuste demeure intacte.

    Quel que soit l’issue du vote à l’Assemblée nationale, notre Rastignac national et son équipe de godillots auraient tort de croire que la messe est définitivement dite.

     

     

     

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    Bis repetita

     

    On ne lâche rien !

    N'en déplaise à certains esprits chagrins et autres zélateurs du pouvoir macronien – qui comptaient sur le pourrissement du mouvement et la lassitude des gens - il y avait beaucoup de monde dans les rues, les places de plus de 300 villes et villages du pays, y compris en Corse. De même a-t-on assisté à de puissantes grèves dans pas mal de secteurs stratégiques, comme l’énergie, les transports, les ports, la sidérurgie, la pétrochimie. Sans oublier l’éducation nationale, la santé et bien d’autres, comme des barrages routiers, des blocages d’universités, de lycées, des distributions de tracts et discussions avec les populations.

    Evénement exceptionnel, historique ! Chacun choisira l’adjectif idoine. Une chose est certaine. La journée du 7 mars a été massive. Elle a montré non seulement la colère de la grande majorité de la population et des salariés, mais aussi et surtout leur détermination à continuer la lutte pour s’opposer à la contre-réforme du régime de retraite par répartition, basé sur un principe fondamental, à savoir la solidarité intergénérationnelle.

    A Ajaccio, plus de 4500 personnes ont répondu à l’appel de l’ensemble des organisations syndicales. Le cortège est parti de la Fnac, boulevard du prince impérial, pour rejoindre la préfecture de la Corse du Sud. Il faut souligner l’ampleur de cette manifestation unitaire, rarement vue dans un mouvement social.

    La lutte continue.

    Nouveau rendez-vous samedi 11 mars.

    On ne lâche rien !

     

    On ne lâche rien !

     

    On ne lâche rien !

    On ne lâche rien !

    On ne lâche rien !

     

     

     

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  • Et de quatre !

    Ce samedi 11 février a connu une quatrième journée de manifestation pour dire basta à un projet de loi injuste et inutile. Un projet de contre-réforme de notre système de retraite par répartition, basé sur le principe de solidarité. Comment peut-on parler de réforme – qui veut dire amélioration de l’existant selon le Petit Robert – quand on veut faire passer l’âge légal de départ à la retraite actuellement de 62 ans à 64 ans ? La question mérite d’être posée.

    Du monde, beaucoup de monde donc, un peu partout à travers le pays, en particulier dans les petites et moyennes villes – cela ne s’était pas vu depuis longtemps. Ajaccio n’était pas en reste puisque la participation peut être évaluée à 3200 personnes. N’en déplaise à certains esprits chagrins qui s’évertuent sans vergogne sur les ondes radio et de télé à minimiser le niveau de participation aux  diverses manifestations. D’ailleurs, cette petite musique a déjà été entendue depuis quelques jours. C’est la preuve d’une certaine fébrilité, voire une sourde inquiétude qui règne au sein de l’exécutif et de ses relais médiatiques.

    La lutte continue. D’autres actions sont prévues. Le pouvoir doit entendre la colère et l’opposition de la grande majorité des Françaises et des Français. En cas de refus, le pouvoir doit s’attendre à un durcissement du mouvement de protestation qui pourrait aller jusqu’à un blocage de l’économie le 7 mars prochain.

     

     

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  • Non aux 64 ans

     

    Ajaccio.

    Jeudi 19 janvier 2023.

    Beaucoup de monde ce matin devant la gare des Chemins de fer corses – plus de 2500 personnes – pour participer à une manifestation afin de dire non au projet de contre-réforme du système de retraite, concocté par le pouvoir macronien. Il y avait là des agents hospitaliers, des enseignants, des agents de la fonction publique, des étudiants, des retraités, et bien d’autres salariés du public et du privé.

    La manifestation a été initiée par la Cgt, la Cfdt, la Fsu, l’Unsea, le Stc, Solidaire, FO.

    Les manifestants se sont ensuite rendus devant la préfecture de la Corse, en empruntant le cours Napoléon. Selon certains observateurs la manifestation a atteint un niveau important pour la région ajaccienne, niveau supérieur à celui du 5 décembre 2019. Elle montre une forte colère qui touche l’ensemble du territoire national, en particulier la Corse contre une mesure injuste et inutile, contredisant les espoirs du pouvoir politique qui comptait beaucoup sur la résignation des salariés. Une mesure de plus qui s'ajoute aux nombreux problèmes sociaux et économiques qui touchent une grande partie de la population.

    Cette journée de manifestations et de grèves sera suivie par d’autres actions jusqu’au retrait du projet de contre-réforme de notre système de retraite par répartition. C'est la seule  alternative pour faire plier le pouvoir macronien.

     

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  • Vous avez dit réforme !

     

    Fini la trêve des fêtes de fin d’année. Fini le temps éphémère des retrouvailles familiales. Voici revenu le temps des réalités et des mauvaises nouvelles : la guerre en Ukraine, une inflation galopante, un pouvoir d’achat en berne pour beaucoup de gens. Voici venu le temps de la fameuse « réforme » des retraites concoctée par le pouvoir macronien, avec la bénédiction du Medef.

