• Les "experts" sont toujours là

    Il y a eu un changement politique – paraît-il. Nouveau président, nouvelle assemblée, nouveau style qui tranche singulièrement avec celui, frénétique, de Sarkozy. Par contre, sur les ondes radio et sur les écrans de télévision, rien de nouveau à l’Ouest. Toujours les mêmes têtes, les mêmes « experts » qui nous servent avec délectation leur science. On pense en particulier à un certain François Langlet qui sévit sur France2. Langlet, l’homme aux graphiques, celui-là même qui rabâche ses certitudes sur la crise, avec un culot admirable. Péremptoire, suffisant. Cet « expert » s’est souvent trompé dans le passé, mais qu’à cela ne tienne, il recommence. Pour lui, c’est la faute à la dette publique s’il y a la crise. Donc, il faut réduire la dette. Réduire la dette, cela veut dire moins de fonctionnaires, moins de services publics, moins d’hôpitaux, moins de dépenses publiques, etc. Cela veut dire aussi plus d’austérité. Ce n’est pas pour rien que François Langlet est un ardent partisan du traité budgétaire européen. Il faut donc appliquer la règle d’or que préconise le fameux traité : les dépenses structurelles ne devront plus dépasser le 0,5% du Pib, au risque de subir les foudres de la commission de Bruxelles et de payer de rudes pénalités. Dans sa logorrhée François Langlet oublie une chose. L’austérité appelle l’austérité. Il suffit de regarder du côté de la Grèce, du Portugal, de l’Espagne et de l’Italie pour constater que ces pays s’enlisent durablement dans la régression avec des conséquences désastreuses pour les populations les plus démunies. Nous disons à ce monsieur et tous les nouveaux chiens de garde de la pensée unique qu’il est possible d’emprunter d’autres voies que celles de la régression et de l’austérité. Pour cela il faudrait que d’autres économistes puissent expliciter à la télévision, sur les radios quelles sont ces nouvelles voies. On peut toujours rêver.

    En attendant il est indispensable de développer la lutte pour une véritable alternative à la politique de régression sociale que nous avons héritée de Sarkozy. Politique que ne semble pas remettre en cause fondamentalement le nouveau président et son gouvernement. La campagne contre le traité budgétaire européen (TSCG) et pour un référendum  est plus que jamais nécessaire. Manca alternativa y prendra sa place.

    Lazio

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