• La presse internationale s’est enflammée sur un canular lancé par un paparazzi qui n’a cherché qu’à créer le buzz : la prétendue liaison entre Obama et Béyoncé. Il a suffi au délateur de dire que le scoop allait sortir aujourd’hui dans un grand journal américain. La supercherie a fonctionné d’autant plus que François Hollande vient d’arriver aux USA en voyage officiel. C’est d’ailleurs cette arrivée qui a sans doute séduit les commentateurs et inspiré le paparazzi qui n’est autre que celui qui a pris les photos de Hollande arrivant en scooter chez sa maîtresse, l’actrice Julie Gayet. C’était donc une manipulation aussi grosse que la crédulité des gens mais elle a occupé l’actualité. Pendant ce temps, on n’oublie le nucléaire iranien, la guerre en Syrie, les attentats… et la colère de peuples plongés dans la misère. La grande presse fonctionne comme un réseau de l’Internet et non plus comme du journalisme qui se respecte.

    Si les médias ont montré régulièrement  et "massivement" les manifestations pro européennes en Ukraine, elles n’ont pas dit un mot sur les revendications sociales et les manifestations  en BOSNIE ainsi que du coté SERBE pas plus que sur celles qui sont violemment réprimées en Espagne. Des voitures ont été incendiées près du bâtiment présidentiel, à Sarajevo le 7 février 2014. « C’est la colère des pauvres, des affamés, des chômeurs. » explique Marino Sipanjlic, journaliste à Sarajevo  Cette colère traverse les frontières et fait jour en Espagne.

    Le miracle économique espagnol n’était qu’un mirage immobilier car la Construction n’a pas résisté à la crise dès 2008 et à l’éclatement des bulles financières. De bénéficiaire, l’Espagne est devenu contributeur dans l’union européenne élargie à d’autres  états de l’Est et cela n’a fait qu’aggraver sa dette. Le taux de chômage espagnol est  le plus élevé de l'Union européenne après celui de la Lettonie. Il était déjà de 8% à l’époque de la croissance et a atteint le taux insupportable de 26%.

    Le nombre de personnes inscrites au chômage en Espagne est reparti à la hausse en janvier, atteignant 4,8 millions, a annoncé mardi 4 février le ministère de l'emploi. Un chiffre très élevé, qui plombe la timide reprise du pays. La quatrième économie de la zone euro, qui a renoué avec une faible croissance depuis le troisième trimestre 2013, a recensé en janvier 113 097 demandeurs d'emploi de plus qu'en décembre (+ 2,41 %). Avec une nouvelle hausse au dernier trimestre, le taux du chômage est à 26,03 % de la population active, selon les chiffres publiés le 23 janvier.

    Pour imposer sa politique d’austérité drastique, l’Etat espagnol s’appuie sur des forces de police qui ne sont pas encore sorties du franquisme. Faut-il rappeler que c’est Franco qui a été l’artisan du rétablissement de la royauté. Dans une Espagne paupérisée, la famille royale est impliquée dans des magouilles financières. Rien ne va plus à la cour d’Espagne ! Le franquisme est-il de retour ?

    Certains journaux libéraux se veulent rassurant sur l’évolution économique de l’Espagne malgré un chômage qui, comme en France, ne cesse de s’aggraver. Aujourd’hui, les médias se rendent complices d’une omerta européenne en ne disant rien des manifestations réprimées au Nord espagnol de la péninsule ibérique. Hier, des nouvelles alarmantes nous sont parvenues de Barcelone sur cette répression policière. Nous vous les communiquons telles qu’elles nous ont été adressées…

    Dans le silence des médias Français......et de nos gouvernants

    Des camarades de Barcelone ont demandé de faire passer ce qui est entrain de se dérouler depuis les dernières 48 h.

    Des manifestations éclatent un peu partout en Espagne etla répression fait acte de présence.

    Suite à la mobilisation massive et quotidienne durant les derniers 7 jours (plus de 6000 personnes) d'un quartier ouvrier de Burgos (Nord de l'Espagne) appelé EL GAMONAL,contre la construction d'un parking (la mairie du PP a décidé que les riverains ne pourront plus garer leurs véhicules et seront contraints de louer pour 40 ans des parkings à 20.000 euros la place, bonjour la spéculation!), qui se sont soldées avec plusieurs personnes arrêtées dont 2 incarcérées, la population de différentes villes d'Espagne s'est mobilisée durant ces 4 derniers jours et sans chômer en soutien aux habitants de EL GAMONAL.

    Suite aux arrestations, les habitants de GAMONAL se préparent à résister à la charge des flics. Les retraités sont particulièrement actifs.

