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    Non au retour vers le passé !

     

    L'exigence d'un vaste mouvement populaire

    Beaucoup de monde dans les rues de nombreuses villes de France, malgré le beau temps et les multiples tentations, comme celles d'aller respirer le bon air à la campagne, à la mer ou encore monter au village. Des centaines de milliers de personnes sont venues exprimer leur opposition à la politique d'austérité et de régression sociale menée par le pouvoir macronien. Un pouvoir qui ne cache même plus d'être au service des riches. Un pouvoir qui s'attaque brutalement aux acquis sociaux obtenus - on ne dira jamais assez - par des décennies de dures et parfois tragiques luttes politiques et syndicales. La contre-réforme est désormais en oeuvre partout. Le retour vers le passé est en marche : casse du code du travail, attaques contre les services publics, les retraites,  la Sncf, la fonction publique. Demain ce sera le tour de notre système de retraites et de la Sécurité sociale. Il est grand de temps réagir. La résignation, l'indifférence sont les pires attitudes dans la situation actuelle. Fort heureusement, il y a beaucoup de gens qui luttent au quotidien contre les prétentions du pouvoir politique. Exemple des cheminots. Cette journée du 26 mai en est une des expressions. Certes, elle n'est pas encore à la hauteur suffisante. Mais il faut continuer à lutter, à rassembler toujours davantage, afin de créer un vaste mouvement populaire qui obligera Macron et son gouvernement à reculer.

    L'exigence d'un vaste mouvement populaire

    A Ajaccio plusieurs centaines de personnes ont répondu à l'appel de diverses organisations politiques et syndicales dont Inseme à manca. La manifestation s'est terminée par une merendella sur le cours Napoleon, devant la préfecture de région.

    L'exigence d'un vaste mouvement populaire

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    Pour l'égalité, la justice sociale et la solidarité

     

     


    Un constat s’impose, Emmanuel Macron, son gouvernement et le  Medef sont décidés à imposer coûte que coûte une restructuration en profondeur de la société française : politique d’austérité, destruction des droits des salarié.es, introduction de la sélection à l’entrée de l’université, casse des services publics, aggravation du sort des sans emplois, réorganisation aggravant les inégalités en matière d’accès à la justice, réforme fiscale favorable aux plus riches, loi répressive contre les migrant.es, priorité donnée au secret des affaires contre le droit à l’information, introduction de l’état d’urgence dans le droit commun, répression des mouvements sociaux et des jeunes des quartiers populaires, utilisation de l'égalité femmes-hommes comme simple outil de communication, sans moyens financiers, alors que les femmes sont les premières concernées par les régressions sociales… sans oublier une politique militariste au niveau international. La multiplication des mesures prises avec brutalité sur tous les fronts a un objectif, celui de créer un effet de sidération et espérer ainsi empêcher toute riposte. Le patronat profite de la situation pour multiplier les restructurations et rester sourd aux revendications du monde du travail. En s’en prenant aux personnels à statut, en particulier aux cheminot.es, Emmanuel Macron espère, s’il l’emporte, casser tout esprit de résistance.

    Ce coup de force peut échouer, car les mobilisations se multiplient dans le pays, chacune avec sa spécificité : journée nationale d’action, grèves, occupation d’universités, manifestations… Il appartient évidemment aux organisations syndicales de décider, avec les personnels concernés, de leurs formes d’action. Chacune d’entre elles a, a priori, des ressorts différents, mais au-delà de tel ou tel aspect, ce dont il est question concerne la nature même de la société dans laquelle nous voulons vivre. Voulons-nous vivre dans une société où les droits sociaux seraient réduits à néant, où les services publics et la sécurité sociale auraient disparu, où l’inégalité de traitement des territoires serait la règle, où l’accès à l’université serait de plus en plus réduit, où les lanceuses et lanceurs d’alerte et journalistes seraient bâillonnés, où les défis écologiques seraient soumis aux intérêts de la finance, où le logement, les HLM et les locataires seraient marchandises, où la lutte contre les discriminations se réduit à des discours ? Ou, au contraire, voulons-nous une société plus juste, plus solidaire, plus démocratique, plus égalitaire avec un meilleur partage des richesses ? Tel est l’enjeu.

