• Sarkozy  ne met pas tous ses vœux dans le même panier. Il y a les vœux de rigueur pour le panier de la ménagère et les vœux de prospérité pour le panier à crabes dans lequel  il évolue. Nous vous proposons un rire de résistance… Voilà donc, avec quelques heures d’avance, les vœux cassés de Sarkozy...

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  • ballondor

     

     

    Ancelotti est enfin arrivé au Paris Saint Germain, sans se presser, non pas sur son cheval blanc, comme le chantait si savoureusement Henri Salvador, mais à bord de sa puissante Ferrari rouge, avec ses 300 canassons sous le capot. Il remplace le « pauvre » Antoine Kombouaré qui pourtant était parvenu à hisser le club à la première place du championnat de Ligue 1. Enfin pauvre ! Kombouaré s’en va néanmoins avec un petit parachute de 4 millions d’euros. De quoi voir venir tranquillement l’avenir. Beaucoup de salariés virés de leurs boîtes, comme des malpropres, après des décennies de bons et loyaux services, n’ont pas  eu cette chance.

    Quant à Ancelotti, sa venue au PSG, lui rapportera la coquette somme de 6 à 7 millions d’euros par an ! Bruts s’entend. Du jamais vu pour un entraîneur d’une équipe du championnat français. Il est vrai que l’homme a un palmarès particulièrement éloquent : double vainqueur de la Ligue des Champions (2003 et 2007) avec l’AC Milan et deux titres de champion en Italie avec l’AC Milan(2004) et en Angleterre avec Chelsea (2010).

    Après les 800.000 euros bruts mensuels qui seraient attribués à David Beckham, célèbre joueur britannique, mais quelque peu vieillissant, si on fait les comptes, cela représenterait les salaires mensuels bruts de plus de 830 smicards !

    On ne serait pas complet sans parler des 40 millions d’euros déboursés par le club pour se payer les services du joueur argentin Pastore. Soit environ le montant des indemnités de près de 9000 bénéficiaires du RSA !

    Que dire de ce brassage insolent d’argent en provenance du Qatar ? Sinon qu’il est particulièrement indécent, dans une période où la France est en passe d’atteindre  les 3 millions de chômeurs. Le mouvement risque de s’accélérer en 2012.

    Notre système ultralibéral pervertit tout ce qu’il touche, y compris le football.

    Les fans du PSG sont comblés. Leur équipe va être au top. Ils pourront encore mieux rêver et oublier leurs soucis quotidiens, leurs salaires et autres indemnités de misère. Merci patron.

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  • zaparajoy

     

    Le nouveau gouvernement espagnol dirigé par Mariano Rajoy va encore frapper fort. Une première coupe budgétaire de 16,5 milliards d’euros a déjà été programmée pour 2012, dans l’ensemble des administrations publiques.  Apparemment cela ne suffit pas. Donc, il a prévu d’en rajouter une louche. On avance la modique somme de 23,5 milliards. Pour être complet, il faut comptabiliser les 65 milliards d’économies que le gouvernement Zapatero avait programmés en 2010 et 2011. Une vraie stangata va s’abattre sur le pays. Le futur des Ibères s’annonce plutôt joyeux.

    De mauvaises langues disent que la situation catastrophique, dans laquelle se trouve l’Espagne, est due à la politique menée pendant sept ans par le Parti socialiste. Cela  expliquerait la victoire sans équivoque de la droite espagnole qui a obtenu – rappelons-le – la majorité absolue aux Cortes, avec 44,5% des suffrages exprimés. Ce que ne précisent pas ces mauvaises langues, c’est que le Parti socialiste a tout simplement mené pendant toutes ces années une politique dictée par les marchés financiers. Résultat : crise des subprimes à l’espagnole, dette publique gigantesque et taux de chômage record, près de 25% ! Cette politique a été dénoncée par des centaines de milliers d’indignados, dans tout le pays, pendant des semaines.

    L’exemple de l’Espagne ne doit pas nous laisser indifférent. Nous devons au contraire y réfléchir et surtout éviter de commettre les erreurs des socialistes espagnols. On ne fait pas une politique de progrès social en s’agenouillant devant les marchés financiers. Nos socialistes sont avertis. Auront-ils la clairvoyance de ne pas sombrer dans la même logique ? De cette logique ultralibérale qui mène au désastre économique. Auront-ils l'intelligence d'entendre le cri de tous les indignés?