    Quelqu'un ose-t-il traiter de "casseurs" ces anciens travailleurs ? Ils ne font que se défendre

    barcelone1

    Devant la Mairie de Burgos

    A Madrid, après des charges extrêmement violentes de la police espagnole, il y a eu plusieurs blessés et parmi les personnes arrêtées il y a un sapeur-pompier.
    Il ne participait pas à la manifestation, il était avec ces camarades entrain d'éteindre une barricade en feu qui risquait de s'étendre à des véhicules garés. Lorsque les forces anti émeutes sont arrivées à leur hauteur, ils ont essayé de virer les pompiers !!! ces derniers leur ont demandé d'attendre deux minutes le temps d'éteindre le feu mais ils se sont vu insulter et taper par les flics !!!

    Moment de l'arrestation.


    http://www.20minutos.es/noticia/2030499/0/bombero-detenido/protesta-madrid/apoyo-gamonal/#xtor=AD-15&xts=467263

    Le pompier une fois libéré raconte.

    http://www.youtube.com/watch?v=v7C2iv-HntE

    Ses collègues se sont tout de suite mobilisés avec les camions vers le commissariat et ont été reçus à coup de matraque, balles de gomme et gaz lacrymogènes…

    https://www.youtube.com/watch?v=KbkPg6si94I#t=97

    A Barcelone, les pompiers sont sortis en solidarité avec leurs camarades de Madrid.

    Les photos de la mobilisation des pompiers de Barcelone en soutien à ceux de Madrid…  

    http://www.flickr.com/photos/acampadabcnfoto/sets/72157639825217106/

    A Saragosse, Alicante, Madrid, Barcelone, Séville… les manifestations se succèdent.

    Palencia (Nord de la Castille) 

    Toutes réprimées avec une extrême violence. Il y a des dizaines de personnes arrêtées et toujours au commissariat. Beaucoup de blessés.

    Sur la vidéo suivante vous pourrez apprécier la répression à Madrid. Comme ils n'arrivent pas à tenir tête aux pompiers et aux manifestants, ils s'en prennent aux gens qui sont sur les trottoirs. En fin de vidéo, le journaliste se voit ordonner d'arrêter de filmer…  

    https://www.youtube.com/watch?v=3wXfagNGgLM

    Les flics pénètrent dans le métro de Madrid et charge sur les gens !

    A Barcelone, un commissariat a été attaqué après une manifestation réprimée.

    https://www.youtube.com/watch?v=W1hMjudJsic

    A Madrid et Alicante, il y a eu des corps à corps parce que les gens en ont marre de se faire taper dessus et surtout ont décidé de braver la peur contre la nouvelle loi de répression qui a été votée la semaine dernière ramenant l'Espagne dans les mêmes conditions de manifestation que du temps de Franco, c'est-à-dire INTERDITES !.

    https://www.youtube.com/watch?v=zcam20VVEvQ

    Le PP de Madrid annonce qu'ils vont mettre tous les moyens pour faire face aux "terroristes" (il s'agit du peuple qui se mobilise !!!)

    A Saragosse, un retraité git par terre après la charge. Ils ne font rien pour le secourir et ne laissent approcher personne. Des salauds fascistes

    https://www.youtube.com/watch?v=9TXNDUSoAfA

    Un handicapé est arrêté par les gorilles à Madrid lors de l'expulsion de son logement. Remarquez comment ils s'y prennent alors qu'il se trouve sur un fauteuil roulant.

    A Burgos, les manifestants installent la future pendaison du maire du PP.

    Rassemblement de Malaga. Les minutes qui suivent c'est la charge.

    A Lanzarote, Iles Canaries, le juge ordonne l'expulsion d'un couple de septuagénaires, d'un logement appartenant à l'église.

    Merci de diffuser largement à vos amis et camarades.

    NO PASARAN !

    Fucone

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  • On a assisté jeudi 6 février 2014, sur Via Stella, à un spectacle affligeant. Corine Bartoli était l’invitée de Jean Vitus Albertini. Elle est candidate « divers gauche » aux prochaines municipales à Propriano. A la place de son époux Paul Marie, maire sortant, conseiller exécutif PRG à l’Assemblée territoriale de Corse et président de l’Office des transports. Un homme anti-cumul des mandats, en quelque sorte. Celui-ci est inéligible jusqu’au 25 mai 2014, à la suite d’une décision du Conseil constitutionnel. Il est reproché à Paul Marie Bartoli de ne pas avoir déclaré en bonne et due forme 4.000 euros, lors de la campagne des législatives de juin 2012. Donc, pour tourner la difficulté, le couple a trouvé une brillante astuce. Etant dans l’impossibilité de se présenter, Bartoli se fait remplacer, comme tête de liste, par son épouse. Fallait y penser ! En cas d’élection et au bout de deux mois, Caroline démissionne de son poste afin de permettre une élection partielle au profit de son illustre époux. L’affaire est dans le sac. Que penser d’une telle pantalonnade ? Et quel mépris pour les électeurs. Que penser d’un tel stratagème, sinon qu’il jette un peu plus de discrédit sur une caste politique, corrompue, plus soucieuse de ses propres intérêts que ceux de la collectivité ? Il est peut-être temps de mettre un terme à ces pratiques politiciennes et d’ouvrir la voie à une nouvelle manière de faire de la politique au sens noble du terme. Nos cousins italiens ont une superbe expression : « Tutti a casa ».  Nous la faisons nôtre. Oui tous à la maison.

