• Excellente intervention donnant une analyse très complète des mécanismes liés au fonctionnement de l'oligarchie, notamment la définition du cadre de pensée jugé acceptable et le fondement politique des traités internationaux.



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  • Un membre de l'associu   U Levante victime d'un attentat

     

    Communiqué de Manca alternativa/Ensemble

    Un attentat a visé l'habitation d'un membre de l'association U Levante, située dans l'extrême-Sud de la Corse. Par chance il n'y a pas eu de blessés. Cet acte est inadmissible et doit être condamné avec la plus grande fermeté.

    Manca Alternativa, qui lutte contre la spéculation foncière et immobilière, apporte son soutien entier à la victime de l'attentat et à U Levante.

    Les auteurs doivent être retrouvés et jugés avec la plus grande sévérité.

    Stop à la spéculation foncière et immobilière et aux dérives mafieuses qu'elle entraîne.

    Ajaccio, le 22 novembre 2016

     

    U Levante organise une conférence de presse jeudi 24 novembre, à 13 heures, au palais des congrès, à Ajaccio

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  • Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeLe faiseur de tempêtes, Prospero de la Droite, a été renvoyé à ses « passions privées ». Ses « passions publiques » ont déjà fait suffisamment de dégâts dans la vie politique française et sont maintenant du ressort de la Justice. On peut encore espérer le voir comparaître dans des procès en tant que prévenu. La Droite, dans le second tour de ses Primaires, a maintenant le choix entre son ancien premier ministre et son ancien ministre des affaires étrangères qui fut lui-même Premier ministre de Chirac. C’est la droite décomplexée contre la droite sans complexe. Bien sûr le programme-choc de Fillon est un traitement thatchérien de l’économie alors que celui de Juppé est un prolongement encore plus libéral de la politique menée par Hollande. Toutefois, les deux finalistes ont des points communs et que peu de différences. Tous les deux vont supprimer l’ISF, repousser l’âge de la retraite, mettre fin aux 35 heures, supprimer des postes de fonctionnaires (500.000 pour Fillon, 300.000 pour Juppé). Sur le plan des acquis sociaux, ils vont livrer la même guerre aux salariés. Fillon ajoute une hausse de la TVA de deux points pour faire payer les pauvres, ce qui compensera largement l’abandon de l’ISF que ne paieront plus les riches avec le même argument que cet impôt rapporte peu, sans ajouter que beaucoup de riches s’y soustraient frauduleusement en sous-évaluant leurs patrimoines, y compris dans la classe politique.

    Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeDans la suite des Primaires de la Droite, Juppé va jouer le modéré et mettre le doigt sur les incohérences du programme de Fillon, qui est dans le prolongement des déclarations qu’il faisait pendant les cinq ans passés comme Premier ministre de Sarkozy. Alors qu’il est présenté comme un politicien sérieux, ce dernier promet des mesures contradictoires et sans explications budgétaires. Il ouvre des prisons et veut rendre l’école obligatoire dès l’âge de 5 ans, en supprimant 500.000 postes de fonctionnaires. Il s’imagine qu’en faisant revenir les fonctionnaires aux 39 heures, cela suffira à faire face au service public. Pour le secteur privé, il envisage de laisser des accords entreprises régler le temps de travail jusqu’à 48 heures par semaine retenues par l’Union Européenne. Inutile de préciser qu’il envisage ces nouveaux temps de travail sans compensation financière. Au lieu de créer les 10.000 postes de policiers nationaux promis par Juppé, il veut armer les 20.000 policiers municipaux, les habiliter à faire des contrôles d’identité et leur donner accès aux fichiers de la police nationale. Il veut davantage armer la police sans en augmenter les effectifs. Fillon parle d’économie alors que, avec Sarkozy, ils avaient aggravé la dette de 500 milliards d’euros. Il veut renouveler l’allègement des charges des entreprises et le crédit d’impôts sans contrepartie. Enfin Fillon promet la répression des revendications sociales. Invité par des associations libérales, le candidat à la primaire de la droite promettait, s'il est élu président de la République, d’envoyer aux entreprises un « signal très fort ». Aux forces de résistance et autres syndicats « arc-boutés sur leurs acquis », il opposera la gendarmerie. François Fillon est un adepte de la stratégie du choc. Abrogation des 35 heures et de l'ISF, fiscalité réduite pour le capital, retraite à 65 ans, réforme de l'assurance chômage, droit du travail… Il veut mener sa révolution néolibérale en deux mois. Au risque d'un choc récessif détonant. Envers les Corse, Fillon joue le franchouillard. Fin 2015, par voie de communiqué, l'ancien Premier ministre avait appelé Hollande à fournir "une réaction claire" en réponse aux "insultes" de la majorité autonomiste "nouvellement élue" à l'Assemblé de Corse et au conseil exécutif. "Le prononcé d'un discours inaugural dans une langue qui, à ce jour, n'est pas celle de la République, la référence à des prisonniers politiques dont le Premier ministre a rappelé récemment qu'ils n'existaient que dans l'imagination des nationalistes, et plus encore les insultes faites à l'histoire de notre pays méritent de la part du chef du gouvernement un ferme rappel à la loi et de la part du chef d'Etat une réaction claire concernant l'unité de la nation française". Quel Corse voudrait de cet ultranationaliste sarthois comme chef de l’Etat français ?

    Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeJuppé se veut moins brutal tout en suivant le même sillon que Fillon. Le Maire de Bordeaux a aussi ses particularités comme sa participation au « comité scientifique » de l’Institut du Bosphore, un lobby patronal turc pro-Erdogan. Premier think-tank entièrement dédié aux relations entre la France et la Turquie, créé en 2009 à l’initiative de la TUSIAD (Association des industries et des entreprises de Turquie), l’Institut du Bosphore a pour vocation de renouveler et renforcer le dialogue entre la Turquie et ses partenaires européens. Il est étonnant qu’Alain Juppé ait dit, lors du premier tour des Primaires de la droite, que la Turquie n’avait pas vocation à entrer dans l’Union européenne. S’agit-il d’un revirement à 180° ? Ou bien d’une phrase lancée dans le débat pour éviter d’être questionné sur ses positions antérieures et notamment sur son opposition à la loi sur la pénalisation du négationnisme du génocide arménien en France ? Il faut dire aussi qu’avec la dictature installée par Erdogan, il n’est pas bon s’afficher pro-turc en ce moment. Il faudrait pourtant qu'Alain Juppé explique ce qu'il fait dans le comité scientifique de l'Institut du Bosphore aux côtés de Jean-François Copé et Pierre Moscovici (entr’autres personnalités françaises de droite et de gauche). Ce comité œuvre pour l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne depuis 2009 et a publié une dernière réunion en septembre 2016. On n'y trouve aucune critique de la purge réalisée par Erdogan. Est-ce par peur ou par adhésion à la dictature ? Les liens d’Alain Juppé avec la Turquie ne s’arrêtent pas à cet institut. On peut aussi parler du recteur de l’Université de Galatasaray. La complaisance d'Ethem Tolga, recteur de Galatasaray, qui estime judicieux de donner des gages à un journal fondamentaliste, raciste et antisémite, constitue un grave manquement aux valeurs universelles défendues par la France. Elle éclabousse tous ceux qui ont tissé des liens avec lui. Au premier rang de ses partenaires se trouvent Alain Juppé - qui a pris en octobre 2010 la présidence du Haut comité de parrainage de l'Etablissement intégré Galatasaray - ainsi que l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne qui chapeaute le Consortium des 48 établissements d'enseignement supérieur français soutenant l'université turque dans "la réalisation de ses objectifs". Mais quid des objectifs réels ? C'est à la demande d'Ethem Tolga que Jean-Claude Colliard, président de Paris 1 jusqu'à récemment, s'est démené afin de bloquer début 2012, la loi française pénalisant la négation du génocide arménien. Le président de la Sorbonne s'est même vanté d'avoir enrôlé à cette fin un groupe de constitutionnalistes de Paris 1: en a-t-il fait autant pour obtenir la libération des étudiants de Galatasaray, emprisonnés arbitrairement en Turquie ? Un article a été publié sur cette université sous le titre « Les liaisons dangereuses de nos universités » sur le site de l’Huffingtnpost.

