• En Rolls ou en Porsche Cayenne, le communiquant Séguéla roule toujours pour le pouvoir en place. Il dit lui-même : «  Je crée en zigzaguant ».  Il est entré en politique avec Mitterand, en est sorti avec Jospin et revient avec Sarkozy qui n’a pourtant pas besoin de ses services. Il a écrit un bouquin «  Le pouvoir dans la peau » dans lequel il revient pendant quinze pages sur la Rolex pour nous dire qu’il avait voulu défendre Sarkozy et qu’il fallait entendre « Quel président ne peut pas s’offrir une Rolex à 50 ans ?» Le voilà en Sarkozyste convaincu et con il l’est souvent. Ce livre d'un plumitif est sans intérêt. Aujourd’hui l'auteur ne comprend pas que les Français soient plus moroses que les Chinois et les Angolais.

    Pour cette langue de pub, le Français n’est pas entré dans le 21ème siècle, il est arriéré et a peur de l’avenir, des délocalisations. Le Chinois est un homme heureux dans la pauvreté et il a le goût du travail… Lorsqu’il a choisi le titre de son non-livre, il aurait dû écrire : Le pouvoir dans la vieille peau… qu’il est. Vanter la bonne humeur des travailleurs chinois vivant dans une dictature qui fait travailler même les enfants, emprisonne et condamne à la peine de mort, c’est du Séguéla. Vouloir que les Français travaillent plus de 35 heures et n’aient pas peur des délocalisations, c’est du Séguéla. Et ajouter que la publicité garantit la liberté de la presse, c’est encore du Séguéla. Il n’est pas étonnant que Jospin ait coulé la gauche avec un communiquant pareil. En ce qui concerne Sarkozy, Séguéla n’aurait eu qu’un rôle d’entremetteur en mariage... à moins que Carla ne soit qu’un objet de communication.   


    Séguéla : "Les travailleurs chinois sont heureux" par LePostfr

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  • musée

    Le Musée de la Corse a recensé, collecté, dupliqué sur formats professionnels et  numérisé un trésor d’enregistrements sonores. Sa phonothèque propose désormais ce  patrimoine oral inestimable via Internet.

    Au menu du site…

    1500 heures d’enregistrements :
    - archives anciennes (fils magnétiques, 78 tours)
    - collectages (cassettes, bandes magnétiques) des ethnomusicologues Quilici, Laade, Römer et de nombreux particuliers.
    - collectages effectués par la phonothèque du musée de la Corse depuis 1991 (DAT, fichiers numériques, minidisques et vidéos de format professionnel).
    - disques vinyles   45 et 33 tours, compacts – disques édités.

    Instruments de musique
    Instruments à cordes (violons, cistres, mandolines, guitares, banjolines). Instruments à vent (flûtes, clarinettes pastorales, accordéons diatoniques). Instruments à percussion (claquoirs, marteaux, crécelles, sonnailles diverses, Chjocche). Orgue positif de salon du XVIIIe siècle de facture locale. Piano mécanique.

    Une sélection de la collection à travers les quatre grands thèmes que sont:

    • I CANTI MUNODICHI, les chants monodiques,
    • E PAGHJELLE, les chants polyphoniques,
    • I STRUMENTI SOLI, les musiques instrumentales,
    • U BALLU SENZA STRUMENTU, Bal sans « instrument » et para-musical

    Signé: Pidone

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  • airfrance

    A propos des Indignati

     

    Voilà maintenant plus d’un mois que les indignati d’Air France sont mobilisés dans les aéroports de Bastia et d’Ajaccio. Leur mouvement ne mollit pas. Ils réclament tout simplement la mise en application des jugements du Tribunal des Prud’hommes de Bastia. A savoir la requalification de leur contrat de travail déterminé en contrat indéterminé. Mais Air France refuse toujours d’obtempérer, au mépris du respect de la loi. La compagnie aérienne compte sur le pourrissement du mouvement, se disant que les indignati vont finir par se fatiguer et plier leurs tentes et leurs bagages. Derrière cette obstination se cache peut-être une autre volonté, celle de se retirer définitivement di a nostra isula, au nom de la sacro sainte rentabilité. A la clef, 150 personnes seraient menacées dans leurs emplois. Devant cette attitude inadmissible, le syndicat Cgt corse d’Air France a décidé de faire une grève de 24 heures, le 1 er décembre 2011.

