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    Santé et Energie

    deux secteurs vitaux

    Echos de campagne

     

    Une cinquantaine de personnes ont participé, mercredi 30 mars, au Locu teatrale, à Ajaccio,  à un débat sur le thème : « Santé et Energie ».


    Echos de campagneIl est ressorti de la discussion que le secteur public de la santé connaît une détérioration significative depuis plusieurs années : dégradation des conditions de travail dans les hôpitaux, manque de personnel, suppression massive de lits, etc. Le quinquennat de François Hollande n’a pas remédié à la situation. Le risque est grand de voir cette situation s’aggraver si un des candidats de droite ou d’extrême droite arrivait au pouvoir. Par exemple, monsieur « casserole », le vertueux de la Sarthe, ne propose-t-il pas de supprimer 500.000 fonctionnaires, donc des agents hospitaliers ! Et de renforcer le caractère ultra libéral de la gestion des hôpitaux, exclusivement financière et comptable. On peut mesurer l’impact des propositions de Fillon sur un secteur déjà sinistré.

    La situation en Corse n’est pas particulièrement brillante. Loin s’en faut. Le futurEchos de campagne hôpital d’Ajaccio, obtenu grâce à l’action inlassable pendant des années de la population, des associations et des syndicats, en particulier de la C.g.t, s’avère, avant sa mise en activité, fin 2018, déjà insuffisant pour satisfaire pleinement les besoins futures du bassin ajaccien.

    C’est une autre politique de santé qu’il faut, en rupture avec la situation actuelle. La santé n’est pas une marchandise et ne doit pas devenir une source de profit. Elle doit être considérée comme une exigence commune et solidaire. C’est ce que propose le programme « l’Avenir en commun » de la France insoumise. Il faudra consacrer des efforts exceptionnels pour couvrir les besoins de la population et de répondre aux revendications légitimes des personnels du secteur. De même, il s’agira de créer un pôle public du médicament pour soustraire un secteur vital de l’appétit des grands groupes pharmaceutiques qui y réalisent de très substantiels profits sur le dos de la Sécurité sociale et des patients.

    Quant à la Sécurité sociale, elle doit retrouver sa fonction première, telle qu’elle a été définie par le Conseil National de la Résistance : assurer à tous un chacun d’accéder aux soins de santé et d’avoir une retraite décente pour tous. Elle doit être universelle et solidaire. Elle aura pour vocation de rembourser à 100% tous les frais de santé. C’est tout le contraire de ce que proposent tous ces gens qui n’ont qu’un seul mot à la bouche : rentabilité et qui préconisent sa disparition pure et simple pour la remplacer par des assurances privées. Adieu le principe de solidarité. Chacun pour soi et dieu pour tous !

    Echos de campagneL’énergie était également au programme. Elle occupe une place fondamentale, comme l’eau et la santé, dans la vie de tous les jours. Imaginons un monde sans électricité ou gaz ! Là aussi, on s’aperçoit qu’elle n’est plus considérée comme un bien commun. Le profit pénètre en force et veut liquider tout ce qui ressemble justement à ce bien commun. Le gaz a été privatisé, comme les compagnies pétrolières. L’Edf en prend le chemin, avec tous les risques que cela comporte tant au niveau des prix au public, que la sécurité des centrales nucléaires et de leur nécessaire démantèlement dans les prochaines décennies. Donc, dans ce secteur, il s’agira aussi de revenir à un pôle public de l’énergie, moderne, efficace, s’inscrivant dans la transition écologique. Pôle intégrant toutes les activités amont et  aval. Le programme « l’Avenir en commun » prévoit toute une série de mesures échelonnées dans le temps : utilisation de l’éolien, du photovoltaïque, des courants marins, réhabilitation et développement des usines hydrauliques menacées de privatisation, économie d’énergie par l’isolation des bâtiments, etc. Ces mesures seront créatrices d’emplois utiles et très qualifiés.

