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    EN AVANT, POUR CHANGER LA VIE… PAR JACQUES CASAMARTA

    Face à Macron et sa politique autoritaire et anti sociale une perspective peut s’ouvrir. Le rassemblement en vue de l’élection d’un grand nombre de député·e·s de gauche et écologistes, est un premier encouragement aux mobilisations pour mettre en échec les projets macroniens. Au plan national, son but est d’imposer un gouvernement issu d’une majorité de gauche et écologiste pour appliquer une politique de justice sociale, engager la transition écologique, et développer la démocratie, changer la vie.

    En Corse région la plus touchée par la cherté de la vie (essence, loyer, alimentation… ) et la précarité galopante qui va avec, nous avons, impérativement besoin de nouvelles perspectives, d’un changement de politique. Macron et son gouvernement n’ont fait qu’aggraver le situation sociale et économique et au plan régional rien n’a fondamentalement changé. De très nombreux citoyens ont aujourd’hui recours aux aides alimentaires pour survivre avec les associations que sont le Secours Populaire ou encore les Restos du cœur…

    La Corse est aujourd’hui le résultat de décennies de politiques néfastes. Economie de la rente et tout tourisme ont créé le marasme actuel, avec une absence criante de débouchés notamment au niveau de l’emploi pour les jeunes qui pour beaucoup sont obligés de s’expatrier. Les services publics sont au rabais, quand ils ne disparaissent pas dans certaines régions rurales. Se loger dignement est devenu un véritable parcours du combattant pour beaucoup de familles insulaires.

    Aux Salines à Ajaccio

    La misère et la pauvreté ont prospéré sur ce terrain quand d’autres, une poignée de privilégiés se sont enrichis. Le clan qu’il soit de droite ou de gauche a dirigé la Corse pendant des décennies, et voilà le résultat.

    C’est sur la base d’un profond mécontentement qu’en 2015, les nationalistes ont pris le pouvoir en Corse. En 2017 et sur la base d’un renforcement des prérogatives territoriales, (fusion avec les 2 conseils généraux) les nationalistes ont poursuivi leur politique dans la gestion de la Collectivité de Corse en étant de surcroit très largement majoritaires (plus de 50% des élus). Aujourd’hui, ils détiennent trois députés sur quatre, et dirigent de très nombreuses communes. Mais pour autant, la situation des insulaires a-t-elle changée depuis 2015 ?. Les nationalistes ont-ils renversé la table ?

    Les électeurs devront répondre à cette question lors du prochain scrutin des 12 et 19 juin prochains.

    Dylan Champeau et Catherine Laurenti, AVANTI POPULU, font avec les militants une campagne de proximité, à la recherche d’une nouvelle majorité sociale et écologiste, et ou la défense de l’intérêt général ne soit pas qu’un mot d’ordre vide de sens et oublié dès la campagne terminée. En Corse, la cherté de la vie n’est plus à prouver et les salaires trop bas ne permettent plus une vie digne.

    Il y a une urgence pour le futur immédiat :

    Relever les salaires et le SMIC à 1500 euros, créer de nouveaux emplois, ramener l’âge du départ à la retraite à 60 ans.

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  • UNITAIRE POUR TROIS

    Par Angelo Leonetti

    Divine surprise ! Le jour de la clôture des candidatures aux prochaines législatives, à savoir le 20 mai 2022, nous avons appris que le PS présentait Ghislaine Salmat dans la deuxième circonscription de la Corse du sud, venant concurrencer Dylan Champeau, candidat pour Inseme a manca AVANTI POPULU.

    Ghislaine Salmat vient de Paris où elle a été une élue de la capitale ! Une parachutée en quelque sorte. Aurait-elle, au moins, quelques attaches avec notre île ? En tout cas le coup n’est pas très amical, ni unitaire. Pourquoi une nouvelle candidature dans cette circonscription qui se réclame de la gauche, après celle du Parti communiste ?

    Pourtant au niveau national l’ensemble des partis de gauche se regroupent sous la bannière de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale(Nupes), La Corse aurait-elle un goût de miel particulier pour attirer de nombreuses candidatures ?

    Rappelons, sans remonter à Jésus Christ, qu’Inseme a manca a tout fait pendant des semaines pour aboutir à un accord insulaire s’inscrivant dans la démarche de la Nupes. En vain.

    Ne cédant pas au découragement, Inseme a manca a poursuivi ses efforts jusqu’au bout. Elle s’est engagée à ne présenter qu’une seule candidature en Corse, dans la deuxième circonscription de la Corse du sud. Laissant le reste aux autres forces de gauche.