    Le couple Bartoli ne sort pas grandi de cette minable affaire. Encore un mot sur la prestation de Caroline Bartoli. Ce fut pour elle mission impossible. Elle s’est noyée dans ses notes. La confusion était à son comble. Ce fut pour elle probablement un calvaire. Mais un calvaire qui ne mérite aucune excuse.

    Maria Maddalena Lanteri

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  • Après le pacte de compétitivité, François Hollande a lancé son pacte de responsabilité avec toujours le même mensonge que c’est le coût du travail qu’il faut réduire alors que de 2007 à 2012, c’est le coût du capital qui a augmenté deux fois plus que ce lui du travail. Les sociétés investissent deux fois moins pour distribuer deux fois plus de dividendes. De qui se moque-t-on ? Alors que les revenus des actionnaires ont augmenté de 27%, ceux du travail n’ont augmenté que de 12%.  En trente ans, la part de la richesse produite, qui est passée de la rémunération du travail à la rémunération du capital, surtout les dividendes, c'est 10 points de PIB. Les salaires des Français ont été sacrifiés au profit de la rémunération du capital. La politique libérale conduit à une économie de crise et la réduction du coût du travail se traduit par une fiscalité injuste qui dégrade le pouvoir d’achat des salariés et des retraités et surtout à des taux de chômage élevés. Cette politique est fondamentalement antisociale puisqu’elle fait payer au peuple la crise pour enrichir les spéculateurs, les banques d’affaires  et les grands patrons.

     

    capital_dividendes
     
    Tout cela Benoit Hamon, ministre délégué chargé de l'Economie sociale et solidaire et de la consommation, représentant de l'aile gauche du PS, le sait. Sur la chaîne FR2, hier soir, il l’a même expliqué mais, dans l’émission « On n’est pas couché », il se refusait à critiquer le virage social-démocrate, pris par François Hollande, au début de l'année, avec le pacte de responsabilité  Evoquant le cas de Teleperfomance qui fait du forcing pour imposer un PSE à ses 500 salariés alors que l'entreprise gagne de l'argent, le porte parole du Parti socialiste a proposé que dans ce cas il faudrait que le comité d'entreprise, les représentants du personnel ou les élus sur le bassins d'emploi, ou l'administration du travail puissent saisir le Tribunal de Grande Instance afin d'obtenir la mise sous tutelle de l'entreprise. Il préfère toutefois parler de la jeunesse et de l’éducation nationale avec des créations de postes. Veut-il la place de Peillon ? Qui sait ? Il ne veut pas "quitter le navire avant qu'il coule" comme le lui suggère l’animateur de l’émission et se justifie :"Ça s'appelle trahir celles et ceux qui vous ont élu, rétorque le ministre." Lorsque l’animateur lui a demandé si "on peut dire : vous êtes un ministre heureux ?", Benoît Hamon a répondu qu’il n’a pas dit cela, qu’il fait son boulot et a choisi d’être dans l’action. Quelle est son action ? Quelle est sa marge de manœuvre ? En dehors de représenter une aile gauche du PS trahie pour la garder solidaire, nous ne voyons pas quelle est son action. Lorsque Natacha Polony lui a demandé quelle est l’influence de la gauche de la gauche et de l’aile gauche du PS sur le gouvernement, le ministre s’est trouvé bien embarrassé. On comprend Benoît Hamon. L’économie sociale et solidaire n’est pas en amont de la politique gouvernementale mais l’aval de cette politique libérale. On peut dire qu’Hamon sert d'aval.
     

    Battone

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  • hollande_merkel_trucage_modifié-1

