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    Le futur ne pourra pas se passer des jeunes

     

    Notre volonté de vivre mieux en CorseJe suis née à Ortiporio, village de Castagniccia, d’un père berger et d’une mère au foyer.

    Je m’engage sur la liste « L’avenir, la Corse en commun » pour porter à la C.T.C  la voix de celles et de ceux qui, comme moi, veulent une société plus juste, plus humaine, plus sociale.

    Aujourd’hui, animatrice en langue et culture corses, je suis toujours en situation de précarité au sein d’une association à but culturel, en Contrat Unique d’Insertion.

    Depuis de nombreuses années, comme certains d’entrevous, j’ai multiplié les petits boulots de CDD en contrats aidés. Je connais donc les difficultés liées à ces emplois précaires : fins de mois difficiles, angoisse de l’avenir, demandes d’aide-sociale, pointage à Pôle Emploi…

    J’ai aussi connu les galères des femmes seules élevant leurs enfants dans ce monde individualiste. Comment les faire garder en fonction des horaires de travail ? Comment gérer leurs maladies ? Comment s’organiser durant les vacances scolaires ?

    Vous êtes nombreuses et nombreux aujourd’hui à vivre dans ces conditions, n’en doutez pas, je serai votre voix déterminée à l’assemblée.

    J’ai aussi travaillé pour des personnes âgées en milieu rural, j’ai pu constater leur isolement, leur difficulté de vivre avec une pension de misère. Je sais combien il est urgent de les accompagner, de maintenir les liens sociaux dans la ruralité.

    Je travaille aujourd’hui auprès des jeunes. J’essaie de leur expliquer que le futur ne pourra pas se passer de leur engagement. Et cet engagement est vital pour aboutir à une société plus juste : travailler n’est pas une récompense mais un droit.

    Ne vous laissez pas mettre de côté, vous avez la possibilité d’exprimer par votre vote votre choix de vie, votre volonté de mieux vivre ici en Corse. Soyez combattifs !

    Les candidats de « L’avenir, la Corse en commun » seront vos porte-paroles !

    Amélie Raffaelli-Franceschi

    En corse.

    Sò nata in Ortiporiu, paese di Castagniccia, d’un babbu pastore è d’una donna di casa. Mi impegnu nantu à a lista di « L’avvene, a Corsica in cumunu » per purtà à a C.T.C a voce di quelle è quelli chì, cume me, volenu una sucietà più ghjusta, più umana, più suciale.

    Oghje, animatora in lingua è cultura corse, sò sempre in situazione di precarita in C.U.I

    Dapoi tant’annate, cume certi, aghju multiplicatu i “travagliucci”. Da CDD à cuntratti precari, cunnoscu dunque i mesi diffìciuli, l’ angòscia di l’avvene, e dumande d’aiutu suciale, puntighjà à « Pôle Emploi »…

    Aghju cunnisciutu l’imbrastachi di e donne alevendu sole i so zitelli indè  stu mondu individualistu. Cume fà per fà curà i so figlioli quandu si travaglia tardi ? Cumu fà quand’elli so malati ? Cume fà durante è vacanze ? Simu numerose è numerosi oghje à vive ind’è ste cundizione.  Siite sicura, seraghju a vostra voce determinata à a C.T.C.

    Aghju travagliatu dinù per i nostri anziani ind’è i paesi, aghju vistu u so isulamentu, e so difficultà a vive cun pensione di miseria. Sò quantu hè impurtante d’accumpagnali è di mantene relazione suciale indè sti lochi di a ruralità.

    Oghje travagliu accantu à a ghjuventù. Pruvu à spiegali chì l’avvene ùn pò passassi di u so ingagiamentu. È chì ghjè indispensèvule per cunstruì una sucietà più ghjusta : travaglià ghjè un dirittu, micca una ricumpenza !

    Ùn vi lasciate micca mette fora di a pulìtica, avete a pussibilità di sprimavi, di sceglie a vostra vita, a vostra vuluntà di campà megliu quì in Corsica.

    Luttate !

    I candidati di « L’avvene, a Corsica in cumunu” seranu i vostri portavoce.

     

     

     

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  • L'heure est à l'offensive et au changement 

    Les 3 et 10 décembre prochains, les électrices et électeurs insulaires vont élire la nouvelle Assemblée territoriale. Cette assemblée sera dotée de nouveaux pouvoirs intégrant notamment ceux dévolus jusqu'à présent aux deux départements de la Corse. C'est dire l'importance de cette nouvelle structure et du rôle essentiel qu'elle va jouer dans notre île.