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  • Les banques ont déposé 411,81 milliards d'euros auprès de la BCE vendredi 23 décembre. Du jamais vu depuis l'apparition de l'euro, pulvérisant le record précédent qui remontait à juin 2010, avec 384,3 milliards d'euros, en pleine crise grecque.

    vasesfinanciers

    Faute de pouvoir techniquement tirer des rendements de cet argent en le plaçant sur les marchés, les banques l'ont donc logiquement déposé où ?... à la BCE, qui les rémunère à un faible taux, de 0,25%. Un placement qui traduit, a priori, la défiance des établissements bancaires vis-à-vis de ses concurrents, voire vis-à-vis des marchés financiers… Sauf que ce nouveau pic des dépôts sur 24 heures intervient alors que l'institution monétaire de Francfort a réalisé mercredi 21 décembre sa première opération de prêts sur trois ans, aboutissant à l'octroi de 489 milliards de prêts à 523 banques de la zone euro. Joli cadeau de Noël qui revient en partie dans les caisses de la BCE  en dépôts dits « overlnight ». Les banques n'ont pas probablement pas eu le temps, vendredi dernier, de placer sur le marché les liquidités que la BCE leur avait versées la veille, le 22 décembre. D'autant que nous sommes en période de vacances et que les marchés étaient fermés lundi... La BCE va donc provisoirement rétribuer à 0,25%  ses propres prêts octroyés dans l’urgence, ce qui diminuera les intérêts pourtant déjà faibles demandés aux Banques ( 0,5 à 1%). Cela s’appelle des prêts croisés.  Je te prête, tu me prêtes, on se prête, nous nous prêtons… et à la fin tu ne me dois plus rien... qui paie ?. Dans la crise, la BCE prête actuellement plus de 720 milliards d'euros ainsi que plus de 80 milliards de dollars aux banques européennes, et a racheté sur les marchés secondaires pour plus de 270 milliards d'euros d'actifs sécurisés et de dette souveraine.

    Et pour nous ? La rigueur ! Les augmentations : TVA, de l’électricité, taux bancaires, temps de travail… etc. Et les diminutions : prestations sociales, pouvoir d’achat, nombre de fonctionnaires… etc. 

    Et toutes ces liquidités que prêtent puis empruntent la Banques centrale européenne, on nous dit que c’est pour soutenir l’Euro et les banques menacés par la dette. Alors la dette, c’est quoi ?

     

     

    Signé: Pidone

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  • bannieret

     

     

     

    Une révolution peut en cacher une autre...

    Au début de ce mois de décembre, l’association Per a Pace, Pour la Paix s’est rendue en Tunisie [1], à 180 kilomètres au nord/ouest de Tunis et à proximité de la frontière algérienne dans la région de Jendouba, à Ghardimaou, petite ville d’où sont originaires de nombreux travailleurs immigrés tunisiens installés en Corse. Cette action de solidarité internationale a été organisée en partenariat avec l’Association Populaire des Tunisiens en Corse (APTC), avec le soutien de l’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens de France (l’UTIT), et la collaboration de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (l’UGTT). 

    Solidarité, échanges, convivialité et découverte sont les mots clefs qui auront marqué cette initiative constituée de multiples rencontres à Tunis, Bizerte, Ghardimaou... Il faut dire que la Tunisie, celle qui a réalisé sa révolution le 14 janvier dernier et qui a donné le coup d’envoi du printemps arabe est sortie de plusieurs décennies de dictature et aujourd’hui, la parole se libère. L’espoir est au rendez-vous…

    Le président Ben Ali qui a dirigé le pays d’une main de fer durant plus de 23 années a bénéficié du soutien et de l’appui total des grandes puissances comme la France et de nombreux autres pays européens. Il a été obligé de fuir face à la pression populaire, aux manifestations et aux soulèvements.

    Le peuple Tunisien est aujourd’hui fier de sa révolution, lui qui n’a connu depuis l’indépendance du pays en 1956 que deux présidents de la République, Bourghiba et Ben Ali, et plus d’un demi-siècle de dictature, de privations, d’atteintes aux droits les plus élémentaires.

    Cette action de solidarité internationale [2] s’est inscrite dans la volonté de développer des coopérations entre associations et citoyens de Méditerranée. Elle a permis de convoyer des lits médicalisés, des fauteuils pour handicapés, des fournitures scolaires, des livres, des vêtements, des couvertures, des vélos et divers matériels médicaux à destination d’associations de Ghardimaou, Tunis, Nabeul et Bizerte.

