• Plus que jamais soutenons la révolution cubaine

    El comandante Fidel hé mortu

    Il nous a quittés vendredi 25 novembre, après une longue maladie. Il avait quatre-vingt-dix ans. C’était un personnage hors du commun qui a profondément marqué la dernière moitié du 20e siècle. Un homme qui n’a jamais laissé quiconque indifférent. Il y avait ceux qui le haïssaient, le détestaient, le combattaient sans lésiner sur les moyens. Ainsi, par exemple, la célèbre Cia a tenté plus de six cents fois de le faire assassiner, en vain. L’impérialisme nord-américain ne s’est jamais résolu à accepter que Cuba, ensuite la majorité des pays d’Amérique latine échappent à son emprise, à ses prétentions hégémoniques. Alors le champion de la démocratie, de la liberté a utilisé tous les moyens contre ceux qui osaient contester sa suprématie. Et de quelle manière ? Si ce n’est la manière forte. Contre Cuba avec par exemple un embargo total, pour asphyxier le pays rebelle ou encore la tentative avortée de la Baie des cochons. D’autres exemples peuvent être cités : le coup d’Etat contre Allende et son gouvernement, démocratiquement élus, avec ses dizaines de milliers de morts, de disparus et d’exilés, l’appui à peine caché aux dictatures brésiliennes et argentines, aux régimes corrompus de Colombie et d’Amérique centrale. Ce champion de la démocratie et de la liberté, comme il se définit sans vergogne, a l’outrecuidance de dire que Fidel Castro et le régime cubain avaient et ont du sang sur les mains. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Combien de morts à mettre au bilan des Etats-Unis d’Amérique dans leurs multiples agressions contre les peuples à travers l’histoire récente. N’ayons pas la mémoire courte : Les millions de bombes qui se sont déversées sur le Vietnam en sont un exemple flagrant. Résultat des centaines de milliers de morts, autant de blessés. Un pays ravagé. On pourrait ajouter l’Afghanistan, l’Irak, sans pour autant clore la liste. Et qu’en est-il de la situation intérieure américaine. A-t-on dans ce pays résolu définitivement le problème du racisme anti-noir et anti-latino ? A-t-on résolu le problème de la pauvreté ? La récente élection de Donald Trump le tonitruant et milliardaire ne laisse en rien augurer d'une évolution positive.

    Il y a aussi ceux qui se sont réjouis de la mort du lider maximo. Certains ont fait la fête en Floride. Sordide. Des exilés cubains, des nostalgiques de la période faste du régime du général Batista, avant la conquête du pouvoir par les barbudos. Cette époque glorieuse qui se caractérisait par un bien-être pour une poignée d’individus. Elle a surtout profité à la mafia italo-américaine dirigée par Lucky Luciano. Cuba était réputée pour être le bordel de l’Amérique. L’immense majorité de la population vivait dans la misère la plus complète. La révolution cubaine a permis, malgré ses limites et ses imperfections et surtout à cause de l’adversité de donner à cette majorité l’accès au travail, à la santé et à l’éducation, n’en déplaise à tous les laudateurs français et autres de la première puissance militaire mondiale. D’ailleurs que n’a-t-on pas entendu dans les media les discours méphitiques de certaines sphères de droite et parfois de gens qui se prétendent de gauche. Merci patrons.

    Fort heureusement, il a aussi ceux qui se sont inclinés dignement devant Fidel Castro. Ils ont soutenu depuis le début la révolution cubaine, parfois pour certains de manière critique. L’essentiel, c’est que cette révolution, initiée par El comandante et ses partisans, a permis à Cuba de sortir de la misère. Comparons ce qui est comparable. Où en sont aujourd’hui des pays des Caraïbes, comme Saint Domingue et Haïti ? Pour notre part nous ne crierons pas avec les loups. Nous soutenons Cuba. Son avenir ne passe pas par le retour des mafie de tout poil et de l’impérialisme nord-américain.

    Cuba si Yankee no.

    Anghjulu Leonetti

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