    Jusqu'à une époque récente, la Collectivité territoriale a été dominée par les différentes dynasties politiques, de droite ou de "gôche", dont le bilan n'est pas particulièrement élogieux! Leur gestion claniste des affaires publiques n'a fait que reproduire et accompagner les politiques d'austérité et de régression sociale dictées par Bruxelles et les "marchés financiers".  Elle a servi les intérêts particuliers d'une minorité de profiteurs au détriment de l'intérêt collectif des Corses.   Dans le même temps, elle a laissé se développer un milieu affairiste de type mafieux en lien avec le monde politique et économique. 

    Pour ce qui concerne la majorité régionale actuelle - d'obédience nationaliste- elle n'a pas, à ce jour, apporté la preuve de sa volonté affirmée de mettre en œuvre une nouvelle politique remettant en cause le système inégalitaire profond qui organise la société corse depuis des décennies. Par exemple, l'abstention des trois députés nationalistes à l'Assemblée nationale lors du vote sur les ordonnances concernant la démolition du code du travail au bénéfice du MEDEF (qu'il soit corse ou continental), caractérise manifestement le manque d'ardeur à  défendre les travailleurs.

    Si la politique ultra libérale exercée aussi bien au niveau national qu'au niveau régional persiste (casse du service public, suppression des emplois aidés, généralisation des emplois précaires, appauvrissement des retraités,  manque crucial de logements sociaux, spéculation foncière et immobilière, manque de prise en compte des enjeux écologiques, désertification et abandon de l'intérieur...) la Corse continuera inexorablement à s'enfoncer dans la misère sociale et économique, terreau d'une violence potentielle.

    C'est pourquoi il est urgent de rompre définitivement avec la vieille politique claniste  et ses représentants, anciens ou récents, qu'ils se réclament de droite ou se prétendent de gauche, pendant que les nouveaux courtisans de "gôche" du président Macron se bousculent aux portes de l'investiture...Il est urgent qu'une véritable force populaire de transformation sociale, anticapitaliste, écologique et démocratique soit fortement représentée à l'Assemblée territoriale.

    Seuls, les militants de la Corse Insoumise, du Parti Communiste, de Manca alternativa /Ensemble et divers acteurs issus du monde du travail, des syndicats, du mouvement associatif rassemblés autour de ce programme de rupture seront à même d'établir un rapport de forces favorable aux intérêts du peuple. 

    Disons tous ensemble "Ava basta à la pulitichella, aux tambouilles en tous genre et à la course pour les places!"

    L'avenir de la Corse est entre les mains des Corses.

    Forti saremu si uniti semi ! 

    Une nécessité, une présence forte de la vraie gauche à la CTC

    23 octobre 2017

     

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    Territoriales 2017

    L’Avenir de la Corse

     

     

    La vraie se rassemble, s'organise, privilégiant les convergences

    Nous rendons-nous vraiment compte de ce que peut être la Collectivité unique avec les compétences, les pouvoirs réunis des deux conseils régionaux et de la CTC ?

    Pourquoi sur les directives européennes, l’application de la loi N.O.T.R.E., la création de 12 régions regroupant plusieurs départements pour un renforcement économique, la 13ème, la Corse, la plus pauvre des régions, reste isolée ?

    Pour asseoir le pouvoir de potentats locaux ? Quels qu'ils soient ? Sans contre-pouvoir ? Pour quelle société ? Solidaire ? Fi des 66000 précaires ? Pour les jeunes, un avenir de saisonniers ?

    Le tout tourisme, la spéculation foncière, une forte croissance (près de 14%…) au profit de quelques-uns.

    Des inégalités toujours plus fortes: La Corse est la région où l’écart entre les plus riches et les plus pauvres ne cesse de croître.

    La casse des services publics, les politiques d’austérité, les restrictions budgétaires, les ordonnances contre le monde du travail, c’est aussi le délitement /la volonté d’affaiblir la société au profit des plus riches.

    En Corse, les législatives ont montré le rejet de l’ancien système, le rejet du clanisme, mais près de 60% (abstention, nuls, blancs) de la population n’a pas voté au second tour, montrant aussi l’insatisfaction face aux propositions: d’un côté la droite macroniste, servant de recyclage pour les élus du clan, de Bonifacio au Cap Corse et la droite républicaine, ont montré leurs limites, le FN rejeté, et les nationalistes, qui en ayant retrouvé tous leurs soutiens, ont élu trois députés, sans remettre en cause la dérive libérale, les politiques de droite, les politiques européennes d’austérité.

    La Gauche dans tout cela ? la vraie Gauche, celle qui est dans la rue, avec les syndicats, avec le monde du travail, qui défend les précaires, la Gauche solidaire, la gauche qui représente ce  contre-pouvoir dont nous avons fortement besoin, eh bien, elle s’organise, se rassemble, privilégiant les convergences. Comme avec nos députés, insoumis, communistes, à l’Assemblée nationale, nous avons besoin de représentants à la Collectivité unique pour nous défendre.

    La liste de rassemblement L’AVENIR, LA CORSE EN COMMUN, conduite par Jacques Casamarta, se veut être cette alternative politique  dont la Corse a besoin.

    Cette liste, soutenue par la Corse Insoumise, le PCF,  Manca Alternative / Ensemble, les Citoyens Solidaires, se veut porteuse d’espoirs.

    Francis Peretti

    Ajaccio, le 22 octobre 2017

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    L'avenir, la Corse en commun
    L'avvene, a Corsica in cumunu
     
    Une alternative à l'austérité et au libéralisme
    Voilà l'intitulé de la liste que je vais conduire et qui va rassembler la gauche des droits sociaux et humains aux élections territoriales des 3 et 10 décembre 2017. Une liste constituée de militants politiques, associatifs, syndicaux, culturels, écologistes... Une liste résolument ancrée dans une gauche sociale, humaniste, respectueuse des Droits Humains, une gauche pour la Paix, et les coopérations. Une liste pour défendre l'intérêt général humain, les services publics gravement attaqués et menacés aujourd'hui. Nous allons défendre le droit à la santé,  au logement, à l'énergie, au transport... pour tous. Nous allons défendre la Corse et ses habitants, ceux des villes et des campagnes, parce que nous voulons une corse solidaire, une corse vivante, une corse ouverte sur le monde et notamment sur son environnement méditerranéen. Une Corse qui valorise son patrimoine culturel et qui respecte son environnement. Mais nous allons aussi agir, pour développer de nouvelles potentialités dans les filières du bois, de la pierre, du solaire, de la mer, et des nouvelles technologies... Les chantiers à ouvrir ne manquent pas. Notre liste, "l'avenir, la Corse en Commun", sera l'alternative à l'austérité et au libéralisme, une alternative telle qu'elle avait déjà été pensée dans le programme du Conseil National de la Résistance et des conquêtes majeures de l'époque. (Sécurité Sociale, nationalisations,..). Elle s'appuie sur le programme "l'Avenir en Commun" de la France Insoumise et celui du Parti communiste, "a Corsica in Cumunu". Nous allons contribuer, à travers cette élection, à mettre un coup d'arrêt au libéralisme effréné qui jette à la rue par le chômage, la vie chère,... de plus en plus de citoyens et citoyennes. Une personne sur cinq en Corse vit sous le seuil de pauvreté. C'est une situation intolérable!
    La Corse a été la première région de France libérée du fascisme et du nazisme en septembre 1943. Aujourd'hui, dans un contexte politique différent, mais très dévastateur, elle peut, elle aussi, par cette élection, également contribuer à montrer la voie de l'émancipation et à recréer l'espoir dans un avenir commun.
    Jacques Casamarta.            
    20 octobre 2017
     
     
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  • Osons inventer l'avenir pour la Corse

     