    Un tel appel a aussitôt suscité  les sempiternelles et minables réactions d’une presse bien pensante et de gens également bien intentionnés. Il suffisait d’écouter pas plus tard que ce matin, par exemple, les propos de certains sur les antennes de Frequenza mora. « On prend  la Corse en otage», s’écriaient-ils. La célèbre phrase était lâchée, comme elle est lâchée à chaque mouvement social, dans la Poste, à la Sncm, à l’Edf, etc. Et d’en rajouter bien évidemment pour faire bonne mesure. Citons cet exemple particulièrement édifiant. En cas de titularisation i indignati vont pouvoir se mettre souvent en maladie et toucher leur paie sans travailler ! A inscrire dans le livre des stupidités.

    Il est bon de rappeler que la grève est l’ultime recours pour les salariés. On ne fait pas grève pour son plaisir. En outre on perd de l’argent. C’est souvent dur pour des salaires modestes. Si on avait écouté les paroles de tous ces honnêtes citoyens qui se permettent de crier au scandale et de juger ce qui travaillent et défendent leur emplois, il n’y aurait plus en Corse que des retraités et des rentiers.

    I indignati ont raison. Ils ont notre soutien. Aujourd’hui et plus que jamais le mot solidarité doit retrouver sa  vertu et sa signification. Il est grand temps de comprendre que l’individualisme forcené dans lequel on voudrait nous enfermer ne peut pas être le moyen de s’en sortir et de vivre et travailler a u paese.

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  •            Après la bulle immobilière, la bulle alimentaire qui a fait 250 millions d’affamés en plus. Comment Goldman Sachs a créé ex nihilo l’augmentation des prix des denrées alimentaires. Elle a ainsi affamé des millions de personnes, à l’époque en 2008 nos medias nous ont vendu la thèse de l’augmentation de la consommation des pays émergents, cause de l’augmentation des prix, ces nouveaux ogres qui viennent concurrencer les Occidentaux dans leur mode de vie. Les journaux sont devenus des porte-paroles des partis politiques et du gouvernement, ils répètent comme des perroquets les bulletins qu’on leur tend ou lisent des prompteurs. On ne nous parle pas des spéculateurs qui sévissent sur les marchés agricoles à termes et  des pays qui se sont ouverts à la volatilité des prix en abandonnant le système protecteur des marchés agricoles nationaux. Les prix fluctuent en fonction des ventes et des achats de titres en bourse, et les stocks aussi. On achète et on stocke pour faire monter les cours. On déstocke et on revend lorsque les prix ont augmenté. Cette volatilité voulue ne profite jamais aux petits agriculteurs car leurs coûts de production augmentent avec les prix. Par contre la spéculation provoque des famines meurtrières pendant que le grand marché financier agricole brasse des milliards de dollars. Deux vidéos expliquent ce phénomène…

    Dans la première, Laurent Levard, membre du Gret, une ONG qui milite pour un développement durable et solidaire basée à Paris. Il répond à trois questions :

    1°/ Comment expliquer la flambée des prix alimentaires ?

    2°/ Pourquoi les petits agriculteurs ne profitent pas de la flambée des prix ?

    3°/ Comment lutter contre la volatilité des prix agricoles ?

     

     

    Dans la deuxième, Frédérick Kaufman , rédacteur en chef de Harper’s magazine revient sur son article « Comment Wall street a affamé le monde sans être inquiétée. »

     

     

    Que ce soit sur le plan national ou international, les journaux français contribuent  à nous faire plumer sans réagir. Ils nous désignent des boucs émissaires à se mettre sous la dent : des petits fraudeurs, des voleurs de poules.

    Le président Nicolas Sarkozy avait promis de "porter le fer là où ça fait mal"  pour tenter de remédier à la hausse des prix des denrées de base dans les grandes surfaces, qu'il a jugée "pas normale". "Je vois bien que le prix des denrées alimentaires a augmenté. Je ne comprends pas, le prix qu'on verse aux producteurs de porcs diminue et le prix du jambon explose", a-t-il illustré. On ne pouvait pas choisir plus mauvais exemple. De son côté, le ministre de l'Agriculture de l’époque, Michel Barnier, refusa qu'on "déclare coupables" les agriculteurs.

