• Une odeur de reblochon à l'Elysée?

    hollande_quirit

    Hollande a fait une légère remontée dans les sondages. Est-ce l’effet de l’union nationale contre le terrorisme jihadiste ou l’effet Sarkozy ? Le journaliste Serge Raffy, en biographe, a sorti un opus sur le Chef de l’Etat intitulé « Moi, l’Homme qui rit ». Décidément, les références au fromage ont succédé au Flamby de la gauche molle. Le biographe va plus loin dans une interview recueillie Thibaut Le Gal (20minutes.fr) : « Hollande est comme le reblochon, dur dehors, à l'étranger, et mou dedans, toujours dans le compromis à l’intérieur du pays ». Du titre faussement vache qui rit car emprunté à Victor Hugo, on passe au fromage de Savoie (non de Hollande tout mou dedans et dehors), pour nous donner une envie de tartiflette ou autres reblochonnades.

    hommequirit_Hugo1

    La présentation du livre publié chez Flammarion est gratinée : Dans «Moi, l’Homme qui rit», publié ce mercredi aux éditions Flammarion, l'auteur se glisse dans la peau du chef de l’Etat, se promenant dans «les neurones» de celui «qui avance toujours de profil, tel un crabe». On savait que l’Elysée était, depuis longtemps, un panier à crabes et il faut croire que Hollande avait le profil pour s’y installer. Serge Raffy serait entré dans la tête du Chef de l’Etat et se serait promener dans ses neurones. Nous ne saurons pas si, comme Sarkozy, il en revendique deux. On apprend cependant que, derrière l’homme stoïque et imperturbable, sommeille « un volcan éteint ». Inactif en surface mais en éruption permanente. Je vous rassure, il ne s’agit pas de son activité sexuelle mais de la lave des sentiments qu’il dissimule par pudeur et non par indifférence. L’auteur y va de sa comparaison littéraire avec un personnage de Victor Hugo dont la balafre dissimule les sentiments. Gwynplaine est un enfant abandonné et défiguré de dix ans personnage au début de « L'Homme qui rit », roman philosophique qui traite de l’aristocratie. Ce roman a fait l’objet d’une adaptation cinématographique ( cliquer ICI)

    Serge Raffy veut-il, que comme un autre personnage de ce roman Hugolien, nous soyons aveugles pour percevoir uniquement la beauté d’âme de François Hollande, alias Gwynplaine ? Il faudrait aussi être sourd et muet pour ne pas dénoncer sa politique.

    Après le personnage de Victor Hugo, nous avons droit à Lucky Luke… Hollande en pauvre cowboy solitaire, que personne ne peut aider… un « homme diablement seul » mais qui aurait fait entrer la France dans le XXIème siècle en « Mère de la nation » adepte du modèle scandinave, du compromis. Il voudrait sortir la France du bonapartisme, de la monarchie, du césarisme… Pourquoi accepte-t-il la constitution de la Cinquième république et ne propose-t-il pas une réforme constitutionnelle pour sortir de notre république monarchique ?

    Si on lit Serge Raffy, on croirait entendre le prolongement d’une anaphore qui nous reste en travers : « Moi, président je manie la France, poupée de porcelaine,  avec délicatesse… »  C’est un tendre, Hollande et le dur, c’est Valls. En fait, le journaliste nous explique, sans le vouloir, que tous les deux utilisent de concert  la technique du gentil et du méchant, de l’anaphore et du coup de menton.

    Bien sûr, nous avons droit aussi à une comparaison plus poétique que le reblochon : « François Hollande est un roseau d’airain. C’est quelqu’un de plus fort, de plus déterminé que les gens ne croient. Sa puissance, c’est de faire croire l'inverse. C'est un roc, avec le vernis d’un notaire de province. Ceux qui le mésestiment doivent se méfier, il est beaucoup plus dur que ce qu’il laisse suppose ».

    Enfin pour répondre à la question que nous nous posions au début de ce bavardage, Serge Raffy aborde le retour de Sarkozy «  miraculeux pour Hollande » qui n’existerait que par opposition à Sarkozy, son antithèse…. pas forcément sur le fond mais sur leur différence de personnalité. Sarkozy, c’est les tripes à l’air. Hollande, c’est les tripes cachées. Le problème est tout de même que ce dernier reste le ventre mou de la gauche.

    Entre nous, si vous voulez lire un des deux livres cités, choisissez celui de Victor Hugo. Nous vous offrons l’e-book gratuit en cliquant sur le lien ci-dessous :

    http://www.ebooksgratuits.com/blackmask/hugo_homme_qui_rit.pdf

    Casgiu corsu 

    Google Bookmarks

    Tags Tags : , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :