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    ÉLECTIONS TERRITORIALES 

    le vote est l'arme du citoyen

     

     

    "Il est temps de démasquer cette fausse gauche"La crise du système capitaliste fait des ravages. Il y a urgence à en sortir.

    Ce système a réussi à agréger des groupes politiques bien différents. 

    On connaissait ses liens et ramifications avec les groupes d'extrême droite et les mouvements politiques de droite réactionnaire.  Ces derniers ont constitué le socle idéologique sur lequel le système s'est appuyé pour exploiter, appauvrir les citoyens, remettre en cause les acquis démocratiques et enrichir toujours plus les nantis. 

    Mais depuis les années 90 une partie des mouvements se revendiquant de la "gauche" a rejoint ce combat idéologique de droite. 

    Les gouvernements et présidences dites socialistes ou issus de la sociale démocratie (Hollande hier, Macron aujourd'hui), les radicaux en Corse (La Jacobie) ont appuyé, soutenu, crédibilisé le travail idéologique du patronat, du Medef, et donc, les idées et projets de la droite et du capitalisme (libéralisme aujourd'hui).

    L'Europe a joué le rôle d'unificateur des idées réactionnaires contre les peuples, au point que les frontières  politiques entre la droite et cette fausse gauche n'existent plus. On peut voter indifféremment pour l'un ou pour l'autre. 

    Les débats et le vote sur les ordonnances à l'assemblée nationale, ce mauvais coup contre le peuple est suffisamment éclairant, il a rassemblé ce "beau monde" la fausse gauche, la droite, mais aussi à cette occasion les 4 députés de la Corse dont les 3 élus nationalistes qui ne s'y sont pas opposés.

    Les élections territoriales sont proches et il ne faut pas s'y tromper. La cinquantaine d'élus se présentant "de gauche" réunis à Corte ce 12 octobre, dont certains ont participé de toutes les  compromissions avec les politiques réactionnaires, est bien dans cette lignée politique. Ils ne s'en cachent pas, "il faut rassembler largement y compris le centre droit", disent ils. 

    Il est temps de démasquer cette fausse gauche, celle qui use et abuse de son pouvoir depuis des décennies... Avec eux (comme avec Hollande hier, Macron aujourd'hui) tout tremble et rien ne bouge. Ils le disent, ce qui les intéresse c'est l'alternance et le pouvoir.

    Mais la Corse a besoin d'espoir, elle a besoin d'alternative progressiste. Elle a besoin d'une autre politique, une politique qui prenne à bras le corps les urgences sociales. 

    Une personne sur cinq se trouve en Corse en dessous du seuil de pauvreté, voilà la triste réalité d'une région où la question sociale a toujours été reléguée au second plan. 

    Le chômage ne cesse de progresser alors que le coût de la vie ne cesse d'augmenter. 

    Le logement social fait gravement défaut, favorisant la spéculation sur le prix des loyers et du logement en général. 

    Les services publics sont en difficulté, les droits á l'éducation, la santé,  l'énergie... sont en recul. 

    La CSG augmente, les prestations sociales diminuent pour beaucoup de citoyens, alors que ceux qui gagnent le plus, (les 1500 personnes payant  l'impôt sur la fortune en Corse), vont se voir attribuer une nouvelle baisse de charge avec la suppression annoncée de cet impôt.

    Oui cette élection territoriale sera importante pour notre avenir. Ne donnons pas le pouvoir à ceux qui soutiennent déjà les politiques réactionnaires, les mauvais coups contre les citoyens au plan national et européen. 

    Utilisons notre vote pour dire Ava basta

    Exigeons une autre politique pour la Corse.

    Jacques Casamarta                                                                          

     

     

     

     

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    L’heure est à l’offensive

     

    Les territoriales en Corse

    Une assemblée générale des membres de la Corse insoumise, groupe du grand Ajaccio, s’est tenue mercredi 11 octobre au Locu teatrale, à Ajaccio. Près d’une trentaine de personnes y participaient. Au menu. La préparation de la future campagne électorale des territoriales et la participation du mouvement à l’élaboration d’un programme en collaboration avec le Parti communiste. Programme de rupture avec le néolibéralisme et contre les pratiques ancestrales des diverses dynasties et des clans qui sévissent depuis des lustres dans notre île.

    Les territoriales en Corse

    Il a été rappelé, au cours de la réunion, les raisons de la constitution d’une liste unique entre la Corse insoumise et le Parti communiste. Le principe de cette liste ayant été accepté par la grande majorité des insoumis de Corse et par plus de 80% des membres du Parti communiste. Il répond à une forte demande de la part de larges secteurs des électeurs se réclamant de la vraie en Corse. Quelques esprits chagrins ont voulu à tout prix et continuent obstinément à refuser un choix largement majoritaire et se sont engagés – nous le déplorons – dans une campagne de dénigrement de la décision prise, aidés en cela par un tweet inopportun de Jean-Luc Mélenchon, qualifiant le principe d’une liste unique de tambouille politique ! Passons sur le caractère blessant, pour ne pas dire plus d’un tel comportement.

    Les territoriales en Corse

    Pourquoi donc une liste d’union dès le premier tour des territoriales ? La réponse tombe sous le sens compte-tenu du rapport de force politique et de l’état de la vraie gauche dans notre île. Aller à la bataille chacun de son côté – tous seuls comme des grands – nous mènerait à une défaite cuisante. Les électeurs de gauche n’apprécieraient pas cette division. Beaucoup l’ont exprimé au cours de contacts sur le terrain et le risque serait de les voir se réfugier dans l’abstention. La conséquence pourrait aisément se mesurer.  Absence totale de représentants de la Corse insoumise et du Parti communiste dans la nouvelle assemblée territoriale, dotée de nouveaux pouvoirs.  Le champ serait entièrement libre pour les clanistes, les prosélytes d’en marche vers le passé, les haineux du Front national et les nationalistes, toutes tendances confondues, dont le principal souci n’est pas de se préoccuper de la situation économique et sociale de la grand majorité des habitants de la Corse. Prenons un seul exemple. Comment se sont positionnés tous ces gens  - pour reprendre une expression chère à Jean-Luc Mélenchon – par rapport aux fameuses ordonnances sur le travail ? La plupart d’entre eux étaient d’accord avec le pouvoir macronien. Les députés nationalistes à l’Assemblée nationale, quant à eux, ont choisi l’abstention lors du vote de ces ordonnances ! Drôle de manière de soutenir les salariés insulaires. On pourrait rajouter la position des uns et des autres par rapport aux dernières manifestations contre les ordonnances. Eloquent.

    Le débat a également porté sur la participation la plus large possible des membres de la Corse insoumise à l’élaboration d’une plate-forme commune avec le Parti communiste. Des groupes de travail se mettent en place, en particulier sur la question des urgences en Corse : urgences sociale, écologique, économique et démocratique.

    Les territoriales en Corse

    Par ailleurs, un appel à candidatures a été lancé pour la constitution de la liste unique.

    Une phrase désormais s’impose : s’engager avec force et conviction dans une bataille politique qui s’annonce rude et difficile. L’heure n’est plus aux lamentations, ni aux insultes. Il nous faut des voix fortes dans la future assemblée territoriale. Des voix pour la transformation sociale et écologique en Corse. Des voix qui s’élèveront contre le clanisme, le clientélisme et autres pratiques interlopes qui ont tant fait de mal à la Corse et à la grande majorité des Corses.

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