    Le gouvernement espère que ces mobilisations sectorielles restent isolées et qu’il pourra les défaire les unes après les autres en tenant bon, en les laissant s’épuiser ou en les réprimant. Affichant sa détermination, il espère ainsi nous décourager. Il se trompe, comme le montre la multiplication des collectifs citoyens en lien avec les salarié.es, les retraité.es et les étudiant.es ainsi que le succès de la solidarité aux grévistes, notamment à ceux de la SNCF. Il s’agit maintenant d’aller plus loin et, toutes et tous ensemble, d’affirmer dans la rue que des alternatives existent, que nous ne nous résignons pas au sort que nous promet ce gouvernement. Il fait la sourde oreille, il faut le forcer à nous entendre et à retirer ses projets.

    Dans le respect de nos champs d’interventions respectifs, nous voulons aller au-delà de toutes les mobilisations positives qui existent déjà et rassembler toutes les forces sociales, syndicales, associatives, politiques pour construire et réussir ensemble un grand rendez-vous citoyen.

    Partout en France organisons le samedi 26 mai une marée populaire pour l’égalité, la justice sociale et la solidarité.  

    Signataires :

    Alternative et autogestion
    Alternative Libertaire
    APEIS
    ATTAC
    Climat social
    Collectif des Associations Citoyennes
    Collectif National pour les Droits des Femmes
    Collectif La Fête à Macron
    Confédération Générale du Travail
    Coordination nationale de défense des hôpitaux et maternités de proximité
    Convergence nationale de défense des services publics
    DIDF
    DIEM25
    Droit au Logement
    Ecologie sociale
    Europe Ecologie Les Verts
    Les Effronté.es
    Ensemble !
    Femmes Egalité
    Fondation Copernic
    France Insoumise
    Gauche Démocratique et Sociale
    Génération.s
    MJCF
    Mouvement Ecolo
    Mouvement National des Chômeurs et Précaires
    Nouvelle Donne
    Nouveau Parti Anticapitaliste
    Parti Communiste Français
    Parti de Gauche
    Parti Ouvrier Indépendant Démocratique
    PCOF
    PCRF
    République et Socialisme
    Résistance Sociale
    Snesup-FSU
    Solidaires
    Syndicat des Avocats de France
    Syndicat de la Magistrature
    UEC
    UNEF
    Union Nationale Lycéenne

     

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  • Populisme ou refondation de la gauche

     

    Une seule alternative : refonder la gauche

     

     

    Deuxième séquence du séminaire organisée par Inseme à manca. Elle s’est déroulée au Ccas/Edf, à Porticcio, dimanche 13 mai 2018. Le thème abordé : Populisme ou refondation de la gauche. Le débat a été introduit par Philippe Sittel de la direction nationale d’Ensemble. Débat passionnant, passionné, sur un thème particulièrement complexe et controversé. Nous en donnons une courte synthèse.

    La définition du mot populisme est difficile à cerner. Ce mot prend différentes significations selon les époques et les lieux. Populisme fait référence au peuple. Mais qu’est-ce que le peuple ? Peuple au sens politique, social, ethnique ? Toujours est-il que le populisme a pris, dans le langage courant, une connotation négative. Il a souvent été assimilé à l’extrême droite. Ce populisme s’appuie sur le repli sur soi, le racisme et la xénophobie. Il exploite à outrance la désespérance et la misère. C’est la faute à l’étranger. Refrain connu. En aucun cas le populisme de droite ne remet en question le système capitaliste. On peut même avancer l’idée qu’il peut être selon les circonstances un recours pour la sauvegarde de ce système. Avec des conséquences désastreuses, dramatiques, comme ce fut le cas avec le fascisme et le nazisme.