    Face à la montée de l’extrême droite partout en Europe qui adopte des thèses xénophobes, face au capitalisme et au pouvoir de la finance exacerbée, n’ayons pas peur de faire entendre une voix humaniste de transformation sociale, en rupture avec le système actuel. Je crois que nous abordons une période charnière de notre histoire, nous devons être en mesure d’apporter les réponses politiques nécessaires aux Corses et ainsi en finir avec les politiques d’austérité menées depuis des décennies menant le peuple à la misère. Il est temps de faire bouger les lignes, de mettre un terme à cette politique de l’argent roi. Il est grand temps de remettre l’humain au cœur du débat, et la nature aussi. En décembre prochain tous les regards seront posés sur notre île, c’est pourquoi à travers ce rassemblement de la gauche anti-austérité, écologique et progressiste nous mènerons bataille pour que les intérêts des plus démunis soient enfin entendus. Ne nous laissons pas tromper par les opportunistes, ne retombons pas dans les travers de cette vieille politique du clanisme des années précédentes. Osons surtout inventer l’avenir, agissons pour les générations futures et pour la paix, préservons enfin notre terre si riche de sa culture et de son environnement. Je demeure persuadé que le progrès en société doit passer par l’émancipation de la jeunesse, c’est pourquoi j’invite celle-ci à prendre en main son destin et s’emparer de l’avenir de la Corse. Ce même combat que je porte, avec la certitude que l’engagement de la jeunesse est nécessaire.

    Dylan Champeau

    Ex-candidat de la Corse insoumise aux législatives

    2e circonscription de la Corse du Sud

     

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  • Le bal des faux culs

     

     

    Ca s’agite drôlement et depuis peu dans le landernau politique corse. Il est vrai qu’on s’approche des prochaines échéances électorales, en l’occurrence des Territoriales qui auront lieu les 3 et 10 décembre 2017. On se réunit en conclave, en catimini, on discute fermement le bout de gras, on grenouille, on magouille. Bref, on essaie de trouver le bon ticket pour emporter le gros lot aux élections.

    Les différentes dynasties – pas encore tout à fait mortes – les clans affûtent leurs armes sur fond de rivalités personnelles. Certains rêvent tout haut de revenir au pouvoir régional. Mais dans quel but ? Pour traiter et essayer de résoudre les problèmes qui touchent les Corses, en particulier la question sociale ? On peut toujours rêver. Que n’ont-ils pas fait quand ils étaient eux-mêmes au pouvoir ? Rien ou presque rien. Ils se sont surtout préoccupés de leurs propres intérêts et ont servilement accompagné les politiques d’austérité et de régression sociale menées depuis des décennies, par le pouvoir central. Aujourd’hui, encore, ces gens-là  - comme disait Jacques Brel – approuvent, sans rechigner, toutes les mesures rétrogrades d’Emmanuel Macron et de son gouvernement. Parmi ceux-là, il faut citer les prosélytes d’en marche vers le passé, prosélytes qui se proclament, sans rire, être de gauche !

    D’aucuns poussent même la chansonnette en proposant une vaste alliance, y compris avec le centre droit ! Il fallait y penser. C’est ce qu’on appelle de l’opportunisme sans rivage.

    Quant aux nationalistes, actuellement aux commandes de la Collectivité territoriale, ils n’ont pas pu ou voulu mettre au cœur de leurs préoccupations le social et l’intérêt bien compris de larges couches de la population. Ce n’est pas en brandissant des revendications identitaires – qu’on peut parfois partager – qu’on éludera la question fondamentale : « Comment travailler et avec quelles mesures, pour sortir la Corse de son sous-développement chronique » ? Ajoutons que les trois députés nationalistes se sont abstenus lors du vote à l’Assemblée nationale sur les fameuses ordonnances qui prévoient la casse du code du travail ! Les salariés corses apprécieront.

    Parmi les autres partants il y a le Front de la haine et du racisme. Que dire sinon qu’il faut le combattre au quotidien. Il n’a pas sa place en Corse où les principes de fraternité et de solidarité ont toujours occupé une place importante dans les rapports humains.

    Une seule liste est en mesure de proposer autre chose. Une véritable alternative pour la Corse, sur la base d’un programme novateur, de rupture et de transformation sociale, économique et écologique. C’est la liste qui sera présentée par la Corse insoumise, le Parti communiste, Manca alternativa/Ensemble, et des représentants de la société civile, des militants syndicaux et associatifs. Cette liste ira aux élections dans la plus grande clarté et sans compromission. Elle se prononcera sans ambiguïté contre les dynasties et les clans qui ont fait et font encore tant de mal à notre île. En un mot contre la casta. Il faut en finir avec  le clientélisme qui aliène depuis des décennies une partie de la population.

    Disons basta à toutes ces pratiques contraires aux intérêts de la grande majorité des Corses. Notre île n’est pas condamnée ad vitam aeternam à subir la loi du fric et des cumbinazione.

    Jean-Pierre Orsi

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