• musée

    Le Musée de la Corse a recensé, collecté, dupliqué sur formats professionnels et  numérisé un trésor d’enregistrements sonores. Sa phonothèque propose désormais ce  patrimoine oral inestimable via Internet.

    Au menu du site…

    1500 heures d’enregistrements :
    - archives anciennes (fils magnétiques, 78 tours)
    - collectages (cassettes, bandes magnétiques) des ethnomusicologues Quilici, Laade, Römer et de nombreux particuliers.
    - collectages effectués par la phonothèque du musée de la Corse depuis 1991 (DAT, fichiers numériques, minidisques et vidéos de format professionnel).
    - disques vinyles   45 et 33 tours, compacts – disques édités.

    Instruments de musique
    Instruments à cordes (violons, cistres, mandolines, guitares, banjolines). Instruments à vent (flûtes, clarinettes pastorales, accordéons diatoniques). Instruments à percussion (claquoirs, marteaux, crécelles, sonnailles diverses, Chjocche). Orgue positif de salon du XVIIIe siècle de facture locale. Piano mécanique.

    Une sélection de la collection à travers les quatre grands thèmes que sont:

    • I CANTI MUNODICHI, les chants monodiques,
    • E PAGHJELLE, les chants polyphoniques,
    • I STRUMENTI SOLI, les musiques instrumentales,
    • U BALLU SENZA STRUMENTU, Bal sans « instrument » et para-musical

    Signé: Pidone

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    Inspiré des Pauvres gens, le poème de Victor Hugo, cette chronique sociale raconte l'histoire d'un couple heureux depuis trente ans (Michel et Marie-Claire), comblé par leurs enfants et leurs petits-enfants, fiers de leurs combats syndicaux, qui voit brutalement leur bonheur voler en éclats lorsque deux hommes armés et masqués font irruption à leur domicile, les frappent, les attachent et s'enfuient avec leur carte de crédit. Leur désarroi est d'autant plus violent lorsqu'ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l'un des jeunes ouvriers licenciés en même temps que Michel. Ils vont peu à peu s'apercevoir que leur agresseur, Christophe ( Grégoire Leprince-Ringuet), n'a agi que par nécessité. En effet, il vit seul avec ses deux petits frères et s'en occupe admirablement, veille à leurs études comme à leur santé...

    Rythmée par la rengaine de Pascal Danel, l’histoire est ancrée dans le petit port de l’Estaque, un site géographique cher au cinéaste. Ce film est le reflet d'une remise en question des combats politiques et syndicaux. Guédiguian a inventé une nouvelle famille sur fond de crise et malaise social.  On retrouve dans la distribution la bande chère au cinéaste : Jean-Pierre Darroussin (Michel), Ariane Ascaride (Marie-Claire), Gérard Meylan, Marilyne Canto. Mais aussi un panel de la nouvelle génération : Grégoire Leprince-Ringuet (Christophe), Anaïs Demoustier, Adrien Jolivet, Robinson Stevenin.

    Dans ce nouveau mélodrame social, Guédiguian déplace les lignes entre le bien et le mal en voulant montrer les effets du capitalisme financier. Il traite du chantage patronal sur les ouvriers mais aussi du risque  d’embourgeoisement des représentants syndicaux. Il montre quelques banderoles : « La lutte c’est classe », «  La crise c’est eux, la solution c’est nous ». Hors caméra, il explique : «  La nouvelle génération, ne vit pas mieux que la nôtre, alors que nous vivions mieux que nos parents, et  nos pères mieux que nos grands pères ». Cette nouvelle génération est incarnée par Christophe. Ecœuré par le tirage au sort des licenciés et soucieux d’élever ses petits frères, il fait équipe avec un malfrat. Il n’a personne pour l’aider. Il estime que la solidarité n’a pas joué. Pour lui, Michel est devenu un petit bourgeois préretraité, avec sa maison, sa famille, ses amis, sa prime de licenciement et bientôt sa retraite…

    Au début de sa carrière, Guédiguian s’interrogeait sur la meilleure façon de faire un film politique dans son film « Attaque ». En 2011, avec les Neiges du Kilimandjaro,  le cinéaste fait un retour à l’Estaque mais aussi à toute sa filmographie : Dernier été ( avait 25 ans),   A la vie à la mort, Marius et Janette…Ces personnages vieillissent. Ils avaient 25 ans dans « Dernier été », 40 ans dans « Marius et Jeannette »…  et puis Guédiguian a exploré d’autres horizons : l’histoire avec « Le promeneur du champ de Mars, l’Arménie avec « Voyage en Arménie » sur fond déjà des polar et dans la foulée un polar « Lady Jane ». Ses personnage, comme lui, ont vieilli, muri. Il a déclaré avoir voulu, avec « Les neiges du Kilimandjaro »,  voir l’état du monde ouvrier aujourd’hui et par la même occasion l’état de son cinéma.