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    Echos de campagne

     

     

    On débat à Folelli et à Sarrola-Carcopino

    Avec la rencontre citoyenne à Sarrola Carcopino du 24 mars à la mairie annexe, quartier Effrico, c’est la 3ème réunion qui était organisée par la Corse Insoumise. Un intérêt certain pour le programme de l’Avenir en commun avec des préoccupations communes et surtout un désir fort d’en finir avec tous les tenants du libéralisme. Chacun aspire à un retour à des valeurs fortes et solidaires face aux urgences écologique, démocratique et sociale. De nombreuses questions autour de la 6ème République quant à son fonctionnement et l’engagement citoyen qu’elle implique. A 30 jours de l’élection présidentielle, nous rencontrons des citoyennes et citoyens impliqués dans la réflexion et prêts à s’engager pour sensibiliser autour d’eux.  Les prochaines rencontres auront lieu avec les candidats de la Corse Insoumise aux élections législatives dans la 1ère circonscription de la Corse du Sud, Jacques Casamarta et Christine Malfroy, les 28 mars à Mezzavia et 31 mars à Pietralba.

    Pascale Larenaudie

     

     

    On débat à Folelli et à Sarrola-Carcopino

     

    Equipe de tractage dans les rues d'Ajaccio, ce samedi 25 mars

     

    On débat à folelliLes Insoumis de Haute-Corse organisaient ce samedi 25 mars, après-midi, une réunion débat, à la mairie de Folelli, dans le cadre du soutien à la campagne de Jean-Luc Mélenchon. Une vingtaine de personnes de Casinca et même de Ponte Leccia ont fait le déplacement. Une partie du programme de la France Insoumise, l'urgence sociale, la règle verte, la sixième république, fut évoquée par les animateurs de notre groupe d'appui. Puis, nous avons annoncé la prochaine réunion à Bastia le 5 avril en compagnie de Raquel Garrido, qui sera le temps fort de cette campagne présidentielle en Corse. Les échanges furent intéressants et prometteurs, l'occasion d'étoffer encore un peu nos groupes d'appui.

    On débat à folelli

    Rendez-vous a été pris pour le 5 avril à Lupino.

    Christophe Lévêque

     

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                                            La laïcité

    Un pilier de l'école républicaine

     

     L’Avenir en Commun, programme de la France Insoumise,  porté par Jean-Luc  Mélenchon,  affirme avec force ce principe de laïcité comme étant  porteur de droits inaltérables, garantis à tout membre de la société, français ou étranger.

    Les groupes d’appui, JLM 2017 Corse Insoumise, s’insurgent contre les questionnaires destinés aux élèves des écoles primaires et des collèges de Corse !

    Notre programme s’engage pour une défense sans faille d’une école républicaine et laïque.

    Dans cette conception républicaine, l’école se doit d’être garante de la séparation du politique et du religieux.

     De cette séparation doit découler une neutralité totale de l’institution scolaire à l’égard de toutes les convictions philosophiques, religieuses et politiques.

    Comment, dans les instances politiques et au sein même de l’Education Nationale, a-t-on pu imaginer que l’utilisation de telles enquêtes, tant sur le fond que sur la forme, ne se fasse pas au détriment de ce socle laïc  et, qui plus est, au détriment de la sérénité des enfants dont l’école a la charge ?

    Pour nous, l’école républicaine doit être ce lieu de l’acquisition des savoirs scolaires et de la construction d’un esprit critique éclairé.

    Cela ne peut se faire que dans le respect le plus strict des règles de la laïcité et, puisqu’il faut ici le rappeler, dans le respect le plus strict des Droits de l’Enfant.

     

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    Nous refusons de choisir entre le pire et le moins pire