    Son Action a été de demander une enquête à la DGCCRF ( Direction générale de la concurrence et de la consommation ) sur des grandes enseignes de supermarchés. Cette enquête a entraîné une levée de bouclier des intéressés.Le secrétaire national UMP chargé de l'économie, Frédéric Lefebvre, a  préconisé un double étiquetage "prix-évolution des prix en pourcentage" afin de "mieux informer" les consommateurs sur leur pouvoir d'achat.François Sauvadet, président du groupe Nouveau Centre à l'Assemblée, devait déposer une proposition de résolution demandant la création d'une commission d'enquête parlementaire sur les prix des produits alimentaires.Pour le syndicat CFE-CGC, le gouvernement doit déjà faire appliquer les sanctions infligées aux industriels pour entente illicite sur les prix s'il veut défendre les consommateurs, plutôt que de faire des "effets de manche" dans la grande distribution. Le vrai débat n’a pas été lancé sur le rôle de Wall Street dans la flambée des prix. Rien n’est fait pour mettre fin aux agissements criminels des spéculateurs. Les agriculteurs et les consommateurs continueront à payer la spéculation. Les pays pauvres connaîtront d’autres famines, dégâts collatéraux des marchés agricoles à termes.

    Signé: Pidone

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  • Les 40 salariés de la compagnie air France campent toujours dans les aéroports de Bastia et d’Ajaccio, pour réclamer leur titularisation prévue par le Code du travail. Employés sous contrat CDD depuis des années, ils ont obtenu leur titularisation par décision du tribunal des prud’hommes d’Ajaccio et de Bastia. La diection d'Air France refuse de se conformr à la loi malgré les astreintes financières importantes auxquelles l'entreprise a été condamné. Depuis le 30 Octobre dernier, les agents d’air France ne perçoivent plus de salaire. Ils ne peuvent pas s’inscrire au chômage. Légalement ils sont titulaires de leur poste.  Air France ne leur a pas fait parvenir les documents administratifs nécessaires pour s’inscrire au chômage. Devant l'attitude hors la loi d'une entreprise dans laquelle l'Etat est associé et nomme les PDG, les agents d’air France menacent désormais de bloquer le trafic passagers entre Corse et continent pour les fêtes de fin d’année. Ils ne l'ont pas fait jusque là. Plutôt que compter sur un pourrissement du conflit et une piètre sortie dans l'illégalité, Air France devrait penser à ses employés et à ses clients. Nul n'est au dessus de la loi même les compagnies de transports aériens.

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  • La loi dite "Hadopi" (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) a stoppé le piratage sur les réseaux peer to peer, mais Sarkozy veut  étendre la lutte contre le piratage à la diffusion en continue (streaming) : c'est en substance le message que Nicolas Sarkozy a délivré, vendredi 18 novembre, à Avignon, lors d'un forum sur la culture à l'ère du numérique. Officiellement, il s’agit de s’attaquer aux sites de partages gratuits qui rediffusent des séries télévisées ou des films sans payer les droits d’auteurs. Que défend Sarkozy ? Il ne faut pas oublier qu’il a un fils producteur de musique et une femme auteur-interprète qui a fait ses débuts dans le cinéma avec Woody Hallen. Et puis il y a ses amis Hallyday, Christian Clavier, Jean Reno… Le showbiz commercial.  En restera-t-il là ? Avec Sarkozy une loi liberticide en cache toujours une autre plus perfide. Il s’attaquera ensuite au téléchargement sur des sites comme Youtube et Dailymotion, car il pense surtout à lui-même dont divers reportages ont été repris en ne le montrant pas sous son meilleur jour. Des vidéos censurées par les chaînes de télévision peuvent être diffusées gratuitement en utilisant des comptes ouverts chez Youtube, Dailymotion et d’autres serveurs. Une fois encore l’acteur favori du « streaming politique » donne ses bonnes raisons pour une mauvaise cause, la sienne et celle de ses amis. Adepte de la dialectique de celui qui veut toujours avoir raison, il s’attaque encore à un domaine où, pour lui, il y a trop de liberté.

    Dès le début il a été souligné que la loi Hadopi était un cheval de Troie, un instrument à terme impitoyable pour mettre au pas le peuple au profit des élites, et tout particulièrement des élites financières bien évidemment, et au-delà des élites culturelles, économiques, artistiques, politiciennes… etc. Il n’est donc pas surprenant d’entendre le Grand Ordonnateur auto-proclamé du Nouvel Ordre Mondial, Nicolas Sarkozy, s’en prendre au streaming, qui permet de visionner à la demande sur internet des films très souvent largement amortis et ce gratuitement. Chez lui, rien n’est gratuit et surtout pas ses intentions qui se paieront toujours par des pertes de liberté.