    « Les neiges du Kilimandjaro » est un film qui s’assume pleinement de gauche avec l’esthétique populaire d'une solidarité qui veut "réenchanter le monde".  Il n’évite cependant pas  l’autocritique et la remise en cause.

     «Le courage c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Sans doute le propos de Guédiguian est dans cette citation de Jaurès déclamée par Michel (Daroussin), fan de Spiderman et  syndicaliste humaniste. Il a le courage de se dominer pour emporter une victoire sur lui-même.

    Guédiguian nous a offert un beau film, avec un regard lucide donc forcément pessimiste mais aussi, entre les mailles, de la générosité, de la nostalgie, de l’humour, de l’amour et donc de quoi rester optimiste malgré tout.

    Signé: Pidone

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    La découverte de l’autre est essentielle pour ceux qui veulent faire vivre la fraternité entre les peuples. L’histoire retranscrite dans ce livre et celle d’un périple au Maroc, initié par une association de Corse, Per a Pace, «Pour la paix»…

     

    En effet début2008, le comité européen de liaison de l’énergie proposait à ses neufs comités d’entreprise adhérents un projet de séjour solidaire au Maroc réunissant de jeunes Six pays répondaient favorablement à cette initiative et s’engageaient ainsi dans un pari osé, une première en soi. La France, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, l’Italie et la Russie ont, à eux tous réunis, permis à treize jeunes âgés de 19 à 30 ans de partir à la découverte d’un pays, d’une culture, de l’histoire de femmes et d’hommes.

    Le tourisme solidaire est une pratique du voyage qui replace l’humain au centre du récit. Au fil du voyage, ce road-movie que nous présentons dans ces pages révèle des moments de partage, des rencontres avec les associations villageoises et les coopératives qui œuvrent dans leurs régions, à une vie meilleure.

    Le défi de Maroc terre de partage, est donc de témoigner d'un voyage d’un nouveau genre. Une expérience, certes limité, mais une initiative dont nous nous sommes nourris et pensons qu’elle peut en nourrir d’autres. Nous voulons parler de celle qui change notre rapport au monde,  de celle qui aborde sereinement la question de l'altérité, de celle qui permet d’ouvrir les cœurs et les yeux. Mais n'est-ce pas la quintessence de tous voyages ?

    Ce nouveau livre de la collection Au Nom de la Mémoire réalisé avec Per a Pace et Imagésens s’attache à la découverte d’un autre Maroc, absolument moins exotique que ce que nous vendent sur papier glacé les voyagistes, mais beaucoup plus beau et authentique.

    Ce périple est celui des acteurs de la solidarité, ou comment chaque voyageur ayant traversé la Méditerranée, est amené à prendre conscience des réalités sociales, économiques, environnementales, culturelles du Maroc. Prendre conscience qu’un autre tourisme est possible c’est développer une éthique du voyage où l’on ne gaspille pas l’eau, ou l’on n’achète pas les sourires, ou l’on n’arrive pas en dominateur fort de nos certitudes obsolètes… C’est, parfois, participer à des projets de développement socio-économiques ou culturels, prometteurs et équitable.

    Outre l’aspect de l’itinérance dans les différents lieux visités, nous  donnons à voir et à comprendre l’émergence de cette prise de conscience. Le voyage solidaire dont nous témoignons dans cet ouvrage est avant tout une initiative collective et humaine. Échange solidaire avant tout, parce que le voyageur est amené à rencontrer les associations de développement rural ou de lutte contre les inégalités en milieu urbain, où l’idée du vivre ensemble est déterminante. Intégrer la citation « Le voyage commence là où s’arrête nos certitudes » (Franck Michel – Anthropologue).

    De Marrakech avec l’association Al Karam qui œuvre pour les enfants des rues en passant par Talouine avec les femmes berbères de la coopérative d’huile d’Argan et celles de la culture du Safran. Taroudant avec Roudana pour l’environnement et ses randonnées à vélo, sans oublier la merveilleuse rencontre avec les villageois Aït Iktel, le périple des voyageurs solidaires est le cœur de cet ouvrage. Mais c’est aussi des tranches de vie unique que nous restituons ici, un foisonnement d’idées et de questionnements pour lesquels nous convions le lecteur dans ce voyage vers l’autre rive. La vraie union de la Méditerranée passe inévitablement par ces modestes et multiples initiatives de liens et de rencontres directes entre les citoyens du bassin méditerranéen. Elle permet, bien sûr, la perception de nouvelles sonorités, de nouvelles odeurs et de multiples saveurs, tout en pratiquant l’éducation à la Paix et à la connaissance de l’autre. Elle permet de tisser des liens qui persisteront encore bien après la fin du voyage et qui se maintiendront longtemps encore grâce à cet outil magique qui se nomme Internet. 