    Quel Français d’origine arménienne voudrait, comme Président, d’un Juppé cynique et ami d’un Etat turc négationniste et dictatorial ? Juppé n’est pas l’ami du peuple turc dans sa diversité mais du patronat turc pro-Erdogan. Une position bien embarrassante aujourd’hui quand la presse ne peut plus taire la personnalité de celui appelé le Sultan et le caractère islamiste et ultranationaliste de son parti l’AKP.

    Enfin, rappelons qu'Alain Juppé était ministre des Affaires étrangères au début des guerres contre la Libye et la Syrie. Le fait que Sarkozy, Président de la république, était l'initiateur de la politique étrangère, n'exonère pas de ses responsabilités le ministre des affaires étrangères. Comment ignorer le rôle joué, dès le début,  par Erdogan dans ces conflits, lorsque l’on dirige le Quai d’Orsay ?

    Ne vous y trompez pas !  Fillon et Juppé représentent tous les deux la même politique menée depuis trente ans en voulant encore l’aggraver. Ce sont des professionnels de la politique qui ont additionné les mandats et les postes de ministres. Ils préparent de doux onguents pour les riches et des purgatifs de choc pour les autres. Ils sont tous les deux des conservateurs ultralibéraux même si Fillon, proche des mouvements issus de la « Manifestation pour tous », est plus réac que Juppé sur des sujets sociétaux. C’est donc la Droite dure qui aura son leader aux prochaines élections présidentielles. Fillon dit qu’il trace son sillon et nous savons que ce sillon a  été favorisé par la gauche molle d’un Hollande et de son entourage, des socio-libéraux pour qui le socialisme est archaïque. Tous se parent d’un modernisme en proposant des reculs sociaux sur tous les plans, y compris celui des libertés.

    Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeHollande, dans le livre « Un Président ne doit pas dire ça », qui lui vaut bien des critiques, avait prévu un duel Juppé/Sarkozy, ajoutant que François Fillon n’avait aucune chance de gagner les Primaires. Sans doute était-il influencé par les sondages mais aussi par son cas personnel. Pour lui Sarkozy, ex-Président, ne pouvait pas être éliminé et cela lui laissait l’espoir d’avoir cette même chance. Il s’est trompé comme il se trompera s’il pense gagner les Primaires de la Gauche. Espérons que la défaite de Sarkozy le fera réfléchir et s’occuper lui aussi de ses « passions privées », à pied, à cheval ou en scooter.

    Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeOn nous parle de la candidature possible de Manuel Valls  alors qu’Emmanuel Macron s’est déjà déclaré. Faisons le compte ! Si Hollande se présente, il pourrait avoir contre lui son Premier ministre et trois anciens ministres : Macron, Montebourg et Hamont. On fait, comme pour la Droite : on prend les mêmes et on recommence.

    Quelle mascarade ! Depuis trente ans, ces politicards font de la scène politique un théâtre où l’on nous joue la comédie du langage, une bataille de slogans, de peurs et de promesses. On y trouve aujourd’hui deux mots clés : modernisme et antisystème. Les figures de style utilisées sont autant d’outrances oratoires lorsque le fond des discours est fait des tromperies du néolibéralisme. D’anaphores en métonymies, chacun veut faire oublier la vacuité des vieilles idées néolibérales et  réactionnaires qu’il véhicule. Chacun se présente comme « moins pire » que l’autre  et tous creusent le même sillon, celui des inégalités sociales et de l’autoritarisme.       

    Des Primaires trop simplistes pour tomber dans le piègeDécidément, la seule candidature réellement à gauche est bien celle de Jean-Luc Mélenchon qui est resté dans l’opposition à la politique libérale et antisociale de Hollande et ses gouvernements. Comme les Primaires de la Droite, celles de la Gauche sont un piège aux candidats hors système. Elles ne servent qu’à éliminer des candidats et non pas à en choisir un ou une sur un programme de Gauche. La seule différence avec la Droite est que les candidats sont résolument à Droite, alors que, au PS, ils sont ni de droite ni de gauche et quand ils se disent de gauche, ils refusent l’appellation « socialistes » dans ce qu’elle signifie historiquement, préférant celle de « social-démocrate » qui permet le rejet des valeurs historiques de la Gauche.  