    Ce populisme surgit dans un contexte donné. La démocratie est fragilisée dans de nombreux pays. On assiste à une crise de la représentation politique, à un rejet inquiétant de la politique, à une abstention massive.

    Un mouvement basé sur la verticalité

    A côté de ce populisme on voit apparaître un populisme dit de gauche. Il a été théorisé par Laclau et Chantal Mouche. La France insoumise et Podemos s’en inspirent ou s’en réclament. Il s’agit, à partir de la crise de la représentation politique et d’une prétendue obsolescence du clivage gauche-droite de faire appel directement au peuple, sans passer par les structures politiques traditionnelles, considérées comme faillies. Donc, il s’agit de construire un mouvement innovant afin de réunir le peuple sur la base d’un programme, comme c’est le cas avec l’Avenir en commun de la France insoumise. L’objectif étant de prendre le pouvoir. La démarche pourrait être séduisante. Elle a pu fonctionner pendant la campagne des élections présidentielles, avec un résultat intéressant. Mais dans la réalité cette démarche a déjà atteint ses propres limites. La France insoumise et Podemos n’arrivent pas à agréger de nouvelles forces populaires, ni d’ailleurs de préserver les acquis. Les raisons ? En France par exemple, le mouvement des insoumis s’appuie sur la notion de verticalité. Une notion de type monarchique. C’est le leader, le chef, entouré d’une garde rapprochée, qui décide de tout. Ici, en Corse, on a pu en faire les frais lors des territoriales au cours desquelles Jean-Luc Mélenchon a condamné, avec violence, la démarche unitaire de la Corse insoumise, de Manca alternativa, du Parti communiste et de militants syndicaux, associatifs, culturels et autres. Avec le résultat que l’on connaît. Le mouvement des insoumis n’accepte pas de structures intermédiaires de coordination, par exemple au niveau local ou régional ! Seuls les groupes d’action – limités à une quinzaine de personnes – sont admises. Leur rôle : relayer les décisions du « centre », au demeurant non élu. Ce qui pose le problème de sa légitimité. Une telle conception aboutit à l’isolement de la France insoumise par rapport aux autres forces politiques de gauche et des syndicats. Dans ces conditions l’avenir de la France insoumise risque de ne pas être radieux.

    La réhabilitation des valeurs de gauche et la reconquête par le bas

     

    Une seule alternative : refonder la gauche

    Alors quelle perspective de transformation sociale, politique et écologique pour le pays ? Avec qui et comment ? Refonder la gauche ?

    Il ne s’agit pas de répéter les expériences du passé avec l’Union de la gauche, la gauche plurielle, etc. Ca a été un échec. Il faut en finir avec les accords de sommet et réhabiliter les vraies valeurs de la gauche, quelque peu discréditées par la sociale démocratie qui a tourné le dos à ces valeurs, pour sombrer dans la collaboration de classes. Il faut remettre au centre du débat la citoyenneté, la solidarité et l’égalité. Il faut combattre sans compromission le capitalisme, comme il faut s’appuyer sur les multiples luttes qui se développent dans le pays. Mieux les susciter. Au plus près des citoyens, des salariés, des chômeurs, etc.

    Le séminaire s’est conclu par l’élection du conseil d’administration de la nouvelle association Inseme à manca/Ensemble à gauche. Jacques Casamarta a été élu président.

     

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  • Quel avenir pour la Corse ?

     

    Première séquence ce samedi 12 mai, à la Ccas/Edf de Porticcio, organisée par Inseme à manca. Au menu : La Corse dans la République. Est-elle une colonie française? Pour ou contre l'autodétermination ? Autonomie ou indépendance? L'autonomie peut-elle apporter des réponses positives à la question sociale qui secoue la Corse ? Qu'en entend-on par coofficialité? Le statut de résident, illusion ou moyen de freiner la spéculation foncière et immobilière ? Quelles actions pour réhabiliter et promouvoir la langue corse ? Le mouvement nationaliste parle de statut fiscal. Quel en est le contenu ? Ne s'insère-t-il pas dans une logique ultralibérale ?