    Prenant acte de l’attitude inexpliquée du Parti communiste et de la France insoumise locale, Inseme a manca ira à la bataille électorale, avec le souci de faire élire, pour une fois, un vrai député de gauche, de surcroît jeune et compétent, étudiant, originaire d’Ocana, s’appuyant sur un programme de transformation politique sociale et économique. La Corse en a vraiment besoin.

    Il faut que notre île s’affranchisse une fois pour toute des clans de droite ou ripolinés, de tous les carriéristes bon teint, de l’économie de la rente, de la spéculation foncière et immobilière, de toutes ces pratiques qui la maintiennent dans un état de sous-développement chronique et de pauvreté.

    Avanti Populu ! En avant pour une majorité populaire.

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  • ESPOIR AVEC DYLAN CHAMPEAU ET CATHERINE LAURENTI

    AVANTI POPULU

    Dylan Champeau et Catherine Laurenti, candidats dans la deuxième circonscription de la Corse du Sud à l’occasion des élections législatives des 12 et 19 juin prochains sous l’intitulé AVANTI POPULU sillonnent villes et villages à la rencontre des populations. Ce soir vendredi 20 mai ils seront de nouveau dans le quartier des Salines à Ajaccio, où ils prendront la parole pour expliquer le sens de leur engagement et le programme social et environnemental qu’ils défendent.

    Demain soir, samedi 21 mai, accompagnés par les militants d’Insema à Manca/Ensemble ! ils se déplaceront dans le Haut Taravo, pour appeler les électeurs à s’engager par leur vote à ouvrir une perspective progressiste dans notre pays et renvoyer Macron et sa politique anti sociale dans les cordes. Un bloc de gauche, une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale peut voir le jour pour augmenter le SMIC à 1500 euros net et ramener à 60 ans pour tous, l’âge du départ à la retraite.

    A 14 heures ils seront dans les villages de Frasseto, à 15 heures à Zevaco, 15h45 à Corrano, 16h30 à Sampolo, 17h30 à Cozzano et 18h30 à Guitera.

    La Corse est à un tournant de son histoire. Elle peut rompre le cycle du déclin et du mépris. Elle peut contribuer à ouvrir une page neuve de son histoire, en réconciliant enfin le respect du spécifique et le désir passionné du commun.

    La droite arrogante est en crise, la macronie peine à mobiliser.

    Voilà trop longtemps que la voix de la souveraineté populaire, de la démocratie citoyenne et de l’esprit de partage est minorée en Corse. Voilà trop longtemps que la gauche sociale, écologique est cantonnée aux marges de la politique.

    Demain une nouvelle majorité populaire à l’Assemblée nationale est non seulement possible, mais urgente à construire. Pour qui aime la Corse, elle est un espoir.

    Espoir avec Dylan Champeau et Catherine Laurenti

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  • Elle est enfin arrivée

     

    On l’attendait avec impatience. Elle est enfin arrivée, après plusieurs jours de suspense. Il s’agit d’Elisabeth Borne qui respire à la fois la joie et la bonne humeur. La nouvelle première ministre n’est vraiment pas nouvelle dans le landernau politique français. Haut fonctionnaire de l’Etat, polytechnicienne, elle a sévi dans des cabinets ministériels, avec Jacques Lang et Lionel Jospin et même avec Ségolène Royal. Elle a été plusieurs fois ministre dans les gouvernements d’Edouard Philippe et de Jean Castex. On l’a dit de gauche ! On lui doit, entre autres, la remise en cause du statut des cheminots, l’ouverture à la concurrence du rail et la déplorable contre-réforme de l’assurance chômage. Des mesures assurément progressistes.

    Avec Elisabeth Borne, paraît-il, tout va changer, mais sans rien changer. Elle aura pour tâche d’appliquer sans ergoter, ni rechigner la politique anti-sociale et de régression concoctée par son patron, Emmanuel Macron. Une politique qui ressemblerait à celle du premier mandat, en pire, répondant aux exigences des marchés financiers, des multinationales et de la Commission européenne.

    Et qui serait le dindon de la farce dans cette affaire, sinon la majorité des habitants du continent et bien évidemment de Corse.

    Souhaitons à la nouvelle première ministre un séjour plus court que celle qui la précédée à ce poste, en l’occurrence Edith Cresson.

    Pour cela, il faudra avoir une majorité absolue de gauche à l’Assemblée nationale, avec laquelle le pouvoir présidentiel devra compter.

    C’est possible.

    Paul-Antoine Mariani

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  • Le site Manca alternativa change de profil et de nom.