    Ces Primaires sont « primaires » au sens de l’adjectif car elles sont la manifestation d’un dogmatisme simpliste qui est celui d’une union forcée malgré des divergences de fonds à gauche. Il ne s’agit plus de choisir un courant de pensée dans une même « famille politique ». Pour la Droite, il n’y a qu’un courant de pensée et il ne s’agit que d’élire un individu ou d’en éliminer un autre. A gauche, non seulement il existe des courants de pensée mais aussi des idéologies devenues inconciliables. Que ferait un Jean-Luc Mélenchon dans une Primaire d’une prétendue Gauche qui a tourné le dos au socialisme tout en gardant l’enseigne ? Que ferait Mélenchon dans une famille qui l’a exclus parce qu’il défend les valeurs de la Gauche et le taxe d’extrémisme pour le diaboliser ? Le PS est un peu comme une boulangerie à l’enseigne « Au bon pain » dont le fonds de commerce a été repris par un fleuriste qui vend des roses bleues au Front National. Il ne suffit pas de garder l’enseigne pour faire croire qu’il s’agit toujours d’une boulangerie. Le boulangisme fait partie certes de l’histoire du parti socialiste mais les frondeurs n’ont rien à voir avec les boulangistes de la 3ème république. Ils sont tous impliqués dans la politique menée par François Hollande et la participation de certains aux Primaires de la Gauche annonce leur ralliement au PS de Cambadélis et Hollande, au néo-libéralisme.

    Pour celles et ceux qui veulent échapper à la Droite dure et réactionnaire, proche d’une extrême-droite attentiste de l’échec du bipartisme, il n’y a qu’un seul vote réaliste à Gauche : Jean-Luc Mélenchon. Il est en rupture avec la politique antisociale menée par Hollande et perpétrée par une Droite toujours plus dure à chaque prise de pouvoir. Prenez le temps de visiter le site du seul candidat éligible de la Gauche.

    Avec Mélenchon, vous ne voterez pas pour un pseudo homme providentiel mais pour un changement des règles constitutionnelles qui permettra de sortir de cette cinquième république monarchique et bananière.

    Avec Mélenchon, vous ne voterez pas pour un représentant d’une caste politique néolibérale avec ses arrangements et ses influences occultes.

    Avec Mélenchon, vous voterez pour une véritable révolution citoyenne qui replace le peuple au centre de la démocratie et de la république.

    Avec Mélenchon, vous voterez pour la justice sociale.

     

    Signé PIDONE

     

     

     

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  • Monsieur  - 500.000 emplois !

     

    On avait déjà un ex champion motocycliste à la tête de la ville de Nice, puis de la région Provence Alpes Côte d’Azur, un certain Christian Estrosi, fils d’immigrés italiens dont les saillies contre les migrants, au passage, sont particulièrement indécentes. D’aucuns semblent facilement oublier d’où ils viennent. Lamentable. On a désormais un champion automobiliste ou du moins un amoureux des sports mécaniques qui – à la surprise quasi générale – a remporté haut la main le premier tour de la primaire de la droite, avec 41% des suffrages exprimés. Cette fameuse primaire qui nous a emboucanés et monopolisé les media pendant des semaines. L’homme, François Fillon, renvoie l’agité du cap Nègre à ses chères conférences et à ses probables difficultés judiciaires. De même, il porte un coup sévère au maire de Bordeaux, distancé de plus de 14%. Pourtant Alain Juppé – AJ !  Pour les intimes – se voyait déjà en haut de l’affiche. Pour lui et ses proches, sans compter tous les brillants analystes politiques qui sévissent sur les plateaux des télés et des radios, sans oublier la grande majorité des instituts de sondage, l’affaire était entendue. Il arriverait en tête et serait probablement élu président de la république.