    Résultat de son insondable dérive libérale, François Hollande continue sa descente dans les sondages et, par ses temps de tempêtes, il risque un tsunami électoral et de se retrouver au dessous du niveau de la mer… cette mer qui le sépare du Front de gauche et va l’engloutir. Sa sortie du placard et son virage économique ont déséquilibré le bateau socialiste qui accuse cette forte gite à droite. Les membres d’Europe-écologie sont tout près de la mutinerie et le Front de gauche n’est pas prêt à écoper le pédalo présidentiel qui prend l’eau. A qui profitera le naufrage ? Si la Droite progresse légèrement, les sondages ne disent pas qu’elle pourrait faire mieux que les Solfériniens. Les sondeurs expliquent que le Front national ne semble pas en profiter davantage, pas plus que le Front de gauche et les autres parties d’opposition. Finalement la seule chose que disent ces sondeurs, c’est que Hollande bat les records d’impopularité. Le vaudeville élyséen dont il a été le héros malaroit (mais bien à droite) n’a pas arrangé son image. Le pacte de responsabilité n’a trouvé qu’un partisan sincère, Pierre Gattaz qui, après avoir fait connaître son approbation, s’est enfoncé dans le ventre mou du président pour en demander davantage. On ne sait plus qui est maître à bord. Les intervenants les plus actifs sont Manuel Valls et le président du Medef. Ils représentent sans doute la vision qu’a Hollande de la sécurité et de l’économie. Quant au Premier ministre, il assure sa présence obligatoire à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement. Il intervient habituellement peu comme il est peu intervenu ces derniers temps, laissant même Manuel Valls annoncer le recul du gouvernement et de Hollande en ce qui concerne la loi sur la famille. Hollande et son gouvernement ne sont plus à gauche et leur politique divise le peuple de gauche. Ce qu’il faut retenir des sondages, c’est que François Hollande a surtout perdu la confiance d’une grande partie de la gauche. La trahison n’a jamais bénéficié longtemps à ceux qui en ont fait une stratégie électorale. Les Municipales seront un premier test. Ce n’est pas le plus significatif car les enjeux sont aussi et pour certains surtout locaux. C’est une élection pipée par les alliances contre nature et les petits arrangements occultes. La prochaine échéance importante est celle des élections européennes qui posent la vraie question d’un changement de société et mesureront la résistance à une dérive ultralibérale dont le grand marché transatlantique sera l’aboutissement. Car c’est bien de cela dont il s’agit et les mauvais choix  sont clairs entre la politique libérale des Solfériniens, celle ultralibérale de la droite et la xénophobie d’une extrême droite qui compte tirer profit de la crise et du chômage comme elle l’a toujours tenté hypocritement.

    Il reste le choix de l’espérance qu’a toujours représentée la gauche. Aujourd’hui  cette espérance  est portée par le Front de gauche qui ne fait pas de l’humanisme un cache-sexe mais le fondement de sa politique. L’humain d’abord ! Que peut-on placer d’autre au fronton de la politique ? Certainement pas la cupidité, la xénophobie, l’individualisme, l’égoïsme, et toutes les dérives comportementales  du capitalisme. Le Front de gauche combat ceux  qui ne pensent le « vivre-ensemble » qu’en termes d’exploiteurs et exploités, tous ceux qui font de la soumission une « servitude volontaire ». La droite, l’extrême-droite et les Solfériniens vous montrent ce qu’il y a de pire en politique. Sans manichéisme réducteur dont la droite est coutumière, cela devrait inciter chacun de nous à chercher le meilleur pour tous. Il s’agit de ne pas laisser effacer les traces de tous ceux qui se sont battus pour une société plus solidaire et plus égalitaire. Ils nous ont montré le chemin à suivre pour ne pas s’égarer dans des voies sans issue qui débouchent sur des culs de basses fosses.

    Pidone

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  • popu_février6

    Aujourd’hui 6 février est le jour d’un anniversaire à ne pas oublier comme une piqûre de rappel contre la peste brune ! Le 6 février 1934, eut lieu la plus grande crise politique de la 3ème république. Les ligues fascistes se déchaînèrent dans  les rues aux cris de "Juifs dehors, députés à la Seine, italiens à la mer, communistes à l'échafaud" et voulurent envahir l’assemblée nationale pour renverser un gouvernement de centre gauche. Les fascistes comptaient profiter de la crise et du chômage pour prendre le pouvoir par la force. Dans la société, les inégalités sociales restent importantes et alors que la bourgeoisie, enrichie par la guerre, s'étourdit dans le Paris des « années folles», les ouvriers, mal payés, sans protection sociale, s'entassent dans les banlieues ouvrières. Entre ces deux extrêmes, petits commerçants et artisans, petits paysans, sont attachés à leur propriété, mais menacés par la modernisation. Les gouvernements en place étaient accusés d'immobilisme contre les difficultés économiques et le chômage, le système parlementaire était de plus en plus présenté comme un système inefficace, incapable par ses lenteurs d'apporter une réponse adaptée à la crise. Cet antiparlementarisme trouvait également un terreau important dans les différents scandales politico-financiers (Marthe Hanau et la Gazette du Franc, Krach de la banque Oustric, affaire Stavisky...) révélant les liens existants entre certains escrocs et des hommes politiques en vue et donnant l'image d'un régime entièrement corrompu.