    Nouvelle appellation :

    www.mancalternativa.fr

     

    ou taper sur le lien : 

    http://mancalternativa.fr/pour-un-grand-service-public-de-la-sante/

    Inseme à manca compte sur votre fidélité qui a été précieuse au cours de cette dernière décennie.

    Inseme à manca compte également sur vous pour en parler dans votre entourage. 

    Merci d'avance.

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  • La Mafia du médicament

     

    Dans cette période de grave crise sanitaire le confinement n’est pas totalement contraignant. Il permet de réfléchir aux problèmes qui se posent à notre société et aux solutions préconisées de ci de là. Pour ceux qui ne succombent aux joies procurées par une télévision aux ordres de la pensée unique.

    Nous avons débusqué dans une bibliothèque un livre au titre particulièrement évocateur : La Mafia du médicament. Livre paru aux Editions sociales en 1977 et rédigé par Jean-Pierre Lazio.

    A priori on pourrait se dire que cet ouvrage est obsolète. A sa lecture, on s’aperçoit rapidement qu’il est d’une remarquable actualité.

    Que montre-il ? Que les multinationales de l’époque – déjà – se sont emparées de ce marché captif que représente le « marché » du médicament, financé pour une bonne part par la Sécurité sociale. Marché sur lequel des grands requins y font de juteux bénéfices, en utilisant sans vergogne toute une série de techniques sophistiquées qui consistent à surévaluer les coûts réels de production, en particulier des matières premières et des substances actives.

    Le livre montre également que ces mêmes multinationales se concentrent de plus en plus, en absorbant ou en liquidant les petits et moyens laboratoires et en vassalisant des laboratoires de recherche publics.

    De nos jours rien n’a changé, si ce n’est que le phénomène s’est mondialisé, avec une délocalisation massive des médicaments dits génériques vers la Chine et l’Inde, pour l’essentiel. En cas de crise sanitaire grave, et c’est le cas aujourd’hui, on peut mesurer les conséquences dans un pays comme le nôtre.

    La Mafia du médicament se termine par toute une série de propositions qu’on peut partager plus que jamais, à savoir entre autres, la création d’un pôle public.

    Nous livrons ci-dessous des extraits de l’introduction du livre. A lire avec intérêt. 

    Comment dégonfler tout en gonflant ?

    Curieuse question. S’agirait-il d’une nouvelle quadrature du cercle ? Qu’on se rassure. Cette proposition en apparence pleine de contradictions n’est ni impossible ni farfelue. Elle s’applique fort bien à l’industrie pharmaceutique. En théorie cette industrie a pour vocation à produire des médicaments et répondre ainsi à un besoin fondamental : la santé. Travailler pour l’humanité souffrante, n’est-ce point admirable ?

    Combien de déclarations débordantes de satisfaction et d’orgueil à ce propos par les dirigeants des groupes qui dominent l’industrie pharmaceutique ? Une multitude, sans doute.

    Mais derrière ces déclarations se cachent des intentions moins vertueuses, plus prosaïques. Intentions qui s’inscrivent dans la logique du système des copains et des coquins pour reprendre une formule désormais historique. Faire des profits avec des médicament, telles sont d’abord ces intentions. Faire le plus de profits, mais en s’efforçant d’en avouer le moins possible. Nous y voilà. La proposition « dégonfler tout en gonflant » commence à prendre une signification.

    Dégonfler la part des bénéfices soumis à l’imposition. C’est la première partie de la proposition. Comment y parvenir ? 

    On gonfle avec frénésie les coûts des matières premières et des principes actifs. 

    Comment gonfler les coûts alors qu’il existe des contrôles fiscaux et douaniers ? La loi est faite sur mesure pour le capital, il suffit de l’interpréter. Les groupes vont donc exceller dans l’art de l’interprétation. L’exemple le plus significatif est celui de la technique dite du transfert international. On fait circuler la matière première ou plus simplement la facture à travers l’Europe grâce à un réseau de filiales plus ou moins bidons, du genre la Sodotex de l’affaire de Broglie. De retour sur le sol national, le prix de la marchandise peut être multiplié artificiellement par 2, 3, 10 et même 140 fois !

    Certains s’émerveillent peut-être de cette technique au rapport appréciable, que ne désavoueraient pas quelques gros bras de la pègre internationale. Mais associée à bien d’autres combines, elle coûte cher, très cher à la Sécurité sociale, à  la collectivité. C’est tout simplement du racket.

    Et le pouvoir politique dans cette affaire ? Il connaît parfaitement l’existence d’une telle escroquerie. Il la facilite par un ensemble de  dispositions légales. Quand une affaire éclate au grand jour – Dassault, Jean de Broglie, Sarbach, Merck – il s’efforce de l’étouffer au nom de la libre entreprise.