    Qui est donc le brillant promu ? Par quel  miracle est-il parvenu à remporter le premier tour de la primaire de la droite ? Il est vrai que François Fillon peut être considéré comme un ultra-conservateur tant sur plan économique que sociétal, un fidèle adorateur de la Margaret Thatcher. Il a bénéficié du soutien discret, mais efficace des réseaux catholiques intégristes et des partisans de la manifestation pour tous. Ete missa est. Est-ce un homme nouveau, prêt à sauver la France, comme on le susurre de ci de là ? Pour le nouveau, on repassera. N’a-t-il pas été premier ministre, collaborateur et porte-serviette de Nicolas Sarkozy, pendant cinq ans ? On connaît le bilan de ce fameux quinquennat. Plus d’un million de chômeurs supplémentaires, une baisse du pouvoir d’achat pour la majorité des Français, un assujettissement encore plus marqué de la France aux marchés financiers, à la Troïka, une attaque sans précédent contre les services publics, une explosion de la dette publique, etc. Et que nous propose notre nouveau champion ? De rempiler, de continuer, en l’aggravant la politique d’austérité et de régression sociale menée d’abord par Nicolas Sarkozy et lui-même et ensuite par François Hollande. Voyez-vous, il faut que notre pays fasse encore plus d’efforts pour sortir de la faillite. Quel est donc son programme novateur ? Sans entrer dans le détail, il suffit de prendre quelques exemples significatifs. D’abord, on supprime l’impôt sur la fortune. Excellente initiative. Puis, il faudra travailler plus. Fini les 35 heures. On augmentera la taxe sur la valeur ajoutée. On travaillera plus longtemps, jusqu’à 48 heures, dans le cadre d’accords d’entreprise. On pourra partir à la retraite à 65 ans. On allégera les allocations chômage et on les rendra dégressives. On accentuera la « liberté » de licencier.

    Et cerise sur le gâteau, on supprimera 500.000 emplois dans la fonction publique ! Vu l’état de l’enseignement public, le manque d’effectifs dans la police, les hôpitaux et d’autres services publics, on peut s’attendre effectivement à une amélioration sensible de la situation dans le pays. Disons-le, le programme de François Fillon est rétrograde, ultra conservateur, contraire aux intérêts de la majorité des couches sociales.

    Pourquoi en est-on arrivé là ?

    La principale des causes, c’est la trahison de François Hollande et du Parti socialiste par rapport à leurs engagements pendant la campagne des présidentielle de 2012. On ne le martèlera jamais assez. Des gens dits de gauche ont tout simplement mené pendant près de cinq ans une politique au service exclusif des marchés financiers et du Médef.

    Moralité. Ce n’est pas en proposant des politiques semblables qu’elles soient de droite ou d’une pseudo gauche qu’on pourra sortir le pays de l’austérité et de la régression sociale. L’alternance telle qu’elle est conçue est un leurre. Il nous faut enfin une véritable rupture avec le système actuel, porteur fondamentalement de tous les maux qui affectent presque toutes les strates sociales de la France. Peu de candidats proposent une telle rupture, sinon un seul : Jean-Luc Mélenchon avec la France insoumise. Croire le contraire, c’est se faire des illusions qui vont nous coûter très cher. Oui, la rupture est possible, osons-là.

     

    Maria Maddalena Lanteri

     

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    C'est enfin fait

     

    Ensemble soutient la candidature de Jean-Luc Mélenchon

    Nous avons reçu un petit mot de trois membres de Manca alternativa qui ont participé à une réunion nationale d'Ensemble des 19 et 20 novembre 2016. A l'ordre du jour, il y avait une question importante: le positionnement de l'organisation par rapport à la candidature de Jean-Luc Mélenchon à la prochaine présidentielle. Nous publions ce petit mot. Nous aurons l'occasion de revenir plus en détail sur cet événement.

    "La réunion nationale d'Ensemble s’est tenue les 19 et 20 novembre 2016 à Bagnolet.150 Délégués représentaient les différents collectifs du mouvement. Nous étions trois délégués de Manca alternativa/Ensemble Corse. Nous avons eu l'occasion d'intervenir pour expliquer notre position. Conformément à la décision quasi unanime de notre structure de base nous avons voté pour la motion 1 qui a obtenu 30% des voix. La motion 3 a obtenu 42%. Avec ces deux motions qui représentent près de 75% des 1400 votants, (près de 3% d'abstention)  le soutien à Jean-Luc Mélenchon et l'entrée en campagne d'Ensemble ont été entérinés.
    La motion 2 a obtenu un peu plus de 25%.
    Le texte final, résultat de négociations entre les représentants des 3 motions a été approuvé par tous les délégués.
    Que dit la motion adoptée ?
    "Ensemble appelle à soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon et fera campagne dans un cadre commun large et pluraliste intégrant toutes les forces qui soutiennent cette candidature. Ensemble fera cette proposition notamment à France Insoumise, Front commun..."
    Maintenant, Ensemble est en mouvement. Il nous faut avancer..."
     