    Rapidement, les 9 et le 12 février, des manifestants de gauche se mobilisèrent  et s'unirent aux cris de "fascisme dehors.  On veut du pain, la paix et la liberté".   Les ligues d'extrême droite seront dissoutes et les manifestations de gauche  ouvrirent la voie au Front populaire qui, sous la pression des travailleurs, prenait des mesures sociales jamais vues: les 40 heures, les congés payés, des augmentations de salaires.

    Les ligues factieuses de l’extrême droite  avaient déjà mené des manifestations violentes en janvier 1934. Elles bénéficiaient de la bienveillance du Préfet Chiappe, connu pour ses opinions d’extrême-droite, ce qui entraîna son limogeage. Son départ forcé n’a fait qu’exciter davantage les extrémistes qu’il protégeait. Le 6 février, c’est un véritable coup d’état qui était projeté par l’Action française, parti organisateur des manifestations. Pour Léon BLUM, "L'insurrection avait, à l'intérieur de la Chambre, des représentants et des chefs". Parmi les slogans entendus, on trouve la promesse "d'étrangler la gueuze", "d’en finir avec le régime abject" et "donner à la nation des chefs dignes d'elles". Il s’agissait bien d’un complot politique.

    Le 4 février dernier, des fascistes sont descendus dans la rue criant "juifs et communistes, arabes dehors!". Tout ce que la France a de réactionnaires, de conservateurs et de fascisants manifestent à nouveau allant jusqu’à demander le départ de François hollande. Loin de nous l’idée de défendre sa politique libérale mais il faut dénoncer ceux qui veulent tuer la démocratie, tous les xénophobes et tous les racistes, tous ces militants et ces clients de l’extrême-droite. Ils ne contestent pas la politique antisociale de François Hollande mais se servent hypocritement de la crise qui, comme au début des années 30, engendre le chômage. Bien sûr, les énergumènes de la « journée en colère » qui ont crié « Hollande, dégage ! » et des injures racistes n’ont pas marché sur l’Assemblée nationale ou l’Elysée. Les violences ont été moins importantes et il n’y a pas eu de morts. Si aucun complot ne semble se tramer, les discours et les vindictes sont les mêmes. 80 ans sont passés, l’idéologie est la même que celle qui a conduit au fascisme et au nazisme. N’oublions pas qu’Hitler et Mussolini sont arrivés sans réel coup de force au pouvoir mais leurs sbires commettaient des violences ciblées contre les Juifs et les communistes notamment. Ils utilisaient des nervis. Hitler avait ses S.A et ses SS ; Mussolini ses squadristi. Ce dernier  n’a eu qu’à organiser une marche sur Rome et ensuite, après des élections contestées, à faire assassiner le député socialiste Giacomo Matteotti. Comme Hitler, dans le contexte de forte instabilité politique et sociale qui suit la Grande Guerre,  il est arrivé au pouvoir avec l’argent et la complicité d’une droite préoccupée par ses privilèges et inquiétée par la colère populaire.

    Nous sommes en France. Cet anniversaire du 6 février 1934 ouvre une espérance, celle qui s’était déjà concrétisée en 1936 avec l’arrivée du Front populaire. Toutefois, il ne faut pas laisser seules la droite et l’extrême-droite manifester. Le peuple de gauche doit être plus que jamais présent dans les débats publics.

    Battone

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  • danger

    Jean-Luc Mélenchon avait tiré la sonnette d’alarme lorsque les négociations se sont ouvertes en catimini : « …Sur une simple déclaration d’Obama approuvée par Merkel, après une visite aussi solennelle que formelle des androïdes Van Rompuy et Barroso, la machine s’est lancée. La commission européenne va se doter d’un mandat de négociation. La négociation commence en juillet. Hollande est aux abonnés absents. Quand à Ayrault… Qui ça ? Et les médias… Les quoi ?... j’invite fortement mes lecteurs à s’emparer de la question en commençant un apprentissage des faits… »

    marcraoul_jennar

    Un spécialiste a suivi de près le dossier du Grand Marché Transatlantique. Raoul-Marc Jennar (né en 1946 à Mont-sur-Marchienne, Belgique) est un essayiste belge,altermondialiste, spécialiste de politique internationale notamment en ce qui concerne l'Europe mais aussi le Cambodge. Il est docteur en science politique, diplômé des universités belge et française. Militant politique, il est membre du Parti de gauche.

    Il a une bibliographie importante parmi laquelle - Europe :la trahison des élites. Paris, Fayard, 2004, 251 p. - Quand l’Union européenne tue l’Europe. Douze questions sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe qui met fin au modèle européen. Mosset, URFIG, 2004, 42 p. - La proposition de directive Bolkestein. Bruxelles, CRISP, 2005, 68 p

    Il expose dans des conférences la genèse et les méfaits du projet de traité de libéralisation du commerce entre l’Europe et les USA, ou grand marché transatlantique (GMT) qui va être imposé aux peuples européens grâce à l’action des atlantistes de l’U.E.