    Parlons-en de cette « réforme » ! Elle fait l’objet, en ce mois de janvier d’un grand tintouin. D’éminents spécialistes et tout le staff gouvernemental, sans oublier notre éminent Rastignac national, montent au créneau, se répandent allègrement dans les radios, sur la télé, dans la presse, pour nous expliquer, sans rire, qu’il faut impérativement « réformer » notre système de retraite, trop avantageux, trop coûteux par rapport à d’autres pays européens, qu’il faut travailler plus. Et puis ne vivons-nous pas plus longtemps ?  Le mot réforme devient le mot à la mode. Mais que dit le Petit Robert à propos de ce mot ? Réforme, veut dire amélioration de l’existant. Bigre. Passer de 62 à 64 ans, pour avoir droit au départ à la retraite, avec à la clé de 43 ans de cotisations serait donc une amélioration de l’existant ? Pour qui nous prend-on ? Il serait plus judicieux de parler de régression sociale, d’un démantèlement progressif de notre système de retraite, basé sur le principe de la solidarité. Avec pour objectif final sa suppression pure et simple afin de lui substituer un système basé sur la capitalisation, au grand bonheur des fonds de pension, des compagnies d’assurances et des banques.

    Disons-le, cette contre-réforme est injuste et inutile. Elle est rejetée par la grande majorité des Françaises et des Français et par l’ensemble des organisations syndicales.

    Il nous reste donc la mobilisation contre la remise en cause un de nos acquis sociaux.

    Le 19 janvier 2023, des nombreuses manifestations et des arrêts de travail seront organisés à travers tout le pays, y compris en Corse, à l’appel de la Cgt, de la Fsu, de Solidaire, de Fo, de la Cfdt, de la Cftc, de la Cgc, et l’ensemble des partis de gauche pour dire basta au saccage social.

     

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  • Intersyndicale RETRAITES a lancé cette pétition Le gouvernement a annoncé le report de l’âge de la retraite à 64 ans avec un allongement accéléré de la durée de cotisation. Cette mesure est injustifiée : le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l'indique clairement, le système de retraites n’est pas en danger. Il n’y a aucune urgence financière. Cette réforme va frapper de plein fouet l’ensemble des travailleurs, et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l'espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n'est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes. Ce projet gouvernemental n'a rien d'une nécessité économique, c'est le choix de l'injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite en revanche des mesures de progrès et de partage des richesses. D’autres solutions sont possibles ! Je soutiens la mobilisation intersyndicale et je m’oppose à cette réforme : « je signe la pétition » Vos données ne feront l’objet d’aucune collecte, ni d’aucun traitement de notre part. La demande de don faisant suite à la signature de cette pétition n’émane pas des organisations syndicales mais de la plateforme change.org sur laquelle est hébergée celle-ci. 

    logos intersyndicale pétition réforme des retraites

     Signez Pétition · Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! · Change.org

     Signez la pétition Pétition · Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! · Change.org

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  • Marche contre la vie chère

    et l’inaction climatique

     

    Ajaccio. Place Caseli. 11 heures. Samedi 15 octobre 2022.

    Plusieurs organisations de la gauche insulaire (Inseme a manca, Lfi, Ev les verts, Pcf 2a, Jc2a, Nouvelle donne, ghjuventu di manca, Ps 2a,  Génération-s) – on pourrait dire la quasi-totalité – ont donné une conférence de presse. C’est un peu inédit depuis des lustres. Thème : La marche contre la vie chère et l’inaction climatique. Cette marche se déroulera à Paris, dimanche 16 octobre, au départ de la place de la Nation, à Paris, à 14 heures, à l’appel de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), de nombreuses organisations et associations et de syndicats.

    Au-delà du soutien que les initiateurs de la conférence de presse entendent apporter à cette marche, il y a un événement à souligner, la gauche se retrouve, ici en Corse, unie pour soutenir le mécontentement qui monte fort dans le pays. Les causes de ce mécontentement sont connues.  Aggravation des conditions de vie d’une grande partie de la population alors que d’aucuns se gavent allègrement (ex. Total Energies).  Insécurité sociale. Baisse du pouvoir d’achat, à cause d’une inflation galopante, alimentée par des spéculations outrancières au niveau national et mondial, etc. Sans oublier la politique ultralibérale du pouvoir macronien au service exclusif des marchés financiers et des multinationales. Politique qui vise à accélérer la casse des services publics, la remise en cause de notre système de Sécurité sociale et de nos régimes de retraite basés sur la solidarité intergénérationnelle et bien d’autres.

    Cette union est plus que jamais nécessaire. Elle ne saurait être de circonstance ou occasionnelle. Elle doit se débarrasser des vieilles querelles et méfiances, des égos des uns et des autres, de toute tentation hégémonique d’où qu’elle vienne. Autant de choses qui ont coûté cher à cette gauche insulaire. Une preuve. Absence de la gauche à la Collectivité de Corse. Un principe doit dominer, à savoir l’unité dans la diversité. Dans le cas contraire et au regard du contexte national et international avec la montée inquiétante des idées d’extrême droite ne serait-ce qu’en Europe, un risque mortel nous guette : la disparition pure et simple de la gauche du paysage politique national et insulaire, comme cela s’est produit en Italie. Résultat : l’arrivée au pouvoir des néofascistes de Fratelli d’Italia.

    Après la marche du 16 octobre, il y aura la journée inter professionnelle de grèves et d’actions à travers le pays, y compris en Corse, le 18 octobre à l’initiative de la Cgt, de Solidaires, de Fo, de la Fsu, de plusieurs organisations d’étudiants et de jeunesse.

    Soutien à cette journée, comme soutien à la lutte des salariés dans les raffineries et dépôts de carburants.

     

     

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