    Pascale Larenaudie, Francis Peretti, Jacques Casamarta. 

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  • Le nouveau Rastignac est arrivé

     

     

    Un homme nouveau !Juste avant le Beaujolais nouveau ! Une performance assurément. Il a ravi la primeur au célèbre vin?

    Qui est ce Rastignac ?

    Un homme neuf ! Ex ministre de l’économie dans le gouvernement Valls. Ex chouchou, susurre-t-on, de François Hollande. Quelle ingratitude ! Un nouveau Brutus ? Un homme passé par l’Ena, par une banque célèbre, la Rothschild. Un homme qui s’est distingué en avilissant les ouvrières de l’entreprise agro-alimentaire, la Doux.

    Ce jour, mercredi 16 novembre 2016, notre homme a occupé l’espace médiatique. Il y en avait que pour lui. Exit, pour quelques heures, l’insupportable couverture de la primaire de la droite. Cet homme, c’est – on l’avait deviné – Emmanuel Macron. Il a enfin présenté sa candidature à l’élection présidentielle. Un de plus. Il est intervenu avec solennité, sérieux, conscient de la mission divine qu’il  lui est confié. Il se veut ni de gauche, ni de droite, ni du centre ! Il l’a martelé à plusieurs reprises lors de son intervention. Il a l’ambition de rassembler tous les Français derrière la même bannière : l’intérêt général du pays ! Que diantre ! Comment concilier les gros rentiers, les exploiteurs de tout poil, les actionnaires du Cac 40 avec les chômeurs, les rmistes, les petits salaires, avec tous ceux qui tirent la langue et le reste au quotidien ? Par quelle magie notre prestidigitateur peut-il gommer les différences de classe qui existent dans notre pays ? Non, les intérêts des uns sont incompatibles avec ceux des autres. Emmanuel Macron tente de nous enfumer à l’instar de la droite, de la châtelaine de Saint Cloud et d’une certaine pseudo gauche qui a tout simplement foulé aux pieds ses valeurs fondamentales, comme l’ont fait avant lui les Hollande, les Blair et autres Schoedrer. C’est un homme du passé qui sous des airs poupons veut incarner l’avenir de la France ! Bigre !

    Que nous propose notre candidat ? Une aggravation de la loi Elkhomri, un départ à la retraite à la carte, une ubérisation avancée du travail, un temps de travail plus long  pour les jeunes, etc. En voilà une nouveauté. Merci patron.

    Non, ce n’est pas de ce côté-là que les gens qui souffrent, galèrent, triment, travaillent dur pour subsister trouveront leur salut, ni d’ailleurs du côté du Front national.

     

    Maria Maddalena Lanteri

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  • Ce n'est pas la Droite qui l'a fait mais c'est elle qui veut le défaire...

    Ce n'est pas la Droite qui l'a fait.

    Surnommé le « ministre des travailleurs », le nom d'Ambroise Croizat reste attaché aux grandes lois relatives à la Sécurité sociale : mise en place de celle-ci, organisation administrative des caisses et des élections aux conseils d'administration des caisses et régimes des fonctionnaires.

    Son influence s'exerce aussi sur les projets concernant les comités d'entreprise, le statut des délégués du personnel, les conventions collectives, la prévention et la réparation des accidents du travail, le régime des prestations familiales. En vingt-huit mois, il accomplit ainsi une œuvre considérable.

    « Jamais nous ne tolérerons que ne soit renié un seul des avantages de la sécurité sociale. Nous défendrons à en mourir et avec la dernière énergie, cette loi humaine et de progrès… » Dernier discours d’Ambroise Croizat à la tribune de l’Assemblée nationale, en octobre 1950. Il meurt quelques mois plus tard en février 1950.

     

     

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