    En 2009 Jean-Luc Mélenchon a voté contre la loi Hadopi contre la loi Création et Internet lors de la nouvelle délibération demandée au Sénat par le gouvernement le 13 mai 2009. Pour lui le gouvernement s'obstine à vouloir imposer une surveillance individuelle généralisée au prétexte de la répression du téléchargement illégal sur internet. La méthode mise en place est injuste, inefficace et attentatoire aux libertés fondamentales. Il a condamné la création d'une nouvelle autorité indépendante chargée de cette répression qui se fait à l'insu de l'autorité judiciaire et au détriment des droits de la défense. Il refuse un dispositif de répression injuste qui conduira à sanctionner à l'aveuglette sans savoir réellement qui est l'auteur de l'infraction. Il a dénonçé la concession léonine faites aux fournisseurs d'accès qui oblige une personne à continuer à payer son abonnement internet alors même qu'elle ne bénéficierait plus du service payé.

    La défense des artistes et des créateurs, à laquelle il est attaché quand elle n'est pas confondue avec l'intérêt des grands groupes financiers qui en contrôlent une part croissante, n'est qu'un prétexte de Sarkozy pour imposer une nouvelle loi répressive au détriment de l'intérêt général.

    Sans le streaming et le téléchargement gratuits, vous ne regarderez plus ceci...

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  • btateau_pêche

    Les 200 personnes qui vivent de la pêche en Corse sont inquiètes. Gérard Romiti, président du Comité régional des pêches maritimes  et des élevages marins de la Corse est en charge du malaise social de ce secteur d’activité traditionnellement insulaire. Quel constat faire après une saison jugée catastrophique à cause d’une météo estival capricieuse qui a fait perdre 15 jours de travail ?… «  Ce qui représente 2 mois d’hiver » précise-t-il. En outre La secousse tellurique du 7 juillet aurait même fait fuir un temps les poissons. A ces causes naturelles, il faut ajouter les effets de la crise, la hausse du prix du carburant et la baisse de la consommation touristique. Quel est l’avenir des 36 pêcheurs corses en contentieux et donc dans une situation de cessation de paiement ?

    En  septembre, u sindicatu corsu di I pescadori avait bloqué l'entrée du port de commerce d'Ajaccio durant quelques heures pour alerter les pouvoirs publics. Cette action a poussé le Préfet Strozdra a recevoir, dans son Palais Lantivy, le comité régional des pêches, les prud'homies de Corse et le syndicat corse des pêcheurs. Des solutions ont-elles été trouvées ?

    Le 17 novembre à Paris,  Gérard Romiti, accompagné par les prud'hommes d'Ajaccio et de Balagne, a rencontré le directeur de l'ENIM, la directrice de la CMAF. , en présence d’un représentant de la DIRM Méditerranée et de M. Dausset, son adjoint délégué à la Corse,

    Un nouvel état de la situation a été dressé et des pistes proposées pour sortir de la crise. Le plan langouste sera ouvert à la presque totalité des pêcheurs, ce qui n’était pas le cas auparavant. Chaque année en moyenne, 75 tonnes de langouste  sont pêchées et débarquées en Corse. Ces débarquements assurent 80 à 90%du revenu de nombre de pêcheurs insulaires. 179 bateaux corses sur les 218 recensés  pêchent la langouste.

    Le comité régional a préconisé la tenue régulière d’une réunion pour faire un point sur chaque dossier. Les services de L'ENIM et de la CMAF devraient fournir un bilan de la dette de la profession.

    Depuis le 18 novembre, les pêcheurs peuvent  se rendre au comité régional situé 16 avenue Antoine-Sérafini, à Ajaccio et 2 rue du marché à Bastia. Ils y trouveront peut-être des réponses à leurs difficultés, faute de solution à long terme.

    La pêche professionnelle ne doit pas être emportée par un tsunami financier. Nous espérons que, dans quelques années, nous n’irons pas regarder des images de pêcheurs corses classées dans les archives de la vidéothèque de l’INA comme ceux de la pêche à la senne des derniers « Ritaghjoli »…

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