• Rien n'est inscrit dans le marbre

    L’austérité n’est pas fatale

     

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    Manca alternativa a fêté la nuit du 4 août à sa manière : grillades, tomates à la provençale, aubergines aux modes grecques, siciliennes, calabraises, etc. Le tout arrosé d’un rosé frescu frescu, fattu in Corsicu, avec une relative modération. Mais au-delà des agapes et pour faire un peu sérieux, la soirée a été aussi consacrée à la question des privilèges. Normal en cette nuit du 4 août 2015. En 1789, l’assemblée constituante, le même jour, mettait fin à la féodalité et abolissait les privilèges de l’ancien régime. Aujourd’hui, la question est plus que jamais d’actualité. Il s’agit maintenant d’abolir les privilèges du Capital, des oligarques et autres spéculateurs. La lutte est extrêmement dure, d’autant plus que le Capital détient tous les pouvoirs, y compris au niveau idéologique. On veut nous imposer l’idée très tachérienne que l’austérité est l’unique voie possible pour tous les peuples. Il est vrai que cette idée a pénétré beaucoup de consciences en Europe, y compris en Corse, entraînant une certaine résignation. Et le coup d’Etat financier fomenté en Grèce et la capitulation du gouvernement Tsipras tendraient à confirmer cette idée. Mais il n’est pas question de céder. Rien n’est inscrit dans le marbre de l’histoire de l’humanité. L’empire romain s’est effondré après cinq siècles de pouvoir absolu. Le système féodal français  a été balayé par la révolution de 1789. Le capitalisme n’est pas immuable. Il n’y a pas de fin de l’histoire. Tout dépend de la capacité des peuples à se mobiliser et à proposer une autre alternative, n’en déplaise à tous les laudateurs du système actuel et autres fayots de service.

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    Un autre problème a été évoqué au cours de cette rencontre festive. Comme quoi il est possible de joindre l’utile à l’agréable. Le problème des Territoriales. Les différents intervenants ont exprimé la volonté d’aller à ces élections dans la plus grande clarté. Pour eux, pas question de se préoccuper de la lutte des places, mais plutôt de l’intérêt bien compris de la grande majorité de la population corse. Ils se sont prononcés, une fois de plus, pour la constitution d’une coalition sociale et politique sur la base d’un programme alternatif incluant non seulement les différentes composantes du Front de gauche, sans discrimination, mais également des représentants des syndicats, des associations et du mouvement coopératif et mutualiste. Ils ont rejeté toute idée de compromission au second tour des élections avec des représentants locaux du pouvoir dit socialiste et des dynasties politiques, même baptisées de gauche.

    Affaire à suivre. 

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