    Nous voulons le meilleur

    La CGT vote pour le progrès social

    A l’approche des élections présidentielles, la CGT souhaite continuer de porter des exigences économiques, sociales et environnementales durant cette campagne. C’est plus que jamais l’enjeu de la période et l’exigence des salariés, des retraités, des privés d’emploi et de la jeunesse. Cette campagne électorale s’éloigne trop régulièrement de ces attentes et des vrais problèmes, minée par des affaires ou des débats bien loin du quotidien et de la réalité du monde du travail. Nous nous félicitons que les luttes de centaines de milliers de salariés, permettent qu’aujourd’hui, les questions du travail, de la précarité, de la protection sociale, de l’égalité femmes-hommes, des salaires, de l’industrie, des services publics, et de paix trouvent une place dans le débat public. Elles doivent s’imposer dans cette campagne politique. Depuis plusieurs mois, la CGT porte des propositions alternatives économiques et sociales en adéquation avec les exigences, les possibilités de notre époque et les aspirations des travailleurs, retraités, privés d’emplois. Elle porte au cœur de sa démarche, la question du travail. Derrière ce mot, nous parlons de son organisation, du paiement des qualifications et de l’expérience, de la formation initiale et continue, des souffrances qu’il peut générer sur la santé. Il est insupportable que certains perdent leur vie au travail, pendant que d’autres la perdent parce qu’ils n’en n’ont pas. C’est pourquoi, nous revendiquons notamment une augmentation des salaires et des pensions avec, comme référence, le SMIC à 1800 euros, une réduction du temps de travail avec, comme référence, une durée de 32 heures hebdomadaire, un nouveau statut du travail et une sécurité sociale professionnelle, une protection sociale de haut niveau, des moyens supplémentaires pour les services publics, comme par exemple la santé, la culture et l’éducation, et la construction d’une véritable Europe sociale. Nous nous félicitons que, pour une part, ces propositions soient reprises par certains candidats. Dans un pays où les 40 plus grandes entreprises viennent de dégager 75 milliards d’euros de bénéfices et de verser à leurs actionnaires près de 500 milliards en 10 ans, les moyens existent. Nous alertons le monde du travail contre ceux, à l’extrême droite, dont le FN est l’un des porte-drapeaux, qui prônent la division des travailleurs du fait de leur origine, leur statut ou leur situation sociale. Diviser pour mieux régner, c’est un vieux dicton toujours d’actualité aux yeux de certains. C’est aussi une façon de ménager et de servir les véritables responsables de la crise qui continuent de s’enrichir de façon insolente. Alors qu’au contraire les salariés ont besoin d’être unis. Ceux qui veulent faire porter au syndicalisme la responsabilité des problèmes de notre pays, jouent à un jeu dangereux. Restreindre le rôle et la place du syndicalisme en imposant de nouvelles règles de démocratie sociale, en favorisant la création de pseudo syndicats ou d’associations pour accompagner les décisions patronales ou gouvernementales, ce n’est pas un signe de modernité et cela dessert l’intérêt des salariés. Il faut d’abord renforcer le rôle et la place des syndicats en faisant respecter une liberté essentielle, le droit de se syndiquer, de militer et de revendiquer sans peur des représailles. La liberté syndicale fait partie des droits fondamentaux. Voter est un droit dont beaucoup de citoyens dans le monde, sont privés. C’est la marque de la démocratie, les travailleurs doivent s’en saisir. Les exigences et les choix du peuple doivent être respectés avant, pendant et après les élections. Les salariés doivent être entendus lorsqu’ils se mobilisent, lorsqu’ils revendiquent et qu’ils proposent des alternatives. Nous refusons d’avoir le choix entre le pire et le moins pire. Nous voulons le meilleur.

    Montreuil, le 24 mars 2017

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  • Jean-Luc Mélenchon est un tribun qui donne du sens au programme "L'avenir en commun".  Une vidéo reprend des extraits de ses discours qui tranchent avec la vacuité de ses concurrents... Ce ne sont pas que des mots pour ne rien dire ! Il y a une pensée et, lorsque Mélenchon dit "nous", c'est qu'il est notre passeur qui reste à notre écoute. Il est le seul à avoir chiffrer son programme sans faire des chiffres, un élément de langage pour justifier l'austérité et une politique libérale et antisociale au service des banques, des patrons du CAC 40 et des plus riches.


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  • Echos de campagne

     

    Nous avons évoqué récemment la tenue d'une réunion des représentants des différents comités de soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, à Poggio di Venaco (1). Nous avons profité de l'occasion pour effectuer quelques interviewes. Nous avons voulu savoir, entre autres, quelles étaient les motivations qui ont poussé des hommes et de femmes, des jeunes et des moins jeunes à s'engager dans une bataille qui s'annonce à la fois enthousiaste et difficile. Extraits.

     

     

     

     

     

     

    (1) http://www.mancalternativa.com/le-rendez-vous-de-poggio-di-venaco-a128924040

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