    Elle aura aussi permis à travers les rencontres, les échanges et les témoignages de comprendre la Tunisie d’aujourd’hui, l’importance de sa révolution, les espoirs d’une jeunesse, et surtout la volonté de s’ouvrir, de construire une nouvelle Tunisie, celle souhaitée de la démocratie, de la justice et du respect des droits humains.

    La révolution a chassé Ben Ali et c’est donc tout naturellement qu’en octobre dernier, les tunisiens étaient appelés à élire leurs députés. Beaucoup votaient pour la première fois et les résultats ont donné 37% de voix au parti islamiste Ennahdha, dont est issu le premier ministre d’aujourd’hui Hamadi Jebali. Ce mouvement qui se revendique d’un islamisme « modéré » a réussi à fédérer autour de lui deux autres partis [3]pour constituer une majorité de gouvernance. Mais nous avons constaté l’inquiétude, les interrogations et les incertitudes qui pèsent sur les intentions futures de cette nouvelle majorité.

    Nous étions en Tunisie au moment où se réunissaient les 217 élus de l’Assemblée Nationale qui planchaient sur la nouvelle constitution à élaborer pour le pays. Tous les débats ont été télévisés et durant une semaine, les Tunisiens ont eu droit au spectacle d’une démocratie qui discute, débat, polémique, et vote…

    Pour l’UGTT , la principale organisation ouvrière, qui nous a apporté une aide décisive dans le dédouanement du matériel solidaire à Tunis et qui bénéficie d’un important capital de sympathie dans le pays, « ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui, ne sont pas forcément ceux qui ont fait la Révolution ». Le secrétaire Général Abdessalem Jerad et deux de ses adjoints que nous avons longuement rencontré au siège de l’organisation à Tunis ont témoigné de leur crainte et dénoncé déjà les pressions qui se manifestent à l’égard de l’organisation syndicale qui prépare son congrès [4] pour la fin de ce mois de décembre.

    Tous les Tunisiens que nous avons rencontré et pas seulement les responsables de l’UGTT, principal organisation ouvrière dans le pays, ont été unanimes pour dire que sur le plan de la revendication démocratique, le bilan est positif, en attendant que le social, les droits et l’économique suivent.

    En effet, l’espoir est grand, le peuple attend du travail, plus de liberté, la fin de la corruption, la fin des discriminations notamment à l’égard des femmes, ils attendent des lois qui les protègent et surtout que soit expulsée définitivement une dictature qui n’a peut-être pas encore dit son dernier mot.

    Quelle place sera accordée aux droits de la femme dans la prochaine constituante ? Cette question est aujourd’hui au centre des débats. La section Tunisienne d’Amnesty International a présenté aux différents partis siégeant au sein de la constituante un manifeste comportant 10 grandes réformes à entreprendre dans le domaine des droits humains, afin que ceux-ci soient inclus dans la nouvelle constitution. Certains mouvements, dont ceux qui aujourd’hui sont au pouvoir ont refusé le fait « d’élever les droits de la femme au rang constitutionnel ». 

    Au moment où nous étions en Tunisie, la presse se faisait l’écho de vifs débats dans les universités. Le port du Niqad pour les femmes cristallise les oppositions entre les pros et les antis.

    Les échanges et rencontres, nous auront permis de comprendre que le peuple Tunisien a besoin que la classe politique mette en œuvre les changements profonds qui lui a été promis au lendemain de la révolution. Ils attendent des solutions, la sortie du tunnel, des signes positifs en matière d’emplois pour les jeunes, mais aussi dans la promotion des régions défavorisées comme Jendouba, Ghardimaou que nous avons visité et où les conditions de vie sont pour beaucoup très dures.

    Dans le petit hôpital de Ghardimaou (57 lits) la vétusté du matériel médical et l’indigence des moyens font contraste avec l’engagement du personnel. Le matériel déposé par les associations (3 lits médicalisés électriques, des matelas anti escarres, des fauteuils handicapés et du matériel médical) a ravi le personnel mais reste nettement insuffisant face à l’étendue des besoins.

