• Un nouveau perdreau en politique

     

    Coucou  le revoilà 

    Ira ou n’ira pas ? Telle était la question angoissante qui se posait dans le landernau politique parisien et même national, mercredi 22 février 2017, jusqu’au début de la conférence de presse que tenait un nouveau perdreau, en l’occurrence François Bayrou. Celui-ci annoncerait-il sa candidature pour la prochaine présidentielle pour la quatrième fois ou se résignerait-il, enfin, à déposer les armes et à goûter dans son Béarn natal une juste et méritée retraite ? Eh bien non, notre homme, coriace comme pas deux, ayant pesé le pour et le contre, et sachant qu’il ne serait jamais président de la République, a décidé tranquillement et sans état d’âme d’appuyer la candidature du nouveau Rastignac, personnage cher à Honoré de Balzac !

    Un nouveau perdreau en politiquePourtant,  François Bayrou s’est distingué naguère par un florilège de bons mots à l’égard d’Emmanuel Macron. Citons en quelques-uns. « Je ne me reconnais dans ce que Macron incarne ». le projet qu’il défend n’est « au fond infiniment  proche de celui que défendait Nicolas Sarkozy en 2007 ». Sans charger la besace, le maire de Pau considérait le candidat d’En Marche, comme « un hologramme, candidat des forces de l’argent ». Ce en quoi, il n’avait pas tout à fait tort. Comment juger un tel revirement ? Notre homme est un spécialiste en la matière. Un coup à droite, un coup à gauche, surtout en direction d’une pseudo gauche. Exemple son soutien à un autre François, lors du deuxième tour de la présidentielle de 2012.  C’est dans son ADN. C ‘est un homme du marais prêt à toutes les compromissions pour assouvir son besoin de pouvoir et surtout d’exister. Comme le chante si bien Jacques Dutronc, c’est un  Opportuniste.

    Aujourd’hui, il appuie l’homme de la Finance, laquelle Finance a décidé de se passer de corps intermédiaires, comme les partis de droite, du centre et d’une certaine gauche ou qui se prétend de gauche. Cette Finance qui a déjà le pouvoir économique et qui désormais veut s’emparer directement du pouvoir politique. On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Pour quoi faire ? Enrichir encore plus les riches et appauvrir  encore plus les pauvres. On assiste actuellement à une opération d’enfumage jamais égalée. Il est grand temps d’ouvrir les yeux. Le seul vote utile, c’est le vote Mélenchon, sur la base d’un vrai programme de gauche, l'Avenir en commun.

    Maria Maddalena Lanteri.

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