    Conférence à Perpignan le 11 décembre 2013. Raoul Marc Jennar analyse le projet "GMT" qui est en cours de négociation entre l'UE et les Etats Unis d'Amérique. Pour ne pas effrayer le public ces négociations se déroulent dans le plus grand secret. Même les députés, comme par exemple Pierre Aylagas, ne sont pas tenus au courant.

    Nous reprenons ci-après son résumé du traité.

    Le Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement.

    C’est sous cet intitulé (en anglais Transatlantic Trade and Investment Partnership) qu’a commencé, le 8 juillet 2013 une négociation entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique.

    Il s’agit d’un projet préparé de longue date, dont les prémisses remontent à 1990, lorsqu’au lendemain de la guerre froide et de la division du monde en deux blocs, la Communauté européenne (12 Etats) et les USA signent ensemble une « Déclaration transtlantique .»  Celle-ci annonce le maintien de l’existence de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord, prévoit l’organisation de sommets annuels et de rencontres ministérielles bisannuelles et l’intensification de rencontres entres acteurs politiques et hauts fonctionnaires. Par la suite, d’autres initiatives seront prises par les instances européennes et le gouvernement américain : la création en 1995 d’un groupe de pression du monde des affaires, le TransAtlantic Business Dialogue, (TABD) à l’initiative des pouvoirs publics des deux rives de l’océan, la création en 1998 d’un organe de concertation, le Partenariat Economique Transatlantique (PET), la création en 2007 du Conseil économique transatlantique où se retrouvent des représentants de firmes présentent des deux côtés de l’Atlantique pour conseiller la Commission européenne et le gouvernement des USA et enfin, en 2011, la création d’un groupe d’experts « de haut niveau » dont les conclusions, déposées le 11 février 2013, recommandent le lancement de la négociation d’un vaste accord de libre échange UE-USA. Deux jours plus tard, le Président des Etats-Unis, M. Obama, le Président du Conseil européen M. Van Rompuy et le Président de la Commission européenne M. Barroso signent une déclaration par laquelle ils s’engagent à entamer la procédure en vue de commencer les négociations.

    A la différence du Congrès des Etats-Unis, les parlements des Etats membres de l’Union européenne ne sont pas consultés.

    Le 14 juin 2013, la section Commerce du Conseil des Affaires étrangères, où siègent les ministres du Commerce extérieur des 27 Etats membres (ils seront 28 à partir du 1 juillet 2013 avec l’adhésion de la Croatie), adopte le mandat de négociation que lui a soumis la Commission européenne. Celle-ci, en vertu de l’article 207 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, devient le négociateur unique, assisté d’un comité où sont représentés les Etats membres.

    Le mandat de négociation n’existe officiellement qu’en langue anglaise et sa diffusion est restreinte. Grâce à des fuites, le document a pu être connu et traduit en français. La description qui suit du mandat conféré à la Commission européenne par les gouvernements des Etats membres de l’Union européenne est basée sur une de ces traductions.

    Le document comporte 46 articles, répartis en 18 sections. La lecture des titres qui introduisent ces sections rappelle, dans un vocabulaire identique, les différents accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Les 5 premiers articles concernent la nature et la portée de l’accord recherché. On relèvera surtout les articles 2 et 3 qui indiquent qu’il s’agit de s’inscrire dans le cadre des accords de l’OMC, « avec un haut niveau d’ambition d’aller au-delà des engagements actuels de l’OMC ». Le but de la négociation est donc clairement affirmé : réaliser complètement les objectifs des accords de l’OMC, et même aller au-delà.

    Un article 6 est consacré au texte qui devrait servir de préambule à cet accord dans lequel devraient être mises en évidence les valeurs communes à l’UE et aux USA.

    La suite du mandat rassemble les trois grands objectifs que les 28 gouvernements européens poursuivent dans cette négociation.

    1) le premier objectif, c’est d’éliminer au maximum les droits de douane entre Union européenne et USA. C’est déjà presque fait dans la plupart des cas, sauf dans l’agriculture où ils demeurent  élevés.

    2) le deuxième objectif, c’est de réduire, voire d’éliminer ce qu’on appelle, dans le jargon, les barrières non tarifaires. On entend par là les normes constitutionnelles, légales, réglementaires, susceptibles d’entraver une concurrence érigée en liberté fondamentale suprême à laquelle aucune entrave ne peut être apportée. Ces normes peuvent être de toute nature : éthique, démocratique, juridique, sociale, sanitaire, environnementale, financière, économique, technique,…

    Plusieurs articles du mandat (art. 14, 18, 19, 21, 25, 29, 31, 32, 33) expriment le vœu que les normes sociales, sanitaires et environnementales en vigueur en Europe soient protégées. Il est fait explicitement référence aux conventions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT), aux conventions internationales sur l’environnement et à la convention de l’UNESCO sur la diversité culturelle.