    Au sein de la structure associative qui accueille des jeunes handicapés de la région, nous avons constaté la même pénurie de moyens, mais un dynamisme et un engagement qui permettent à de nombreux handicapés de suivre un enseignement et d’exercer une activité professionnelle dans l’exploitation agricole qui s’étend sur plus de 10 hectares. Le matériel solidaire déposé (fauteuils handicapés, fournitures scolaires, couvertures et vêtements) va certes apporter du mieux dans cette région sous équipée, mais nous avons constatés que les handicapés moteurs sont nombreux en Tunisie et que beaucoup ne peuvent se déplacer faute de fauteuil adapté…

    Le collège rural d’Ain Soltane situé à 1000 mètres d’altitude et qui accueille plus de 550 jeunes dont 380 internes se trouve lui aussi confronté à la précarité des moyens, absence d’infirmerie, manque de couvertures et matériel scolaire…

    A Tunis, dans une clinique, accompagnés par l’association Al Mansy (les oubliés) créée au lendemain de la révolution et constituée presque essentiellement de jeunes étudiants, nous avons rencontré certains des blessés de la révolution, ceux qui 10 mois après, sont encore sous le choc et meurtris dans leur chair. Il sera difficile d’oublier le regard de la petite Maram, 3ans, blessée dans le sud du pays et le sourire de Rached, étudiant de 21 ans, transpercé par une balle et qui le laisse aujourd’hui paraplégique.

    Ces dernières semaines, l’actualité a mis l’accent sur les drames que l’immigration du désespoir à bord d’embarcations de fortunes a encore occasionné… Avec les difficultés de la vie, le chômage et la marginalisation, beaucoup de jeunes seront encore tentés par le voyage de la dernière chance, si le gouvernement ne répond pas aux aspirations, celles pour lesquels les Tunisiens ont fait la Révolution. 

    Aujourd’hui la Tunisie cherche sa voie… Les Tunisiens ont renversé une dictature, mais seront-ils suffisamment forts pour promouvoir la Laïcité, la démocratie et empêcher une nouvelle dictature obscurantiste…

    Jacques Casamarta

     


    [1] Avec cette action de solidarité internationale qui s’est déroulée du 3 au 12 décembre 2011, il s’agissait de la première action de Per a Pace en Tunisie. Deux fourgons 12 m 3 et sept personnes participaient à cette initiative. Pascale Larenaudie, Marie-France Andreozzi, Touria Leca, Baptiste Chanrion et Jacques Casamarta (Association Per a Pace). Mohamed Jouablia (l’APTC) l’Association Populaire des Tunisiens de Corse et Slimane Sideri (l’UTIT) l’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens de France. Sur place nous avons reçu le soutien de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (l’UGTT). 

    [2] Cette action solidaire, la première de l’association en Tunisie, était prévue en 2012, mais la date a été avancée après l’annulation ce mois de décembre de l’initiative prévue au Maroc et pour laquelle nous avons constaté avec nos partenaires associatifs sur place les difficultés pour ne pas dire l’impossibilité de dédouanement aux frontières. Déjà en 2009, cinquante vélos convoyés à destination d’associations marocaines étaient revenus en France après avoir passé 9 jours aux douanes de Tanger. C’est pour éviter une nouvelle fois cette situation, que Per a Pace a pris la décision de reporter à une date ultérieure cette opération au Maroc. 

    La ville d’Ajaccio, qui avait soutenu l’initiative dans le cadre de son appel à projet « fait bouger le monde » a accepté d’en modifier la destination et la SNCM, société de navigation maritime nous a apporté une contribution décisive en soutenant l’organisation de ce premier convoi en Tunisie.

    [3 ]Le Congrès pour la République et le Forum Démocratique pour le travail et les Libertés sont les deux mouvements politiques qui ont constitué avec Ennahdha ce que les Tunisiens appellent la Troïka.

    [4] Le Congrès de l’UGTT s’est tenu à Tunis du 25 au 28 décembre 2011.

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  • Nous publions très volontiers une contribution d'un internaute concernant le mouvement des indignati aux aéroports de Bastia et d'Ajaccio.