    Nationalisation de l’industrie pharmaceutique

    On entend déjà s’élever des protestations véhémentes, celles des dirigeants des groupes capitalistes. La main sur le cœur, ils nient ce « magouillage » d’un haut niveau. Ils proclament la pureté de leur mission. Et de réclamer dans leur élan de sincérité le relèvement des prix des médicaments. C’est pour le moins un comble.

    Le scandale des médicaments doit cesser, dans l’intérêt du pays, des malades, de l’industrie pharmaceutique elle-même et de la recherche. Seule une véritable nationalisation y mettra un terme.

     

     

     

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    Le coronavirus précipite la crise,

    il ne la cause pas !

     

     

    Les tenants de la pensée néolibérale et autres laudateurs du capitalisme financier tentent de démontrer que la crise économique qui menace la planète serait due à un virus : le coronavirus !

    Un "économiste atterré", Frédéric Boccara nous livre une autre explication dans un article que nous publions ci-dessous. 

     

    Le Covid-19 va-t-il engendrer une crise économique mondiale ? C'est ce que prétendent certains commentateurs économiques. Il est fort possible qu’il accélère l’arrivée d’une récession et même qu’éclate une crise financière. Mais il faut distinguer facteur accélérant ou précipitant (le virus) et cause (la suraccumulation financière). Car le ralentissement dans l’OCDE était déjà engagé depuis au moins début 2019. Et pourtant nos dominants, les représentants de l’oligarchie financière, se pressent déjà pour dire : « la cause de nos difficultés est  exogène, c’est un virus imprévu. La finance, et ce que nous faisons avec, n’est pas en cause ». C’est à voir…

    Par Frédéric Boccara

    Lire la suite : http://atterres.org/article/le-coronavirus-pr%C3%A9cipite-la-crise-il-ne-la-cause-pas?fbclid=IwAR3rlLpBPV3oCrEdJbN9sS0evCfp7sSjCcf_s5RzQMzWSprYGUtB8xa435M

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    RÉFLEXIONS

    POUR RECONSTRUIRE À GAUCHE. 

     

    Dimanche 15 mars avait lieu le premier tour des élections municipales dans un contexte inédit de grave crise sanitaire. Au regard de la situation et de l’importance de la propagation du Covid 19, les élections auraient dû être reportées.  

     

    L’image des masques de protection et gels garnissant les tables dans les bureaux de vote, rappelait qu’il n’en était pas de même dans les hôpitaux où le personnel soignant, travaillant dans des conditions sanitaires catastrophiques, est à bout de souffle. Masques, gels, gants, draps à usage unique, etc. manquent à l’appel. 

    Chercher l’erreur ! 

    Depuis des années les politiques appliquées dans le domaine de la santé n’ont eu de cesse de la dégrader. Pourtant elles ont été dénoncées inlassablement par les hospitaliers, les urgentistes, les infirmières, les citoyens....les syndicats. 

     

    C’est dans un tel contexte marqué par un taux d’abstention très élevé, plus de 50% à Ajaccio, qu’a eu lieu le premier tour des élections municipales.  

    Inseme à Manca rappelle que le mouvement aurait souhaité la présence d’une liste intitulée «Ajaccio ville solidaire,» largement ouverte dans une co-construction avec le monde associatif, syndical et culturel, une liste claire dans ses positionnements politiques et alliances à gauche. Malheureusement cela ne s’est pas fait, ce qui nous a amené à prendre de la distance et ne pas participer en tant que candidats à cette élection.  

    Avec la confusion politique qui a prédominé lors de cette campagne, force est de constater que la gauche ou ce qu’il en reste est atomisée. 

    Aujourd’hui il est urgent de reconstruire dans la clarté.  

     

    Inseme à Manca qui se veut un mouvement ouvert, ancré sur les valeurs d’une gauche sociale, démocratique et environnementale interpelle tous ceux qui considèrent que face à l’urgence il est impératif de clarifier les valeurs, les projets, les engagements, afin de trouver des voies communes, pour fédérer le peuple face au fractionnement et à la marginalisation des gauches. Il est impératif pour chacun d’ouvrir en grand les portes à l’autocritique et la réflexion pour reconstruire dans le temps et avec clarté une gauche de combat, un projet, une perspective contre le capitalisme destructeur.  

    Le mouvement Inseme à Manca, pour ce qui le concerne, prendra des initiatives politiques dans ce sens.  

     

    Inseme à manca                                                                                                       

    Ajaccio le 17 mars 2020.  

     

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