    Un article indique que l’audiovisuel n’entre pas dans le cadre de l’accord.

    3) le troisième objectif, c’est de permettre aux firmes privées d’attaquer les législations et les réglementations des Etats quand ces firmes considèrent qu’il s’agit d’obstacles inutiles à la concurrence, à l’accès aux marchés publics, à l’investissement et aux activités de service. Elles pourront le faire, non plus devant les juridictions nationales, mais devant des groupes d’arbitrage privés appelés « mécanismes de règlement des différends ». Les articles 23 (investissement), 32 (normes sociales et environnementales) et 45 (pour l’ensemble de l’accord) demandent la création d’un tel mécanisme.

    Le calendrier et la ratification

    Les négociations se déroulent en cycles d’une semaine en alternance à Bruxelles et à Washington. L’espoir des négociateurs est d’en terminer en 2015.

    Il faudra alors que les 28 gouvernements approuvent en Conseil des ministres de l’UE le texte négocié. Le Parlement européen sera ensuite amené à se prononcer. Il dispose du pouvoir de l’approuver ou de le rejeter.

    Une polémique s’est développée sur la question de savoir si les Parlements nationaux devront eux aussi ratifier ce texte. En France l’article 53 de la Constitution indique que les traités de commerce ne peuvent être ratifiés qu’en vertu d’une loi. Aux USA, le Congrès devra ratifier.

    Les critiques

    Ce projet suscite de nombreuses critiques tout d’abord dans les milieux altermondialistes favorables à la notion d’Etat régulateur et redistributeur et hostiles aux libéralisations et déréglementations qui sont les objectifs de l’OMC et des accords qu’elle gère. Mais l’hostilité est grande aussi dans les milieux de la gauche antilibérale et des écologistes.

    A propos de l’abaissement des droits de douane sur les produits agricoles, l’analyse de l’agroéconomiste Jacques Berthelot est très largement partagée : ce sera une catastrophe pour l’agriculture européenne et pour les consommateurs. Selon lui, une telle décision «accélérerait le processus de concentration des exploitations pour maintenir une compétitivité minimale, réduirait drastiquement le nombre d’actifs agricoles augmenterait fortement le chômage, la désertification des campagnes profondes, la dégradation de l’environnement et de la biodiversité et mettrait fin à l’objectif d’instaurer des circuits courts entre producteurs et consommateurs. »

    En ce qui concerne les barrières non-tarifaires, les adversaires du projet sont convaincus que ce qui est programmé, c’est le démantèlement complet de l’appareil législatif et réglementaire des 28 Etats de l’UE chaque fois qu’une norme sera considérée comme un obstacle excessif à la libre concurrence. Et cela vise aussi bien les normes sociales, alimentaires, sanitaires, phytosanitaires, environnementales, culturelles que les normes techniques. Ce qui est redouté, c’est un alignement sur les normes américaines qui sont, dans l’immense majorité des cas, plus faibles et moins protectrices qu’en Europe.

    Les garanties fournies par le mandat ne sont pas crédibles à leurs yeux puisque les politiques de l’Union européenne, en interne visent, au nom d’une concurrence « libre et non faussée » à démanteler les normes sociales et les services publics. Les arrêts de la Cour de Justice de l’UE ont consacré le primat de la concurrence sur les droits sociaux. Invoquer les conventions de l’OIT, les conventions environnementales et celle de l’UNESCO ne sont en rien des garanties puisque les USA ne les ont pas ratifiées.

    En matière de normes sanitaires et techniques, les adversaires de cette négociation soulignent que la mesure du danger est radicalement différente des deux côtes de l’Atlantique : aux USA, tant qu’il n’a pas été prouvé scientifiquement qu’un produit ou un procédé est nocif, il est libre d’accès. En Europe, tant qu’on n’a pas prouvé que le produit ou le procédé est sain, il est interdit d’accès. On sait que les firmes américaines considèrent que les critiques formulées contre les produits génétiquement modifiés, le bœuf traité aux hormones de croissance, le poulet chloré et le porc traité à la rectopamine n’ont pas le moindre fondement scientifique.

    En outre, les adversaires de cette négociation observent que si l’audiovisuel échappe pour le moment à la négociation, tous les autres domaines de la culture (théâtres, opéras, musées, archives, bibliothèques, patrimoine) vont y être soumis.

    Quant au mécanisme de règlement des différends, il aura pour conséquence à leurs yeux que ce seront les firmes privées qui définiront progressivement les normes de la vie en société. L’exemple de semblable mécanisme dans le cadre de l’Accord de libre-échange de l’Amérique du Nord (ALENA) est mis en avant pour démontrer que ce mécanisme profite toujours aux firmes privées des USA.