    "Je viens de lire Corse-Matin, de même que j’ai fait un tour sur le site du même nom. Je dois avouer que je suis consterné par les propos que d’aucuns peuvent tenir sur i indignati des aéroports de Bastia et d’Ajaccio et sur la Cgt. Quarante-cinq jeunes se battent pour leur emploi à Air France. Et cela depuis soixante-deux jours, avec dignité et respect pour les passagers qui transitent par ces aéroports. Ils campent sur les lieux et demandent toujours avec la même détermination que la compagnie aérienne applique enfin les décisions du tribunal des prud’hommes de Bastia. Celui-ci, rappelons-le, a requalifié leur contrat à durée déterminé en contrat à durée indéterminé. Mais Air France fait la sourde oreille. Elle refuse toujours d’appliquer les décisions du tribunal. Serait-elle au-dessus des lois ? Mieux, la compagnie aérienne a porté plainte contre les jeunes grévistes, au motif pour le moins futile : entrave à la libre circulation des passagers et dégradation supposée du hall des aéroports, par la présence de tentes de camping ! Un sacré culot, d’autant plus qu’Air France n’est pas le propriétaire des lieux. Dans le même temps, une campagne sournoise est menée pour casser le mouvement et les liens de solidarité qui existent entre i indignati, la Cgt et les usagers. Cette campagne vise à jeter le discrédit non seulement sur les jeunes, mais également sur la Cgt. Ainsi on susurre que les uns et les autres mettraient en péril la présence même de la compagnie en Corse. Par voie de conséquence, non seulement les jeunes grévistes ne seraient pas embauchés, mais que les agents titulaires risqueraient soit de se faire virer, soit d’être mutés sur le continent. Malheureusement, ce type d’insinuation peut être repris et amplifié par quelques individus en mal d'existence. C’est le cas sur le site de Corse-Matin. Ces gens-là déversent leur haine sans retenue. Vergogna. Ca me fait penser aux propos plein de tact de la grande prêtresse du Front national visant les immigrés. Ces étrangers qui viennent manger notre pain. Je répète la haine et la stupidité comme argument. Comme dirait l’autre, ça vole bien bas. Je me demande si ces gens-là ont un jour réellement travaillé. Ils devraient réfléchir – s’ils en ont encore la capacité – aux décennies de luttes sociales, souvent très dures, qu’il a fallu mener, à la tête desquelles se trouvait la Cgt, pour aboutir à notre modèle social. Encore un mot. On n’aimerait bien que ces gens-là, comme disait Brel, développent autant d’énergie pour dénoncer les abus en tout genre, détournements de fonds publics, spéculation foncière qui sévit en Corse, évasions fiscales, mirobolants parachutes dorés pour les patrons du CAC 40 ou encore salaires insupportables de certains joueurs de foot. Je pense à David Beckham, dont la rémunération représente celles de 600 smicards ! J’arrête là la liste. Je préfère être du côté des indignati, de ceux qui luttent pour leur avenir et non pas avec ceux qui se couchent devant  les voleurs et les patrons voyoux."

    Pierre André Andreani

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  • Nous publions ci-dessous un communiqué émanant du Collectif Loi Littoral. Ce collectif regroupe, entre autres, les associations Garde et U Levante. Ce communiqué s’adresse plus particulièrement aux habitants de la commune.

    Le Collectif Littoral souhaite réagir au communiqué diffusé par le maire de Coti à la suite du jugement  du tribunal administratif de Bastia.

    1.   Ce ne sont pas deux personnes qui ont attaqué la carte communale, ce sont deux associations agréées, pour le compte du Collectif pour la Loi Littoral qui regroupe une vingtaine d’associations et plusieurs partis politiques.

    2.   Pourquoi cette opposition à la carte communale élaborée par la municipalité ?

    Le parti d’urbanisation frénétique adopté par la commune était à la fois irresponsable et totalement incomptable avec les prescriptions de la Loi Littoral et celles du schéma d’aménagement de la Corse. Le Tribunal administratif a constaté que le PLU était « hors la loi » car entaché d’innombrables irrégularités :

    - La carte communale autorisait, dans plusieurs secteurs, l’urbanisation de la bande littorale des cent mètres,

    - Elle ouvrait à l’urbanisation plusieurs espaces remarquables et des terres agricoles, strictement inconstructibles,

    - Elle créait des zones « urbaines » dans des secteurs pourtant dépourvus d’assainissement  collectif et ne présentant aucun caractère urbain.

    Les personnes qui ont réalisé cette carte n’ont pas fait de différence entre les vrais hameaux historiques et l’existence d’une ou deux maisons d’un lieu-dit qui constituent un mitage. Or la carte communale illégale privilégiait aussi la constructibilité pour des gros projets et non celle de petites surfaces qui auraient permis la constructibilité de terrains plus réduits appartenant aux natifs de Coti.

    A l’heure où l’intégrité de notre patrimoine naturel est gravement mise en danger par une spéculation immobilière d’une intensité sans précédent, les documents d’urbanisme doivent être élaborés dans le strict respect des lois d’urbanisme et dans l’intérêt des habitants de la Corse.

    Article précédent ci-dessous:

    Coti-Chiavari à l'encan 

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