    En deuxième partie de ce livre, nous avons adjoint à ce premier périple, son prolongement, quelques mois plus tard, en direction de la petite commune Rifaine de Bni Gmil et de celle d’Al Hoceima, victime d’un tremblement de terre dévastateur en 2004. Ce second voyage porté de nouveau par Per a Pace nous permet d’ouvrir vers d’autres questionnements et de découvrir de nouvelles associations marocaines qui œuvrent pour la résolution des besoins primaires des citoyens. Il permet de mieux percevoir l’aide concrète, don de lits pour la crèche, de lits médicalisés pour l’hôpital d’Al Hoceima et de fauteuil roulant pour les associations de handicapés. Il permet aussi de révéler l’importance des échanges culturels ou chacun apporte sa part, donne et reçoit dans l’entreprise de rencontre humaine.

    Face au tourisme de masse, une autre approche est possible…

    Le tourisme solidaire.

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  • entonnoir_ump

    Tous les éditeurs et les auteurs le savent : avec les 5,5% de TVA, il est difficile sur le hors-taxe de rémunérer tout le monde : Editeur, diffuseur, libraire, graphiste, correcteur... et l'auteur qui est souvent le laisser pour comptes. C’est connu : l’auteur est au début de la chaîne du livre et rarement ou mal payé en bout de chaîne. Seulement 3% des auteurs vivent de l’écriture.  Une augmentation de 1,5 %  de la TVA sur les livres, c’est comme si le gouvernement tirait sur une ambulance. En cette période de crise, le livre n’est pas considéré comme une nécessité chez les lecteurs-consommateurs et tous les libraires ont constaté une baisse des ventes considérable en 2010 et 2011. La TVA est un impôt injuste et, dans le secteur du livre, elle freine les achats,  donc, à terme, elle met en danger la chaîne du livre. Les petits libraires sont en première ligne : leur disparition livrerait la production littéraire à la culture des grandes surfaces et à la loi du marché dont les uniques bénéficiaires sont les grandes maisons d’édition qui fabriquent des plumitifs et des best-sellers commercialisés à grand renfort de publicité. La mort des petits libraires précèderait celle des petites maisons éditions et de bons nombres de salons littéraires. Alors on peut s’interroger : soit le gouvernement ne tiendra-t-il pas compte des effets de la hausse de la TVA dans sa logique de rigueur, soit s’agirait-il d’une mort annoncée et donc de la programmation de cette mort lente ?  Dans les deux cas, le marché régulera la production littéraire. La loi du marché mettra au premier plan le profit au détriment de la culture. On représente souvent l’apprentissage de la connaissance par un entonnoir : la réduction du nombre des librairies et des éditeurs ne ferait que permettre d’en contrôler l’embout.

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    Ne suffit-il pas de réduire le nombre des journaux pour contrôler la presse ?  C’est la même chose pour la littérature. Dans cette perspective, l’e-book sera l’avenir du livre tant que la loi du marché ne viendra pas  contrôler la production littéraire de l’Internet. D’ici-là, tout un pan de cette production aura disparu  dans les secteurs de la vente, de l’impression, de l’édition et de l’écriture. D’aucuns accusent déjà les petits éditeurs d’être la cause d’une surproduction. Leur production encombre d’autant moins les réseaux de distribution, qu’elle n’y a encore qu’un accès très limité. Visible et bien défendue chez les indépendants, la petite édition est présente mais souvent confinée dans les chaînes. Elle demeure généralement absente des grandes surfaces.

     

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    Il faut se méfier des dirigeants qui promettent le meilleur des mondes, dans lequel ils sont les Alpha et les Bêta!  Nicolas Berdiaef nous mettait en garde : « Les utopies apparaissent comme bien plus réalisables qu’on ne le croyait autrefois. Et nous nous trouvons actuellement devant une question bien autrement angoissante : comment éviter leur réalisation définitive ? Les utopies sont réalisables. La vie marche vers les utopies. Et peut-être un siècle nouveau commence-t-il, un siècle où les intellectuels et la classe cultivée rêveront aux moyens d’éviter les utopies et de retourner à une société non utopique, moins parfaite et plus libre. » Donc les 7% ne vont rien arranger dans une période qui voit les ventes diminuées de 20 à 40% selon les endroits. Wait and see!


    Signé: Pidone

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  • dossier%20de%20presse%202011%20ld_page_01

     

    Festiventu, 20ème édition.

    Une édition pour célébrer toutes celles qui, depuis 1992, ont accompagné la société des années 90’ et des années 2000 dans ses mutations, contribué à éclairer les consciences autour de la défense de la Planète et apportées leur pierre à la construction d’une société plus éveillée et plus joyeuse.

    Le dossier de presse à télécharger ci-dessous:

    http://www.lefestivalduvent.com/uploads/images/COM/2011/Dossier%20de%20Presse%202011%20LD_Page_01.jpg

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