    Raoul Marc Jennar

    Nombreux sont celles et ceux qui veulent connaître le texte du mandat donné par les gouvernements des États de l’UE à la Commission européenne pour négocier avec les USA cet asservissement des pays de l’Europe aux États-Unis et à leurs multinationales.  Le mandat de négociation daté du 17 juin 2013 du Conseil de l'UE qui a été adopté le 14 juin par la section Commerce du Conseil des Affaires étrangères où siégeait pour la France Mme Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur. La version officielle du document n’existe qu’en anglais et sa diffusion est interdite.  Le texte de la traduction officieuse qui suit est en italiques grasses. Les commentaires sont présentés sous encadrés. Voici dans une traduction revue et corrigée, avec les commentaires de Raoul Marc Jennar cliquer sur le lien ci-après: PTCI texte français commenté

    En annexe vous trouverez un diaporama sur lequel Raoul Marc Jennar s’appuie pour expliquer le projet de traité et le dénoncer Cliquer sur le lien : PTCI conférence

     

    Bonne lecture. Ces éléments sont à diffuser largement.

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  • Manca alternativa organise une conférence de presse, vendredi 7 février 2014, à 18h30, Bistrot du cours à Ajaccio. Nous publions le communiqué adressé aux media.

    Les élections municipales sont la première échéance électorale depuis que  Francois Hollande a été élu Président de la République. En un peu plus de vingt mois le constat s’impose : la France n’est pas gouvernée à gauche, la France est gérée par et pour le capital. Il y a urgence à démasquer cette imposture politique. Dans ces conditions les élections municipales qui approchent dans le pays ne seront pas uniquement un positionnement politique local. Ces élections seront aussi et surtout, l’occasion d’un positionnement politique clair à gauche. Clair avec le Front de Gauche et toutes ses composantes pour porter les idées du programme « l’humain d’abord ». 

    Attention aux désillusions !!!  La dépolitisation de la vie politique, les confusions et les rassemblements hétéroclites,  n’ont jamais servi le progrès social…  Ils traduisent surtout la crise de la représentation politique, le décalage avec les citoyens, le télescopage entre l’espérance,  le rêve d’une vie meilleure et la réalité quotidienne pour tout ceux qui subissent la crise et ne s’en sortent plus.  

    En réalité, le ni gauche/ni droite est toujours libéral économiquement et parallèlement l’absence de clarté politique dans la constitution des listes conduit aux désillusions. Le maire se voit ainsi transformé en gestionnaire de son budget municipal.  Pourtant, les communes ne sont pas déconnectées du reste du pays. Elles sont impactées, et comme aujourd’hui percutées, par les politiques décidées par l’Etat ou l’Europe.

    C’est la responsabilité du Front de gauche, né de l’opposition au Traité constitutionnel européen de 2005 et des principes néolibéraux en vigueur, d’affirmer le caractère éminemment politique des élections municipales. Nous sommes pour la clarté et la responsabilité, qui seules permettent au citoyen de choisir en son âme et conscience de façon éclairée.

    Se rassembler au niveau local avec des élus qui partagent les orientations nationales d’un gouvernement et critiquer ce même gouvernement par ailleurs, constitue à notre sens, une erreur politique et stratégique.

    Les élections municipales doivent être le moment d’expliquer aux citoyens ce que serait une politique communale fondée sur nos principes exprimés dès les présidentielles dans notre programme« L‘humain d’abord » : développement des services publics et nationalisations (retour de la gestion de l’eau au sein d’une régie, gratuité des transports) qui servent aux personnes les plus touchées par la précarité et évitent à d’autres d’y sombrer, impulser des radicalités concrètes (promotion d’un mode de production fondé sur la coopération et non pas seulement sur la concurrence) et mettre en œuvre des politiques écologiques audacieuses pourvoyeuses d’emplois utiles. L’écologie doit servir de matrice à notre réflexion. Nous nous y engageons. Il en va de l’avenir de nos enfants et la Corse doit, de ce point de vue, inventer son modèle économique et servir de vitrine.

    Nous voulons sortir d’une façon de faire de la politique dépassée. Nous voulons choisir de faire confiance au citoyen et à sa capacité d’analyse, lui donner une place dans le processus décisionnel. Nos propositions qui rejoignent les aspirations exprimées dans les luttes sociales, résistent au rouleau compresseur de la politique fondée uniquement sur la compétitivité et le profit immédiat. Elles font écho aux débats qui parcourent nos sociétés. Elles déterminent d’autres choix, et permettent d’aboutir à des victoires, même partielles.

    C’est, à notre sens, la seule stratégie susceptible d’offrir un point d’appui précieux pour changer la donne. C’est celle que nous souhaiterions voir impulser à Ajaccio et pour laquelle nous vous convions à

    une conférence de presse vendredi 7 février 2014 à 18 h 30 au Bistrot du Cours à Ajaccio.

     

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