     Autant de questions qui ont fait l'objet d'un débat intense, passionnant, pendant plusieurs heures, débat parfois contradictoire, avec la participation d'une quarantaine de personnes, de Roger Martelli, historien et de Liza Terrazzoni, sociologue.

    La deuxième séquence se déroulera dimanche 13 mai, au cours de laquelle il sera abordé la question : populisme ou refondation de la gauche.

     

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  • Un premier mai arrosé mais combatif

    Il pleuvait sur Ajaccio, ce mardi 1er mai, fête internationale des travailleurs. Cela n'a pas empêché plusieurs centaines de personnes de se rassembler devant les grilles de la préfecture de région. Elles avaient répondu à l'appel des syndicats Cgt, Fo et Fsu, pour protester contre la politique de régression sociale et de contre réformes menée par Emmanuel Macron, plus que jamais homme lige de la finance et du grand capital. D'autres manifestations s'annoncent comme celles du 5 mai à Paris, et du 22 mai, journée d'actions dans la fonction publique. On ne lâche rien.

    Plus que jamais la mobilisation des salariés est nécessaire. Il en va de l'avenir de tous les acquis sociaux obtenus au cours de plusieurs décennies de luttes sociales et politiques. Oublier cela, c'est s'exposer à des lendemains qui risquent de déchanter pour des dizaines de millions de françaises et de Français. Rien n'a jamais été obtenu sans luttes. Rien ne sera sauvegardé et amélioré sans ces mêmes luttes.

     

     

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    Quand on veut tuer son chien, on dit qu'il a la rage...

     

    Communiqué d'Inseme à manca

                             Ensemble à gauche

     

    Le mouvement unitaire du 22 mars a constitué un beau premier succès en défense du service public. En réponse, le gouvernement apporte pour seule perspective la destruction de la SNCF.

    Les manifestations de cheminots mardi 3 avril partout en France, ont montré une forte détermination, mais aussi une population qui manifeste de la sympathie pour le mouvement social et la lutte engagée des cheminots. Plusieurs corporations sont aujourd’hui engagés dans des actions et des luttes. Nous les soutenons.

    Il y a un attachement fort dans notre pays aux services publics. (Les chemins de fer, mais aussi l'éducation nationale, la santé, l'énergie, la poste...). La casse des statuts et des conventions collectives n’a jamais amené un plus aux usagers, ni aux contribuables, bien au contraire.  Les gouvernements successifs ont bien compris qu'il ne fallait pas s'attaquer de front à l'ensemble des professions car cela créerait une solidarité des luttes et une bonne opinion dans la population. A l'inverse, en attaquant entreprise par entreprise, on affaibli les luttes, on fait culpabiliser « les soi-disant privilégiés » et on monte les usagers contre les salariés, qui ont encore la volonté de lutter.

    Face aux reculs de civilisations déjà bien engagés, par tous les gouvernements et l'Europe libérale depuis près de 30 ans, il est très important de manifester de la solidarité de s'engager pour l'avenir. Il faut dire stop !  

    Nous avons tous besoin d'un service public, compétent et attentif aux citoyens. La Corse a besoin de la solidarité nationale et les services publics sont un des moteurs de cette solidarité, leur affaiblissement met en danger la cohésion sociale. 

    Aujourd'hui on tente d'en privatiser tous les secteurs au nom de la libre concurrence.

    Mais un service public ne doit pas être géré pour dégager des profits et enrichir des actionnaires potentiels.

    Nous commémorons cette année le 50ème  anniversaire de mai 68, et la meilleure manière de commémorer cet événement serait justement de suivre cet exemple.

    Il est important de s'engager et de soutenir les services publics, notre bien commun, il est important de soutenir ceux qui luttent et proposent un autre avenir, un autre monde.

    Le 6 avril 2018.

     

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